Deuxième partie (Guerre des coeurs)

Eve

Il se bloque à ma vue. Moi aussi. Je ne sais pas quoi faire... Courir dans ses bras ou le repousser. Il fait un pas, puis un autre. Son visage est fasciné par quelque chose. Ce qui me fait peur c'est que ses yeux sont rivés vers moi. Il sourit très légèrement, les épaules basses. Il veut s'excuser...

-Eve... Tu...

-Marcelino est avec ton père dans la grande salle...

-Oui... Je sais... Je les ai vu.

-Il était content de te voir ?

-Il m'a sauté dans les bras et a pleuré... Je pense que oui...

-Bien... Je peux rentrer alors, je coucherai Marcelino à son retour.

-Non... Ève, ce serait idiot !

-Pourquoi cela ? Dis-je la tête haute.

-C'est ce que j'ai essayé de te dire avant que tu me parles de mon petit frère... Tu es ... Tu es vraiment magnifique comme ça.

Je reste figée. J'essaie de ne rien laisser transparaître. Pourtant j'ai les larmes aux yeux. Malgré ma rancoeur je fond intérieurement... Je voudrais courir dans ses bras et ne plus le lâcher mais... Je souffre... Ces marques sur son cou, ont-elles été fait par d'autres femmes ?

-Merci, dis-je la gorge serrée.

-Je ne m'attendais pas à te voir ici ce soir... Je voulais aller à la maison te saluer et... Mon père en a décidé autrement.

-Oui, peut-être t'attendais-tu à voir Martina ou une femme du continent...

-Pourquoi donc ?

-Ton cou... Dis-je en caressant le mien pour qu'il comprenne.

-Ah... Ça... Dit-il en essayant de les cacher dans son col. C'est rien.

-Oui... Comme toujours...

-Eve... c'est vraiment rien.

-Comme la fois où tu nous as laissé en plan par exemple. Où tu étais incapable de me dire ce qu'il se passait vraiment où...

-Ce sont des bleus !

-Ou des suçons...

-Non regarde bien, dit-il en s'approchant de moi le col baissé pour que j'observe ses important hématomes.

-C'est... Qu'est-ce que tu faisais sur me continent !

-J'y étais pour affaire !

-Arrête de me mentir Andrea, tu n'es pas en position de force pour le moment alors sois franc !

-C'était des règlements de comptes... On c'est foutu sur la gueule et j'en suis pas sorti sans coup !

-Un simple règlement de compte... Pour avoir des marques pareil tu dois vraiment te moquer de moi !

-OK ! Je me suis battu ave des mec pendant deux mois pour de l'argent !

-Attends... Tu as fais des combats.... Clandestins... Ultras violents... Pendant deux mois... Deux mois !

-Je pouvais pas rentrer le dernier combat a été particulièrement violent je ne voulais pas que vous me voyais amoché.

-Non mais ça va pas ! Tout ça pour du pognon !! T'aurai pu ne pas revenir !! Non mais... Qu'est-ce qui tourne pas rond chez vous ! Ta vie contre de l'argent.... Non mais ça va pas ou quoi ! T'as pensé à nous !?

-Oui et c'est pour ça que j'y suis allé !! Dit-il en se retournant énervé. J'ai pas arrêté de penser à vous chaque secondes passées là bas. J'ai pas que fait ça pour le pognon mais aussi pour pouvoir vous garder sous ma protection ! Sinon vous auriez été donné à n'importe qui pour faire je ne sais quoi ! Et j'ai pas supporté ça... C'est pas la première fois que je me bats et ça ne sera pas la dernière ! Mais là j'avais une excellente raison d'y aller ! Alors vas-y ! Engueule moi, hurles, cris ! Mais jamais tu arrivera à me faire regretter d'y être aller pour vois sauver !

Je m'immobilise... Il a... Il a fait ça... Pour nous ? Il se frotte le visage. Je baisse les yeux... J'ai osé lui crier dessus... Le détester ... Alors que lui se sacrifiait pour nous ?

-Alors oui, j'aurai pu vous le dire, vous prévenir... Mais je voulais pas que tu me vois comme... Comme une brute... Je...

-Andrea... Je... Je suis désolée.

-Non... C'est bon... Je veux rien entendre...

-Si... J'aurai pas dû lever la voix... Tu... Tu as voulu nous protéger et... Pardon.. Dis-je en tentant de lui toucher l'épaule.

Il tourne sa tête vers moi, il me regarde dans le blanc des yeux avec tendresse... Il reprend son souffle et continue.

-Je suis content de te revoir...

-Moi aussi.

On se prend dans les bras l'un de l'autre. On ne veut plus se lâcher. Ses bras sont un refuge paradisiaque. Malgré notre gêne et nos colères, nous ne pouvons plus nous décoller. Nous avons tout les deux failli perdre l'autre. Ces derniers mois ont été éprouvant... J'aimerai pouvoir souffler ce soir. Il desserre ses bras et me tient le visage avec ses mains... Je le dévore du regard....

Andrea

Sa bouche... J'aimerai tellement l'embrasser... Elle... Elle m'a tellement manqué... J'ai eu peur de la perdre... Je devrais être furieux de sa réaction mais je n'y arrive pas... J'en tire profit même... J'ai pu lui voler un câlin. Aie mes cotes ! Elle se recule inquiète et demande :

-Andrea ! Tu vas bien ?

-Oui... C'est rien... Juste des bleus.

Je souffle un grand coup et me redresse. Je lui tend mon coude,elle s'y accroche et nous allons dans la grand salle pour manger avec mon père, ses hommes et nos invités. Je n'ai plus de blessure au visage mais mon corp est encore marqué des ecchymoses... Ils y sont pas allés de mains mortes...c'était des grosses brutes. Le climat des combats est glauque.... Dans des lieux sordides, humides, où les gens s'entassent et laissent transparaître le plus sombre de leur personnalité... Ils hurlent et parient... J'ai vu des choses horribles... Les proxénète font passer des filles dans les cages... Elles se battent entre-elles. Le plus horrible a lieu dans les boîtes hard, clandestines aussi mais c'est autres chose... J'y ai fais un combat une fois, plus jamais j'y remettrais les pieds. On y enferme des esclaves. Ils doivent se frapper, se tuer. On y retrouve des pratiques sordides...

On y enferme deux filles, elles doivent se frapper... Deux hommes pareil sauf que ça tourne souvent au viol... Le pire c'est lorsqu'il enferme un combattant, complètement taré dans la cage avec un ou une esclave. Ça dure des heures... Ils se font démontés, torturés et violés...

Ils font des atrocités devant tout le monde. Tout le monde applaudit et dit ce qu'il devait faire à sa victime... J'ai fais un combat sérieux quand j'y suis allé. J'ai gagné. J'ai fais en sorte qu'il n'y est pas de spectacle sordide le même soir. Je ne le supporterai pas. Ces boites sont sales. Jamais je n'y remettrai les pieds jamais ! Je ferai en sorte qu'elles soient fermées si jamais je deviens Don.


C'est une honte d'autoriser et d'assister à ces horreurs...

Les lumières de la grande salle sont éblouissantes. Tout est ancien, c'est très grand. J'arrive avec une sublime créature au bras. La soirée ne peut être que bonne. Nous cherchons du regard mon père et mon frère. Ils sont perdus dans la foule. Je croise un grand nombre de personne que je dois saluer, ce sont des amis et des collaborateurs. Je leur présente Ève, ils sont souvent charmés par son charme. On n'hésite pas à me demandé si c'est une légère. Je réponds avec fierté que non et que c'est une amie très proche. N'est-il pas plus plaisant d'être accompagné de quelqu'un que l'on connait ?

Il faut dire que je ne m'y attendais pas. Je ne savais pas qu'elle serait là. Je pensais que mon père allait m'imposer une autre fille ou Martina. Eh bah... Comme quoi, il a changé d'avis. Dois-je y voir là une autorisation de la courtiser voir plus ?

Il faut que j'en ai le coeur net. Pas facile de savoir ce que mon père pense ou veut. Un jour je le saurai, sûrement..

Giuseppe

Ils sont magnifiques... Mon beau-frère ne se trompait pas. Andrea à l'air vraiment heureux... Il y a bien longtemps que je ne l'avais pas vu comme ça. Moi qui le voit encore quand il était enfant... Ses bêtises à répétitions... Et là... C'est devenu un homme, un vrai... Responsable, amoureux...  Je vois bien que toutes les femmes jalousent Ève, et tout les hommes jalousent la compagnie d'Andrea...

Ensemble ils forment une belle représentation. On ne voit que leurs élégances, leurs charmes, leurs sourires et leurs grâces. Ils sont jeunes et beaux, ils ont tout pour eux malgré notre passés sombres et nos activités douteuses. Andrea aurait été peut-être plus épanoui si je ne l'avais pas embarqué dans mes affaires... Il aurait été libre de choisir.

Elle ne se rend pas compte qu'en fréquentant mon fils, elle s'emprisonne à vie. Elle doit certainement juste le voir comme un ami. Connaissant mon fils, elle ne devrait pas mettre longtemps à tomber amoureuse de lui. Elle n'aura pas le choix d'être avec lui si Andrea en tombe véritablement amoureux. La Cuppola fera en sorte qu'elle soit à lui. Cela se passerait mieux s'il possède son consentement.

Je regarde au loin. Salvatore... Entouré de ses alliés... Il faut que j'évacue mes fils ! Je prends Marcelino dans mes bras, je le donne à Franco en lui ordonnant de le ramener à la maison. Dans l'agitation je perds de vue Andrea et sa cavalière. Les ordres sont clairs. Évacuez Andrea...

Eve

Andrea va saluer des amis. Je vais me chercher de quoi boire. J'ai la gorge sèche. Je me prends un cocktail sans alcool. J'admire la pièce et l'ambiance de la soirée depuis le buffet. Je vois Andrea, heureux, il discute avec des hommes plus âgés. Il a l'air d'un chef. C'est un grand homme. Je reste très admirative de lui. J'aimerai que son regard se pose sur moi, juste quelques secondes, juste pour lui sourire et lui montrer mon affection. Il faut que je garde quelques distance avec lui pourtant... Quand je connaîtrai tous les secrets de cet homme mystérieux, que je serai apte à voir en lui, je pourrai peut-être lui expliquer ce que je ressens...

"Magnifique!"

Je ne réagis pas. Pourtant j'ai l'impression que cette remarque m'était destinée. Je tourne légèrement la tête.

"Mademoiselle?"

Je me retourne. Un homme. Petit, enfin plis grand que moi quand même. Il est chauve avec des lunettes noires. Il n'a rien d'attirant chez lui hors mis sa présence imposante. Il doit avoir plus de la quarantaine, presque la cinquantaine. Ses yeux sont sournois. Il est effrayant et semble être pervers. Pourtant il a des manières caressantes. Il peut être quelqu'un de bien après tout. Je reste souriante et réponds :

-Oui ? Je peux vous aider ?

-Je voulais juste vous dire que vous étiez magnifique.

-Oh... Merci beaucoup.

-Puis-je connaître votre nom ?

-Eve, dis-je hésitante.

-Eve ? Très jolie... première femme du monde... Laissez moi me présenter. Salvatore Panont, pour vous servir, dit-il en me tendant sa main.

Je la serre. J'espère qu'il va me laisser.

-Vous êtes accompagnées ?

-C'est plus moi qui accompagne quelqu'un.

-Qui est l'heureux élu ?

-Un jeune homme mais je ne sais pas où il est.

-C'est bien dommage. Mais vous êtes une ... Dit-il en se collant à moi.

-Je suis ? Dis-je en m'en éloignant.

-Un pute ?

-Je ne vous permets pas ! Jamais de la vie !

-C'est bien dommage, j'aurai payé une fortune pour passer une nuit avec vous.

-C'est d'une impolitesse absolue, je ne vous permet vraiment pas.

-Oh ne faites pas la maniéré, pour accompagner le fils Cortesi il ne faut pas avoir beaucoup d'estime de soi.

-C'est un homme charmant il faut être grossier pour s'en prendre à lui.

-Vous ne connaissez rien d'eux. Ils sont sournois et arrogants. Des vrais bêtes. Fuyez tant que vous le pouvez, une fois dans leurs mains vous pourrez dire adieux à tout ce que vous posséder.

-Pourquoi tenir ce genre de discours honteux ?

-Ils m'ont pris ma fiancée... Ma fierté... Ils sont hors la loi... Vous ne pouvez pas être en sécurité à leur côté.

-Surtout si c'est vous qui vous en prenez à nous, dit une tierce personne.

Je me retourne. Andrea... Il a le regarde noir. Il pourrait le tuer. J'ai déjà vu Andrea en colère, mais de ses yeux émanent une rage folle. Il se met près de moi, comme pour me protéger.

-Andrea... Dit Mr Panont.

-Salvatore... Je ne pensais pas que vous viendriez ici...

-Comme pouvais-je rater l'occasion de venir te saluer... Tu es bien le fils de ton père à choisir les plus appétissantes créatures.

-Continuez à lui manquer de respect comme vous le faites et vous aurez à faire à moi.

-Oh... Tu montres les crocs... C'est ta fiancée ?

-C'est une amie.

-Pourquoi la défendre comme cela alors.

-Pourquoi vous en prendre à des femmes, je n'ai pas oublié ce que vous avez fait à Giulia.

-Oh... Et toi ? On en parle ? Léonardo tu t'en souviens.

Andrea voudrait lui donner une leçon, mais son père intervient et le retient discrètement. Salvatore rit.

-Autant vous avez des choses sur moi, autant vous je possède des informations qui vous mettrait en prison.

-Vous n'en savez rien ! Répliquai-je.

-Eve ne dis rien, me répond Andrea.

-Non j'en ai assez de me taire!

Andrea prend peur. Il croit que je vais tout déballer, l'enlèvement, notre captivité, tout ! Mais non... J'ai une idée...

-Intéressant continuez je vous en prie... Dit Salvatore.

-Eve taisez vous bon dieu ! Dit le père d'Andrea.

-Non. Je vais tout vous dire. Si Andrea n'avait pas intervenu je serai morte. Léonardo me menaçait avec une arme, il voulait me tuer. Il n'a pas eu d'autre choix, sinon je serai six pieds sous terre à l'heure actuelle.

Salvatore voit son plan déjoué. Je lui ai cloué le bec. Andrea et son père sont étonnés. Andrea reprend :

-Maintenant fichez nous la paix, ou vous entrerez dans une guerre dont vous ignorez les risques...

-Messieurs... Mademoiselle... Bonne soirée.

Il part Andrea me prend la main et dit :"Viens.". Je le suis dans le salon où nous sommes retrouvés précédemment. Il se met face à moi après avoir fermé les portes. Il me dit :

-Pourquoi tu as menti ?

-De quoi tu parles ?

-Devant Salvatore. Pourquoi tu as fais ça !

-C'est lui qui s'est attaqué à Giulia... Il t'a menacé toi et ton père... En s'en prenant à vous, il s'en est prit à tesoro... Et est hors de question que qui que ce soit s'en prenne à vous...

Il reste figé.

-Qu'est-ce qu'il t'a dit avant que j'arrive ?

-Du mal de toi. De ton père. Il m'a prit pour une prostituée et il voulait passer la nuit avec moi.. C'était de la provocation.

-Tu sais que ce que tu as fais est très brave... Très courageux ?

-Tout ce que je sais c'est que j'ai protégé ce que j'aime.

On reste l'un face à l'autre. Que pourrait-on dire ?

Il s'approche de moi, petit pas par petit pas et me prend délicatement dans ses bras. "merci." chuchote t-il à mon oreille. Je le serre encore plus. Je ne devrais pas mais... J'ai envie de profiter un peu. Ça fait trop longtemps que j'ai été privé de ses câlins.

Il ouvre la porte de sa voiture et m'aide à sortir. Il me raccompagne à la porte.

-Tu étais vraiment magnifique ce soir. Je n'oublierai pas ce que tu as fais.

-Tu n'étais pas mal non plus pour une "brute" comme tu dis.

Il sourit.

-Crois-moi tu es bien plus qu'une brute. Tu es Andrea Cortesi...

-Et toi tu n'es pas rien... Tu es tout.

Silence. On se regarde sourire...

-Bonne nuit, dis-je.

-Bonne nuit.

On se fait une dernière fois la bise. Il lâche ma main et je rentre dans la maison. J'avance dans le salon. Giulia et Emy y sont avec le petit. "Tata !!".

Je le prends dans mes bras. Tesoro...

-Alors cette soirée ? Demande Emy.

-Magique ! J'étais heureuse de le revoir, tu n'imagine même pas.

-Il était beau ?

-Très ! Toujours élégant...

-Peut-être peut-on espérer un rapprochement entre vous deux, dit Giulia...

Je souris.

-Non, je reste la nounou et l'amie pour le moment.

On rit. Martina rentre dans la pièce et me voix en habit d'apparat. Elle me lance un regard noir. "Allez vous coucher les filles, j'ai deux mots à dire à Ève. ". Les filles lui lancent un regard noir et partent se coucher. Elle s'avance face à moi. Je l'affronte en me tenant droite.

-Je ne t'aime pas du tout.

-C'est réciproque, répliquai-je.

-Je te préviens. Entre toi et moi, c'est la guerre. Et je compte bien la gagner...

-Si tu veux.

Elle fait demie tour et part... Si elle me connaissait, elle saurait qu'elle ne sait pas à qui elle a à faire... Je pars me coucher avec le petit. Demain est un autre jour...

Andrea

Elle était vraiment magnifique... Plus je la vois plus j'en tombe amoureux... Ce qu'elle a fait ce soir... c'est un signe. C'est décidé, c'est définitif ! Eve Anna Effy Pivoteau, tu sera un jour ma femme ! Tu sera mienne... Je t'aimerai et tu m'aimera... Je serai à toi. Rien qu'à toi... Eve... Eve Cortesi...

Elle était gracieuse... Elle illuminait la pièce, tout le monde m'a félicité en me voyant en sa compagnie. Elle était radieuse... Son sourire... Je ne retiens pas le début de soirée presque catastrophique. Je préfère garder en mémoire le délicieux moment où elle était dans mes bras.

J'arrive chez moi. Je reste quelque temps à observer la nuit noire depuis ma voiture. Le ciel est si beau... Les étoiles scintillent comme jamais. J'aimerai demandé des conseils à ma mère... Qu'elle me dise comment la séduire... Qu'elle puisse me rassurer et me donner sa bénédiction...

Mais bon... J'ai des choses à faire avant... Salvatore doit payer pour ce qu'il a fait... Je dois m'en débarrasser... Comment ? Dans tous les cas, c'est la guerre. Je ne l'épargnerai pas. Il mourra de mes mains. Je tiendrai son dernier souffle... Je jubilerai en le voyant mourir...

Il sera mon prisonnier pour l'éternité. Il brûlera en enfer pendant que je serai au paradis grâce à la femme de ma vie. Elle est mon salue. Elle priera pour le salut de mon âme, je pourrai monter au paradis grâce à elle et je l'aimerai pour l'éternité. Je pourrais la couvrir de baiser, et veiller sur mes enfants depuis tout là-haut. Bien sûr... Avant... J'aurai d'autres choses à accomplir.

La séduire, sortir avec elle, passer les plus belles années de ma jeunesse, l'épouser, avoir des enfants avec elle, la combler d'amour, élever nos enfants, et finir ma vie heureux avec ma famille. Je pense qu'il n'y a pas de meilleur avenir pour moi. Je l'aime...

Mais je hais Salvatore.

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