Deuxième partie (Insomnie)
Andrea
Nous sommes tout autour de la table. Comment allons-nous faire ? Les mafieux de la Camora et de le Cosa Nostra arrive de tout le pays, le village se rempli vite et les travaux ne sont pas tout à fait fini. Il faut faire des finitions. Vu ma posture, je dois passer plus de temps au petit rassemblement sur la place, en compagnie de la vipère, afin de discuter et faire actes de présence face aux représentant de nos mafia. Je dois aussi être là pour Anna. Elle va se marier !
Elle est assise à côté de moi. Elle voit que quelque chose me travail. Mais... Je n'ai pas l'air d'être le seul dans cette position. Elle se lève de sa chaise en plastique et m'invite à la suivre. J'accepte, et la suis d'un pas serré. On se promène en silence dans les petits chemins autour du village. Je sais que mon jugement arrive bientôt, donc... Autant la laisser commencer à poser ses questions. Elle me regarde avec ses yeux vert intrigués. Elle dit :
-Ton silence cache bien des choses cousin.
-Peut-être. Mais... Disons que ça fait parti du métier.
-Certes. Mais... Dis-moi, qu'est-ce qu'il se passe ? Je vois que tu es mal. Surtout ton comportement est assez étrange.
-Étrange ? Tu trouves ?
-Oui. Toute l'année je recevais les plainte de Martina disant que t'es distant avec elle et là... Je vous vois plus proche que jamais. Enfin... Façon de parler.
-Où veux-tu en venir ?
-Bah on voit que quand tu es avec elle... Il y a de la séduction mais que de son côté. Toi tu parais réceptif, mais comme je te connais bien... Je vois que tu es ailleurs. Comme si tu jouais avec elle, et ça, c'est pas ton genre.
-Je ne joue pas avec elle. Je la laisse faire.
-Pourquoi la laisser faire alors que t'as tête est ailleurs ?
-Tu penses que c'est la tête ou le coeur qui n'y est pas ?
-Les deux.
-Et où sont-ils alors ?
-C'est ce que j'essaie de découvrir.
-Et s'il n'y a rien à découvrir ?
-Ne te moques pas de moi... Je sais très bien pourquoi tout cela à lieu, je suis au courant.
-De quoi me parles-tu ? Dis-je intrigué.
-Le mariage n'est pas organisé que pour lier nos deux mafias...
-Bah si, de quoi tu parles ?
-Père m'en a parlé. Les temps sont durs... Particulièrement dangereux qui plus est.
-Je vois pas le rapport en fait...
-Il faut que tu te maris au plus vite et que tu es une descendance...
- On est plus au Moyen Âge...
-C'est très sérieux Andrea ! Tout le monde crois que tu vas tout révolutionner. Que... Que tu seras le premier depuis longtemps à nous faire prospérer à travers le monde.
-C'est déjà le cas.
-Pas pour longtemps si tu ne fais rien.
-Je choisirai de me marier ou pas.
-Réfléchis-y au moins.
-Et là tu vas me sortie que Martina est fabuleuse, merveilleuse, et qu'elle fera de moins un meilleur homme, c'est ça ?
-Non justement.
Je m'arrête. Quoi ? Ma propre cousine ? Amie de la vipère ? Elle me la déconseille ? Je demande :
-Attends... C'est ton amie et tu me dis que c'est un mauvais partie ?
-Oui ! Parce que ça se voit que tu ne l'aimes pas, je ne suis pas idiote. Et puis même... Stratégiquement... Choisir la famille des empoisonneur... C'est pas une bonne idée, tu tombera malade et tu sera incapable de diriger quoi que ce soit. Tout reviendra à sa famille, et elle tombera enceinte de toi que tu le veille ou non... Bref c'est une mauvaise idée.
-Je croyais que c'était ton amie...
-Il faut toujours être plus près de ses ennemies que de ses amies... Elle est méchante au possible, tu te doutes que je ne suis pas comme ça. Elle a même refusé que tes prisonnières viennent te rendre visite... Heureusement que je suis là !
-Ce ne sont plus des prisonnières.
-Quoi ?
-Emily est la copine d'Alessandro. Emy... On lui cherche quelqu'un et... Eve... Aussi...
-Tu pourrais sauter sur l'occasion !
-Quoi ?
-Réfléchis ! Le climat est tellement compliqué en ce moment... Elles ne sont pas siciliennes mais rien ne nous interdit de leurs faire de nouvelles identités disant qu'elles le sont... En plus, il n'y a pas d'histoire de famille, donc les Cortesi Pennaccini prospèrent encore longtemps et toi ... Bah... T'as qu'à choisir entre les deux.
-Tu me conseillerais laquelle ?
-Franchement ? Hum... Eve. Elle est mignonne, c'est une bonne femme au foyer... Le seul problème est que c'est une nounou mais si tu te débrouille, elle pourrait devenir ta copine et là, c'est bingo pour tout le monde.
Je n'en reviens pas. Elle a l'air si sérieuse. Je ne laisse rien transparaitre, car cela peut être un piège. Autant ne pas y sauter à pieds joints. Je me contente de garder une posture neutre et réponds :"Peut-être, si tu le dis." . C'est vrai que dans quelque mois... J'aurai vingt ans... Deux mois. Le temps passe vite ! Je reçois un appel. Je décroche. Il nous faut rentrer... Il manque du monde sur le chantier, j'y fonce.
Eve
Il y a tellement de monde sur la place. Je ne peux y être qu'en sécurité. Avec Emy, on se promène. Le petit est chez des amis, pour jouer cette après-midi. C'est l'une des premières fois que je peux être seule, ne m'occuper que de moi. C'est si étrange, j'ai l'horrible impression que j'oublie quelque chose... Ce n'est plus normal pour moi de ne rien faire. Emy me parle des gens qu'elle a rencontré ici, au fameux bar ! Je penses que nous allons y faire un tour car... Il fait extrêmement chaud et que tout le monde est sur la place.
On s'en approche. Oh non... Fédé est là... Il s'avance de plus en plus vite vers moi, essayant de capter mon attention. On rentre dans le bar et allons nous assoir dans le fond, il nous suit. Je pars dans les toilettes en espérant qu'il ne tente rien. Emy essaie de le retenir.
-Laisse moi passer je dois lui parler !
-Dégage, elle ne veut pas te voir sale violeur !
Je l'entends la pousser. Merde il s'approche de moi. J'arrive presque dans les toilettes, non ne me touche pas !! Il me plaque contre le mur et dit :
-Eve faut qu'on parle !
-Non lâche moi !
-Tu es en danger !
-A cause de toi oui !
-Non ! Crois moi non ! Martina m'avais juré, je t'en pris écoute moi je suis profondément désolé, vraiment, je ne pensais pas... Mais écoute moi, elle va s'en prendre à toi !
J'écoute à peine ses paroles, je pense surtout à fuir de ses bras. Il recule d'un coup. J'ouvre les yeux. Le barman pointe une arme contre lui :"Va-t-en Fédé.". Il m'offre un dernier regard sincères et quitte les lieux. Le barman me demande si je vais m'en remettre. Je lui réponds de ne surtout pas en parler à Andrea... J'aurai tellement peur de sa réaction. Je retourne avec Emy, on décide d'aller sur la place, on ne sait jamais...
Je vois Andrea passer devant la maison. Il nous voit s'avance vers nous, j'essaie de ne pas le laisser lire en moi, au plus profond de mon coeur, j'ai peur. ses yeux se posent sur moi, son sourire ravageur apparaît. Il a l'air de prendre conscience de quelque chose... les traits de son visage se durcissent, puis ils évite de me regarder en face. Il demande :
-Alors, qu'est-ce que vous faites ?
-On allait sur la place, répond Emy.
-Et... Vous veniez d'où comme ça ?
-On a déposé Marcelino chez un copain à lui avant d'aller au bar et... Finalement on est venu ici.
-Vous allez au bar vous ?
-On voulait juste prendre un verre
-Ah. Tiens, Anna va pas tarder, vous n'avez qu'à l'attendre et aller boire avec tout le monde là-bas. Ça sera l'occasion de vous présenter...
-Oui... Dis-je timidement.
Emy ouvre le pas. J'attends quelques secondes, espérant de la part d'Andrea juste un mot... un seul.
Il commence à partir, je fais de même, tête basse. "Eve !". Je me retourne. C'est toujours lui, à deux pas de moi. Il se rapproche presque honteux, ou plutôt... Discrètement.
-Tu... Tu es vraiment... Magnifique.
-Ah... Merci. C'était une robe qu'on a eu à Syracuse.
-Je ne parlais pas de la robe...
Il s'en va sans même me laisser le temps de lui dire quoi que ce soit. Mon coeur... Oh... Il se serre.. L'amour. C'est sûr... Je l'aime... Je retrouve Emy. Anna ne tarde pas à nous rejoindre, nous nous asseyons parmi la foule, sur les chaises de jardin en plastique blanc. J'arrive à boire un verre d'eau bien frais... Oh... Ma gorge était si sèche. Nous entamons une discussions avec les filles et d'autres membre de la mafia.
Hélas... Le sujet tourne vite à mon agression. Tous me plaignent. Je ne veux pas passer pour une victime... Je préfère encore être l'insignifiante nounou ! Oh... Et si je me servais de cela :
-Je vous en pris... Je ne suis qu'une nounou, je ne vois pas en quoi cela est si capitale...
-Vous ne voyez pas ! S'exclame un homme. Vous vous occupez du fils d'un allié. On parle de vous depuis la fusillade de Syracuse. Vous auriez sauvé Andrea, n'est-ce pas vrai ?
-Je... Non... Je l'ai juste... Poussé... Parce que...
-T'as sauvé mon cousin ! Dit Anna.
-Vous n'êtes pas qu'une simple nounou, reprend l'homme. Vous êtes une femme brave. Vous êtes une épouse. Une mafieuse.
-Je ne me vois pas comme ça...
-Vous devriez.
-Ou pas ! Reprend Martina. Tu as raison de te voir comme une nounou, car c'est ce que tu es... N'oubliez pas... Léonardo... Tu te souviens ? Ton petit chéri.
-C'est faux ! C'est une victime comme les autres, rétorque Emy.
-Mart... S'il te plait, dis pas des choses comme ça, infondées qui plus est.
-Ou pas...
Je reste de marbre. L'homme semble agacé. Il reprend :
-Pourquoi vous ne réagissez pas ?
-Devrais-je répondre à la bêtise ?
-C'est fort raisonnable, mais... c'est de la diffamation.
-Certes. Mais je me refuse de m'abaisser aussi bas...
Il sourit. Il se lève et demande à Martina de le suivre. Je n'ai aucune idée de si ce que j'ai dit est bon ou mauvais. Anna se rapproche malicieusement et dit :
-Tu marques des points !
-Quoi ? Comment ça ?
-C'est un des chefs de la Camorra. Il est proche des Pennaccini et des Cortesi... De plus, il est en lien direct avec la famille de Martina.
-Je ne sais pas si c'est une bonne chose.
-Si tu veux ne plus être une nounou, c'est l'idéal.
-M'occuper de Marcelino est la meilleur chose qui me soit arrivé.
-Quand il aura quinze ans, il partira... Et toi ? Que feras-tu ?
-Je... Je n'en sais rien.
-Crois-moi, faire ça toute ta vie, c'est pas possible.
Je suis perdu... Être nounou est censé être dégradant, mais être la femme d'un mafieux non ? C'est quasiment la même chose à part qu'on doit l'aimer, le chérir, dans le bonheur comme dans la tristesse, et surtout, on doit coucher avec ! Génial ! La logique est quasiment inexistante chez eux. A quoi bon... Je me pose vraiment des questions. Si je récapitule, je dois séduire quelqu'un de haut placé, ensuite, tout faire pour être sa compagne ou autre, et réussir à obtenir ma liberté. Et comme Andrea possède tout les critères, et, que j'en suis tombée amoureuse, c'est tout bénéf pour moi ! Mais ! Ça veut dire que je dois lui faire des enfants et tout ce qui s'en suit.
Le problème... C'est qu'à cause de ça, j'aurai toujours un pied dans cet univers sordides avec le risque que mes possibles enfants suivent la même voie que leur possible père. Ah ! C'est un cercle vicieux dont je ne pourrais jamais sortir... Mais... c'est déjà le cas depuis mon enlèvement. Finalement, qu'importe ce que je fais, ce sera toujours pareil. Je ne peux pas quitter ce milieux. Je peux juste atténuée ma situation.
Oh... Ça recommence... Ce sentiment que quelque chose va arriver... Ça s'approche. C'est affreux... Il faut que j'aille chercher Marcelino ! Ça m'effraie... Nous y allons avec Anna et Emy. Je sonne à la porte. La mère de l'ami de Marcelino nous ouvre et part chercher mon tesoro. Le petit saute dans mes bras. Je me sens tellement bien maintenant. Ne me quitte pas... Je le porte puis nous partons. Oh petit si qui que ce soit ose le toucher... Il mourra !
Andrea
Je suis épuisé... Le chantier est enfin. presque fini... C'est dans deux semaines... J'ai du mal à me dire que je devrais enfin faire ma cour. Plusieurs m'ont demandé pourquoi j'étais aussi proche de Martina. Que pourrai-je leur dire ? Que j'essaie de la piéger ? Bah... Oui. Mais je garde mon secret bien caché pour moi. Je suis face à leur maison, assis sur le banc, les yeux rivés sur la fenêtre du premier étage. Je rêve d'être Roméo et d'avouer tout mon amour et à ma gracieuse Juliette. Je t'en supplie belle âme, viens à la fenêtre, laisse moi t'observer une dernière fois avant de dormir...
Je pris dieu pour te voir une dernière fois... Viens ! Je t'en supplie ! Quelqu'un ferme les volets. Giulia.
-Giulia !
-Andrea ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Dit-elle discrètement. Ah attends ! J'arrive.
-Non Giulia reviens !
Merde elle est partie... Elle laisse mon coeur meurtrie à la dérive vers la folie. Elle vient de me tuer... La lumière s'eéteind dans la nuit noire. Je regarde encore, l'espoir de mon âme s'estompe. Je ne verrai pas ses beaux yeux ce soir. Je commence à rebrousser chemin.
"Andrea ?"
Je me retourne et lève les yeux. Déesse de mes nuits... Elle est à la fenêtre, les yeux brillants et le sourire flamboyant. Je m'avance. Les mains dans les poches de mon sweat, et la capuche relevé, je m'avance vers la représentation même de la beauté éternelle.
-Qu'est-ce que tu fais là ?
-Je... Je passais et... Je me suis dis que je pouvais m'arrêter...
-Tu veux rentrer ?
-Non, je ne veux pas vous déranger, je vais rentrer. J'avais juste envie de te voir un peu.
-C'est gentil... Quand est-ce que tu reviens ?
-Bah... Ce soir j'ai une petite réunion... Demain je finis le chantier et je peux venir vous voir le soir si vous voulez.
-Oui, carrément.
-Attends je te dis une bêtise ! Demain soir il y'a un repas sur la place, on accueil le marié. Vous mangerez avec nous.
-Oui ! Pas de problèmes.
-Vous pourrez toujours essayer d'emmener Anna Maria... Elle t'aime beaucoup tu sais.
-Oui... Je l'adore aussi.
-Cool.
Elle sourit... Oh beauté capricieuse, je mourrai si je ne peux pas gouter à tes chairs si parfaites. Elle se tient les bras d'une façons si innocente, elle regrette de me dire :
-Je dois y aller, Martina monte.
-Fuis déesse !
-Comment ? Je ne t'ai pas entendu.
-Bonne nuit. Fais de beaux rêves.
-Toi aussi, à demain.
Elle ferme les volets. Je pars le coeur léger. Ma nuit ne sera que bonne si tu hantes mes rêves. Maintenant... Il faut que j'oublie tout cela... Je marche dans la rue. Je vois que le cabinet du docteur est toujours ouvert. Étrange... Je ne savais même pas qu'il était arrivé. C'est un bon ami, amoureux des belles femmes, surtout des plus jeunes. Il quitte son cabinet. Il me voit et vient me saluer.
-Andrea ! Quelle surprise ! Ravis de te revoir ! Tu es devenu un homme maintenant.
-Luigi ! Oui effectivement, attention à toi les cheveux gris arrivent.
-Évite d ème le rappeler, dit-il en riant. Qu'est-ce que tu deviens sinon ?
-Je suis devenu capo. Et toi ?
-C'est super ça ! Rien d'extraordinaire de mon côté... Tu continues les combats alors ?
-Ouais... J'ai fais une saison mais, la catégorie au-dessus.
-Et tu es revenu victorieux, comme toujours ! Dis-moi... Martina est ici aussi ?
-Oui pourquoi ?
-Oh... pour savoir, ça fait un petit bout de temps que je ne l'ai pas vu. C'est une femme maintenant je suppose... Et toi et elle, vous... ?
-Non ! Pas du tout. Jamais !
-Ah... Très bien... Tu vas à la réunion ?
-Oui, j'y aller justement.
-Faisons le chemin ensemble alors !
-Ça me va.
Et on emboite le pas. La réunion risque d'être longue et ennuyante... Pourvu que je ne m'endorme pas !
Eve... Ma douce Ève... Son souvenir me berce... Oh si... Je vais m'endormir, c'est sûr... Je me retrouverai dans se bras... Dans mes rêves... Plus que deux semaines à tenir !
Eve
Je descends. Il a dit que j'étais joooliiiie !! Nananère ! Dans ta face Martina ! À mince, en parlant du loup. Je fais comme si de rien était. Je cache mon sourire ainsi que mon coeur rempli d'amour. Qu'est-ce qu'elle trafique ? Elle fouille dans une boite en métal vert et or. Un vieille boîte. ça m'intrigue. Je fais en sorte de ne pas me faire remarquer. Elle sort une fiole et met quelque chose dans sa bouteille d'eau. Elle range son attirail dans la boîte qu'elle cache à son tour au fond d'un des placards. J'avais à peine remarqué la présence de celle-ci. Je fais mine de ne rien avoir vu et prends une bouteille d'eau pleine.
-Qu'est-ce que tu fous là ? M'agresse t-elle.
-Rien. Je prenais juste de quoi boire pour dormir.
-Eve.
-Oui ?
-Je... Dit-elle en réfléchissant. J'aimerai beaucoup enterrer la hache de guerre... J'ai discuté avec l'homme qui t'as défendu et... J'ai compris que ce que j'avais fais n'était pas bien. Nous ne serons jamais amies car je n'arrive mas à te trouver d'intérêt, mais je préfère passer les semaines qui restent dans la bonne ambiance.
-Bien-sûr, dis-je étonnée.
-Bonne nuit.
-A toi aussi.
Elle cache un truc. C'est pas normal... Ça m'inquiète même. Bon... Je prends ma bouteille et file m'endormir. Je su épuiser...
"POURQUOI !? QU'EST-CE QUE T'AS FOUTU ! EVE POURQUOI !? T'AVAIS QU'UN TRUC À FAIRE, UN !! POURQUOI !? HEIN POURQUOI !?"
Il me hurle dessus. Il est anéanti... En pleur... Qu'est-ce que j'ai fais ? Non... J'ai rien fais moi, rien ! Je le jure ! Andrea crois moi ! Je t'en supplie crois moi !
Andrea !
Andrea !
Pardon ! Pardon pour tout ! Je suis désolée ! Je ne sais pas... Andrea !
Je m'enfonce petit à petit dans la folie de mon cauchemar, suant à grosse gouttes. Vais-je me réveiller ?
Oui ! Ah... Mon coeur... Ce sursaut... Je reprends mon souffle. L'enfant dort encore, amen ! J'ai peur... Mon dieu... Ce cauchemar... Il me poursuit à l'aide... Je me passe de l'eau sur le visage. Je souffle une dernière fois avant de m'abandonner à nouveau dans les ténèbres de la nuit, là où inqudiétude et questions s'entremêlent pour ne former qu'une seule masse noire légère et fourbe qui emprisonne l'âme de celui qui la dessine. L'insomnie.
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