Chapitre 21 : Première Partie (Âmes Soeurs)

Andrea

Mort. C'est le mot qui me caractérise le plus actuellement. Increvable. C'est le mot qui la caractérise elle. Je n'en peux plus, une vraie bête cette fille. La bête la plus fabuleuse que je connaisse mais... C'est une vraie bête. Comment pourrai-je dire non ? Ses beaux yeux m'hypnotisent, son odeur me charme, ses formes m'appellent, son coeur rempli d'amour me supplie de la rejoindre et de l'emmener au paradis. Moi... Mon coeur saigne. Plus je passe de temps avec elle, plus j'en tombe terriblement amoureux. Je m'enfonce dans un gouffre sans fin, je souffre de plus en plus.

C'est une vraie malédiction cette femme. Je suis prisonnier de son amour. Je ne pense que par elle. Est-ce que ça va lui plaire ? Est-ce que ça ne va pas la déranger ? Est-ce que ça va la mettre en danger ? Est-ce qu'elle va m'en vouloir ? Est-ce que je vais la perdre ?
Tout. Tout passe par mes sentiments pour elle. J'ai si peur... Et si elle rencontrait un autre homme ? Et si, par exemple, elle cessait de m'aimer ? Et pourquoi elle ne déciderait pas du jour au lendemain, comme ça sans raison, de me fuir et de rentrer chez elle ? Je souffre en pensant à toutes ces possibilités, surtout, j'ai peur de la mettre en danger, elle l'a déjà été assez de fois comme ça ! Plus je me regarde dans un miroir, plus je me dégoûte. Par moment, d'affreux flashs me reviennent en mémoire... Des meurtres, des coups donnés, des balles tirées... Tous le contraire de ma nouvelle vie à ses côtés. C'est fou...

Je connais mon côté sombre... Le Andrea que je tente en vain de cacher... Le Andrea avide de pouvoir et de justice... Ma justice. Le Andrea blessé, noir. Le monstre qu'elle a pu voir un jour, et surtout, celui qu'elle a su reconnaitre. Elle avait prononcé ces mots. "Tu es un monstre.". Ils continuent à résonner dans ma tête par moment. Ce qui me fend le coeur, ce n'est pas qu'elle l'est vue non. C'est que c'est vrai. Je suis un monstre, sans mentir. J'ai pas de pitié. Je n'aurai jamais cru un seul moment que je pouvais avoir une telle faiblesse. Marcelino était la seule avant son arrivée. Maintenant... En plus de ma famille... J'ai elle.

Plus je la regarde, plus je me dis que je dois la fuir, la quitter, la renvoyer chez elle et ne plus jamais la revoir ! Mais mon coeur apprend à ses dépends que c'est bien à plus pire que de la savoir morte. Subir son absence et... son ignorance à mon égard... Non. Je ne peux pas le supporter. L'égoïste ressurgit à un moment où un autre. Eve... Trois lettres et pourtant, c'est tout un monde paisible qui se forme dans ma tête lorsque je l'entends. C'est synonyme d'amour, de passion, mais aussi, de peur et de crainte. Ma Ève. Elle me fait rire comme pleurer. J'ai jamais vécu de pareil sensation avant de la rencontrer, c'était une évidence.

Elle bat avec un fouet une quelconque mixture que je ne peux pas distinguer d'où je suis. Ses gestes sont précis, délicats, presque trop délicats. Beauté absurde. Ou non... Amour absurde. Car ta beauté... Nul ne pourra te l'enlever. Sa beauté intérieure la démarque de n'importe quel être humain. Elle dégage la mèche de cheveux qui l'empêche de voir sa besogne. Elle souffle puis tourne sa tête vers moi, son sourire me transporte. Qu'est-ce que je peux faire face à elle ? Je subis quelque chose qui me dépasse, cela ne serait pas embêtant si j'étais normal dans un monde normal mais... C'est pas le cas.

Je découvre la tranquillité de la vie commune et surtout je découvre un monde qui n'est pas le mien. Celui du droit chemin.

-Ça va mon amour ?

-Oui, ça va, et toi ? T'as l'air pensif. Tu penses à quoi cette fois-ci ?

-Oh... Le boulot, rien d'extraordinaire. T'es belle tu sais ?

-Tu ne m'as pas dis si tu allais bien. Ne détourne pas le sujet de la conversation s'il te plait...

-Je t'assure que ça va, dis-je en me positionnant derrière elle. Ça a l'air bon ce que tu nous prépares là, qu'est-ce que c'est ?

-Oh, tu trouves ! Je pensais faire une quiche.

-Ça sent super bon.

-Andrea... Tu peux être franc s'il te plait ?

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Je vois bien que quelque chose te tracasse. Qu'est-ce que t'as ?

-Rien, rien du tout je t'assure.

-Je te préviens, t'as pas intérêt de me cacher quoi que ce soit.

-Je ne te cache rien je te le jure. Enfin...

-Enfin quoi ?

-Y a peut-être un petit truc que... Je te caches en effet.

-Quoi donc ?

-Oh rien de spéciale... Juste ... Un petit voyage à Venise juste toi et moi... Dis-je en brandissant des billets d'avions.

Elle se tourne vers moi. Je lui montre les billets.

-T'es... T'es pas sérieux ?

-Oh si.

-Mais Andrea... C'est ... Je peux pas accepter !

-Oh que si !

-Mais... Ça a dû te coûter un bras, laisse moi le temps de te rembourser, je travaille maintenant !

-Non je ne veux rien entendre. Je te fais ce petit cadeau ma belle. Je t'aime.

-Moi aussi mais... Je ..

-Nan tu acceptes et c'est tout. En contrepartie tu peux... Faire ce que tu m'as fais la dernière fois... J'ai bien aimé quand tu ... Enfin... Tu vois certainement de quoi je parle...

-Oh oui... C'est vrai que c'était pas mal... Je veux bien mais... Avec un petit supplément alors.

-Je dis pas non !

-Quand est-ce qu'on parti du coup ?

-Dans un mois, j'ai un truc important dans deux semaines.

-Ah bon ? Quoi donc ?

-Rien de fou, j'ai accepté un boulot, pour rendre service à un copain et... Grâce à ça on pourra même participer à un petit supplément... Pendant le carnaval de Venise !

-Alors là je refuse ! Je ne pars pas.

-Mais... T'étais emballée y a deux secondes !

-Hors de question que je parte grâce à la mafia !

-Je te jure que ça n'a aucun rapport avec ça.

-Comment je peux en être sûre ?

-Tu me fais confiance ?

-Je sais pas...

-Ma chérie...

Je l'embrasse. La confiance... Un drôle de concept pour moi. Moi je peux autant avoir une totale confiance en elle et pourtant, je me méfie d'elle, elle me fait dérailler. Je ne veux pas paraître pour un sous homme.

-Bon d'accord, d'accord ! Je te fais confiance, mais t'as pas intérêt à m'avoir menti compris ?

-Promis.

Je mens pas vraiment en sois... Je rends service pour un ami de la salle de sport. Ça passe. Je glisse des baisers malicieux dans son cou, elle cesse de préparer la pâte et se laisse aller à mon affection pour elle. Je vibre lorsque mes mains touchent son corps fragile. Elle frémit sous mes caresses, se cambre et penche sa tête sur mon épaule. Ses fesses se collent à mon entrejambe. J'ai envie d'elle. Je la retourne, la soulève et l'assoit sur le plan de travaille. Elle m'enlève mon t-shirt, oh ça va être ma fête... Les choses dérapent, forcément. Mon envie d'elle ne fait que croître, je ne peux cesser mon attirance pour elle. Notre moment s'intensifie, jamais je n'aurai cru le faire un jour sur un plan de travail. Je me sens libre en fait, c'est comme si je possédais son avenir entre mes mains, oui, j'ai le pouvoir de construire mon avenir avec elle, de l'enfermer à jamais dans mon coeur. Nul ne peut la remplacer. Elle est tout pour moi.
Je la tiens fermement, ses mains s'accroche comme elles peuvent à ma peau, nous ne faisons qu'un. Mon dos est imprégné de nos ébats. Je peux dire que je l'ai dans la peau...

J'espère qu'un jour... Elle m'aura dans son ventre...

Eve

J'aperçois enfin les filles, Emy et Giulia nettoie l'affaire de fond en comble. Elles sont super organisé, le service du soir ne devrait pas tarder donc... Mieux vaut que tout soit propre afin que les clients mettent de bonnes notes sur internet. La nourriture à beau être bonne, si c'est sale ça n'a aucun intérêt. C'est le premier critères que les clients ont. J'ai regardé sur internet, les avis sont plutôt bons, c'est un bon point. J'avance vers elles, Giulia est la première à me voir, elle lâche son balais et court me sauter dans les bras.

-EVE !

-Giulia ! Tu m'as tellement manqué !

-Ma belle mais où étais-tu passée ! T'as pris des vacances de malades !

-Oh c'était plus du repos que des vacances... J'ai... Enfin...

-Te justifie pas, on a été mise au courant. Viens par là, ça te dirait de...

-Reprendre ? Pas de soucis. Je suis revenue pour ça après tout !

C'est dans la joie de se retrouver la plus totale que nous entamons les préparatifs pour ce soir. Je m'empresse de préparer toute ce qui est du domaine de la restauration. La pâte à crêpe est prête, les légumes aussi ainsi que la viande. Nickel, je pense que ça devrait aller. Emy me regarde attentivement, elle semble subjuguée.

-Qu'est-ce qui a changé depuis la dernière fois ? Demande t-elle.

-Quoi donc ?

-Toi... Y a un truc en plus.

-Le sexe ! Cri Giulia.

-Non mais ça va pas toutes les deux ! Dis-je.

-Alors Andrea c'est un bon coup ?

-Oui... Mais non mais laissez moi !

-J'en étais sûre ! Dit Emy. C'est vrai qu'il est mignon. Même s'il était nul t'aurai plaisir à le regarder quand même.

-Mais fichez moi la paix voyons. Et sinon vous ? On en parle !

-Bah... T'as loupé des trucs, dit Emy d'un ton malicieux.

-Ah bon ? Quoi alors ?

-Alessandro a pas arrêté de venir, il était bouleversé de la mort d'Emily, paix à son âme. Et disons... Il a parlé avec Giulia et... J'ai vu un truc dans ses yeux... C'était magique.

-Arrête de dire des bêtises, dit Giulia.

-Mais non je te jure ! Il l'a invité à voir un verre.

-Non Giulia ! Dis-je, sérieux ? Mais... C'est super !

-Oui enfin, oublions pas qu'Emily est morte y a presque un mois.

-Oui... Si ça ne vous dérange pas je veux pas en parler.

-On te comprend Ève... Tenez ! Des clients, qui s'occupe du service ?

-Moi ! Dis-je, j'ai envie de recommencer. Ça m'a manqué.

Je me lave les mains et commence mon service. C'est une famille anglaise, avec les parents, les grands-parents, et les trois enfants. Les enfants ont entre sept et seize ans, une jolie petite famille. J'ai l'impression de me voir avec mes frères... Je deviens nostalgique. Je m'emporte :

-Vous avez vraiment une magnifique famille. Vraiment.

-C'est bien gentil ma petite jeune fille. Vous êtes adorable, je suis sûr que votre famille l'est aussi.

-Je n'ai pas la chance de l'a posséder pleinement... C'est compliqué, j'essaie d'avoir ma propre famille.

-Alors croyez moi, la clef de la réussite familiale, c'est l'écoute, et la confiance. Une fois que vous avez ça, tout est censé vous réussir.

-Merci, je prends note. Surtout, je prends votre commande.

Ceci étant fait, je continue de passer les commandes en cuisine et de servir les plats. La soirée est mouvementée, les filles ont si bien travaillé que le restaurant marche du feu de dieu ! Même les italiens du coins délaissent les pizzas pour une cuisine bretonne ! Il est bientôt vingt-deux heures, le services est fini, mais les clients restent attablés et passent un bon moment. Nous regardons de loin avec les filles, on imagine et invente des discussions possibles à chaque table. Un homme suivi de deux autre rentre. Giuseppe... Mon... Beau-père. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de lui parler, il est moins ouvert que le Don. Je les accueille :

-Bonsoir messieurs !

-Eve, dit-il, vous êtes resplendissante ce soir. J'espère que vous allez mieux, après ce qu'il s'est passé....

-Oui, oui ça va beaucoup mieux. Je me concentre sur autre chose à présent, le restaurant... Andrea...

-Oui, je me doute. Est-il possible de manger ?

-Bien sûr installez vous je vous en pris. Je vous apporte la carte tout de suite.

Faut pas que je fasse n'importe quoi... Allé Ève c'est repartie ! Je leur donne la carte, ils jettent un regard vite fais, l'un des deux hommes demande :

-Vous ne faites pas de pizza ?

-Non, nous faisons des crêpes, c'est une spécialité bretonne, on se fait livrer la farine de blé noir ainsi que la farine de froment directement de France.

-Ah, donc vous ne faites pas de pizza.

-Non, c'est ce que je viens de dire...

-Que nous conseilles-tu ? Demande Giuseppe.

-Les crêpes avec de la st-jacques avec une sauce miel et cidre est excellente, si je peux me permettre.

J'ai l'approbation des trois, je vais derrière les fourneaux, à force de faire ce genre de sauces chez moi, je suis devenue une pro ! Je m'active, les faire attendre n'est pas une bonne chose. J'ai fais une jolie présentation, je leur apporte les assiettes, ils sont étonnés de la qualité des produits. Ils prennent une première bouchée. Je retiens mon souffle, la meilleure façon de tenir un homme, c'est par l'estomac. Giuseppe en reprend à une cadence impressionnante. Il aime. Oh oui, il aime beaucoup. Je l'ai dans la poche.

La soirée ne fait que s'améliorer, ils sont tombés amoureux de ma cuisine, bingo. Giuseppe m'interpelle. J'avance en ayant pas l'air trop stressé.

-Détendez-vous, je ne vais pas vous faire de mal, dit-il amusé.

-Oh, je ne suis pas tendue... Enfin... Juste un peu.

-Je voulais juste vous demander si vous vouliez bien m'accompagner à une petite soirée dans deux semaines.

-Ce serait avec plaisir, il faut que j'en parler avec Andrea mais...

-C'est justement pour lui faire une surprise, ne lui en parlez pas. Je pense que cela lui ferai plaisir.

-Ce serait avec joie alors.

-Très bien, tiens... Le voilà.

Je me retourne, il rentre dans le restaurant. Oh... Mon amour...

-Ah, vous êtes toute souriante maintenant.

-Pardonnez-moi.

-Voyons... Au contraire, c'est une bonne chose.

-Tu vas bien ma belle ? Demande Andrea.

-Ça va et toi ? Ta journée n'était pas trop compliquée ?

-Non, j'ai pas eu trop de soucis, c'était très bien, dit-il en se rapprochant de mon oreille, elle sera encore mieux quand j'aurai pu t'embrasser et te faire l'amour.

Je lui offre un petit bisou. Son sourire apparait. Enfin je peux le voir Andrea s'assoit avec eux, je lui prépare son plat, et je leur apporte le dessert au quatre en même temps. Je débarrasse avec les filles et nettoie les tables. La rue et son ambiance m'entraîne. Les gens semblent heureux, les lumières de la ville sont en harmonies avec l'atmosphère de la ville, le romantisme est à son paroxysme. Je lève les yeux aux ciels. Les étoiles sont sublimes. Je m'y réfugie quelques instants. Mes parents et mes frères les regardent peut-être aussi... C'est une façon de me dire qu'ils sont avec moi... Que quelque chose me relie à eux. Je croise son gilet sur mon abdomen. J'ai froid, un vent parcours la rue et me balaye sur son passage. Il passe entre mes cheveux, je ferme les yeux. Je suis ailleurs...

Je sens quelque chose de chaud qui entoure ma taille, j'ouvre les yeux et me repose sur le torse d'Andrea.

-C'est beau, tu trouves pas ?

-Si, si...

-Alors pourquoi tu fermes les yeux.

-J'en sais rien. Ça me fait du bien.

-Tu sais ce qui me fais du bien ?

-Quoi ?

-De savoir que tu es heureuse dans mes bras.

-Je t'aime.

-Moi aussi. J'ai hâte qu'on parte ensemble, je suis sûr que ce sera fabuleux.

-Je n'en doute pas, j'en rêve.

-Tu m'étonnes, du coup, je serai pas là samedi de la semaine prochaine.

-Qu'est-ce que tu vas faire ?

-Rendre service à un ami.

-Je ne pose pas de question alors ?

-C'est préférable.

Il m'embrasse. On rentre. Après quelques dizaines de minutes, son père vient me voir en toute discrétion.

-Je souhaiterai vous voir dimanche de la semaine prochaine.

-Bien.

-Soyez très élégante.

-Oui monsieur.

-Non... Appelez moi papa.

Il s'en va. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. On rentre à l'appartement. Cette journée était parfaite. Parfaite. Je finis dans les bras de mon homme, seulement habillée de la couverture du lit... Lui aussi d'ailleurs. Je n'ai plus d'énergie, il a pris le peu de ressources que je possédais encore. Je le regarde à nouveau. Je ne me pose plus de question, c'est lui que j'aime, ce sera lui, le père de mes enfants.

Giuseppe

-Franco, avance.

Il s'installe sur le fauteuil en face du mien.

-Qu'est-ce que vous avez décidé ? Demande-t-il.

-Je vais emmener Ève au combat.

-Mais Andrea...

-Il ne veut pas, je sais, il ne lui en a même pas parlé je sais. Sauf qu'il faut qu'elle sache. Si elle ne le soutient pas, c'est que ce n'est pas la bonne.

-Qu'est-ce que vous comptez faire ?

-Je vais l'emmener, il y aura du beau monde, je suis sûr qu'il va gagner, mais pas sans blessure. Le gars d'en face sera balaise.

-Vous pensez qu'il va s'en sortir ?

-J'en sais rien. Mais le combat pourra être arrêté à ma demande, je perdrai du pouvoir, mais je refuse de perdre mon fils.

-Il sera dévasté si elle ne veut plus de lui, vous le savez.

-Elle ne lui résistera pas. Je l'ai vu ce soir. Elle est plus qu'amoureuse. Elle me fait peur.

-Pourquoi ?

-Elle a les mêmes manières que Rosa. Dans sa façon d'être, de parler... De le regarder...

-Ça va chef ?

-Oui... Elle ne pourra pas vivre sans lui, comme lui ne pourra pas vivre sans elle. Ça porte un nom ça.

-Lequel chef ?

-Des âmes soeurs.

-Vous pensez chef ?

-Elle a failli mourir pour le sauver, Andrea se tue pour elle. Les deux se complètent. Et ils s'aiment. Je n'ai pas de doute sur eux, comme je n'ai pas eu de doute pour moi et ma femme.

-Je vous aiderai monsieur.

-Ce n'est pas moi qu'il faut aider. Mais eux. Son oncle... Enfin, son demi-oncle veut sa mort. Je ne le laisserai pas faire certes mais... C'est lui qui est en danger, pas moi. C'est lui qu'il faut sauver hélas.... Mais pas moi.

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