Quatrième partie (Double Jeu)


Andrea

Un frisson de soulagement me parcours. Elle vivait la même chose que moi depuis le début. Elle est assise sur mes genoux, face à moi, ses jambes m'entoutant. Mon torse et le sien ne font plus qu'un. J'ai rêvé de ce moment depuis tellement longtemps... Je ne peux pas m'empêcher de l'embrasser. J'effleure avec mes mains ses joues, son cou, puis je les descends jusqu'à son dos en effleurant ses seins. La tenir dans les bras est la plus belle chose qui le soit arrivée, la posséder est si puissant... Je ne peux m'empêcher de lui demander :

-Depuis combien de temps tu sais ce que tu ressens pour moi ?

-Question difficile... Dès que tu m'as porté dans tes bras pour la première fois j'ai senti qu'il se passait quelque chose. Depuis je connais ton parfum par coeur... Quand tu t'es énervé à cause de Léonardo... Que tu étais un peu jaloux...

-Moi jaloux ? Pas du tout... C'est juste que c'était un enfoiré...

-A peine... Bref à ce moment là j'ai compris que je tenais vraiment à toi... Et quand j'ai ... Enfin... Que je t'ai traité de monstre je m'en suis tellement voulu... Je te jure..

-Cesse d'en parler... Je t'aime.

-Moi aussi.

Je l'embrasse. Une vraie déesse...

-Faut que je me remaquille, dit-elle.

Je la sers d'autant plus et colle ma tête sur son buste. «Non. Reste.». Elle se met à rire et me sert dans ses bras, elle glisse un baiser sur ma tempe et fuit mes bras... Vilaine. Je me laisse tomber en arrière tandis qu'elle s'assoit à une coiffeuse en emportant une trousse de maquillage.

-T'es belle, t'as pas besoin de maquillage.

-C'est pour te plaire d'autant plus.

-Tu sais que t'as pas besoin de tout ça, dans le plus simple appareil je t'aimerai aussi...

-T'es un coquin...

-Non je suis amoureux.

-Si tu veux... Dit-elle en riant. Mais... Plus sérieusement... Comment allons-nous faire ?

-Faire quoi ?

-Bah... Martina... Ton père... Sans compter qu'il faut qu'on discute de ma condition...

-Quelle condition, tu es la femme de ma vie... Rien de moins.

-Andrea... J'ai une famille en France...

-Ah... tu voulais parler de ça...

-Oui...

-On en aurait parlé à un moment ou un autre de toute façon. Écoute... J'étudie le problème depuis un petit moment. Je ne veux pas que tu sois mêlé à mes activités. Mais étant donné que... On a un problème avec un certain... Salvatore... Tant qu'on n'aura rien fait contre lui, les choses ne pourrons pas évoluer...

-Quand est-ce qu'elles évolueront ?

-J'en sais rien... Contrairement qu'est-ce que tu aimerais ?

-Être avec toi. Élever Marcelino. Pouvoir rentrer en France voir ma famille... C'est tout. Je suis prête à avoir une vie ici avec toi.

-Eve... Je vais être franc, si je deviens Don, rien ne sera pareil.

-Qu'est-ce que cela implique ?

-Disons... Que je serai souvent dans le travail, les conseils, tout ça. Je serai dans des magouilles...

-Andrea. Je pense sérieusement que c'est toi et toi seul qui décidera d'être dans les magouilles.

-Comment ça ?

-J'ai discuté avec ton père et ton oncle. Je commence à comprendre comment ça marche. Décide d'avoir une politique de... Comment dire... De travailler qu'avec les gens mauvais, de laisser les innocents tranquille, tout en ayant une certaine repartie avec ta communauté, tu serais le meilleur Don que toute la Cosa Nostra aurait connu. Si tu utilises l'argent sale pour aider les gens dans le besoin, tu serais vu comme une personne cette, en dehors du système mais... Tu serais surtout vu comme un héros. Tu es du mauvais côté de la barrière certes mais rien ne t'empêches de faire le bien grâce au mal.

-Tu penses que ce serait possible ?

-Qui a dit que ça ne le serait pas ?

-Je t'aime.

Elle sourit.

-Je crois en toi Andrea. Tu es, et tu as toujours été quelqu'un de bien.

-Surtout depuis que tu es là.

Elle me tends la main, je saisis et me lève pour l'embrasser. Elle me demande comment j'aimerai la voir maquillé... Je ne m'y connais pas du tout... Euh... Comme d'habitude ? Je lui montre une palette de fard. Elle a l'air de voir que je suis perdu mais... Elle semble avoir une idée. Elle se maquille les yeux, et légèrement sa bouche, je suis fasciné par ses gestes. Il va bientôt être l'heure d'y aller. Elle a fini, elle se lève et me prend la main avant de l'embrasser. Y a pas de doute, c'est elle et pas une autre.

Je me regarde dans le miroir, me recoiffe vite fait et replace ma chemise. Elle m'aide, j'ai toujours rêvé de ça ! Elle remet bien mon col et ma veste. Je ne peux pas m'empêcher, lors quel le touche mon torse, je la prends par les hanches et l'embrasse de façon torride afin de la plaquer contre le miroir. Je lui embrasse le cou, donne de léger cou de langue, et lui aspire légèrement sa peau sucrée. C'est un délice, elle se tient à ma nuque et se tortille des hanches. Nous avons du désir pour l'autre c'est indéniable. Elle me rend ce que lui est servi... Si je le pouvais je la garderai avec moi dans cette chambre afin de l'embrasser et de la caresser toute la nuit.

"Il faut qu'on y aille, ils doivent nous attendre... Dit-elle dans l'ombre d'un soupir.

-J'ai tellement envie de te garder avec moi... Je t'aime.

-Moi aussi mon amour... "

Je lève les yeux au ciel et gronde... Elle s'amuse de la situation, elle se recoiffe, me prend la main et m'amène en bas. J'arrive pas à me rendre compte qu'elle est enfin à moi. Nous disons bonne nuit à Anna Maria ainsi qu'à Marcelino. Je m'accroupis vers lui et lui chuchote à l'oreille :

-Ta tata est désormais ma petite amie.

-C'est vrai ! ?

-Oui.

Il cri de joie et me saute dans les bras. Il embrasse Ève puis file dans les bras d'Anna Maria. J'emmène ma princesse dans son carrosse... Nous sommes attendus au bal. Je vais présenter la futur reine du royaume à nos sujets... Elle avance dans le crépuscule, je la retiens d'une main, les yeux plongés dans les siens, je l'arrête et la tiens à la taille. Mon dieu qu'elle est belle... Je lui replace les cheveux et lui donne un tendre baiser. Elle se sert contre moi et me réclame des lèvres. Comment pourrai-je me refuser à elle ?

Je ne peux qu'admirer sa beauté et sa force... Elle est française mais a l'âme d'une italienne. Je la serre dans mes bras, et caresse son dos. J'aime énormément le parfum qu'elle a mis, elle me charme d'autant plus...je lui prends la main et l'amène devant la salle. Les autres nous attendent déjà. Alessandro voit qu'elle porte le collier, il me fait un grand sourire avec un regard exprimant qu'il voulait connaitre la situation. A mon visage, il comprend que ça y est, elle est mienne. Il se pince les lèvres et dit :

-Alors les tourtereaux, qu'est-ce que vous faisiez ?

-Disons... Dis-je mystérieusement, qu'un certaine demoiselle a accepté de rendre mes jours plus heureux.

-Non, reprend Emy, vous êtes ensemble ?

-Oui, dit Ève.

Les filles lui sautent dans les bras et hurlent comme des hystériques. C'est moi qui devrais réagir comme ça, pas elles... Les garçons nous félicitent, Giulia me met en garde afin que je ne la fasse souffrir. Ah... Des réactions de filles quoi... Eve se colle à moi. Je l'entoure d'un bras et mes mon autre main dans ma poche. J'ai une star hollywoodienne dans les bras, je ne peux que avoir l'air fier. J'ouvre la marche avec ma sublime conquête au bras. Nous ouvrons la porte, tous sont assis aux différentes tables rondes. Les différentes lumières colorées projetées au quatre coins de la pièce donnent une atmosphère véritablement romantique à la pièce. Ma cousine me voit de loin avec ma cavalière, elle sourit de façon excessive, applaudit et me fait le double pouces en l'air. Je suis obligé d'en rire. On va s'assoir à notre table. Je rapproche la chaise d'Ève près de la mienne, tout le monde doit voir et savoir qu'elle est à moi, et que si quiconque ose l'importuner ou la toucher, il subira ma fureur. Je vois la table de mon oncle et de mon père... Comment je vais pouvoir leur expliquer ça... Surtout à mon père. Ma cousine glisse un mot à l'oreille de mon oncle. Celui-ci lève les yeux vers moi, brillant et ému, il me fait ce fameux sourire... Celui qu'il me faisait lorsque je gagnais un match de foot, un combat, ou lorsque je suis devenue capo... Ce fameux sourire digne et noble. Celui qui veut dire :"Tu es ma fierté Andrea.".

Il m'a toujours soutenu... Contrairement à mon père. Je veux juste qu'il approuve ma décision, mon choix, est-ce mal de vouloir l'approbation de mon seul parent vis à vis de mon choix de ma compagne ?
Je ne connais pas son avis sur elle... C'est une vraie torture. La première danse est lancée. Nous préférons rester à notre table et discuter entre nous. La même question revient, pourquoi Ève est-elle partie ? J'ai à peine le temps d'essayer de percer ce secret que les hommes de mon oncle viennent me chercher afin de me placer vis à vis des chefs de la Camorra. Ils me font signes que Ève peut être de la partie. Elle se lève :

-Reste ici, dis-je.

-Pourquoi ?

-Souviens toi, je ne veux pas te mêler à ce monde.

-Oui, tu as raison.

Elle me sourit et me regarde avec hésitation... J'ai compris... Je l'embrasse. Elle ne savait pas si cela était une bonne chose... Si seulement elle savait qu'à chaque baiser elle panse mes blessures du passé. Je l'aide à s'assoir et lui embrasse la joue. Mon mère à tout vu, je suis dans la merde... Je m'avance assuré, sans peur, près à tout pour montrer que c'est moi le patron. Je m'assois à leur table. Un des chefs de la Camorra s'interroge :

-Qui est la magnifique demoiselle que vous embrassiez ?

-C'est ma compagne.

-Oh... La demoiselle qui était en rose n'est-ce pas ?

-Oui, c'est Ève.

-Mes félicitations, vous avez touché le gros lot si je peux dire, votre père doit être fier.

-J'aurai pu l'être encore plus si j'étais au courant... Cependant c'est un excellent choix que j'approuve, du moment qu'il est heureux, je ne demande pas plus.

-Bon, reprend le chef de la Camorra, parlons business. Nous avons des accords de commerces. Nous aurions une requête.

-Laquelle ? Demande mon oncle.

-Vous n'êtes pas sans savoir que vous êtes en pleine guerre avec Salvatore... C'est un ennemis commun, mais étant donné que nous sommes liés contre lui, ces accords risquent d'être menacés car il peut être prit comme un quête de vengeance.

-Vous souhaitez tout annuler !?

-Non. Mais nous voulons changer de signataire.

-C'est à dire ?

-Nous voulons que ce soit le fils Cortesi qui signe et qui soit le représentant en charge des accords.
Cela à double intérêt, non seulement il monte en grade, mais s'il est amené à devenir Don, ces accords le rendront plus légitimes. Nous avons des intérêts à ce qu'il le devienne. Et vous aussi...

-Mais... Dis-je.

-Nous acceptons ! Dit mon oncle.

-Euh.. Peut-être que je dois avoir mon avis dessus ? Ce n'est peut-être pas une bonne idée, je ne m'y connais pas du tout.

-Nous te montrerons. Nous serons garants. Mais tu seras le représentant.

-Bien...

-Nous signerons les accords demain. Je suis bien heureux de faire affaires avec vous. À notre alliance !

C'est la première grosse responsabilité de ma vie. J'ai du mal à réagir, c'est un véritable honneur pour moi. Je ne peux pas m'empêcher de me tourner vers Ève. Je vois ses jambes dépasser de sa robe... Magnifique. Mais hélas je suis ramené à la réalité. Les discussions continues, j'arrive à me placer au maximum. Je fais le parfait interlocuteur ! Le sujet tourne vite sur la femme violé, torturé et brûlé vive avant le mariage... Ses cendres ont été répandu dans le parc national, mais Salvatore à bien tenté de la retrouver... Donc forcément nous devons faire attention et prendre des pincettes. Si Salvatore vient à apprendre que j'ai un rapport avec ça, je suis foutu pour devenir Don. Il trouvera un moyen pour que je finisse en prison.

La conclusion vient vite. Il faut absolument que je me trouve un alibi. Il est vite trouvé... Tout le monde regarde Ève, j'accepte l'alibi ! Il n'y a pas de soucis pour moi ! Mince... Le soucis arrive. Martina. Ouh... Elle est canon ce soir ... Sa robe moulante lui va à merveille mais... Non. Pas pour moi. Ses cheveux onduleux lui donne un outrageant charme fatal. Elle perse le regard des hommes, fait ressortir leurs pulsions les plus sombres, ses yeux purement italiens chassent les femmes et volent le coeur des hommes. Lorsque je la vois, elle fait ressortir un certains désir capricieux...

Celui de la tuer. Ses lèvres pulpeuse aspirent l'âme de ses victimes. Je leurs les rendrais en lui transperçant le coeur d'une balle d'argent. Elle s'approche avec son père à notre table. Dans un sulfureux mouvement de hanche, la belle s'assoit près de moi. Sale garce...

-Alors messieurs, dit-elle fièrement, que faites vous faire à mon fiancé ?

-Pardonnez moi mais... De qui parlez vous.

-Cela me semble évident, dit-elle en posant sa main sur ma cuisse.

Oh je vais me la farcir... Je lui attrape la main et l'envoie le plus loin possible de moi. Elle me dégoûte. Je le montre à mes expressions. Mon oncle à l'air en furie. Il se retient, pas courtoisie pour son père. Mon patriarche demande :

-Martina. Je te demanderai de quitter cette table. Tout de suite.

-Mais enfin monsieur...

-Va-t-en !

Elle s'en va, dépitée. Son père reste assis, les yeux dans le vide, à mon plus grand étonnement, il ne réagit pas. Il lève la tête vers mon oncle, avec l'air de porter le déshonneur et dit :

-La Cosa Nostra, avant la famille...

Eve

Je regarde les gens danser. Je me sens assez seule puisque Andrea est parti avec sa famille à une autre table. Les autres décident d'aller danser. N'étant pas très à l'aise je préfère rester sur ma chaise et les regarder. Ce joyeux bazard pourrait m'attirait... Mais étant seule pour le moment... Je n'ai pas vraiment l'envie... Les lumières rouges et bleus dansent entre les gens. Une chanson attire mon attention... Les premières notes de guitares retentissent... Je me sens bercée par la mélodie. Elle m'est familière et fait ressortir tous mes sentiments amoureux. Mais ... Celui pour qui je ressens tout cela est absent...

Les larmes me montent. Je sens un souffle chaud dans mon cou... Ce parfum... Je souris. Je sens que ma main est prise par quelque chose de puissant, on m'emmène au milieu de la piste. Andrea me tient, et se plonge dans mon regard. C'est électrique... Mon corps frissonne. Il entrecroise ses doigts aux miens et commence une rumba. Je le suis, ne pouvant me décoller de son regard. Il n'a pas besoin de parler, je lis en lui, ses pas guident les miens, je suis obligée de le suivre. Je me donne dans toute ma grâce. Il me surprend en faisant des pas dont j'ignorais l'existence. Je pourrai le suivre jusqu'au bout de la Terre.

Je frémis dans ses bras. La foule se dissipe, au fur et à mesure de la musique nous devenons les seuls danseurs sur la piste. Nous oublions le monde, il n'y a que lui et moi en parfaite communion. Lui et moi c'est une évidence, nous entretenons une certaine sensualité, voué à l'autre, nous savons à ce moment précis que nous devrons nous battre pour faire accepter notre amour au monde, à ma famille et à la sienne. Je peux prendre tous les risques avec lui.

Je me noie dans l'ivresse de l'amour. Il me fait tourner, me rattrape, se colle à moi, sa joue contre la mienne. La musique s'arrête à ce moment là. Il glisse ses mains sur ma taille, les miennes finissent sur son torse.

"Tu es magnifique."

Il m'embrasse. Il lève la tête et vois que nous sommes seuls face aux regards de tous. Il rit dans sa barbe, me glisse un bisou sur la joue puis une musique plus dansante commence. Nos amis nous rejoignent et nous commençons à enflammer la piste.

La nuit ne semble pas avoir de fin. Pourtant Andrea s'absente à nouveau. Je ne l'ai même pas vu partir, sans doute une nouvelle affaires. Mais les minutes passent et il n'est toujours pas là. Son oncle me fait signe. Lorsque je le rejoins il dit :

-Tu n'es pas avec Andrea ?

-Non, je pensais qu'il était avec toi...

Nous soupirons en même temps... Une seule personne est à l'origine de cela. Je cherche dans toute la salle... Je sors, ils doivent être dehors. J'entends un cri. Je me dirige vers eux. Je me cache derrière un mur. Andrea est là. Martina est face à lui, on dirait qu'ils vont s'embrasser. Mon coeur se déchire, c'était trop beau pour être vrai...

Andrea

Elle m'emmène dehors. Il faut que j'en finisse avec elle pour de bon !
Elle m'attire sensuellement dans ses filets. Nous sommes à l'abri des regards indiscret. Elle dit :

-Pourquoi tu as décidé de me faire tant de mal ?

-Et toi alors ? Pourquoi tu refuses le fait que je ne t'aime pas ?

-J'y crois pas, c'est pas possible... À ta soirée de nomination on a failli s'embrasser, dans ces mêmes conditions. Il faisait tard, nous étions dehors... je me suis rapprochée de toi, t'as passé ta main dans mes cheveux... J'ai fermé les yeux, t'allais le faire ! Et t'es parti... Pourquoi !

-Parce que je compris à ce moment-là qu'il y avait une chose qui n'allait pas.

-Mais quoi !

-Ce que j'ai trouvé auprès de Ève. De l'amour... Martina je suis désolé de te le répéter une énième fois mais je ne t'aime pas !

-Comment tu peux le savoir que tu n'as rien essayé ! Tu comprends pas ce qu'il se passe autour de toi ? Depuis qu'elles sont arrivées c'est le bordel ! Non elles ne sont pas là par hasard, c'est ton oncle qui les a fait venir pour nous éloigner...

-Mais oui, bien sûr... Et pourquoi il aurait fais ça ?

-Parce que j'ai refusé ses avances.

-Laisse moi rire.

-Je te le jure. Eve t'as charmé, elle est payée pour ! Pour me mettre hors de ta portée.

-Vu à quel point tu es devenue mauvaise, même si c'était vrai je l'aurai remercier.

-Je suis devenue mauvaise à cause de ça !

-Non ! C'est faux ! Tu l'as toujours été ! Je refusais de le voir qu'il n'y avait que toi à l'époque qui pouvais devenir ma femme ! Tout ça c'est fini ! Dès le moment où j'ai appris que t'avais poussé Marco a tué Lorenzo j'ai tiré un trait sur toi définitivement !

-Ce ne sont que des mensonges ! Il voulait me prouver son amour et il a fait ! Je n'ai rien à voir avec cette merde ! Andrea laisse moi tenter ma chance !

-Non ! J'ai déjà montré à tous à qui mon coeur est voué. J'en suis tombé littéralement amoureux Martina ! J'ai pas pu me contrôler, elle et moi c'était une évidence !

-Non ! Andrea ! Dit-elle en se rapprochant avec douceur, Laisse moi ma chance... Andrea... Je t'aime.

Elle rapproche sa tête ses lèvres sont proches des miennes... Qu'est-ce que je fais ?

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