Deuxième partie (Feu & Sang)


Eve

L'histoire se répète... Du sang... Partout... Qu'est-ce que... Pourquoi... Qui c'est ? Mais... Je cours vers eux... Il a besoin d'aide. "Eve, ne t'avance pas rentre dans la maison et met le petit à l'abri." hurle Lorenzo. Je peux pas... Il a besoin de moi... Il a l'air d'avoir besoin de moi. Les larmes montent. "Eve, fais ce qu'il dit, ça va aller." continue Andrea.

Je rentre en pleure. Je laisse la porte entre-ouverte, prends sans réfléchir le petit et monte dans la chambre. "Les filles, allaient dans vos chambres, les garçons, allez aider Lorenzo dehors.". Ils sortent. Je garde la tête de Marcelino contre moi. Je refuse qu'il voit ça... Mon dieu... J'ai envie de m'écrouler, d'hurler, de demander pourquoi ! Non, jamais je ne serai tranquille, le ciel en a décidé autrement. Pourquoi tant d'acharnement... Pourquoi tant de violence... Pourquoi lui... Pas lui... Non pas lui...

Alessandro

Je sors. Je vois. Non... Je hurle: "ANDREA !!!!"

Je cours. Je le prends dans mes bras. Il est couvert de sang. Lorenzo l'aide à marcher. Non... Qui a fait ça. Je demande :

-Andrea, je t'en supplie dis-moi que tu vas bien !!

-Ça va, j'ai rien.. Je me suis juste tordu la cheville...

- Tu te moques de moi ? C'est quoi tout ça !?

-C'est rien tout va bien... Je veux juste prendre une douche mettre de la glace sur ma cheville et retourner à la grange...

-Aide-moi à le rentrer à l'intérieur. On l'aide à rentrer.

Je le porte jusqu'à la salle de bain et mets un tabouret pour qu'il puisse s'assoir. Je dis :

-Bon tu vas m'expliquer maintenant !

-Les autres vont bien ?

-Andrea réponds !

-Eve et le petit ? Dis-moi que personne n'est venu.

-NON ! RÉPONDS ANDREA, RÉPONDS ! !

-Arrête de hurler, c'est rien. Je courrais et j'étais dans mes pensées... J'ai pas fais gaffe... Y avait un type et... Il a essayé de me tirer dessus. Quand j'ai entendu le premier coup de feu, j'ai couru, je me suis planqué pas loin de la grange. Il est arrivé, je l'ai plaqué au sol, on est tombé tout les deux, j'ai réussi à le désarmé, et on s'est battu. Il a chopé une pierre et a essayer de me frapper avec, c'est ma cheville qui a pris. Je te l'ai fracassé... Il est inconscient. Je l'ai bougé dans la grange, il est attaché et attend que je l'interroge... J'ai juste pris un coup à la cheville. Je peux me doucher maintenant ?

-Mais ... Je...

-Alessandro... Je veux juste me doucher...

OK... Je le laisse. Bordel... Je retourne dans le salon. Giulia nettoie le sang qu'il a laissé au sol... Je tremble... J'ai eu si peur... Mon frère... Je m'écroule sur une chaise et mets mon visage dans mes mains... Putain... Ils ne nous laisseront jamais tranquille... Pourquoi... Les autres me bombardent de questions. Je dis :

-Un type l'a attaqué alors qu'il courrait prêt de la grange. Il s'est enfui et à mis une raclée à cette ordure. Le mec est attaché dans la grange. Andrea est juste blessé à la cheville. Ça devrait aller.

-Putain... Dit Franco. Giulia, nettoie tes mains et vas surveiller le petit.

Elle monte avec Franco. Qu'est-ce qu'il fait. "Franco ?". Il ne s'arrête pas et ignore mes paroles. Je monte avec eux. Nous sommes tous les trois en haut, Franco a une idée en tête. Il va vers la chambre de Marcelino, il ouvre la porte. Eve est sur le lit avec Marcelino, elle tient l'enfant dans ses bras, elle tient sa tête comme si elle avait peur qu'on lui enlève le petit. "Lâche le, s'il te plait Ève.". Demande-t-il. Elle relève la tête innocemment, les yeux humides. Elle a l'air perdu. Giulia prend le petit alors que celui-ci ne veut pas quitter sa Tata. Elle se lève et demande :

-Qu'est-ce qu'il se passe Franco ?

-Viens discute pas.

-Franco qu'est-ce que tu fais? .
Dis-je.

-Rejoins les autres en bas, vous avez des choses à faire, moi j'ai les mienne. Giulia va surveiller le petit, toi tu t'occupes de surveiller ton meilleur porte.

Il ferme la porte et va en bas avec elle. Je reste perdu dans le couloir... Je comprends rien... Rien de rien... Je retourne en bas. Ils ont déjà filé. Que va-t-il lui faire.

Eve

Je le suis. On va dehors dans une des voiture. Il s'assoit côté conducteur, moi côté passager. Je sais pas quoi dire ou quoi penser. Andrea... Je me ressaisie. Je le questionne :

-Comment va-t-il ?

-Il va bien. Je te rassure, il n'a qu'une égratignure...

-Mon dieu... Et tout ce sang ?! D'où ça sort !

-On a essayé de le tuer !

Je crois mourir. Je me tais. Je ne peux plus rien dire. Franco regarde dans le vide, face à lui. Je vois bien que quelque chose ne va pas. Personne n'ose dire ce qu'il se passe... Pourquoi ? Je reprends toujours sous le choc :

-Mais... Pourquoi... Pourquoi m'avoir fait sortir ?

-En toute logique de chose je devrais t'emmener ailleurs, t'éloigner, te mettre en lieu sûr... Je..

-Je comprends pas... Quel est le rapport ?

-Ça semble logique !

-Non... Ça ne l'est pas pour moi...

-Comment je peux le protéger avec toi dans les parages...

-Franco explique toi !

Il me regarde. Il se tait. Que dire ? Je reste figée. Il a une lueur dans les yeux, il reprend :

-On a beaucoup d'ennemis d'accord ? On... on est confronté aux pires choses. On fait parti de ces gens qui façonnent la société. Si on veut plis de pouvoir, ça passe forcément par nous. Les massacres, ça nous connait, les coups bas, la corruption, tout ça, ça passe par nous. Nous et nous et encore nous. Comme notre monde n'est pas tout beau tout rose, il faut savoir faire des sacrifices pour monter au plus haut. Andrea... C'est pas n'importe qui. Pour nous, c'est le prochain Don. Enfin, pour la majorité des cantons, ce serait le rêve. C'est le Don dont on a toujours rêvé et... Ça ne plait pas à tous le monde. Mais c'est pas lui qui est aux commandes pour le moment... Les... Les Cortesi ne sont pas blanc comme neige, ils ont du sang sur les mains. Alors si on veut se venger ou déstabiliser notre Cosa... Ça passe par lui. Les gens s'en prennent à lui.

-Mais le rapport avec nous !

-Tro... C'est Andrea qui vous protège on est d'accord ?

-Oui.

-C'est lui qui vous retient, sous les ordres de la Cuppola.

-Oui et ?

-Si on vous choppe en sa compagnie, c'est la fin des haricots. Si les autorités apprennent que vous êtes en notre compagnie, vous aurez beau dire que vous étiez consentante, on sera tous incarcérés, nous foutre au trou c'est tout ce qu'ils veulent... Et si on va en prison, avec les autres prisonniers mafieux, ça va chauffer et c'est mauvais pour nous... sachant que l'autre idiot se tape l'autre aussi ! Ils pourront faire passer ça pour un viol.

-Quoi ? Mais de quoi tu parles ?

-T'as pas entendu ?

-Entendu quoi ?

-Emily et Alessandro... Moi je les ai entendu... Dans la salle de bain... Ça cognait contre les murs de ma chambre... T'as rien entendu ?

-Non... Non je dormais...

-Tu devais être dans le coma alors...

-Mais... Que d'autres mafia vous veulent du mal, je le conçois, même les italiens en général mais... C'est qui "eux "?

-Les politiques... Les grands patrons... Autant pour certains on leur arrange tout mais pour d'autres... Ils ne veulent pas de nous, ils ne peuvent pas corrompre comme ils le veulent...

-Qu'est-ce que l'on fait maintenant ?

-J'en sais rien... Je... Je sais pas... On va se barricader dans la maison pendant que les autres iront interroger le mec...

-Quel mec ?!

-Celui qui a tenté de tuer Andrea.

-Il est encore en vie ?!

-Oui. Bon. Maintenant on rentre et on verra plus tard ce que l'on fait... Sors. Mais par pitié... Éloigne toi d'Andrea juste le temps que ça se calme.

J'exécute ses ordres. Je m'arrête un instant et demande "Je pourrai le prendre dans mes bras en rentrant ?".

Il a d'abord l'air agacé mais fini par céder. On rentre Andrea est debout. Il est tout habillé et se tient au bar pour me pas tomber. Il a mal à la cheville. Il relève la tête et me voit. "Eve, qu'est-ce que vous faisiez dehors.". Je ne réponds pas et cours dans ses bras. Je m'effondre. Il est surpris. Il me prend délicatement contre lui et je dis à voix basse :

-J'ai eu si peur pour toi...

-Ça va, j'ai rien tu sais, je suis plus fort que ça.

-Assis-toi je... dis-je en essuyant mes larmes, je vais m'occuper de ta cheville montre moi.

-Oh c'est rien. Je vais juste avoir un gros bleu.

-Je vais chercher de la crème.

Je sors la trousse de secours et applique de la crème sur sa blessure. Il ne bronche pas. Valerio s'amuse "T'as une infirmière privé, c'est vachement cool ça" ce à quoi répond Andrea "La ferme Valerio.". Je lui mets une compresse et l'a fait tenir avec un bandage. Il me remercie et me prend une nouvelle fois dans ses bras pour me rassurer. J'ai pas envie de quitter ses bras... J'ai eu si peur... Andrea... Il m'embrasse le front et dit :

-Remonte dans la chambre avec les filles, d'accord ma belle ?

-Oui, dis-je faiblement en hochant la tête.

-Franco, tu restes les protéger. Des "amis" ne vont pas tarder pour te tenir compagnie.

-Gentil ou méchant les amis ? Demande-t-il.

- Gentil. On file à la grange, l'autre partie de nos amis nous y attendent déjà. Je les ai prévenu dés que j'ai enfermé ce fumier.

-En route dit Alessandro.

Ils mettent des vestes, s'arment lourdement et commence à sortir. Je monte sur la première marche de l'escalier et les regarde partir. Andrea vient d'abord vers moi et me glisse à l'oreille :

-Monte et n'hésite pas à les emmener dans la mezzanine, je compte sur toi pour protéger Marcelino compris. Qu'importe ce qu'il se passe je veux que ce soit toi qui t'occupe du petit jusqu'à sa majorité.

-Promis, je veux juste que tu reviennes en un seul morceau.

-Vivant ou mort ?

-Je pense que cette blague est pas terrible là..

-C'est vrai... Laisse moi juste te regarder quelques secondes... Dit-il en me fixant. Que j'ai une dernière vision de la beauté et du paradis si jamais je dois aller au devant de la mort et partir pour l'enfer pour l'éternité.

-Andrea s'il te plait.

-Je dois y aller petit ange, dit-il en embrassant mon front. Merci d'être toi.

Il s'en va. Mon coeur se déchire. Il boite... Franco me presse pour monter. Je file dans ma chambre avec le petit Giulia, Emily et Emy. On se cache de l'autre côté du lit... Je serre Marcelino contre moi. Mon ange...

Andrea

On prend la voiture. J'ai pas trop mal mais je ne peux quand même pas conduire... J'ai fais un petit peu de cinéma avec Eve. Il ne m'arrivera rien, on est trop. Mais... La voir avoir peur pour moi et désirer me voir rentrer sain et sauf... Oh... Je jubile... Je l'aime encore plus. Je suis sûr qu'au fond, elle m'aime bien. Pas comme étant son bourreau mais, en temps qu'amis.

J'ai pris un bon ami avec moi... Un petit Berreta 92FS. Un petit bijoux ! C'est l'une de mes armes préféré. Il est assez précis et m'offre 15 coups... On arrive pas loin de la grange, on est tous armés et les renforts sont là. Je sors. Un chef de canton. Ezio Picciolo. Il s'avance vers moi et demande :

-Tu vas bien petit ?

-Oui... J'ai juste hâte d'entendre ce qu'il a à nous dire.

-On a ratissé la zone, il n'y a personne. Ton père est mort de peur, tu aurais pu l'appeler !

-Pas le temps. On y va?

-Je te suis.

On s'enfonce dans les bois. La grange... J'ai vraiment envie de l'entendre parler... J'ouvre la porte rouillé il est assis, il appelle à l'aide. Il est couvert de sang, je lui ai frappé la tête avec une pierre en même temps... Des hommes le relève et l'assoient sur un vieux tabouret. Il essaie de se débattre. Ezio prend son arme et la pointe entre les deux yeux. Il dit :

-A ta place j'arrêterai de me débattre et je répondrai à nos questions... C'est mal ce que tu as fais... Tu sais à qui tu t'en es pris ? À un innocent... Dieu te punira pauvre pêcheur.

-Non ! C'est lui !

-Tu vas parler maintenant... Dis-je. Pourquoi t'as tenté de t'en prendre à moi hein ?

Il reste silencieux. Ah... Ça m'énerve... Je lui colle un coup de poing assez puissant pour le sonner quelques secondes. Il se reprend. Je lui attrape le col du t-shirt et le secoue pour le réveiller avant de le poser violemment sur le sol. Je reprends :

-Va falloir que tu parles... T'es qui ?

-Luca...

-Bah tu vois quand tu veux...

-Qui t'emploie, demande Ezio.

-Ça te regarde pas gros lard.

Ezio lui tire une balle dans le genou. Il hurle de douleur. Même moi à le voir j'ai mal. Ezio reprend :

-Personne ne t'entends d'ici... Tu vas pas m'obliger à te coller une deuxième balle dans ton autre genou quand même... Car quand ce sera fait... Je m'attaquerai à ce qui fait de toi un homme. Mais je ne te tuerai pas, non... Ce serait trop facile... Tu vivras et tu repensera à ce moment où je te proposai de parler...

-Ça va !! Je vais parler !!! Je vous le jure je vais parler !!!

-Bien, Dit-il en lui lâchant le col, qui t'emploie ?

-Salvatore... Il... Il a mis à prix la tête des Cortesi... Il a pas apprécié ce que vous avez fait à Léonardo et la petite visite surprise dans un de ses appartements...

-Pourtant il a bien profité de nos services !

-C'est pas ça... Il a de la rancoeur...

-Contre qui ?

-Contre ton père !!

Je regarde Ezio. Il baisse elle regard. Il a l'air de comprendre. Je reste silencieux. De quoi parlent-ils ?! Qu'est-ce que mon père a à voir avec ce fumier corrompu jusqu'à l'os ? Je dis :

-C'est quoi cette histoire !

-Je sais que ...

-Tais-toi, dit Ezio.

-Non il faut qu'il parle.

-Crois-moi Andrea, tu seras au courant en temps voulu.

-Ah... Vous avez rien dit au petit c'est ça... Des trahisons de son père...

-Ta gueule !

-Dis moi tout !

-Vous avez pas parlé des trahisons de son père ! Elle cause la mort de sa mère et vous lui dites rien... bande de lâche...

-Ce sont tes dernières paroles ? Demande Ezio.

L'homme écarquille les yeux. Je réalise :

-Non, le tue pas !

-Vous aviez promis !!

PAN.

-Ezio !!

-Je l'ai prévenu. Il n'avait qu'à se taire.

-En quoi Salvatore est en lien avec la mort de ma mère !?

Il commence à partir, je hurle :"EZIO RÉPONDS !". Il s'arrête. Referme la porte et se dirige vers moi. J'ai l'impression que tout s'écroule autour de moi. Il se retourne et s'avance vers moi. Il pose ses mains sur mes épaules et dit :"Assis toi petit.". J'ai l'impression d'être trahis... Je m'assois.
Il dit :

-Ta mère est morte de façons naturel. Ça n'a rien à voir.

-Mais ...

-Écoute. Salvatore est un ennemi des Cortesi.

-Mais c'était un client ?!

-Salvatore et ton père n'ont jamais été ami... Salvatore aurait eu se marier avec ta mère jusqu'à ce qu'il l'a présente à ton père.

-Je comprends plus rien....

-Salvatore et ton père sont cousins. Cousins lointains mais cousins quand même. Ils ont toujours été en compétition, que ce soit en sport ou à l'école... Ton père à choisi la Cosa Nostra, Salvatore la politique. Rosa... Bien qu'elle soit d'une famille de mafieux a été présenté à lui pour faire des magouilles. Ils étaient amis et à une réunion de famille... Ils étaient si jeune... 17 ans à peine...

Ton père et Rosa... C'était une évidence. Salvatore l'a très mal pris. Ils ont fait un pacte. Même s'ils ne peuvent pas se voir, ils ne doivent pas s'en prendre l'un à l'autre... Après Salvatore s'amuse à faire courir les pire rumeur sur ton père... C'est une ordure. Mais par respect pour la famille et pour le pacte, on ne pouvait rien faire. Il a fait courir la rumeur que ton père aurait tué ta mère, après que c'était lui qui l'avait assassiné... Enfin bref... C'est un enfoiré. Comme son frère se tape la traitresse qu'est la mère de Léonardo et que tu as tué ce dernier avec l'accord de la Cuppola... Le pacte est rompu et il a totalement le droit s'en prendre à toi... Tout ce qu'il veut c'est se venger de ton père qui a toujours mieux réussi que lui. Il a réussi à monter en politique grâce à nous et ses parents. Tout le monde a tenté de le résonner d'abandonner ces vieilles querelles mais... Il ne veut pas. C'est ton père qui aurait dû t'en parler. En ce moment, Palerme est à feux et à sang, tout les traites meurent. On veut juste vous protéger...

-Protéger qui !

-La nouvelle génération... On a fait n'importe quoi... On fait le grand nettoyage pour vous... Andrea crois moi. Ton père est le meilleur homme que je connaisse...

Je ne dis rien, je garde la tête basse. Tout s'explique... Je dis :

-Je sais. Et je serai meilleur que lui. Et je tuerai...

  Salvatore. 

Il me regarde fièrement. Il me relève et nous sortons. Cette enculé doit mourir. Pour ma propre protection et pour celle de mon père, mon frère, mes amis et surtout... Pour celle d'Ève. Je la protégerai. Rentrons maintenant. Je dois me protéger... Je rêve déjà me plonger dans les bras de la femme que j'aime... Il y a eu trop de sang depuis ce matin... Maintenant, je veux laisser la place à... L'amour... La lumière de ma vie noir. Ses bras. Sa bouche, ses yeux, son corp. Elle sera bientôt à moi si je m'y prends correctement... Le corp de "Luca" est emporter. Il sera brûlé.

Désormais je peux dormir tranquille. Je sais à qui j'ai à faire.

Maintenant, je dois m'occuper d'autre chose.

De mon amour.

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