Chapitre 13 : première partie ( À la lumière des bougies)


Andrea

On est dans la voiture sur le chemin du retour. Personne ne parle. Je me sens... Vide. Je ne sais pas pourquoi, mais, j'ai l'impression d'avoir la possibilité d'avoir un nouveau départ. C'est ironique... J'ai juste eu à choisir. Juste un mot. Ma vie se finira certainement en enfer et... Je pense maintenant avoir les portes du paradis grandes ouvertes pour m'accueillir. Franco brise le silence pesant qui c'est installé et demande :

-J'avoue que j'ai du mal à te suivre là...

-Comment ça ?

-Tu... Tu es complètement fou de cette nana, on est d'accord ?

-Oui, et ?

-Et tu... Tu lui as pris la chose que tu as promis de lui rendre. C'est complètement... 'Fin je sais pas mais... Toi qui es toujours dans le respect des femmes tout ça, tout ça, tu as choisi une réponse égoïste au lieu de ton humilité naturelle. Je comprends pas !

-C'est simple. Je le laisse en vie. Martina sera marié avec lui sur le continent après le fameux mariage de mai. Ensuite, pendant le mariage, je tente un truc avec Eve. Si ça marche tant mieux, si ça marche pas...

-Si ça marche pas ?

-Tant pis. J'accepte, n'encaisse et je la laisse partir. Elle partira, et... Je me débrouillerai.

-Et si elle accepte ?

-Jusqu'à temps que je devienne Don, elle restera près de moi, après, si ça devient trop dangereux, je prendrais mes dispositions. Je condamne que Martina. Les autres filles resteront libres. Donc Alessandro, t'as carte blanche.

-Fais attention à toi alors et... Bonne chance avec elle !

C'est bon. Marco va être caché et soigné sur le continent. Il ferai son retour en mai. Il faut juste que je me débrouille pour protéger Ève et Marcelino. On arrive. Il est 5h du matin. C'était long...

On rentre dans la maison des légères. J'ouvre la porte. Je vois l'horreur. Des verres, cassés sur le sol, personne n'est là. Je vais voir dans la cuisine. Eve est endormi, chiffon à la main, la tête dans ses bras, assise à table. Je l'a réveille apeuré.

-Eve ! Eve réveil toi ! Qu'est-ce qu'il se passe !

-Ah ! Dit-elle en se réveillant en sursaut. Qui ! Que ! Hein ? Quoi ? Je...

-Eve c'est moi! Dis moi que tu vas bien ! Marcelino ? Où est-il !

-Ah... Il dort à l'étage avec la femme et les enfants de Franco.

-Qu'est-ce qu'il s'est passé dans le salon ?

-Ah... Après votre départ Martina a un peu pété un plomb... Elle a cassé deux trois verres, elle a un peu crié et elle est partie en furie. J'ai pas rangé, désolé. Il était tard, je me faisais du soucis pour vous...

-Non c'est bon... c'est rien. C'est rien ma belle.

-Euh... Dit-elle en se levant. Valerio dort dans le bureau... les enfants sont à l'étage... Il est qu'elle heure ?

-Tu vas aller dormir vraiment, je te le promets.

-Oh c'est rien... Et Marco ? C'est... C'est lui qui ...?

-Non... Fausse piste... Il est en danger donc, il va en lieu sûr, mais pas un mot à qui que ce soit s'il te plait.

-Je serai sourde et muette. Ormeta !

Je me retourne vers elle. Elle connait ce terme ? Oh... Intéressant. Je lui souri. C'est sûr... Elle sera ma femme...

-Qu'est-ce que tu as ? me demande-t-elle.

-Oh non, rien.

-De toute façon, je suis trop fatiguée pour poser des questions, dit-elle en enlevant son tablier. Bon, je vais me trouver un coin pour dormir... Laisse la femme de Franco dormir, on a eu le droit à tout un discours sur le fait d'être femme d'un mafieux, c'était affreux ! Elle a vraiment besoin de repos.

-Comment ça ? Qu'a t-elle dit ?!

-Il est jamais là, il ne voit pas ses enfants, continue-t-elle en se déplaçant pour ranger quelques trucs, c'est sûr qu'il voit ailleurs, on se touche de moins en moins, mais je l'aime, mais pas lui, il en a rien à faire, bref... Le schéma type de l'épouse mafieux.

-C'est faux !

-Je pense qu'elle est bien placée pour en parler.

-Oui mais... C'est un choix d'être plus ou moins là... Tout dépend de ce que tu fais... De comment tu t'organise... C'est au couple de voir et décidé ça.

-Tu ne vas quand même pas essayer de me convaincre qu'épouser un mafieux et gage de bonheur, sincérité et protection...

-Bah si ! En quelque sorte.

-C'est grotesque. Regarde depuis qu'on est ici on a enchainé les frayeurs et les complots. Je t'en pris... Vous êtes sans cesse entourés de danger et de secret.

Elle se rapproche de moi et continue sa tirade.

-Si tu veux me convaincre, il m'en faut plus, dit-elle en frottant ma chemise au niveau des Pécs car elle est froissée et couverte de poussières. Un jour peut-être tu y arrivera mais... Ça m'étonnerait fort. Surtout que je veux retourner en France et être libre !

-Et si j'arrivai à te convaincre ?

-Je devrai y réfléchir.

-Tu as tellement envie de retourner en France ?

-Oui. Je veux revoir mon pays, voir ma famille. Mais ce n'est pas pour autant que je ne veux pas rester en Italie.

-Tu me quitterais ?

Elle s'arrête, baisse les yeux et exprime un sourire plein de malice. Je sens qu'elle prépare sa réponse.

-Y suis-je obligée ?

-Non.

-Tu as ta réponse alors.

Elle se recule et retourne nettoyer le comptoir. Je mets mes mains dans mes poches et la regarde avec admiration et détermination.

"Viens avec moi au banquet de Noël, crois-moi j'arriverai à te faire changer d'avis."

Elle s'arrête de nouveau et réfléchit avec son chiffon dans les mains.

-Hum... Si je reste ici, je dis adieu à ma liberté et à ma famille.

-Non. Tu serai libre ici et tu pourrais voir ta famille quand tu le veux.

-Hum...

-Viens. Je te jure, tu ne le regrettera pas, ça sera bien. Et puis, tu pourras vraiment voir le visage de la mafia, des mafieux, de nous...

-De toi.

Je ne dis rien. Elle baisse la tête et sourit. Elle se tiens au comptoir avec ses deux mains. Elle se mort la lèvre inférieur lève les yeux au ciel et pousse un petit :"Seigneur.".  Elle me fixe plus déterminée que jamais.

-J'accepte.

-Ah ? Oui ? Euh...

-J'accepte. Mais il est hors de question que tu me cases avec qui que ce soit ! Je choisirai et je poserai mes conditions. Et pour le moment, il est hors de question qu'il se passe quoi que ce soit entre moi et un mafieux. Je veux ma liberté. Et je...

-Tu l'aura. En temps et en heure. Tu l'aura. Je te le jure.

Elle sourit, pose son vieux chiffon et se lave les mains. J'ai l'air idiot à la regarder comme ça. Je perds tout ce qui fait de moi un homme à cause d'elle... Et j'aime ça. J'aimerai aller derrière elle, lui caresser les épaules et lui embrasser le cou. Je lui toucherai ensuite le dos et les fesses tout en me collant à elle. Je lui ôterai sa fermeture éclaire. Je la mettrai face à moi et lui descenderai sa robe. Je la poserai sur l'évier avant de prendre procession d'elle. Oh... Je l'aime et je crève pour elle.. Ah... Bel âme...

"Andrea ? Andrea !".

Je sors de mon rêve. C'est toujours elle. Elle est toujours habillée et je ne suis pas en train de l'embrasser ou de lui faire l'amour... Dommage... Elle sourit et je réponds.

-Hein ? Quoi ?

-Tu dors debout, toi faut que j'aille dormir !

-Et toi aussi.

-Je te raccompagne à la sortie, moi je vais squatter un canapé.

-Sinon tu peux dormir à la maison...

-Non. Je dois être là pour Marcelino.

-Franco est couché avec sa femme et ses enfants avec ton... commence Alessandro. Ah, pardon, je savais pas que vous..
Discutiez...

-C'est rien. Va rejoindre Emily si tu veux, lui dit-elle.

-Ouais. Bonne nuit !

-Bonne nuit.

-Je squatte le deuxième canapé.

-Tu es sûr ? Tu peux rentrer chez toi, c'est plus confortable.

-Il est hors de question que je te laisse avec Valerio en bas... Allé, on va se coucher.

Elle prend un canapé et moi l'autre. On rit une dernière fois à cause de cette situation quasi grotesque. Elle se couvre d'une couverture. J'enlève ma veste et déboutonne quelques boutons. J'enlève ma ceinture et mes chaussures et m'endors paisiblement. Je sais que je la verrai au réveiller, donc je n'ai aucune raison d'être mal.

Eve

Hum... Je sais pas si cette robe sera appropriée mais je pense que c'est la bonne. Longue, noire avec des sequins. Absolument magnifique. J'espère que je ferai honneur à l'homme que j'accompagne. Je me suis vraiment faite belle, j'ai de jolies boucles 'd'oreilles pendantes avec des brillants blancs dessus. C'est raffiné et élégant. Je me retourne vers Marcelino, il porte un petit costume lui aussi.

-Alors, comment tu me trouves ?

-Tata t'es belle !!

-Viens là mon grand !

Je le prends dans mes bras. Quel ange... Un véritable amour ! Je continue :

-Ce soir j'accompagne ton frère, je ne pourrais pas te prendre tout le temps avec moi.

-Oui, Andrea est trop content mais ... Je pourrai te faire un câlin là bas ?

-Mais oui ... Toujours. Toujours mon petit amour.

Je lui prends la main et descends. Emy et Giulia pousse des cris en me voyant. "Magnifico !". "Qu'elle bombe !". Bon, je pense que j'ai réussi mon pari. En espérant que ça fasse pareil avec tout le monde ce soir.

-Tu vas les épater ! Me dit Emy.

-Attends, il te manque un truc !

Elle fouille dans son sac, sort une petite fiole avec du parfum dedans et m'en asperge. C'est sucré et fleuri à la fois. J'adore !

-Parfait ! Comme ça tu vas casser la baraque ! J'ai hâte de voir la tête des autres filles, elles se sentiront ridicules !

-Non, quand même... Je vais faire de mon mieux pour respecter l'étiquette.

-Oh, on s'en moque de l'étiquette ! Tu vas juste toutes les rendre jalouse !

-Je pense bien que oui, dit une voix masculine.

Andrea est en costume et noeud papillon. Il est accolé au mur du couloir avec son épaule. Il a les yeux qui brilles et un sourire presque effacé. Je ne sais pas s'il est dégouté, effacé, ou si... S'il aime... Comment... Je suis. Peut-être... J'espère que ça lui plait... Lui est carrément canon. Je suis complètement dingue. Il dit :

-Tu es... Absolument... Ravissante. Vraiment magnifique. Je... J'ai pas vraiment les mots là, je suis nul en compliment...

-Merci...

-Les deux là vous êtes absolument fantastique, je vous jure, vous êtes des bombes.

Je ris un peu. Je prends mon sac, le petit à la main et me dirige dehors avec Andrea. On monte en voiture, Andrea m'aide à m'installer, avec une aussi longue robe, c'est plus compliqué. Nous partons en musique, nous sommes à fond ! Ce soir, je vais devoir rester sérieuse, aucun faux pas ne m'est permis ce soir. On arrive devant une vieille villa, typiquement italienne. C'est vraiment magnifique. Je suis subjuguée. Nous faisons le tour de la fontaine qui se trouve devant l'immense porte de la maison.

Nous nous arrêtons devant, des hommes nous aides à sortir, c'est comme dans les films. Andrea me tend la main et m'aide à monter les marches jusqu'à la porte. Le petit est confié à une autre femme. Je suis triste de le voir avec une autre femme, si elle ne s'en occupe pas bien, elle s'attira ma colère. Nous rentrons, c'est juste incroyablement beau. Le marbre, les lustres, les fleurs et les bougies sont en totales harmonies.

Je m'avance avec cet homme si mystérieux dans l'énorme salle de réception. Un énorme sapin trône au milieu de la salle, et une grande table est dressée juste à côté. Je reste collé à Andrea, j'ai peur de ces hommes totalement imposants. Ils sont tous accompagnés de sublime créature. Martina accompagne son père. Celui-ci change de visage en me voyant au bras de celui à qui il voudrait marier sa fille. Martina est assise à côté de lui et me fusille du regard. Je n'ose plus poser mes yeux sur eux. Andrea m'emmène un peu plus loin, il a compris ce qui se déroulait.

Il me présente à d'autres hommes :

-Andrea ! Qu'elle est ce sublime bijoux qui orne ton bras ?

-Je vous présente Eve Pivoteau. Un excellente amie.

-Messieurs, dis-je en les saluant.

-Eve, je te présente la crème de notre Mafia.

-C'est trop pour nous... Tu sais que le meilleur reste ton oncle...

-Certes ! Mais sans vous je ne serai rien ! Dit le Don en nous rejoignant.

C'est vraiment fou. La façon dont tout est codifié. Tout le monde complimente ma présence auprès d'Andrea. Je suis bien accueilli par presque tout le monde, sauf... Par les sympathisants de la famille de Martina. Ils sont peu nombreux, mais c'est déjà de trop. Je ne me sens pas à ma place...

Nous nous asseyons dans des fauteuils en velours rouges. On nous sert de quoi manger et boire. J'échange avec les amis du Don, sur la France, la gastronomie, mais aussi, à mon plus grand étonnement, sur des questions politiques, comme sur les attentats qui ont touché la France ou certaine de leurs action au sein de l'Italie. Ils sont étonnés de ma vision humaniste des choses. Une des femmes de ces hommes m'interpelle :

-Vous savez mademoiselle, de mon temps, les femmes n'avaient pas le droits d'exposer leur point de vu, de plus, il m'est presque choquant que vous vous permettez de discuter de choses qui ne vous concerne pas réellement et surtout, que vous accompagnez un homme à qui vous n'êtes pas promise.

-Madame, je comprends tout à fait votre opinion. Cependant, exprimer son point de vu n'est pas préjudiciable à partir du moment où nous ne l'imposons pas. Je pense que nous avons le droit de penser tout autant que les hommes. Nous sommes complémentaire, ils ont besoin de nous comme nous avons besoin d'eux.

-Un joyau qui réfléchi... Ma chère, dit son mari, si aviez été aussi jolie et intelligente qu'elle à l'époque, je n'aurai pas hésité en vous demandant votre main. Pourtant, si vous pouviez éviter d'émettre des avis aussi négatif sur certainement la futur madame Cortesi, la discussion reprendra sûrement l'entrain que vous lui avez enlevé.

Tout le monde rit. J'ai du mal à comprendre pourquoi. Je suis gênée. Moi ? La nouvelle madame Cortesi ? C'est impossible !

Andrea gêné reprend :

-Si vous continuez comme ça elle va fuir ! C'est une amie...

-Oui ! Une "amie" ! S'exclame un autre

Nous nous regardons, l'air de dire, n'importe quoi en levant les yeux au ciel et pourtant... Devenir sa femme serait une incroyable idiotie mais... Une joie sans nom aussi. J'aime l'homme qu'il est. Pas son travail et ses agissements... C'est hélas ce qui va à tout jamais nous éloigner l'un de l'autre.

La soirée bat son plein. Les couples dansent, ils sont splendides. Je reste sur le bord de la piste, Andrea est allé discuter affaires urgentes avec son oncle, son père, et leurs hommes de mains. Je reste charmée par le décors. C'est un monde terrifiant et pourtant, cette fête et féérique. Un petit quatuor joue une valse. Je me balance de droite à gauche, légèrement. J'aime danser la valse. Mon frère était vraiment doué pour la faire. Je suis triste... Je sens que quelqu'un me prend la main et m'emmène sur la piste. Andrea veut me faire danser.

Il nous positionne au milieu de la foule. Il me prévient :" Il y a bien longtemps que je n'ai pas dansé, je suis un peu rouillé, ne m'en veut pas.". Je ris et place ma tête à gauche. Andrea fait de grand geste gracieux, c'est un bon danseur. Étonnée, je lui demande où il a appris à la danser. Sa réponse ? Au mariage, il y a toujours une valse, c'est le moment où il faut inviter les femmes, pour conclure des alliances, des futurs mariages... Bref, c'est tout un langage.

-Et là ? Tu essaie de remplir un contrat avec moi ?

-Non... Dit-il, je me me permettrais pas. Cependant... Je me pose encore une question.

-Laquelle ?

-Suis-moi.

La musique s'arrête. Il me propose sa main, je lui prends et il m'emmène dans un autre petit salon, face à d'énormes vitres. C'est sublime. Le jardin est beau pour un hiver. Les petites lumières des bougies se reflètent dans les vitres. Je le vois, lui, non loin de moi, il a le regard posé sur moi, j'aimerai me retourne et lui sauter au coup. J'aimerai lui dire tout ce que j'ai sur le coeur et l'embrasser encore... Si seulement je pouvais... Mais nous ne sommes pas du même monde, et je refuse de m'aventurer dans une insécurité permanente.

-Alors ? Demande-t-il.

-Que veux-tu savoir ?

-Tu es convaincue ?

-Convaincu de quoi ?

-Que finalement, dit-il en se mettant derrière moi, se marier avec... Un mafieux... Ce n'est pas si terrible que cela.

-Certes. Je l'admets... Mais...

-Mais ?

-Mais c'est beaucoup trop dangereux... Je veux travailler, monter ma propre famille... Je veux être libre et posséder une vie quelconque.

-Ça ne t'empêche rien de tout ça...

-Je n'en sais rien, dis-je en me tournant face à lui. J'ai peur...

-De quoi as-tu peur ? Dit-il en posant ses mains douches et chaudes sur mon visage.

-Qu'il arrive quelque chose. À toi, à Marcelino, aux filles, à ma famille, à moi... J'ai peur...

-Je suis là. Pourquoi aurais-tu peur ?

-Car tu es un homme et pas un dieu... Tu ne peux pas tout...

-Mais je peux déjà beaucoup...

Mon coeur bat à 100 à l'heure. Je lui prends les mains, ces même mains qui sont posées sur mon visage. Je me blottie contre lui. Il me caresse les cheveux. Oh... Je l'aime... Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fais au ciel pour mériter un tel châtiment...

Andrea

Donne lui... Il faut que je lui donne... mais ce n'est pas encore le moment. Mon père a été clair. En mai, je ferai ce qu'il me plait, pas avant. Je la tiens pour ne plus la lâcher. Je lui fais une promesse indirecte, je lui promets de ne plus jamais quitter sa vie. J'en ferai partie intégrante. Je lui embrasse la tempe.

Je pourrai lui offrir le paradis.

Je la raccompagne chez elle.

Les jours qui suivent, je reçois beaucoup de compliments, elle a fait son effet. Ce n'est que lieux pour moi. J'affirme ma place en temps que futur Don. On est allé à la messe de minuit. Elle était près de moi et tenait le petit par la main. On m'a même demandé si c'était notre fils... C'est assez drôle. Je le cache à Ève, je ne voudrais pas qu'elle se sente obligé de se rapprocher de moi, ça doit se faire naturellement. Le repas de Noël c'est fait en famille, cela fait longtemps qu'il ne c'était pas aussi bien passé ! Marcelino a été couvert de cadeau, et moi aussi... Ils m'ont offert ma moto ! Je n'en revenais pas...

Moi qui pensais que j'allais me l'acheter seul... J'ai offert un sac Longchamp en cuir à Ève. Je crois que les français aime cette marque... Elle, avec le peu qu'elle possède, elle a tout de même réussi à offrir un super livre du conte préféré à Marcelino, et elle m'a offert des sublimes boutons de manchette... Désormais, je serai absolument classe et irrésistible. Ils sont vraiment magnifiques. Elle a eu du mal à accepter mon cadeau mais... Elle ne peut plus vraiment me résister...

Je jubile à l'arrivé de Mai...  Le nouvel an, nous l'avons passé chacun de notre côté. C'est bien dommage. C'était une belle soirée... Et pourtant, mes pensées lui étaient dédiées.

J'ai peur qu'elle ne m'aime pas... Je vais devoir redoubler d'effort pour la séduire... Ma belle... Un jour tu finiras dans mes bras.... Ma belle...

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