un ange pleure
Une fois à l'intérieur de la voiture, nous reprenons notre souffle le temps d'évacuer le stress qui nous comprime tout le corps devenu rigide.
Nous quittons précipitamment le Bagatelle pour atterrir devant le « the eliot suite hotel» là où était Milo.
Nous étions tellement angoissé par notre mission que nous pensions sans cesse à l'éventualité de nous faire prendre, que Reeza s'était mise en mode robot. Je le voyais bien à son regard vide sans âme, les yeux fixés sur la route. Une seule expression sur le visage comme une poupée de cire de couleur doré due à ses origines espagnoles. Trois quart d'heure plus tard nous voilà arrivé devant l'hôtel que déjà un voiturier nous accueillait, la porte du côté conducteur fût ouverte pour aider mon amie à sortir de la voiture. Reeza decida de jouer la comédie en se comportant comme une femme riche en le regardant de haut d'un air dédaigneux. le voiturier en professionnel l'ignora en récupérant les clés ,qu'elle lui tendit ses clés du bout des doigts en montant rapidement dans l'habitacle pour emmener la voiture dans le parking souterrain de l'hôtel. Entre-temps j'avais récupéré mon petit sac, Reeza et moi nous nous dirigeons vers l'hôtel. La Porte fut ouverte par un portier tout vêtu de velours bordeaux tel était son habit de travail comme celui du voiturier. Arrivé à ses côtés à l'intérieur de l'hôtel, nous nous arrêtions en cachant notre engoumant pour passer en revue tout l'espace du hall d'accueil qui était magnifique mais nous n'avons pas le temps de contempler les lieux que le portier d'un geste galant, nous indiqua la direction à suivre d'un mouvement mille fois exécuter pour récupérer nos clés, évidemment ce qui n'était pas le cas mais il n'était pas obligé de le savoir. D'un signe de tête nous le remercions et d'un pas chaloupée comme c'était prévu, nous nous dirigions vers l'hotesse d'accueil qui heureusement au premier coup d'oeil était un homme fort charmant et...jeune《 yes》me dis-je.
Je n'avais pas remarqué tout de suite plongé dans mes pensées les plus profondes, que mon ami était déjà en train de lui faire du charme. L'homme qui se trouvait derrière le comptoir de l'accueil, était grand sportif, c'est abdominaux se voyait à travers le tissu cintrée de son vêtement les frôlant de près; les cheveux châtain mi-long a vu d'oeil légèrement élancé et très musclé. On voyait aussi à la naissance de ces poignés dont les manches de la chemise blanche était légèrement courte un début de tatouage. Il n'était pas habillée dans le même style que tout le personnel de cette l'hôtel, ce qui m'a mis la puce à l'oreille mais je ne dis rien pour le moment car ça pouvait très bien être un cadre travaillant ici, remplaçant un employé sûrement appelé ailleurs ou absent. Arrivé au comptoir mon ami s'accouda nonchalamment en lui offrant un sourire radieux en se cambruant légèrement les reins en se dandinant cherchant toute son attention. Que l'homme s'empressa de lui rendre en la zieutant d'un regard affamé, sans une once de gêne pour moi occultant ma présence.
Elle me jette un rapide coup d'œil taquin tout en me mettant légèrement à l'écart, je ne le pris pas mal car je compris son petit jeu de charme. Cela durera 5 minutes montre en main, un sourire charmeur et lascif; un clin d'œil de la part de l'homme. Un bisous volant dans les airs de la part de Reeza, quelques papillonement de paupières suivi de numéro de téléphone échangé et le tour était joué. On avait le numéro de la chambre, l'étage de la chambre de Milo. Moi qui pensais qu'on allait en chier, sa s'est passé comme une lettre à la poste et nous rejoignons l'ascenseur sans encombre après un dernier petit baiser aérien, envoyer à l'homme de l'acceuil; se pencher par dessus le comptoir pour la mater jusqu'au bout sourire graveleux au lèvre avec la promesse qu'ils se revoient de la part de mon ami.
__ Il s'appelle Mike me dit-elle sourire malicieux au lèvre.
Attendant en levant les yeux au ciel, qui la fit glousser. Je l'a laisse se moquer de mon désintérêt total pour la gente masculine, alors de temps en temps. Elle me provoque gentiment. Nous patientons depuis quelques minutes devant la porte des ascenseurs, quand les portes s'ouvre sous notre nez et qu'un groom en sort pour nous laisser entrer à notre tours. La cabine d'ascenseur est spacieuse et ornée de moulures dorée; la parois du fond agrémenté d'un grand miroir teinté au bord biseauté. Nous indiquons au groom de nous déposer au 3e étage porte 530, il acquiesce poliment en rougissant et appuya sur le bouton numéro 3 nous emmènent au bon étage.
Une seconde plus tard nous étions sortis de l'ascenseur avec un employé rougissant de plus belle en bageayant un 《 bonne journée》qui nous fait rires. Le pauvre, il avait les yeux pétillants de convoitise doublé par sa timidité. Cette fois-ci à mon encontre et je ne put m'empêcher de pouffer de rire plus fort, ma main sur la bouche pour l'étouffer en voyant son petit numéro de charme quelque peu bancal, qui devait sûrement marcher avec deux jeunes adolescentes ou de jeune femme tout juste majeur. Il nous quitta bien vite nous laissant seul dans le couloir que nous longeons rapidement en trouvant d'abord les toilettes publiques accessible à tous. Où je m'engouffre pour me changer en jeune fille de bonne famille avec ma petite jupe plissée et mes petites socquettes blanches chausser de chaussure vernis noir à bride. Pendant que Reeza me faisait deux couettes, sur chaque côté de ma tête et tout ça en un temps record, nous faisant ressortir rapidement des toilettes après un dernier coup d'oeil dans le grand miroir au dessus des lavabos, vérifiant que mon apparence soit parfaite pour tromper un prédateur sexuel en manque de chair fraiche. Cette idée peut ragoutante me fit grimacer devant mon reflet sous le petit gloussement de Reeza, qui ne put s'empêcher en voyant ma tête.
__ Même si c'est pas le moment, ni le lieu, tu es très sexe et au club. Tu ferais un malheur dit-elle les poings contre ses hanches.
__ Ouais comme tu dis c'est pas l'endroit mais je retiens l'idée dis-je en la pointant du doigts à travers le miroir.
Nous rejoignons rapidement le couloir, et une fois devant la chambre 530, nous nous arrêtâmes devant la porte et découvrons qu'elle n'est pas fermée ! Aucun garde devant pour la surveiller, comme me l'avait prédit mon ami Reeza.
Ce qui me fait tiquer, c'est que si personne ne surveille les lieux ? Est ce qu'il y a quelqu'un à l'intérieur. Elle n'est pas fermé mais juste entrebailler alors nous poussons délicatement la porte et à pas de loup. Nous rentrons toutes les deux à l'intérieur d'une piece qui semble etre le salon spacieux et extrêmement luxueuse. Jetant rapidement un coup d'œil entre nous complice, ne prenant pas le temps de visiter; l'adrénaline courant dans nos veines le cœur qui accélère à la pensée de se qu'on s'apprêtait à faire dans pas longtemps. Nous nous trouvons elle et moi dans le milieu de la pièce où régne un bordel monstrueux, complètement dépassé et par le silence de mort étouffant la poitrine oppressé. Quand Reeza me tape à l'épaule d'un geste rapide, ce qui me fait sursauter en me retournant vivement en voyant mon amie qui avait les yeux fixés dans une autre direction, muette les mâchoires tendue par l'angoisse. Ses yeux reflétant l'angoisse qui l'habite à présent, curieuse je suis son regard allant dans la même direction que les siens au aguets, je vis deux grandes portes ouvertes donnant sûrement sur une chambre luxueuse et spacieuse. D'un seul regard comme un accord tacite pour nous mettre d'accord en commençant à avancer vers celle-ci d'un pas d'abord hésitant puis rapide pour en finir et ce qu'on découvrit nous figea sur place hébété.
La chambre a été retourné par un ouragan de force 10, un coin salon privé intacte dans un coin de la pièce, mes yeux dérives ensuite à l'opposer, la chambre un peu moins. Des vêtements d'homme et d'enfants éparpillés au sol avec les chaussures balancer au hasard, plus loin les couverts, draps et oreiller avait suivit le même chemin que les fringues sur le carrelage beige et or marbrée on voie à peine la couleur du sol autour du lit. Dans l'air émanait une odeur bizarre ou au bout de quelques secondes ont reconnu l'odeur nauséabonde de weeds et de la pipe à crack après quelques minutes encore après une réflexion olfactives celui de la forte transpiration apparait venant sûrement des 3 corps enchevêtrer étendu sur le lit comme des statues de cire. Cette vision nous laisse quelques secondes sans voie, une tristesse et une colère qui court dans mes veines coulant à flot dans tout mon corps meurtri par la désolation, 《 Pauvre gosse 》marmonnais-je. Cette vision est horrible car je ne vois aucun abdomen bouger au rythme de leur respiration sauf une peut-être que je voie pas évidemment, celui de l'homme qui est couché à plat ventre le corps entièrement affalé les bras écartés, sur deux petits corps sans vie, blêmes toute vie qui semble les avoir quitté depuis un moment maintenant ! Le visage exsangue les yeux et la bouche grands ouvert par la terreurs visible dans leurs yeux d'enfants qui n'aurait jamais du mourir.
A ce moment là, mon chagrin est immense coupé par un autre sentiment pas encore déterminer au fond de moi, mon coeur souffre pour ses 2 enfants qui se trouve la avec ce monstre qui les entoure de ses tentacules hideuse de vice et de luxure fomenté par un esprit malsain profondément encré dans la nuit. Les enfants ne devrais pas souffrir à cause des grandes personnes, ce sont des anges venu du ciel qui n'ont rien demander; rien d'autre que de vivre heureux parmi les siens et d'être entouré d'amour. Pas de la déchéance d'un monstre pédophile à l'esprit tordu par ses vices, voulant exploiter la misère du monde. C'est deux là ne connaîtront jamais le bonheur de l'amour familiale, de grandir dans la joie et le bonheur; de devenir adolescent de connaître les premiers émoi amoureux comme tout adolescent sur cette terre. Faire des études, qu'il auront choisi et un jour travaillé et devenir parents leurs tours ça il ne le connaîtront jamais. Quand j'y pense mon cœur saigne, je pense aussi à mon fils Jim à qui j'ai tout donné. Mon amour dès que j'ai pu accepter sa présence à mes côtés, ce qui n'a pas été facile tous les jours ! Le pauvre je m'en veux, quand je voie les deux garçons à peine âgé de 5 ans et plus. Notre cas a nous deux est à part même si son engendrement n'a pas été normal et mon traumatisme bien trop grand.
__ Eh ma bichette revient moi ! Ok on va aller vérifier si cette enflure vie encore et si c'est pas le cas, on le finit vite fait; bien fait. Allez viens courage dit Reeza en me tirant par la main.
Reeza a raison, je manque de courage; pas à cause de lui car si il est vivant. Je l'égorge sans soucis de ma lame planquer dans mon porte jarretelle, placer contre ma cuisse sur ma petite jupe plissée d'écolière. Mais eux putain, on va pas les laissé la quand même. N'y tenant plus des larmes coule sur mes joues sans s'arrêter, coulant ma tristesse de leurs petites âmes envolé vers le ciel.
Tirant des quatre fers arrivé près du lit j'examine la scène d'horreur qui se trouve devant moi, comme une drogué ne pouvant m'en détacher visuellement trop dégoûté et demande d'une voix chevrautante. Le corps, le cœur ravagé et le cerveau englouti par ma tristesse mêlée à ma colère.
__ Reeza je l'implore d'une voix éteinte, nous ne pouvons pas les laisser là, les pauvres petits dis-je en reniflant d'une manière disgracieuse.
Reeza me fait reculer de quelque pas et se plante devant moi en me serrant les épaules très fort pour que ma concentration se recentre sur son regard sombre et elle me dit d'une voix ferme pour être sûr que je l'écoute sans que mon cerveau prennent la fuite et se planque derrière un coin sombre de mon esprit.
__ En temps normal, je t'aurais dit oui sans hésiter mais là, on ne peut pas se le permettre. Je suis désolé si on fait ça, on se fera repérer et tuer. Et ce n'est pas notre but de mourir, ce n'est pas prévu au programme de la soirée, alors écoute-moi bon sang râle t-elle en me secouant comme un prunier et reprend la parole sur un congrès pour essayer de me faire revenir sur terre. Quand la police sera là, ils auront un enterrement digne de ce nom. Je te jure sur tout ce que j'ai de plus cher au monde et ça tu le sais insiste-t-elle fermement je veux pas que tu meurs et moi non plus du coup dit-elle d'une voix triste la fin de sa phrase se finissant dans un murmure les yeux toujours encré au mien.
À son discours, tout mon monde s'écroule devant moi. Les yeux aimanté, une seconde sur les siens puis descendent inexorablement sur le corps de ce monstre qui couvre les deux petits corps d'un geste automatique et irréfléchie. Je pousse ma meilleure amie délicatement, me penche au-dessus de lui en posant deux doigts sur la carotide de ce monstre inanimé. Je cherche son pouls, fruit du hasard ou du malheur; je sens de très léger battements lent sous la pulpe de mes doigts. Je me relève brusquement le dos raide souffle un bon coup et crache sans l'ombre d'une émotion pour lui.
__ Il est pas mort Reeza ! Dis-je le timbre de ma voix désincarné ne décelant aucune émotion.
__ Tu es prête Maya ? Est-ce que tu peux le faire ? Me demandait-elle.
J'attrape milo encore inconscient par le trop-plein d'alcool et de cocaïne par les cheveux et tire sèchement vers moi lui relevant la tête face au plafond les yeux révulsé a demie clos, de ma main gauche et de la droite farfouille. J'attrape ma lame qui était dans mon porte jarretelle et la plante sous sa gorge l'enfonce profondément dans ses chaires, dans un mouvement d'avant en arrière jusqu'à sentir sa peau cédé et voir le sang commencé à suinter de sa plaie à grosse gouler, coulant comme une rivière pourpre sur son torse, goûtant entre lui et le vide jusqu'à inondé les draps. Commençant à absorbé tout le flux de sang et je le relâche salement d'un geste rageur, le voyant retombé lourdement sur les pauvres enfants. Il réceptionne son corps comme deux amortisseurs et d'une moue écœuré je regarde la scène horrible, sans vraiment l'avoir. Les yeux troublé par des larmes salé, elle est déjà dans ma tête, cette image ne me quittera pas avant longtemps, je crois bien.
__ Allez c'est assez, on se casse ! Me dit-elle en me tirant à nouveau sur mon bras plus fortement cette fois-ci. En resserrant ses doigts tel des serres d'aigle, m'obligeant à bouger la lame dans ma main enserré entre mes doigts crispé.
Mes doigts serre fortement mon poignard refusant de le lâcher, je la suis, en agissant comme un pantin désarticulé sans âme. Nous quittons l'hôtel, sans oublier de passer rapidement dans les wc pour me débarbouillé des perles de sang qui avait giclé sur mon visage; dont Reeza s'évertue à effacer rapidement de mon visage qui était prêt du siens. Quand je l'ai égorgé, je me rappelle de rien d'autre de ce moment-là sauf celui où il faut bouger près de son oreille pour lui murmurer toute ma haine à part ça c'est le trou noir.
Heureusement mes vêtements étaient de couleur sombre. Nous passions par les portes réservées aux employés, pour ne pas se faire repérer par les gardes du corps de Milo.
Au moment de prendre les escaliers pour fuir cet étage, nous entendions le départ précipité dans les couloirs où
se trouve la suite de ses hommes. A l'entente des pas précipités, nous en comptant le nombre de 6 donc un qui crier des ordres en italien d'une voix orageuse. Je n'avais toujours pas reposer les pieds sur terre encore plongé dans l'obscur brouillard. C'est Reeza qui m'a tout dit, quand on s'est retrouvés dans la voiture le souffle erratique dû à la course pour rejoindre le véhicule en stressant. Même là, je n'étais toujours pas redescendu alors Reeza m'emmena de force dans un bar boire. Pour me commander un verre d'alcool fort, qui me fit enfin redescendre sur terre et la réalité la chute fut brutal et la réalité difficile à avaler.
《 J'avais tuer ! 》
C'est là que je craque et éclate dans un sanglot silencieux.
__ On s'occupera de Franco plus tard, dit Reeza en me serrant fort dans ses bras.
__ Non ils vont organiser sa sécurité et ça sera plus dur de l'atteindre après ça ! Dis-je en regardant ma montre d'un geste tremblant puis relève la tête et là regarde sans dévier. Nous avons encore le temps, j'annonce avec une voix déterminée; la nuit n'est pas finie.
Reeza acquiesce en se penchant vers moi pour être sûr en me sondant de son regard, elle a compris que si nous le faisons pas ce soir. On pourra jamais le faire, plus jamais pour l'un ni pour l'autre des deux frères qui reste. Car ils feront en sorte, que plus jamais personne ne puisse les atteindre quitte à mourir.
__ Va d'abord te débarbouiller la tronche et te maquiller tout de suite. Que tu es l'air moins blanche, ton visage est blafard.....t'a une sale gueule quoi pouffe t-elle.
Je me lève en grognant pour la forme car je sais que mon amie plaisante, histoire d'alléger l'atmosphère. Je me lève difficilement mais arrive à rejoindre les toilettes qui sont prêts du bar avec ma trousse de maquillage. En arrivant en face du miroir, je constate qu'elle n'a pas menti. Il y a beaucoup de travail, vu ma tronche. Que je vois à travers le miroir et là encore je vais dire grimace de dégoût. Je m'empresse de me démaquiller en vitesse grâce à des lingettes et une fois fais, je les jette dans la poubelle à côté de l'évier où trône un millier de préservatif usagé et je repasse une couche de fond de teint avec de l'anti-cerne en insistant bien sur mes cernes. Ensuite je recommence à mettre du mascara et un coup de liner, une fois prête. Je vérifie une dernière fois puis là rejoins à notre table, en lui faisant signe de se lever en déposant un billet pour les consommations et nous quittons le bar en silence.
[ Et c'est parti, on arrive Franco ! ]
Je garde Gino et Roderick en dernier.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Corrigé par jess
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top