Chapitre 19 : Première Partie (Péché d'amour)

Eve

J'ai tellement envie de partir, rentrer chez moi, me mettre en boule sous ma couette et attendre un gros câlin de la part d'Andrea. Mais non ! À la place, je suis bloquée derrière cette maudite poêle à faire à manger pour cette... Chose... Ou devrais-je dire... Ce cachalot. Elle m'insupporte. Et dire qu'on doit tout lui faire parce que, madame est fatiguée, parce qu'apparemment Andrea aurait demandé à ce qu'on l'aide et qu'on soit gentil ! Ça m'étonne d'Andrea... La prendre pour sa protégé, pff. N'importe quoi. Surtout... Enfin... Plutôt... Il a toujours aimé les enfants et...

Elle est enceinte. Peut-être... Qu'il la prend sous son aile pour cela. Il imagine réparer les sois disantes erreurs qu'il aurait fait avec sa mère. Je sais qu'il a souffert de cet épisode mais... Il n'y est pour rien ! Je suis là maintenant ! Il a juste besoin de s'occuper de moi ! Moi je le fais bien pour lui, alors pourquoi il s'occuperait d'elle !

"Eve ?" dit Emily.

Je vais la planter... Merde... Je deviens mafieuse. Non ! Je ne veux pas être comme cela... Que dieu me pardonne. Je me retourne et réponds agacée:

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Est-ce que c'est possible d'avoir un peu de sucre dans mes crêpes ?

-Elles sont déjà sucrées, tu peux en rajouter après.

-Je n'aime pas quand ça croque, ça me fait mal et j'ai l'impression que ça gêne le bébé.

-Le bébé ? Ça craque à peine et ça se passe au niveau de ta bouche pas de ton ventre !

-Eve... S'il te plait, ne me dispute pas ça me retourne l'estomac, ce n'est pas bon de contrarier une femme enceinte.

-Emily, tu commences à agacer tout le monde, dit Emy.

-Forcément, venu de ta part je n'en attendais pas moins,réplique Emily.

-Ça m'énerve ! Dit Giulia.

Elle sort de la pièce. Non Giulia... Je sers sa crêpe à Emily qui est tout sourire. J'enlève mon tablier et commence à rejoindre Giulia, Emily m'interpelle.

-Eve attends !

-Quoi encore !

-Reste. Je le faisais exprès.

-Qu'est-ce que tu racontes encore !

-Je l'ai fais partir exprès.

-Non mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans ta tête !

-Je vais pouvoir nous faire partir.

-Que... Quoi ?

-Emily, qu'est-ce que tu racontes, dit Emy.

-Vous avez oublié notre objectif ?

-Quel objectif ?

-De partir ! Rentrer chez nous ! Retrouver nos vies !

-Mais c'est déjà prévu ça.

-Non Ève, arrête de te voiler la face ! J'ai déjà surpris Andrea et Alessandro en parler. C'est tout sauf prévu ! Ils veulent se servir de nous pour leurs propres intérêts.

-Tu portes l'enfant de l'un d'eux. Tu essais encore de nous manipuler.

-Non... Je... J'ai pas fais exprès. C'était pas prévu mais... C'est une chance ! On peut s'en servir pour fuir !

-Comment tu veux faire fuir une femme enceinte !

-Qu'importe ce que l'on fait, ils ne s'attaqueront pas à des femmes encore moins si une est enceinte.

-Bien que l'idée de partie ne me déplait pas, dit Emy, je peux pas partir. Je commence vraiment à me plaire ici. Et puis, avec Giulia, Andréa et Alessandro bah... Je commence à me plaire, j'ai jamais été aussi accepté qu'aujourd'hui. On a notre propre bar ! Et puis, Ève est avec Andrea !

-Et elle n'imagine pas la douleur qu'elle s'apprête à vivre. La tristesse... L'attente... La peur... Tout ces sentiments font un cocktail mortel.

-De quoi tu parles, dis-je.

-Alessandro est jamais avec moi. S'il vient, c'est pour me faire l'amour, se vidait. Penser à autre chose... Le temps d'une seconde avant de repartir faire du mal autour d'eux. Aless... Me trompe. Il a déjà été plusieurs fois dans des endroits peu fréquentables... Andrea aussi d'ailleurs.

-Quoi ?

Elle sort une enveloppe de son sac. Elle tire d'énormes photos et me les tend. Je vois Andrea en compagnie d'une jeune femme. Elle est belle, blonde, bien formée... Sur la première photo, elle lui tient la main et l'emmène. Sur l'autre, elle est face à lui, sein nu. Je reconnais les vêtements d'Andrea mais... Je ne vois qu'une partie de son corps. Il est habillé, je vois une partie de son épaule gauche puis le reste de son corps. Le cadre ne me permet pas de voir son visage, pas sa réaction, rien... Je suis dans l'incompréhension. Je peux pas croire ce que je vois. Entre Emily, cette photo et le reste, je suis perdue. Rien ne colle. Je vais devoir avoir une discussion sérieuse avec lui.
Je vais jouer son jeu à l'autre poufiasse. Quelques choses de pas clair se trame.

-Je peux garder ces photos ?

-Oui. Vas-y.

-Donc c'est quoi ton plan concrètement ?

-Dans trois jours. Un ami va passer devant. Il va nous emmener autre part. On va passer lz frontière pour rejoindre la France et nous serons libres !

-Et qui te dis que personne ne va nous suivre ! C'est n'importe quoi ! Continue Emy, Eve dis quelque chose !

-Non... Laisse la parler. C'est intéressant. Qui est cet ami ?

-Je l'ai rencontré il y a cinq mois environs. C'était pendant la période où Alessandro me laissait tombé. Il m'a aidé à me sentir mieux.

-Où tu l'as rencontré ?

-Quand on se promenait. Il m'a abordé alors que j'avais fais tomber quelque chose. J'étais tellement mal que je me suis laissée attendrir. Il était tellement adorable. Au bout de quelques temps je me suis mise à pleurer et je lui ai tout raconté.

-Tu lui as tout dis ! Non mais ça va pas !

-Bah quoi j'ai bien le droit ! C'est mon histoire avec Alessandro, pas la votre.

-Ah... Tu parles de ça.

-Oui... Il m'a dit que le mieux pour garder un homme, à part le sexe et son ventre... C'est la famille. C'est des italiens...

-Et tu... Lui as fait un bébé ?

-C'était pas prévu... Pour la peine, c'était vraiment un accident. Et au lieu d'aller en parler tout de suite... J'ai attendu. Et je l'ai senti grandir en moi et... Je m'y suis attachée.

-Mais t'es... Reprend Emy.

-Ingénieuse ! Dis-je.

Emily est aux anges et Emy me fait les gros yeux. T'inquiète ma belle... Je vais la perdre dans son propre jeu...

-Ingénieux ! C'est une excellente idée, comme ça, tu le gardes, mais tu veux fuir avec son enfant ?

-Non. J'ai une idée mais... Je travaille dessus, c'est prévu.

-Bien. Je te suis. Emy, si t'as pas envie ne suis pas, tu pourras nous couvrir... N'est-ce pas ?

Je la regarde avec insistance. Elle a compris mon jeu. Elle hoche la tête et entre dans le jeu. Je nous sers un verre et nous trinquons à notre plan. Enfin... Pour la renverser et comprendre ce qui se passe. Je ne sais qui est cet ami mais... J'ai l'impression que Salvatore n'est pas loin de tout ça. Je rentre dans un jeu dangereux. Je dois parler d'urgence avec Andrea.

La clochette retentit ! Ça ne peut être que lui ! Je me lève de table avec Emy et me dirige vers la salle du bar. Oui... Enfin... Mon preux chevalier... Ou pas. Je m'avance vers lui, timidement, ne sachant comment regarder cet homme. Je le vois consoler Giulia, je vois un vrai ami, je ne peux pas voir quoi que ce soit de faux en lui. Ses yeux dérivent jusqu'à ce qu'ils me rencontrent. Cette lumière qui s'en dégage est éblouissante. Je vois ce qu'il ressent pour moi. Son parfait sourire s'offre à ma vue. Je ne peux que rester les bras croiser pour m'empêcher de courir jusque dans ses bras... Il s'avance vers moi et me sert fort. Je pose ma tête sur son buste et me repose de ces complications.

Pourquoi la vie est si dure ici ? Il remarque mon manque de réaction. Il me tient les bras et dit :

-Tout va bien ? T'as l'air bizarre.

-Oui, ça va. Il faut juste que l'on parle.

-Tu as besoin de quoi princesse ?

-Juste... Parler.

-De quoi ?

-D'Emily.

-Hum... Fit-il en soupirant, le plus étonnant c'est que ça ne m'étonne même pas.

-Où est Alessandro ?

-Il bosse.

-Est-ce qu'on peut partir ?

-Je...

-Andrea ! S'exclame Emily.

Et merdé. La revoilà... Qu'est-ce qu'elle va me faire encore ? Andrea soupir :

-Putain pas elle...

-Toi aussi, dis-je avec un grand sourire.

Il me caresse la joue et l'embrasse. Oui.. Elle ment, ce n'est pas possible qu'il est fait des choses pour elle.

-Alors quoi de beaux depuis nos deux entrevue ? Dit-elle.

-À part du travaille rien. Toujours aussi enceinte à ce que je vois.

-Oui... Toujours

Je me dis quand même que ce n'est pas si mal que les fils de Luca soient partis tout à l'heure. Quand à Luca lui-même... Il rit de la situation. Il lance une phrase incompréhensible à Andrea, et il se met à rire. Les deux sembles d'accords. Je le regarde avec interrogations, il me fait un clin d'oeil. Je comprendrais plus tard. Il se met derrière moi, et me tient par la taille. La porte s'ouvre à nouveau. Tient ! Il manquait plus que lui ! Alessandro à enfin pointé le bout de son nez. Il s'arrête et voit Emily, il fuit son regard et le pose sur Giulia. Un sourire doux lui échappe. En une fraction de seconde, il s'est trahit. Il ferme son visage à nouveau puis nous salut. On s'assoit à une table. Andrea est à côté de moi, il a son bras derrière moi, contrairement à Alessandro qui essaie de s'éloigner le plus possible de sa... "compagne". Elle dévore des yeux mon homme. Alessandro tente de lui tenir la main, mais elle s'en détache et lance un regard appuyé à Andrea. Je la hais.

Après avoir passé la soirée avec tout le monde, et d'avoir subit les humiliation de séduction d'Emily, elle décide d'enfoncer le clou :

-Pour le bébé je n'ai pas d'idée de prénom, Andrea ? Tu lui donnerai quel prénom ?

-Un prénom que j'aurai choisi Avec Ève.

-Oh allé... Tu as une idée je suis sûre...

-Non.

-J'ai pas mon mot à dire moi ? Dit Alessandro.

-Le jour où tu te préoccupera de lui !

-Ah parce que mon meilleur pote s'en occupe plus que moi !

-Lui il est venu me voir.

-Ah bon ? Tu me l'avais pas dis Andrea...

-C'est la première fois que je l'ai vu enceinte, tu ne vas pas me le reprocher ! J'ai le droit aussi de saluer Giulia et Emy ! Elles habitent au même endroit je te rappelle.

-Ouais ou t'essaye de foutre la merde...

-Pardon ! Pour qui tu me prends ! Nan mais ça va pas !

-Comment tu veux que je me sente bien alors que la nana qui porte mon enfant fait du rentre dedans à mon meilleur pote ! Arrêtez de vous foutre de ma gueule ! Même pour Ève c'est humiliant !

-Aless, dis-je, laisse, ce n'est pas le moment.

-Pas le moment... ça te dérange pas ce qu'il se passe !

-Je me retiens de lui dire de se la fermer, reprend Andrea en colère, c'est ta futur femme ! Bien sûr que je peux pas lui en foutre pleins la gueule alors que ça me démange !

-STOP ! STOP, STOP ET RESTOP ! Dis-je.

Gros blanc. Si je ne veux pas que mon plan foire pour comprendre le secret de cette garce, je dois faire comme si je lui étais fidèle. Je prends la main d'Andrea et dis :

-On s'en va, on pourra discuter quand vous vous serez calmés !

-Mais...

-Andrea on rentre !

Tous le monde est estomaqué de ma réaction, sauf Emy qui comprend mon jeu. Je sors, Andrea me voit partir vers l'appartement, il lance un regard à Alessandro, l'air de lui dire qu'il la déçu puis me rejoins énervé. Il ouvre la porte me laisse entrer puis referme la porte en claquant la porte. Il se met face à moi et demande ahuri :

-Tu vas m'expliquer ce qu'il se passe !

-Quoi donc ?

-Tu te moques de moi ? Tu l'as déteste ! Tu me l'as dis ! Elle me drague lourdement devant toi, elle l'humilie et tu dis rien ! Pire que ça, tu l'as défend !

-Assis toi.

-Non, réponds moi Eve. Entre toi et Alessandro qui m'accuse... Je me dis vraiment que ça tourne pas rond.

-Assis toi je vais t'expliquer.

-Je t'écoute, dit-il en s'asseyant comme un vrai chef mafieux.

-Emily cache un truc.

-Sans rire.

-Laisse moi parler. Elle arrête pas de m'humilier oui, mais..  Elle veut fuir.

-Quoi ?

-Elle a rencontré un type il y a cinq mois environs. Il pourrait soi-disant nous faire fuir.

-Et pourquoi elle est enceinte alors ?

-Sois disant que ça nous protégerai de vous mais... J'ai l'impression qu'il y a quelques chose derrière...

-Tu penses à quoi ?

-Plutôt à qui...

-Pourquoi Salvatore aurait besoin de ça...

-Il a quelque contre toi mais... S'occuper d'Emily... Ça me dépasse. Si on reprend le truc depuis le début... Elle serait tombée enceinte par accident mais... C'est la meilleur façon de garder un homme d'après ce fameux ami.

-Donc il l'aurait convaincu de tomber enceinte pour garder Aless... Mais pourquoi il l'aurait laissé tomber ?

-Je dois te montrer quelque chose.

Je sors les photos et lui montre. Il parait à peine étonné. Il hausse les sourcils et dit :

-Comment t'as eu ça ?

-L'ami d'Emily.

-Tout s'explique.

-Tu peux m'expliquer ce que tu fais avec une fille à moitié à poil ?

-C'est la nièce de Salvatore. Quand on était au village... On a rendu une petite visite à des types qui menait leur loi pas loin de là où on était. Ils avaient piqué les alliances. On les a récupéré et ils nous ont invité à rester à une petite soirée où cette pute a essayé de coucher avec moi. Je l'ai renvoyé chier et j'ai découvert que c'était la nièce de Salvatore.

-Qu'est-ce qui s'est passé après ?

-Elle s'est faite violé plusieurs fois par plusieurs mecs, torturé, tué et brûlé. Ça te va ?

-Que...

-Je ne t'ai jamais tromper, et encore moins avec ce genre de pétasse.

Mon sang se glace. L'horreur de la mafia me saute à nouveau à la figure. Les yeux pleins de larmes, je demande :

-Qu'est-ce que tu lui as fait ?

-Je l'ai juste donné à La Camorra. Je ne l'ai pas touché, je ne lui ai rien fais. Eve... Je ne fais pas de mal aux femmes. Je suis pas sanguinaire jusqu'à ce point là... Je frappe cette, mais je ne torture pas et je touche pas aux femmes, aux enfants et ni aux personnes âgés. Ne me dit pas que tu me vois comme une ordure...

-Non ! Jamais. C'est juste... Que c'est pas facile de savoir que tu fréquente ce milieux...

-Je sais... J'aimerai que ce soit autrement...

-Moi aussi.

Il se lève, se met derrière moi et glisse ses mains sur ma nuque et me fait un massage. Il sèche mes larmes puis colle sa joue à la mienne, et m'entoure de ses bras. Je l'aime. Il m'aide à me lever et m'emmène dans la chambre. Nous allongeons, et restons là à nous papouiller tout en parlant de ce qu'il se passe. Dans trois jours, son ami va nous rendre visite au Libertà. Il m'emmènera avec Emily. Emy devra prévenir les garçons. Andrea n'est pas emballé par l'idée, je vais devoir me mouiller la chemise, ça lui déplait :

-Eve je veux pas que tu t'embarques dans des trucs aussi dangereux.

-Qui te dis que c'est dangereux ?

-Si Salvatore est dans le coup, ça l'est.

-Il ne m'arrivera rien.

-Eve, c'est pas que dans les films, je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit ! Tu es tout pour moi. Je t'ai attendu trop longtemps pour te perdre aussi vite. Je connais cette ordure... Il est capable des pires horreurs... Et s'il te faisait du mal ? Je ne me le pardonnerai jamais...

-Et c'est pour ça qu'il 'e m'arrivera rien. Andrea... Embrasse moi.

Il s'allonge sur moi et m'embrasse passionnément. Je le serre le plus fort possible, caressant ses doux cheveux noirs, et profitant pour lui toucher les fesses. Il est d'abord surpris puis s'en amuse. Ce que nous avions commencé ce midi risque de se finir ce soir... Ses mains se glissent à nouveaux sous mon t-shirt et me l'enlève. Je rougis de passion. Il me l'a enlevé avec violence et sensualité... Se retrouver en soutien-gorge devant un homme aussi sexy et ténébreux... C'est intimident. Je me crispe. Il caresse ma taille, remonte vers mes seins, les touches sensuellement puis chuchote avec son souffle chaud à mon oreille :"Détents toi mon amour, je t'aime. T'es belle.". Il m'embrasse furtivement le cou puis me regarde dans les yeux avec ses pupilles brûlantes de désir.

Je le fais basculé sur le côté pour me retrouver pile au-dessus de lui. Je prends le contrôle. Il sourit, je lui efface son air moqueur par des baisers enflammés, il glisse ses mains, empoigne mes fesses avec l'une et me dégrafe le pantalon avec l'autre. Je fais de même. Il se redresse et me lève. Ses mains parcours mon corps avant d'attraper mon jean's et de le faire descendre à mes pieds. Je cache honteusement mon corps avec mes bras.

"Nan chérie, dit-il en caressant ma joue, t'es absolument parfaite."

Je baisse son pantalon et vois la petite... Enfin... Pas petite je devrais dire... Bosse dans son boxer. Je me pince les lèvres et détourne le regard. Il rit et me prend amoureusement dans ses bras. Nous nous allongeons puis découvrons ce que l'on appelle plus communément les préliminaires.   Caresses et baisers rythment notre découverte de l'autre. C'est étrange, je n'ai jamais ressenti cela avec mon ex... Je n'aimais pas vraiment cela, par manque d'expérience et là... Je me laisse guider. Mes premières expériences n'étaient pas fructueuses, j'en ai presque cru que le sexe était ennuyeux... Mais... En fait... À force de me découvrir moi-même et d'être avec la bonne personne... Je pense que je commence vraiment à profiter.

C'est bon... Ses caresses me renversent. Je me tords de plaisir, lui aussi. Je découvre son intimité. Je ne m'y connais pas en matière de morphologie masculine mais... Dieu merci il n'est pas trop chargé, ou pas assez. Ça me parait plus que raisonnable ! Il est bien comme il est mon Andrea. Nous nous laissons allés vers les plaisirs puis, nous restons couchés l'un près de l'autre avant de nous endormir.

C'était fabuleux. Nous ne sommes pas allés trop loin trop vite. Nous prenons notre temps et... Il est mignon quand il exprime le plaisir absolue. Ses bras ne m'ont pas lâché une seconde, je n'étais pas sa chose, son objet de luxure... J'étais la personne qu'il aime, un être à part entière, dont il faisait passé l'envie avant le sien. Je n'ai jamais été considéré comme tel... Mais... Ça me plait. La vie de couple s'annonce mieux que prévu pour moi...

En espérant que cela continue et qu'il n'arrive rien...

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