Deuxième Partie (Lumière Aveuglante)
Eve
Je le vois assis sur le lit... Il se refuse à dormir... La lumière de la lune l'éclair avec une blancheur sans précédent. Il garde sa tête dans ses mains. Je glisse sur les draps en soie et lui caresse le dos. Il ne bouge pas, soupire puis finalement se relâche.
-Tu devrais dormir, m'assure-t-il.
-Toi aussi... Tu as passé une sale journée viens te coucher... Mon amour..
Je me colle à son dos. Il essaie d'abord de se défaire de moi, puis il attrape mes deux mains et fait en sorte que je le sers dans mes bras. Il est abattu. Je mets ma tête dans son cou. Andrea se lève et me tend ses bras sue je saisie. Il refuse que l'embrasse, comme salit par la honte, mes lèvres ne devaient se mêler aux siennes. Je l'assoie et reprend la main. C'est moi qui décide.
-Parle moi Andrea...
-Laisse...
-Non. Tu ne peux pas garder ça pour toi. S'il te plait... Parle moi.
-J'ai honte... J'aurai dû voir que c'était un piège... Il est mort par ma faute... Par ma faute et uniquement de la mienne !
-Ne dis pas ça ! Il y a encore de l'espoir... La seule faut que tu es commise c'est de ne rien me dire. Amour...
-Il a voulu me tuer et c'est David qui s'est mis en travers de son chemin... Il m'a protégé et j'ai rien fait !
-Si tu l'as sorti de là ! Il serait vraiment mort en ce moment... C'est cette enfoiré qui devrait avoir honte... je t'en pris. Tu as des nouvelles ?
-Non... Rien pour le moment. C'est qu'un gosse il mérite pas ça !
-Il ne le mérite pas certes mais il est comme toi au même âge... Il veut aider son frère. Pourquoi ne viendrait-il pas avec nous ?
-Non... Davide a refusé à de nombreuse reprise. Il ne veut pas que son frère tombe dedans.
-Je peux m'en occuper ...
-Eve... S'il te plaît.
-J'ai tellement peur pour toi...
-C'est rien...
Je l'embrasse. Il reste statique, me le rendre lui serait trop douloureux... Son téléphone sonne, il l'attrape et décroche avant de partir sans un mot... Il a dû se passer quelque chose, mais quoi ? Je m'allonge à nouveau et attends. Le sommeil a décidé de fuir mon esprit, je me retrouve face à mes tourments. Je m'habille et choisi d'appeler un homme de main d'Andrea, l'unique Franco. Il fait parti des seuls personnes que je peux appeler. Il décroche malgré l'heure tardive.
-Eve ? Tout vas bien ?
-Oui... Je crois oui.. Est-ce que je peux te demander un service ?
-Bien sûr !
-Est-ce que tu pourrai m'emmener... Voir Marcelino... Je veux le ramener à la maison.
-Je comprends, je préviens Andrea et je t'emmène promis.
Il raccroche et ne perd pas de temps. Andrea est un fantôme, il a littéralement disparu, il ne répond même pas à son ami. Franco ne réfléchit pas et m'aide à aller chercher l'enfant. Il ne dormait pas malgré l'heure tardive, trop inquiet d'être loin de nous. Je le prends dans mes bras et l'emmène dans la voiture. Franco est dubitatif, il a du mal à comprendre la situation. Qu'elle est utilité de fonder une famille si aucun de nos enfants ne reprend la mafia ?
Je sais pertinemment que c'est fou mais je me refuse à engendrer de la violence...
Andrea
J'arrive en trombe, j'ouvre la porte et cherche David du regard. Il est allongé, les draps tâchés de sang. Alessandro m'empêche de l'approcher.
-Laisse moi passer !
-Non il doit se reposer... Quand à nous il faut qu'on parle.
-Qu'est ce que tu veux me dire ? Que j'ai merdé ? Je le sais pas besoin de me le rappeler !
-Non... On a un autre sujet à aborder.
-Quoi ?
-Viens.
Nous allons dans une autre pièce, il ferme la porte et me donne un document. Photo, rapport facture... Tout est en lien avec mon entreprise, et... Merde c'est quoi ça ? Des photos volés d'Eve à la maison... Je jette un regard dubitatif à Alessandro :
-C'est quoi cette merde ?
-C'était dans le sac de David.
-Et ?
-Regarde les dernières pages.
Des photos de moi... D'Eve... Prises à l'intérieur de la maison, notamment une photo une où... Nous sommes sous la couette... C'était avant hier. Mon dieu c'est quoi ce bordel !
-Tu m'explique ?
-Les photos viennent d'un appareil photo que l'on a retrouvé dans son sac... Toujours.
-Quoi ? Mais... Il... Non... Pas David !
-J'émetais des soupçons depuis qu'il a commencé à refusé que l'on s'occupe de son frère. J'ai appelé l'internat, son frère a disparue depuis deux semaines...
-Laisse moi deviner, c'est Salvatore qui l'a emmené... Oui... Le rapport lui était destiné cependant il n'a pas eu l'occasion de lui donner.
-Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
-Faut passer la quatrième vitesse. On est tous en danger pour le moment. Il faut que tu te maris au plus vite. Une fois que c'est fait, tu pourras prendre ton temps pour la vengeance...
-Tu penses ce que tu dis ?
-Je ne t'ai jamais trahis...
-Tous ça doit rester secret s'il apprend mes plans il s'en prendra à elle. Faisons comme si nous n'étions au courant de rien... Ensuite je cuisinerai David... Dans un mois... Je serai marié.
-T'as pas compris... Dans deux semaines grand max tu dois te marier après ce sera trop tard !
-Mais je n'aurai pas le temps de la convaincre ! Ça se fait pas comme ça un tel événement !
-Je t'aiderai ! Maintenant il faut qu'on prévienne le conseil.
-Non ! Ne dis rien. Tu seras mon témoin et Giulia celle d'Eve. Après... Après seulement on pourra faire quoi que ce soit...
-Où elle est actuellement ?
-À la maison.
-T'es sûr ?
-Bah oui, sinon...
Je regarde mon portable, 3 appels manqués de Franco. Ils sont allés chercher Marcelino, il faut absolument que l'on aille les chercher !! Vite !
Eve
La route est longue encore... Étrangement il n'y a personne sur la route. Marcelino est endormi contre moi, il me rassure, je lui caresse les cheveux et le couvre avec mon foulard. Franco me pose une tonne de question sur notre futur avec Andrea. Il me parle de mariage, d'enfant de... Il s'arrête de parler et fixe ses rétroviseurs. Il se met à accélérer brusquement, je tombe au fond de mon fauteuil et atrappe mon Tesoro. Il se réveil d'un coup, et s'agrippe à moi.
-Qu'est-ce qu'il se passe bon sang !
-On nous suit ! J'essaie de les semer !
Il entame une course poursuite, je me retrouve enfoncée dans le cuir du siège la peur au ventre. Ce n'est pas possible ! Un tel événement non ! Je nous accroche à la ceinture de sécurité, nous restons écrasés contre la portière, la voiture de dernière nous colle au train. Franco fait de son mieux. Soudain un voiture nous barre la route devant. Franco freine, et arrête la voiture :"SORTEZ ! " nous ordonné Franco après avoir arrêté sa course dans la forêt. J'attrape l'enfant et sors de la voiture. Je cours aussi vite que je peux. Je sens que l'on m'attrape, je pousse l'enfant pour qu'il parte. Un homme l'attrape, je me mets à hurler, plus fort que jamais. Lâchez mon petit ! Lâchez le je vous en supplie lâchez le ! LÂCHEZ LE !! Il met sa main sur ma bouche, je manque je m'etouffer. Laissez le je vous en supplie... Laissez le partir... Par pitié...
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