Chapitre 11 : première partie (Mauvais Présage)

Eve

Je déprime. Je n'ai pas envie de me lever. Je tiens le petit dans mes bras, il est peut-être la seule partie d'Andrea que je peux posséder, si je ne peux pas posséder son affection... Ce n'est pas plus mal d'un côté... Si je n'ai pas d'attachement ici, il me sera plus facile de partir. Or... Marcelino... Je ne peux pas le laisser... Et si... Si je devais entretenir quelque chose avec son grand frère... Partir me serait impossible... Finalement. Tout semble logique.

"-Tata ?

-Tu es réveillé ?

-Oui...

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Pourquoi tu es triste ?

-Je ne suis pas triste tesoro puisque tu es là.

-Je t'ai entendu pleurer cette nuit. Pourquoi tu pleurais ? C'est à cause de la sorcière ?

-La sorcière ? Il n'y a pas de sorcière voyons.

-Si Martina.

-Ne dis pas ça...

-Si. Elle est une sorcière. Et je ne veux pas qu'elle te fasse pleurer.

-Elle n'y arrivera pas.

Il se tourne vers moi et me fait un câlin.

-Je t'aime tata.

-Moi aussi je t'aime tesoro.

Il me prend la main et me fait descendre. Andrea fait son sport sous les yeux de Martina. Je prépare notre petit déjeuner. Martina me voit. Elle s'approche et me jette un haut en lin. "Faut que tu me nettoie ça, j'en ai besoin pour demain. ". J'écarquille les yeux. Mon sang ne fait qu'un tour, je lui lâche alors qu'elle allait rejoindre Andrea :

-Tu te débrouille mais ce n'est certainement pas moi qui vais te le laver.

-Tu te prends pour qui ? Tu fais ce que l'on te dit et c'est tout.

-Non je crois pas tu vois. Ce n'est pas parce que je suis retenu contre mon gré ici que je dois être ta boniche. Il est hors de question que je le sois.

-Et puis quoi encore ? Dit-elle en se rapprochant de moi, Qu'est-ce que tu vas faire ? Hein ? Bientôt tu vas être mon égale c'est ça ?

-Je ne sais pas à quoi tu joues, dis-je en me levant pour l'affronter, je ne t'ai jamais offensé, jamais je m'en suis prise à toi. Qu'est-ce que tu recherches ? Tu veux te sentir supérieur ? Pour quoi faire ? Tu m'excusera mais j'ai autre chose à faire que de m'occuper de tes gamineries.

-Salope.

-Pardon ?

-T'es qu'une garce !

-Tu dis pas ça de Tata ! T'as pas le droit de t'en prendre à elle d'abord ! Dit-il en se mettant face à Martina.

-Marcelino, c'est rien laisse.

-T'as réussi à retourner la tête du mioche mais tu n'arrivera jamais à m'avoir.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? Demande Andrea.

-Martina à dit qu'Ève était...

Je lui mets ma main sur ma bouche et l'emmène manger à nouveau. "Chut, c'est rien laisse tomber tesoro.". Andrea me lance un drôle de regard. Martina continue :

-Rien c'est juste ta petite protégée qui fait des siennes...

-Ma quoi ? Non mais ça va vraiment pas bien dans ta tête toi... Je ne me répéterai pas deux fois. Qu'est-ce qu'il se passe ??

-Rien j'ai juste refuser de laver ses affaires, dis-je en défiant Martina du regard.

-Elle a pas à faire ton ménage. Tu te prends pour qui ? T'es pas là pendant trois semaines et à peine tu arrives tu fous la merde ? Arrête tes gamineries...

-Tu te moques de moi ? C'est toi qui t'es pas vu ! Elles sont prisonnières, pri-son-niè-res. Elles sont pas en vacances je te rappelle. On est pas une colonie de vacance.

-Non, c'est toi qui n'a pas compris. Elles sont sous notre protection, sous ma protection, si t'es pas capable d'accepter ça, t'as qu'à repartie à Bagheria. J'en ai marre de ton comportement de diva.

Elle se fige et part. Je souffle. Je n'en peux plus. Andrea s'approche de moi et tente un contact. Je m'assois et fini de manger. Je n'en peux plus, je suis fatiguée. Il part prendre sa douche. Je vais laver le petit et l'habille. Je prends la mienne et en profite pour me vider la tête. Hum... Faut que je me venge... J'ai envie d'être mauvaise. Je dois éviter Andrea, je ne peux pas draguer un homme fiancé... Je vais me faire super belle. Je vais être super sexy. On ne verra que moi. Je me cache beaucoup depuis le début...

Je me coiffe super bien, je mets de l'anticerne, du liner, du mascara et un superbe rouge à lèvres. Je mets une robe habillée rouge, prêts du corps qui met bien en avant mes atouts. Je mets des sandales à talons et c'est bon. Je vais faire des ravages. J'ai pris la précaution de mettre mon maillot de bain en dessous. On ne sait jamais.

J'ai l'impression d'être la secrétaire sexy dont toutes les femmes ont peur. Nickel. On descend avec le petit sur la terrasse. On joue au ballon. Il me l'envoie et je lui renvoie. J'entends que l'on me siffle. Valerio... Toujours le même... Il s'approche en mode beau gosse, s'assoit sur le transat à côté de moi et engage la discussion. Bizarrement, j'ai la boule au ventre...

Andrea

Wow... Je... Elle...

Magnifique. Canon. Raffinée. Je suis sous son charme. Depuis la fenêtre de ma salle de bain je l'observe. Je finis de mettre les boutons de ma chemise. Putain... Valerio va lui parler... Elle va le repousser. J'en suis sûr... Non... Elle est réceptive. Non... Ève... Elle me brise le coeur. Il l'a fait sourire. Oh putain... Faut que j'arrête de jouer aux cons... Je sors de la salle de bain et les rejoins. Je m'arrête. Je les regarde. Je souffre en silence.

Je devrais y aller, fracasser Valerio et embrasser Ève mais... Je peux pas. J'ai pas le droit... Elle me brise le coeur. Je... Il faut que je la conquière avant qu'un autre le fasse à ma place.

"Alors ? Maintenant tu me crois ?"

Je me retourne. Toujours la même. Je fais mine de ne pas vouloir la voir. Je dis :

-Qu'est-ce que tu veux encore ?

-Avoue que j'avais raison.

-Raison de quoi ?

-C'est une salope.

-Ose encore une fois la définir avec un mot pareil et je peux te garantir que ne me reverra pas avant un bon moment.

-Andrea... Je t'aime.

-Et ?

-Bah je t'aime !

-Oui et ?

-Et toi ?

-Bah non.

-Comment tu peux dire une truc pareil alors que toi et moi...

-Y a jamais rien eu entre toi et moi.

-Et nos fiançailles ? C'était rien peut-être ?

-C'était un jeu... Un jeu !

-Et la fois où tu m'as embrassé ?

-Je ne t'ai jamais embrassé ... On a failli c'est tout.

-Et qui venait te soutenir à chacune de tes compétitions hein ?

-T'étais pas obligée de venir.

-Mais t'es sérieux ! ! Après tout ce que j'ai fais pour toi !

-Non, dis-je en me retournant. Non. Après tout que J'AI fait pour toi ! Quand t'étais dans la merde, c'est toujours moi qui suis venu. Même quand tu... Enfin tu sais très bien de quoi je parle.

-C'était un accident !

-Je m'en moque ! Tu fais ce que tu veux. Mais laisse moi tranquille ! Si j'ai envie d'avoir d'autres amies filles t'as pas le droit de m'en empêcher. Arrête c'est tout ce que je te demande.

-Tu sais pourquoi j'avais fais ça ?

-Martina... Je m'en...

-Non écoutes moi. Tu faisais comme en ce moment. Tu me délaissais. Tu m'avais abandonné parce que tu avais un peu plus d'affection pour l'autre conne !

-Martina arrête ! On est amis ! A-MIS! Pas plus et il n'y aura jamais rien de plus ! Et ne l'a traite pas comme ça. Lucianna était une bonne raison pour que tu me laisses tranquille.

-Tu regrettera Andrea. Quand tu comprendra ça, il sera trop tard.

-Mais oui, c'est ça, va t'en.

Je passe ma journée à tenter de parler à Ève, sans succès. Je ne sais pas ce qu'a fait Martina, mais elle a dû faire de la merde, comme d'habitude. On finit de manger. Demain midi on a barbecue. J'ai invité les hommes d'Ezio à venir manger avec nous. Ils sont super sympa. Eve est tellement canon. J'ai la rage de ne pas pouvoir lui parler... Il faut aller se coucher. Je reste dans le couloir de sa chambre. Elle couche Marcelino, je veux juste pouvoir lui demander pourquoi... Elle sort et tombe face à moi. Elle semble d'abord gênée, puis triste. Elle tente de me faire croire que tout va bien mais... Je sens qu'il n'en est rien. "Faut que l'on parle.". Elle baisse les yeux. Je l'emmène dans le jardin, je préfère être loin des autres pour lui parler.

Elle a les bras croisés et la tête basse. Je décide de briser son silence :

-Qu'est-ce que tu as ?

-Rien.

-Je n'aime pas quand tu mens.

-Qu'est-ce que je devrais dire de toi ?

Elle me tient tête... C'est la seule qui y arrive :

-De quoi ?

-Peut-être que toi tu ne me mens pas peut-être.

-Bah non !

-Ah, et me que tu ne supportes plus Martina pour finalement apprendre que vous êtes fiancés c'est pas du mensonge ?

J'hallucine. La garce elle a osé.... Je bloque quelques seconde. "J'en étais sûr..." dit-elle en faisant demi-tour. Je la rattrape et dis :

-C'était un jeu.

-Un jeu ?

-Oui je te jure ! On ne s'est jamais fiancés !

-Oh pire qu'est-ce que ça peut me faire... Juste que ça m'embête d'être proche d'une personne presque marier.

-Eve jamais on ne s'est fiancés !

-Alors pourquoi elle m'a dit ça ?

-C'est... On avait 17ans... On a fait des conneries et on s'est embrouillés. Pour déconner et se réconcilier avec tout le monde, on a fait genre on se mari. On était en soirée, c'était des conneries...

-Andrea... Je comprends plus rien, tu me dis quelque chose, elle autre chose je... Je suis perdue. Comme si c'était pas déjà assez compliqué...

-Nan mais c'est bon ! Tu vas croire qui ? Elle ou moi ?

-Ça dépend. Elle me dit tellement de chose...

-Quoi ? Elle a dit quoi ?

-A part me traiter de salope et dire que tu recherche autre chose que mon amitié...

-Quoi !? Qu'est-ce que je chercherai ??

-Juste... profiter de ce que je peux donner.

-Oh putain la pute... Comme si j'avais déjà fais ça peut-être... Eve t'es mon amie. Je veux pas te perdre à cause de ses conneries.

-Pourquoi vous vous êtes fiancés ?

-Laisse c'est une vieille histoire.

-Réponds s'il te plait.

-Et si j'ai pas envie ?

-C'est que finalement elle avait pas si tord.

Elle s'en va... Je... Lui avouer ? Non... Oh et puis merde.
"J'ai déconné."

Elle se retourne. Je m'avance vers elle.

-On avait 17 ans à peine. C'était y deux ans.

-Je t'écoute.

-Elle voulait déjà tenter quelque chose avec moi mais... J'avais pas envie. Je me la coltine depuis que je suis gosse. J'ai... J'ai rencontré une nana. Elle était mignonne. On s'entendait bien. Et...

-Et ?

-On a couché ensemble ! Voilà t'es contente !

-Mais y a quoi d'horrible à ça ? Vous vous prenez la tête pour rien.

-C'était pas sérieux. On l'a fait une seule fois et c'est la seule fois où je l'ai fait. J'ai plus tué que baisé. Et elle l'a tellement mal pris qu'elle s'est tapée le premier venu. Ils se sont pas protégés et je l'ai accompagné acheter la pilule du lendemain. Depuis... Tout le monde pense que c'est de ma faute alors que non. On s'est embrouillés car elle m'a remis la faute dessus. Si je ne m'étais pas tapé Luciana elle aurait pas fait ça avec Marco.

-Marco ?!

-Oui...

-Tu fais ce que tu veux.

-Comment ça ?

-Bah... Je sais pas mais... Si t'avais envie de coucher avec cette Luciana enfin... C'est ta vie, je vais pas te juger dessus. T'as pas confiance en moi.

-Non mais je vais pas te déballer ma vie intime dans ses moindres détails !

-Bah si ça peut expliquer le comportement de Martina à mon égard... Tout s'explique. Elle a peur que ... Je fasse comme Luciana.

-Ouais... Mais tu feras jamais Luciana... C'était... De la connerie.

-Si tu le dis...

-Mais du coup tu sais que je suis plus puceau...

-Quoi ? Tu veux que je te dise si c'est mon cas ?

-Bah... Pour être quitte...

-Une fois l'année dernière avec mon ex, c'est tout ce que tu as à savoir. Je veux pas foutre la merde entre toi et Martina. Je préfère prendre mes distance le temps que tu règles tes problèmes. Je ne veux pas m'en rajouter.

Elle se retourne et part. Elle est plus vierge... Pas grave. On est tout les deux dans la même situation, c'est rassurant. Elle est canon même de dos. Sa grâce. Sa fine taille.. J'aimerai la prendre dans mes bras et lui demander pardon... Ma Eve...

Je me couche avec l'aspirateur à côté de moi. Enfin Alessandro... "Tu ronfles...". "Pardon!". Il se relève et voit mon air dépité. Je reste allongé les mains derrières la tête.

-Qu'est-ce qu'il va pas gros ?

-J'suis pas gros...

-Pardon, Qu'est-ce qu'il ne va pas gros tas de muscles ?

-Je me suis disputé avec Ève à cause de Martina.

-C'était prévisible. Si seulement elle n'était jamais rentré dans nos vies...

-Je te le fais pas dire.

-Qu'est-ce qu'on peut faire ?

-A part la brûler vive et déverser ses cendres aux quatre coins du monde ? Rien.

-C'est con qu'elle soit la fille d'une grosse famille...

-Ouais... et toi avec Emily ?

-Par-fait... J'ai jamais fait autant de sport. Elle est increvable... Je te jure elle va me tuer...

-Si t'es avec elle pour ça...

-Non je l'aime. Bon on dort ?

-Essayer plutôt...

-Je vais essayer de pas trop ronfler promis...

-Mouais.

On s'endort. Eve... Elle hante ma nuit... Eve...

Eve

J'ai la boule au ventre. Je ne sens pas cette journée... Je me suis habillée sagement, il y aura du monde ce midi. Je ne veux pas attirer les regards. J'évite Andrea. Je ne sais plus quoi penser de tout ça. Mais... Je l'aime... Je m'en veux... Martina monte dans la Ferrari avec lui et le petit. Je vais dans le vanne. On roule. C'est vraiment une belle propriété. On s'enfonce dans une sorte de petit bois. Je ... J'ai l'impression d'être déjà venu ici ... On arrive devant une très vieille bâtisse, c'est une ancienne grange. Il y a pleins de botte de foins. Je...

Non... C'est pas possible... J'ai... J'ai rêvé de ce lieu ! Là où Andrea meurt... J'ai une douleur atroce au ventre. Il va se passer quelque chose... Je le sens...

On s'arrête. D'autres voitures arrivent. Des amis des garçons. On salue tout le monde. Je prends Marcelino dans mes bras. Sous le grand préau, il y a des chaises et des tables d'extérieur. On se met sur le côté. Notre table est à côté d'une vieille pote en bois qui donne sur l'intérieur de la grange et à côté de grosse mottes de paille.

Andrea change complètement. On voit le mafieux ressortir, plus l'être attachant. Il joue les gros durs. Le visage ferme, il est effrayant. Il pose son regard sur moi. Mon sang se glace et mon coeur se serre. Alessandro fait un signe de la tête pour qu'elle le rejoigne. Elle se met près de lui, puis il la présente au groupe. Marcelino veut voir Andrea. Je lui prends la main et l'emmène le voir. Je suis derrière lui. Je lui tapote l'épaule, il se retourne l'air indifférent.

-Oui ?

-Marcelino veut te voir.

Le petit tend ses bras, Andrea se baisse et le porte. Alors que j'étais sur le point de retourner à la table, j'entends :

-Qui est cette demoiselle ?

-C'est Ève, elle s'occupe de Marcelino.

-Tu peux nous la présenter ?

-Eve ! Viens s'il te plait.

Je fais demi tour et me met près d'Andrea. L'homme en question est imposant. Il répond au nom d'Ezio.

-Eve c'est ça ?

-Oui monsieur.

-Regardez moi ça... Les trois à côté, on dirait une vraie petite famille ! Le père, la mère et l'enfant.

-Je ne suis que la baby-sitter.

-Vous êtes plus. Certes c'est le rang le moins mis en valeur dans la mafia mais vous êtes charmantes. Le petit à l'air content.

-Je fais de mon mieux.

-C'est la meilleure tata du monde !

Tous rit. Je reste impassible. Andrea pose une nouvelle fois les yeux sur moi. "J'ai soif Andrea." dit le petit. Il l'emmène boire, je les accompagne. Je demande :

-Pourquoi avoir organisé ce barbecue d'ailleurs ?

-Je devais t'emmener ici.

Cette phrase... c'est celle de mon cauchemar...Non... c'est pas possible.
Et si ... Non .. Qu'est-ce qu'il va se passer ?!

-Eve ? T'es sûr que ça va ?

-Oui, j'étais juste... dans... dans mes pensées.

-T'es vachement pâles...

-J'ai... J'ai froid...

Il porte son t-shirt bleu marine. Le même que le cauchemar. Marcelino boit. "Fais attention à toi." dis-je à Andrea. Il me regarde interloqué. "Quoi ?". Je prends le petit et pars.

C'est calme. Plus de deux heures ont passé. On a mangé. Finalement je me fais peut-être des idées. La fête bat son pleins. Je vois Andrea et Ezio discuter. Ils vont de l'autre côté de la grange. J'ai un mauvais pressentiment... J'entends des pneus crisser avec un vacarme pas possible. Une énorme fourgonnette noir arrive et fait feu sur nous. Je pousse les filles dans la petite pièce et bloque la porte. Je me mets à l'abri derrière des mottes de pailles.

Ça canarde de tous les côtés. J'ai peur... Andrea... Andrea !! je me fraie un passage derrière les mottes de pailles. Je n'ai jamais eu aussi peur. Les gens hurlent. Certains sont touchés, d'autres morts. Cette vision de guerre me terrorise. J'arrive à passer de l'autre côté j'essuie les tirs. Je me cache derrière une motte une nouvelles fois. Plus de bruit.

Silence. Je regarde au dessus de la motte. Personne je sors et essaie de retrouver Andrea. "CACHE TOI ÈVE !!! " hurle Alessandro. Je continue ma route. J'ai trop peur pour lui. Ezio est au sol, mort. Je suis dos à Andrea. Il se cache, arme en main, derrière la paille. Je tourne la tête. Un homme. Pas un de la Cosa Nostra. C'est un ennemie. Il braque son arme sur Andrea.

Andrea !!!

ANDREA !!!!! NON !!!!!!

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