Chapitre 22 : Première Partie (Retrouvailles)
Andrea
Bon ... Je crois que tout est prêt. Je regarde mon arme dans la valise... Nan je peux pas lui faire ça. Eve me tuerait. Je la sors et la range à son effet. Euh... Est-ce qu'elle a fini ses bagages ? Je vais dans salle de bain et la dérange pendant qu'elle prend sa douche.
-Chérie, t'as fini tes bagages ?
-Oui, sous le lit depuis trois jours !
-Bah punaise t'as pas perdu de temps.
-Non mais toi oui.
-Pourquoi donc mademoiselle ?
-Car tu aurais pu me rejoindre mais tu dois faire ta valise...
-Si tu penses sérieusement que ça va m'empêcher de te rejoindre...
Je me déshabille et la rejoins. Je n'ai pas besoin d'expliquer ce qu'il s'est passé, ni même de faire un dessin... Une fois fini dans le lite, je lui embrasse le cou et fini de faire ma valise, elle se prépare en une vingtaine de minutes et m'attend dans l'entrée. Les billets d'avions en poche, je ferme la porte de l'appartement et souffle un grand coup. Partir un mois loin de chez moi avec elle... Bon dieu. C'est parfait. Les bagages dans le coffre signent notre départ. Je l'emmène à l'aéroport pour la première fois, c'est assez mémorable. Elle est extrêmement heureuse de rejoindre notre monstre.
Elle s'accroche aux sièges de la première classe, elle n'a jamais pris l'avion. Je sens son inquiétude, voler dans les airs n'est pas une idées qui l'a rassure. Je saisis sa délicate main et prends possession de son assurance. Elle me regarde avec un large sourire et soupir de soulagement. Je l'embrasse et lui serre la main pendant le décollage. Elle se confond avec le fauteuil. Les nuages commencent à apparaître dans le hublot, elle s'émerveille, ses yeux s'illuminent et son âme d'enfant refait surface. Elle admire la vue, moi, c'est elle que j'admire. Je ne peux pas me décoller d'elle, elle est si belle...
Je mets un casque audio et m'endors pendant qu'elle ne cesse de regarder la vue.
Ma vision se trouble, je ne sais pas pourquoi mais un rêve étrange englobe mon esprit et retient mon attention pendant le reste du voyage même après mon réveil. Je me regarde dans un miroir je suis habillé d'un beau costume, bien coiffé avec un merveilleux nœud papillon. La pièce tout autour de moi est remplie de fleurs et de décoration absolument fantastiques, presque tout et blanc avec quelques pointes de dorures à droite à gauche. Je me sens tellement apaisé et en même temps nerveux ça me donne envie de sortir de cette pièce découvrir ce qui se cache derrière cette immense porte qui se trouve derrière moi, je passe cette fameuse porte, elle me mène dans une salle remplie de chaises vides avec un hôtel au bout de l'allée, il y a un arc en bois avec des fleurs blanches et un prêtre qui m'attend. Je m'avance dans l'allée vide et m'installe devant le prêtre, quelque chose me pousse à rester ici, quoi ? Je ne sais pas. C'est alors que les portes que je viens de passer s'ouvrent à nouveau, je me retourne et me retrouve face à une assemblée d'amis de ma famille et ainsi que la famille d'Ève ou du moins la représentation que je m'en suis fait. Je regarde la porte ouverte c'est Ève, dans une magnifique robe blanche, laissant apparaître son cou est un petit décolleté. Un jeu de dentelle cache ses épaules et ses bras, elle est dans toute sa splendeur et toute sa sensualité. Elle avance un bouquet de fleurs à la main, souriante et assurée comme si rien ne pouvait nous séparer. Mon cœur se serre mais je reste convaincu que ce moment-là va rester dans ma mémoire et que c'est certainement la seule et unique chose que je ne regretterai jamais.
Elle se fait face à moi le prêtre échange quelques mots avec l'Assemblée avant de nous demander si nous vous souhaitons devenir mari et femme. Je souffle, et dis :"Oui.". Je suis si fier et heureux. C'est alors que des larmes commencent à couler de sur ses joues pas des larmes normales, des larmes de sang. Elle touche son ventre, celui-ci a gonflé, elle est enceinte ? Puis je la regarde un nouveau elle me dit, :"Je suis désolée, je ne t'ai jamais menti. ".
Je m'interroge, j'essaie vraiment comprendre ce qui se passe, elle disparaît, seule sa robe au sol est là. Alessandro s'avance vers moi, et me dit c'est ce qui aurait dû se passer, avant que tu gâches tout. Moi ? Tout gâcher ? Je l'interroge alors sur la raison pour laquelle elle n'est plus là et il me dit
:"Salvatore tu auras tant que tu n'auras pas eu. Il faut que tu le tues." C'est alors que tout autour de moi s'enflamment et s'embrasent et une douleur incompréhensible s'implante dans ma poitrine. Je m'effondre, et pense à elle, cette notion de paradis me reste en mémoire alors que je subis l'enfer. Qu'est-ce que je vais faire ?
Eve
Tout le monde semble si normal... Le monde fonctionne comme lorsque je l'ai laissé... Il y a quoi, un an et demie maintenant ? Oui c'est ça. Ça me semble être comme une éternité. Comme si... Je n'avais jamais existé avant d'arriver ici. C'est tellement étrange... Qu'est-ce que je fais ? Nan. Je ne veux pas tout remettre en question maintenant ! Je suis heureuse ! Et je suis encore plus excité à l'idée de retrouver tesoro et de vivre plus passionnément avec mon amour !
Je n'en peux plus ! Je n'arrête pas de gigoter dans la voiture, mon tesoro va enfin revenir dans mes bras ! Andrea semble ailleurs lui, il est distrait par quelque chose... J'essaie de lui faire oublier ses tracas, il fait bonne figure mais au fond... Je sens qu'il est bouleversé. Je me rapproche alors de lui...
-Remets ta ceinture mon ange.
-On est Italie je te rappelle...
-Et alors ?
-Tu es le premier à ne pas la mettre... En plus tu conduis.
-Je tiens à toi mon amour.
-Moi aussi, mais qu'est-ce que tu as là ?
-Rien... Je fais juste conduire.
-T'es jamais aussi concentré quand tu conduis, tu respire comme tu te sers d'une voiture...
-Laisse mon amour.
-Parle moi...
-Rien juste... un mauvais rêve.
-Dis moi.
-Tu pourrais me tromper ?
-Jamais pourquoi donc ?
-T'étais enceinte mais... T'étais en pleure et ça donnait presque l'impression qu'il était pas de moi.
-Ça c'est certainement la chose la plus absurde au monde. Je n'aime que toi, toi et toi uniquement. Comment voudrais-tu que j'ai un enfant d'un autre ?
-J'en sais rien...
-Et toi ? Tu pourrais me tromper ?
-Jamais. Je le jure sur la tête de la Cosa Nostra.
-Elle a pas de tête... C'est une organisation...
-C'est une image... Jamais, c'est tout.
-Alors arrête de t'inquiéter.
-Mais si on te faisait du mal ? Qu'on te l'imposait ?
-Qu'on me violer tu veux dire ? T'es toujours à côté de moi, je ne vois pas pourquoi ça arriverait.
-On sait jamais, s'ils sont plusieurs ou...
-Chut ! Je veux pas me faire violer et ça n'arrivera jamais d'accord ?
-Si tu veux. On est arrivés.
Je regarde à nouveaux devant moi. Une grande école avec un internat trône sur la coline. Nous nous garons sur la luxueuse propriété. J'ai fais exprès d'être élégante pour paraitre crédible dans cet internat de garçons luxueux. Andrea est vêtu de noir, pour pas changer... J'ouvre ma veste de blaser et m'avance au bras de mon preux chevalier. Le proviseur nous attend, je tenais à visiter cet internat même si Andrea a confiance, moi... Je reste sceptique. Après une poignée de main assuré nous avançons dans cet internat typique italien. C'est un ancien monastères, on y dispense des cours du primaire au lycée. La cours est très belle... J'aime beaucoup les buissons et le feuillage des arbres, l'aspect apaisant est très présent.
Je m'émerveille. Le principal et Andrea s'éloigne pour discuter, j'ai l'autorisation d'attendre dans la cours des enfants. Enfin... Certains ont mon âge. J'avance dans le couloir voûté et arrive finalement à la cours que les jeunes peuvent utiliser. Il y a tous les ages. Cependant je vois que certaines parties sont biens délimitées. Dans le coins des grands, tous les regards se tournent vers moi, c'est flatteur mais... Gênant. Plus j'avance, plus je vais vers les petits mais... Ils sont déjà en rangs pour retourner en cours. Je décide de m'assoir sur un banc et d'attendre, je n'ai que cela à faire de toute façon. Un groupe de jeunes... Il faut que j'arrête de dire jeunes, ils ont mon âge ! Bref. Ils viennent vers moi, je détourne la tête en espérant qu'ils passent leur chemin.
Un premier s'avance et dit :"Madame." en me faisant un signe de tête. Je lui en fais un en retour puis attends à nouveau. Il continue ses avances :
-Madame... Vous êtes... Institutrices ?
-Non, juste visiteur.
-Permettez moi de vous dire que vous êtes très belle.
-Merci, c'est gentil.
-Quel est votre âge ? Si ce n'est pas indiscret...
-Ça ne se demande pas... Car c'est indiscret, tout ce que vous avez à savoir c'est que je viens chercher quelqu'un.
-Ah...vous êtes une mère... Vous semblez jeune pourtant.
-En quelques sorte. Je viens chercher mon neveu.
-Comment s'appelle-t-il ?
-Pourquoi je vous le dirai ?
-Car on connait tout le monde ici et qu'on peut vous emmener le voir.
-Vu le nombre de garçon qu'il y a ici ça m'étonnerait que vous le connaissiez.
-Essayons, dit-il avec un sourire naïf.
-Marcelino.
-Accorsi ? Mancceni ? Peto ?
-Cortesi.
-Le petit brun ?
-Oui... Vous le connaissez ?
-Oui madame...
-Qu'est-ce que vous me cachez ?
-Oh rien c'est juste... Qu'on le voit souvent puni...
-Comment cela se fait-il ?
-Il ne travaille pas apparemment et il est perturbateur.
-Pour le connaitre ça m'étonnerait que l'on parle du même...
-Je vous jure madame, je serai prêt à mentir pour vos beaux yeux mais ce n'est pas ma nature.
-Est-il bien intégré au moins ?
-Oui... C'est vous tata ?
-Comment le savez-vous !
-Il est super sympa, on le fait jouer au foot avec nous de temps en temps et il nous a parlé de vous... Ça tata, la plus belle femme du monde. Il n'a ait pas tord.
-Amenez moi à ça classe.
-Pas de soucis, dit-il en tendant son bras pouf que je le saisisse.
Je décline l'invitation et le suis, il me prévient que leur institutrice est... Spéciale. Il ne mentait pas... À peine arrivé devant la salle, j'entends la maîtresse gronder... si elle touche à mon petit, elle mourra. Je toque d'un air décidé, accompagnée du groupe de jeune, je me prépare à contre-attaquer. Une femme plus âgé que moi m'ouvre. Elle doit avoir la trentaine. Elle est classique. Derrière elle, debout dans l'allée centrale de la classe, mon Marcelino, main derrière le dos tête basse. Je vais l'éclater cette poufiasse. J'esquisse un grand sourire. Elle dit :
-Madame ? Que puis-je pour vous ?
-Je me présente, mademoiselle Pivoteau, je suis la tante de Marcelino.
-Ah, vous tombez bien madame !
-Que se passe-t-il ?
-Depuis son arrivé ici il perturbe ma classe.
-Je peux savoir comment ?
-Il n'écoute pas, dessine, et discute avec ses camarades.
Je m'avance vers mon tesoro, il lève la tête me voit et me saute dans mes bras. L'institutrice me regarde avec méchanceté. Continue connasse tu vas passer par la fenêtre. Je tiens les mains de mon petit et lui demande à croupie et en italien :
-Peux-tu m'expliquer ce que vient de me dire la maîtresse ?
-Je m'ennuie tata. Je sais déjà lire et écrire... Je sais compter aussi, je dessine pour ne plus m'ennuyer et j'aide mes camarades mais la maitresse ne veut pas.
Je me lève et regarde cette odieuse femme.
-Est-ce vrai ce qu'il dit ?
-Je suis l'unique personne à faire cours dans cette classe.
-Certes et c'est une logique. Mais en ce qui concerne l'ennuie ?
-Il doit se plier aux règles de la classe.
-Je veux bien mais, a-t-il des raisons de s'ennuyer ?
-Il sait lire, écrire et compter mais...
-Pourquoi ne pas l'avoir mis dans une classe supérieure ?
-Je n'en voyais pas l'utilité.
-Il perd son temps ! Vous vous rendez compte ? Vous êtes censées faire ce qui doit être fait ! A-t-il les compétence pour la classe supérieure ?
-Largement mais...
-Mais quoi ? Qu'est-ce qu'il fait ici !
-Je ne sais pas madame.
-C'est honteux !
-Dans ta tronche la mégère ! S'exclame le petit groupe de jeune.
-Vous vous écrasez vous.
-Oui madame...
Je prends la main de mon petit. Qu'est-ce... Je regarde sa main elle est couverte de brûlures et de blessure en tout genre.
-Eve ? Demande Andrea en arrivant dans la pièce. Qu'est-ce que tu fais là ?
-Qu'est-ce que c'est ça ? Dis-je en français à Marcelino.
-Maitresse donne des coups de règles quand elle est en colère.
Je regarde avec rage cette salope. Je regarde Andrea et lui montre les blessures du petit.
-Comment se fait-il que vous frappez un enfant ?
-C'est une éducation comme une autre.
-Non mais vous êtes folles ! Ils ont six ans ! Vous vous rendez comptes ! Tout ça parce que vous êtes incompétentes !
-Eve calme toi... Dit Andrea. C'est moi qui doit m'énerver.
-Et bien je vais le faire à ta place !
En moins d'un ans j'ai réussi à faire plus que vous en 4 mois ! Je pense qu'au niveau incompétence on ne peut pas faire mieux !
-Je tiens à excuser le comportement de notre institutrice, nous veillerons à votre retour que quelques changement soit fait madame.
-S'il y a un retour ! Dis-je en prenant la main de Marcelino. Andrea, je te laisse faire le reste nous on s'en va !
-Bravo madame ! Scande le groupe de jeune.
Nan mais qu'elle pétasse ! Elle se prend pour qui elle ! J'entends Andrea parler avec force au directeur, l'homme ressort de lui... J'aime mieux ça... Il nous rejoint à la voiture et sert son frère dans ses bras. Je sens un sentiments agréable m'envahir... Je suis satisfaite... Mais ... Pour combien de temps ?
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