Chapitre 20 : Première Partie (L'Enfant du Diable)

Andrea


Je gare la voiture en vrac et sors tout de suite arme en main afin de rentrer dans cette maison abandonnée. La rage au ventre je suis déterminé à en découdre avec ses ravisseurs. Personne n'a l'air d'habiter les lieux, les fenêtres n'ont pas été ouverte depuis longtemps, la poussière et le désordre habite les lieux. J'avance sans me douter qu'un quelconque danger peut me guetter. Mon père se planque derrière la voiture et observe :

-Andrea viens ici, les lieux ne sont pas sécurisés !

Je ne réponds rien et avance toujours. Mon père se met à hurler :

-Tireur à la fenêtre gauche au premier étage !

Je cours en essuyant des tirs, faisant le tour de la maison en question pour rentrer par l'arrière. Je croise un premier homme, mon réflexe et de lui tirer dans le bras, il ne m'avait pas vu, il tombe au sol. Je lui vole son arme et lui tire une balle dans le genou pour être sûr qu'il parte pas cet enflure. J'entre. Quiconque tentera de me barrer la route goûtera à la mort. Mon être tout entier est animé par le diable, il suffit que je touche un homme pour que celui-ci perde son âme. Ma rage est sans fin, ils ont osé franchir la limite, ils en paieront les conséquence. Je reste vif, je frappe, tir en laissant la vie à mes adversaires, je dois la retrouver, et se n'est pas en les tuant maintenant que j'y arriverai. Il n'y a pas grand monde dans cette vieille maison. Je monte dans les ténèbres de l'étage. Le sniper ne m'échappera pas. Si je ne le tue pas, personne ne pourra me porter secours à l'étage. Je vois une porte entrouverte, je m'y aventure prudemment. Un homme est à genoux, derrière son arme de guerre, il va me le payer. Je lui tire une balle dans l'épaule, son arme tombe et se réfugie derrière un gros meuble en bois massif. Je me cache et essaie d'avoir un angle de tir. Je suis absorbé par le fait de vouloir le tuer.

Je sens une douleur violente derrière mon crâne. Je m'effondre. Que se passe-t-il ? Mes yeux se ferment, je suis perdu... C'est fini pour moi.

Eve


L'attente semble interminable. Il ne se passe rien, j'entends les cris incessant d'Emily. La nuit est déjà tombée, le froid s'installe dans cette grange immense, je me roule en boule et m'imagine un tout autre scénario... Je suis en boule dans mon lit. Je boude car Andrea n'est pas venu me rendre visite. Il est parti tôt ce matin et il n'est toujours pas rentré... Pourtant j'avais fais un super repas mais il n'est toujours pas là... Je l'imagine rentrer dans la chambre et s'allonger près de moi. Il me voit bouder, mais... Très vite il parvient à se faire pardonner en me disant des mots doux et en m'embrassant... Et... La porte de la grange s'ouvre, mon rêve cesse. Je décide de ne pas bouger, il est hors de question que j'ai l'air consciente.

Je ne veux pas craquer, il faut que je me dissocie de la réalité. Mon corps ne répond plus. J'écoute.

-Alors bébé, dit un homme à Emily, comment ça va ?

-Laissez moi tranquille !

-Non... Non. Tu es ma chérie hein ! Dit-il ironiquement. T'as deux solutions Emily, soit tu témoignes pour nous, soit tu finis enchainée chez moi à me servir d'esclave et de pute compris ? Alors qu'est-ce que tu choisis ?

-Mon bébé...

-Je t'en ferai pleins des bébés poupée. À moins que tu préfères finalement d'en faire un à un homme que tu auras choisi, et pour cela, tu dois choisir l'option qui te convient. Alors que veux-tu ?

-Je vous en supplie !

-Alors. Raconte moi ce qu'il s'est passé. Comment tu t'es retrouvé ici... T'es pas de la région à ce que je vois... D'où viens-tu ?

-D'Allemagne...

-Comment tu t'es retrouvé ici ?

-Je sais pas...

-Emily, si t'es pas prête à parler tant pis. J'ai juste besoin que tu dises à la police ce que je vais te dire. Compris ?

-Oui...

-Tu étais en train de rentrer chez toi quand... Une voiture s'est arrêtée et t'a embarqué contre ton gré. T'as été enfermé et maltraité pendant des mois avant d'être sortie par Alessandro qui a abusé de toi jusqu'à temps que tu tombes amoureuse de lui. Et quand tu as appris que tu étais enceinte, il est rentré dans une colère forte, jusqu'à temps qu'il te fasse prendre un médicament qui t'a fait avorté... Nous t'avons sauvé à temps... Et lorsqu'on t'a retrouvé, tu avais été tabassé...

-Mais... Mais non, je n'ai jamais été maltraité et frapper !

-Cela peut s'arranger.

-NON !

J'entends une ceinture glisser contre les passants d'un pantalon. La boucle tinte. Je comprends ce qu'il va se passer, les larmes commencent à couler contre mes joues. Emily se fait frapper violemment par cet homme si effrayant. Elle l'implore d'arrêter à chaque coup. "Adam arrête ! ARRÊTE !". Mon sang se glace, je ferme les yeux fort, je suis tétanisée. Qu'est-ce que je dois faire ? L'aider ? Mais c'est de sa faute si nous en sommes ici... Mais... Je ne peux pas laisser faire une chose pareil ! Je rentre dans un état second, ma raison me lâche et mon coeur explose, je hurle en me redescends :

-STOP !

-T'es jalouse la Cortesi ?

-Arrêtez ! Stop ! Vous n'êtes qu'un monstre ! Vous parlez de gens en mal mais vous faites pire que vos dires ! Comme si on avait pas assez souffert !

-Tu as souffert ? Mais je t'écoute...

-Grâce à ceux que vous haïssez on commençait enfin à avoir une vie descente et agréable, je me sentais enfin heureuse ! Grâce à eux on a survécu ! Alors allez y, frappez nous, insultez nous, faites nous du mal ! Mais jamais vous arriverez à me faire croire que c'est eux les méchants ! Vous êtes des monstres !

Il s'approche de moi menaçant, je me lève avec difficulté mais je fais face. Ils ne me mettront jamais à terre... Je reste debout, fière et surtout, digne. Il va me frapper. Les portes de la grange s'ouvre à nouveau, je suis aveuglée par une puissante lumière. Les anges auraient-ils vu notre supplice ? Le paradis est-il proche ? Adam s'éloigne de moi. Je protège ma vue et comprend que la lumière vient des fards d'une voiture. Il y a un homme. Il est accompagné par d'autre, il rentre et s'avance vers nous.

-Adam ne les touches pas.

-Mais...

-Suffit !

Je connais cette voix... Ce physique... Salvatore, c'est lui. Je vois le reflet de ses lunettes. Il me voit et dit :

-Eve ? Vous ? Ici ? Quelle agréable surprise !

Je ne réponds pas. Il s'avance dangereusement de moi, son sourire malsain s'imprègne dans ma mémoire, c'est l'objet de mes cauchemars. Ses yeux sont animés par la haine, il est face à moi, j'ai envie de lui mettre mon poing dans la figure et de fuir. Il tente de me caresser le visage, je recule. Il rit. Il voit Emily, il s'amuse de son état.

-Bah dit donc ! C'est qu'elle a souffert celle-là !

-Vous êtes... Dis-je

-Monstrueux ? Tu ne m'apprends rien jolie coeur. Ton ami... Enfin plutôt le père de votre ami a toujours essayé de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Emmenez les à l'intérieur et donnez leur des couvertures... Ce sont nos invités après tout.

-Mais... Dit Adam.

-Faites ce que je vous dis, on a pas le temps.

On nous fait rentrer dans la ferme à côté de la grange. Adam nous donne des couvertures à contre coeur. On nous fait asseoir dans un petit salon sombre devant un feu de cheminé. On nous sert du thé et des sandwichs, je suis affamée mais... Vu ce qui est arrivé à Emily, je ne compte pas toucher à quoi que ce soit sur cette table. Salvatore est amusé. Emily reste figée, il y a une petite carte sur la table. Adam les a apporté en même temps que les sandwichs. "Happy Baby Shower". Elle porte un enfant mort. MORT. Tué par ces enfoirés de première.

Il rit aux éclats face à l'attitude dévastée d'Emily. C'est humiliant...  Je n'en reviens... Sa cruauté est sans limite, il est inhumain ! C'est un porc !
Je ne peux m'empêcher d'intervenir :

-Vous dites qu'ils vous ont pris votre fiancée mais... Aux vues de vos agissements, ils l'ont sauvé. Vous êtes affreux.

-C'est eux qui ont fait ressortir la haine qui sommeillé en moi... Rosa est partie avec ce... Giuseppe Cortesi... Nous étions fiancés depuis quatre mois lorsque ses parents se sont rétractés et que cet ordure de Cortesi a fui avec elle ! Dit-il en tapant du poing sur la table. Résultat... Il lui a fait deux enfants. Elle était trop fragile... Elle est morte par sa faute.

La mère d'Andrea ? Promise à cette chose ! J'en reviens pas...

-Vous avez refait votre vie, vous auriez dû passer à autre chose...

-Passer à autre chose ? Vous savez de qui vous parlez ? Rosa Penaccini... Personne ne peut renoncer à une telle femme. J'aurai dû rentrer dans cette organisation. De ma fonction politique j'aurai rallié la Sicile et en aurait fait un État à part entier !

-Pourquoi faites vous cela... Vous avez une femme et trois enfants, pourquoi continuez vous à vous faire du mal ?

-C'était ma vie... Il me l'a enlevé... Mon pouvoir a été enlevé. J'ai trois enfants avec une femme pour qui je n'ai aucune estime. C'est une torture de me réveiller tous les matins face à une potiche. Mes enfants n'ont même pas une seule reconnaissance pour moi, ils sont niés !

-Peut-être qu'à force de vous buter sur quelque chose de perdu vous auriez dû vous en occuper dignement.

-Pour qui te prends-tu ? Tu n'imagines même pas ce que cela fait de perdre tour ce que l'on a construit.

Je me tais. Si je parle, je coule les Cortesi avec moi, et ça, il en est hors de question. Il faut que je gagne du temps et au plus vite ! Je dis :

-Vous avez de l'amour pour Rosa ?

-Plus que quiconque, elle aurait pu tellement m'apporter...

-Pourquoi vous vous en prenez à ceux qu'elle aimait tant ? Aux seules parts d'elle encore présent sur Terre ? Ce n'est pas de l'amour que vous avez... C'est de la haine.

-Non... Vous n'avez pas compris !

-Faites moi comprendre !

-Elle a été entachée par ces vauriens ! Dit-il en colère, sa douce mémoire ne peut être sauvegarder si ce qui a fait d'elle une tâche est toujours en vie !

-Je ne vous suis pas...

-Andrea est le fruit du mal. C'est une honte à lui tout seule, né d'un amour contre nature !

-Qu'est-ce que vous racontez !

-Il est né d'un viol ! Giuseppe a abusé de Rosa ! Elle est tombée enceinte et elle a dû se marier avec ce sale type ! Son bourreau ! Pourquoi était-elle toujours avec son fils ! Pourquoi n'était-elle pas près de son soit disant mari ! Il est né du péché ultime...

-Non ce n'est pas possible...

-Si ! Si ça l'est ! Elle a vécu l'enfer à ses côtés et elle l'a subit jusqu'à sa mort. Est-ce une vie digne selon vous ? Est-il normal pour sa mémoire de laisser vivre un homme né de cela ? Qui plus est, fait parti du monde et du mal qui entache la mémoire de Rosa ? La seule chose qu'il mérite c'est la mort. Giuseppe sera anéanti, il sera le prochain à mourir puis... Rosa sera venger.

-Venger par le sang une femme aussi douce qu'elle... C'est complètement paradoxale...

-Il n'y a pas d'autre justice que celle du sang ici. Je ...

Son téléphone se met a donné. Salvatore souffle et décroche. Il a l'air de subir, il passe du dominant au soumis.

"Oui, oui... Je... Je vais venir, j'arrive, j'ai du trav... Chérie... Je.. Je.... Oui.. Mais... C'est moi le chef chérie ! Donc..."

On lui raccroche au nez. Il reste quelques instants sans réagir, tandis que ses hommes à côté rient.

-C'est moi qui vous paye je vous rappelle ! Alors fermez là ! Je dois y aller. Je vous laisse nos invitées, elles resteront ici. Mettez leurs des couvertures par terre, et donnez leur une douche elles puent !

-Pas de soucis, dit Adam d'une façon étrange.

-Nan Adam. Tu les laisses prendre leur douche.

-Et pour la baleine ?

-Demain soir, on les emmène à l'hôpital où elles parleront de leur expérience chez les Cortesi. On les amochera un peu. Mais demain en ma présence !

Il sort. Notre soirée est défini, nous prenons une douche et nous roulons dans des couvertures pour dormir à même le sol. J'observe l'état d'Emily, elle a perdu énormément de sang. Elle est pâle et des hémorragies la réveille plusieurs fois pendant la nuit. Sa couverture est trempée, il faut faire quelque chose, j'ai vraiment peur pour sa survie. Elle ne tiendra pas jusqu'à demain, c'est fini pour elle. J'ai juste espoir d'être sauvée par Andrea mais... J'ai un mauvais pressentiment, je sens que quelque chose est arrivé, quelque chose de terrible. Je veux juste fuir... Andrea... Mon amour... Reviens.

Andrea

Ah putain... Ma tête... J'ouvre les yeux et observe mon environnement. Je suis toujours dans cette maison sordide. Couché sur un vieux canapé sale, je sens comme une énorme bosse au sommet de mon crâne qui me tient allongé. Je touche la fameuse bosse. Bah merde... J'ai saigné. Qu'est-ce qu'il s'est passé ! Merde, je tente de me levé mais je tombe à la renverse. Je suis complètement désorienté. Franco arrive et me relève en me tenant.

-Eh mon grand ! Tout doux te lève pas trop vite.

-Merde, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-Tu t'es fais frappé par un des gars de Salvatore. Il t'a bien amoché. On a dû te recoudre, t'étais tellement dans les vapes qu'on a même pas eu besoin de t'endormir.

-Les filles... Eve, où elle est ?

-On en sait rien...

-Où j'ai merdé Franco... Putain j'avais tout pour être heureux avec elle et...

-Eh ! Ressaisis toi ! Tu peux pas la laisser tomber maintenant, rien est perdu, on va attraper ce salaud et on va retrouver Ève et Emily.

-C'est cette pite qui l'a mise dans cette merde, elle n'a qu'à crever.

-Dis pas ça, viens voir ce qu'on a trouvé.

Il m'emmène dehors où mon père est Alessandro sont. Il y a une cave accessible que depuis le jardin. Mon père m'indique l'entrée et je m'y aventure avec Aless et Franco. La lumière est déjà allumé, ce n'est qu'une pièce assez sombre, je regarde plus attentivement avant de prendre peur. Il y a des photos placarder partout sur les murs. Des coupures de journaux les accompagnes. Je suis pratiquement sur toute. Il y a Ève, mon père, mon oncle, Alessandro même... Léonardo. Des photos prises un peu avant l'arrivée subite des filles. Je n'en reviens pas. Je prends quelques photos, les plus importantes, aussi celle où je suis avec ceux que j'aime. Le reste va brûler, surtout celle où je fais des choses pas net...

-Il te traqué, dit Alessandro.

-Qu'est-ce qu'il me veut ?

-J'en sais rien...

-Je pensais qu'il cherchait à détruire mon père mais... Là.. C'est incompréhensible. On a rien d'autre ?

-Nan, c'est tous ce qu'on a.

-Amène moi un des gars que j'ai blessé.

-Il nous en reste qu'un, les autres sont morts.

-Vous êtes pas sérieux !

-On a pas eu le choix.

-Amenez moi cette merde !

Les deux s'exécutent. Je scrute toute les photos, des souvenirs remontent du plus profond de mon coeur. Syracuse... Ce moment dans la piscine où mes lèvres touchaient presque les siennes. Sa peau mouillée mêlée aux rayons du soleil la rendait scintillante. Elle avait un air de déesse grec. Elle m'a envoûté quand ses yeux se sont posés sur moi. Je rêve de rejouer cet instant pour pouvoir ressentir à nouveau la sensation de bien être et de paix que j'ai ressenti durant ces quelques secondes. C'était merveilleux. Syracuse... Sa beauté s'est mêlée à celle de ma Sicile. Ses courbes étaient soulignées par la tranquillité des lieux. Elle était la seule chose à regarder. Même c'est idiot mais... Partout où elle passe, elle devient le centre d'attention, c'est une Vénus.

Oh... Cette soirée aussi. Celle de Noël avec les mafieux. Sur la photo, nous sommes à la fenêtre de cette merveilleuse villa. Il a immortalisé le moment où j'ai tenté de lui caresser la nuque lorsqu'elle était dos à moi. Sa peau satiné réclamait mes baisers alors que ma bouche brûler de ne pas pouvoir donner satisfaction à ses supplices. Je mourais à chaque fois que j'étais face à la possibilité que jamais je ne pourrai la rendre heureuse. Je crève plus elle est loin de moi. Je suis le pire des égoïstes, je pourrai souhaiter qu'elle aille bien, qu'elle soit en vie, en bonne santé et heureuse mais non ! Non ! Tout ce que je veux c'est la posséder. Elle me rend dingue... Salvatore est moins qu'un homme il serait capable des pires choses... De la toucher... De la violer... De la frapper, de la torturer, de la tuer de toutes les pires choses que l'humanité est capable de faire et moi je suis là à regarder des photos en espérant qu'elle soit chez moi à mon retour ! Putain ! S'il lui a touché ne serait-ce qu'un cheveux.. Oh oui je le... Tuerai.

Elle est mon tout. Je suis qu'un crétin. Une ordure. Un imbécile égoïste. Mais je l'aime. Je suis capable de toutes les bêtises pour elle... Cette ferme... Cette ferme... C'est quoi cette ferme. Elle est où ? Oh... Franco et Alessandro reviennent avec le type en question. Je choppe la photo et attrape le type blessé par le col de la chemise avant de le mettre au sol violemment. Je l'attrape par les cheveux et lui montre la photo. Je hurle :

-Où est cette putain de ferme !

Il ne dit rien.

-Réponds ! Sale fils de pite réponds !

-Je t'emmerde.

Je choppe un morceau de bois et le plante dans sa blessure. Il crache de douleur.

-Où c'est !

-Je te dirai rien.

-Oh si tu vas parler !

-Je parle pas au fils né du viol.

-Ah et je peux savoir de quoi tu parles ?

-Le fils Cortesi, né du viol de Rosa Penaccini  par Giuseppe Cortesi alors qu'elle devait se marier avec Salvatore. Tu es le fils du diable.

Je regarde Franco. Ni lui ni moi sommes au courant de cette histoire... Enfin... Plus ou moins.. C'est ce qu'à soit disant prétendu Salvatore. Je suis né un an et demi après le mariage de mes parents... Donc si ma mère aurait été violée, je l'aurai su. J'ai vu mes parents heureux. C'est même ma mère qui a fui Salvatore. J'ai trouvé un de ses journals un jour... Il était affreux. Elle a eu peur et... Un jour, elle a rencontré un homme ténébreux à une petite fête. Il avait sa propre voiture, elle adorait la mécanique donc... Ils ont commencé à parler. Ils ont dansé et... Ils ne se sont plus jamais quitter.

Je frappe le type et dis :

-Comment tu pourrais savoir cela ?

-Elle est tombée enceinte alors qu'elle devait se marier avec notre chef. Vous êtes l'organisation du diable.

-Il t'as jamais dis que je suis né pratiquement deux ans après le mariage de mes parents ? Et tu sais que ton chef se tape des putes et les frappes à mort juste après ?

-C'est faux.

-Et c'est quoi cette vidéo ? Dit mon père en apparaissant dans la pièce.

Il brandit son téléphone et fait voir la fameuse vidéo... Il est choqué ce petit con. Mon père reprend :

-Celui que tu as qualifié d'enfant du diable est l'enfant de dieu. De l'amour plus que pure. Ton chef comme tu dis... C'est pas le fils du diable. Nan... C'est le diable. Alors tu vas bouger ton cul et nous aider à sauver une innocente compris ?

Le mec reste tétanisé quelques secondes avant de lâcher.

-C'est à une quinzaine de minutes d'ici... Sur la route en direction du parc national. Elles sont là bas. Avec lui.

Je vais tuer Salvatore.... Il insulte mon père, ma mère, moi et ... Ma femme. LA femme de ma vie. Il a touché à ce qu'il ne fallait pas. Je vais le tuer...

JE VAIS CREVER CE SALE FILS DE PUTE !

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