Chapitre 5

Hermione se plaça aux côtés de Drago, ignorant les regards envieux, jaloux et méprisants de la part d'une grande majorité des filles étudiant dans la maison Serpentard. Après tout, elle avait été élue et pas elles. Une certaine satisfaction s'empara d'elle sans qu'elle ne puisse l'empêcher. Cette élection n'était peut-être pas aussi horrible finalement. Elle allait juste tout simplement devoir danser avec Malefoy puis elle retournerait s'amuser auprès de ses amis. Ginny avait raison, elle devait se réjouir et non désespérer.

Les quatre couples sur la piste formés grâce aux élections, attendaient impatiemment que la musique soit lancée pour se mettre à danser parce qu'ils en mourraient d'envie excepté Hermione et Drago qui ne voulaient qu'une chose, être débarrassé de l'autre le plus rapidement possible. 

En attendant, la Gryffondor prit soin de détailler les autres élèves qui avaient été élus. Le binôme de cinquième année ne lui était pas inconnu. Il s'agissait d'une élève de sa maison avec qui elle avait quelque fois échangé notamment pour parler des cours de métamorphose dont était passionnée cette jeune fille. Quant à son partenaire, elle le connaissait de nom mais savait que c'était un très bon ami de la Gryffondor ce qui rendait la situation amusante pour les deux personnes. En revanche, le duo des sixièmes années était loin d'être à l'aise. Ils semblaient tous deux assez gênés et n'avaient pas l'air de se connaitre. Enfin, pour le couple restant, les deux élèves semblaient coupés du monde extérieur et se fixaient depuis qu'ils avaient rejoint la piste de danse. Hermione était presque sûre qu'ils finiraient ensemble avant la fin de la soirée, à croire qu'ils avaient eu un véritable coup de foudre. 

- J'espère au moins que tu sais danser Granger, soupira Drago.

Il ne prit même pas la peine de l'observer et se mit à réfléchir. Comment avait-il pu en arriver ici, à danser avec cette fille qu'il détestait tant ? Il n'imaginait même pas la tête que ferait son père s'il apprenait qu'il avait dansé avec une née-moldue de Gryffondor meilleure amie du célèbre Harry Potter.

- Ne t'inquiète pas pour ça. 

- Si au contraire, murmura-t-il toujours dans ses pensées.

Il ne préférait pas parler plus fort vu le peu de bruit qu'il y avait autour d'eux. Il y avait toujours des oreilles indiscrètes dans les parages et personne n'avait besoin de savoir ce qu'il pouvait bien dire à Hermione Granger.

La lionne n'entendit même pas les propos de son ennemi, trop occupée à chercher du regard l'un de ses amis dans la foule. Seulement, il y avait beaucoup trop de monde pour qu'elle y parvienne et en plus de ça, les éclairages ne l'aidaient guère. Seule la piste de danse était suffisamment illuminée pour distinguer quelque chose, tous les élèves et enseignants autour étaient dans la pénombre comme s'ils n'étaient que des ombres formant un cercle autour des quatre couples.

- Je vois que tu as suivi mes conseils, dit Drago, brisant l'atmosphère pesante qui les entourait depuis plusieurs minutes.

- Quels conseils ? 

Le début d'une douce mélodie parcourut la pièce, annonçant le début de la danse -une valse- pour les quatre couples. Drago qui s'apprêtait à répondre à sa "cavalière" se ravisa et n'eut pas d'autres choix que de prendre la main d'Hermione dans la sienne et de mettre la seconde sur sa taille ce qui la fit sursauter. Fixée sur la remarque de Drago, elle ne s'était pas encore rendu compte que la musique avait débuté. 

- Ta main est glacée Malefoy, lui dit-elle avant de se résoudre à bouger pour ne pas encore plus attirer les regards sur elle et son partenaire.

Il eut un léger rictus tout en menant la danse. 

- De quels conseils me parlais-tu ? reprit-elle en le fixant dans les yeux.

Le Serpentard soutint son regard, amusé par le comportement de sa camarade.

- Tu es sans doute la seule personne avec qui je n'ai jamais dansé qui trouve qu'une valse est le meilleur moment pour parler avec son partenaire.

- Je ne te questionnerais pas si tu m'avais expliqué le sens de tes propos. Je déteste rester sans réponse.

Sur les quatre couples, c'était sans doute le seul qui dansait tout en parlant comme si les deux adolescents étaient assis au coin du feu avec une tasse de chocolat chaud à la main et non en train d'assister au bal de noël avec une centaine de personnes qui n'avait rien d'autre à faire que de les observer.

- Tu es vraiment exaspérante Granger. J'en suis à me demander comment tu peux te supporter, ajouta-t-il avec un sourire moqueur.

- Tu comptes me répondre ? s'impatienta-t-elle.

- J'ai déjà mal à la tête à cause de cette atroce musique alors si tu pouvais éviter d'en rajouter.

- Pour une fois que nous sommes d'accord sur quelque chose. Sur toutes les mélodies existantes, il y a fallu qu'ils choisissent quelque chose d'aussi médiocre.

- Il n'y a que McGonagall pour choisir des trucs pareils. 

Elle lui lança un regard noir, lourd de reproches. 

- N'ai-je pas raison ? poursuivit-il.

- Peut-être, reconnut-elle.

S'il y avait bien une chose qu'elle détestait par-dessus tout encore plus que les insultes de Malefoy, c'était lui donner raison.

- Mais pour répondre à ta question, c'est de ta robe dont je parlais. 

Leur conversation de la matinée dans la boutique lui revint brusquement en mémoire. C'était vrai qu'il lui avait conseillé cette robe, dans cette couleur, sans qu'elle n'en comprenne la raison.

- Et bien, j'ai aussi suivi l'avis de Ginny puisque c'est elle qui a réussi à me persuader de l'essayer.

Enfin, elle n'avait pas eu vraiment le choix. Elle ne trouvait rien de convenable et c'était son amie qui avait fini par choisir pour elle.

- D'ailleurs, continua-t-elle, j'aimerais bien savoir pourquoi tu m'as conseillée ?

Drago ne sut pas quoi répondre, ne connaissant pas lui-même la raison de son geste. Et puis, il ne s'attendait pas à une telle question, pourquoi avait-il fallu qu'il revienne sur ce sujet ? Parce qu'il appréciait Hermione, parce qu'il voulait l'aider ? Non, c'était absurde. Il tentait de se raisonner mais en vain. Qu'est-ce qui avait bien pu le pousser à adopter ce geste ? 

- Je me pose moi aussi la question, pensa-t-il à voix haute.

- Vraiment ? En tout cas, je ne penserai pas un jour que tu m'apporterai ton aide.

- Vous me faisiez pitié toi et ton cas désespéré.

- Dans ce cas, pourquoi ne pas m'avoir laissé me débrouiller ? Je ne te pensais pas du genre à aider quelqu'un que tu détestais que son cas soit désespéré ou pas.

- Ai-je un jour dit que je te détestais Granger ? Certes, je l'ai pensé fortement mais tu ne m'as jamais entendu te le dire.

Le Serpentard s'apprêtait à rajouter quelque chose mais se retint quand il vit qu'Hermione et lui s'approchaient du groupe constitué des professeurs. Avec sa chance, McGonagall allait lui faire des reproches sur sa conduite et le fait qu'il soit en train de parler tout en dansant. 

La musique touchait déjà à sa fin, cependant aucun des deux adolescents n'avaient vu le temps passer. A croire qu'ils avaient passé un agréable moment sans rien de déplaisant. Drago était lui même surpris, pourquoi avait-il apprécié danser avec Hermione Granger ? Qu'est-ce qu'il lui arrivait encore ? Entre lui apporter son aide et apprécier sa compagnie ça ne lui ressemblait pas. Il ne comprenait plus rien et cela commençait sérieusement à l'agacer. Il devait faire quelque chose, agir. Cela ne pouvait plus durer. 

- Cependant Granger, je tiens à préciser que cette robe est certes, plutôt jolie, mais pas sur toi malheureusement. 

Il s'attendait à se sentir mieux après lui avoir lancé une nouvelle pique sauf que ce fut tout sauf le cas, bien au contraire.

- Et moi je tiens à te préciser que je me fiche de ton opinion. Et puis si j'ai été élue, c'est qu'elle n'est pas si horrible que ça, remarqua-t-elle, ignorant totalement son commentaire désobligeant.

Et le pire était qu'elle avait raison. Drago se mit à regretter ses propos avant de tenter de se raisonner. Il n'y avait aucun regret à avoir, c'était stupide. Toute cette soirée, cette danse et cette conversation étaient stupides de toute manière.

Les dernières notes de la valse laissèrent place à une mélodie beaucoup plus entraînante qui ne nécessitaient pas de savoir forcément danser mais juste de se déhancher au son de la musique. Les élèves furent de nouveau appeler à rejoindre les quatre couples afin de continuer la soirée et la salle fut de nouveau davantage éclairée.

Hermione voulut partir mais avant qu'elle n'ait le temps de dire quidditch, elle s'était déjà retrouvée encerclée par des dizaines d'adolescents qui sautaient et criaient en rythme avec la musique plutôt rock qui résonnait dans toute la salle.

- J'imagine que nous n'avons pas d'autre choix que de rester ensemble, lui dit Drago d'une voix forte afin de couvrir la musique. C'est bien ma chance ça...

- Comme si ça me faisait plaisir, répliqua Hermione en cherchant ne serait-ce qu'une minuscule place où elle pourrait se faufiler pour s'enfuir de la piste à toutes jambes. 

- Mais je suis sûr que ça te fait plaisir Granger. Tu cherches juste à le nier.

Elle éclata de rire en levant les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre. Elle devait vraiment partir au plus vite car elle ne supportait plus la voix et les propos du Serpentard. 

- Je suis sérieux, affirma-t-il en attrapant le poignet de la lionne. Ose me dire que tu n'as pas apprécié cette danse ?

Il venait de lui parler avec le plus grand calme alors que l'ambiance tout autour d'eux n'avait rien de comparable. 

- Et pourquoi je te répondrai ? Je n'ai aucune envie de discuter avec toi Malefoy.

- Pourtant c'est ce que nous n'arrêtons pas de faire depuis le début de la journée, constata-t-il, son sourire narquois accroché au visage.

- Car nous n'avons pas vraiment eu le choix. Ou alors c'est toi qui est venu me voir de ton plein grès.

Drago cessa instantanément de sourire. Elle avait une énième fois raison. Et puis pourquoi avait-il tant voulu la voir toute la journée ? Ça n'avait aucun sens puisqu'il la détestait. Il n'arrivait décidément pas à réfléchir et mette ses idées au clair encore moins depuis que la musique avait démarré. Sans oublier cette danse qui l'avait déstabilisé. Lui qui pensait qu'elle l'aiderait, c'était tout le contraire. Comment avait-il pu apprécier la compagnie d'Hermione Granger ? Apprécier lui parler, la toucher, la regarder ? Il devait vraiment faire quelque chose pour se sortir cette fichue Gryffondor de la tête. Un acte qu'il espérait être blessant, humiliant ou dans ce genre. Oui, à ses yeux c'était la solution.

- Oui, reconnut-il. Mais sache que j'ai apprécié cette danse et que je suis sincère.

- Tu m'envoies ravie une nouvelle fois. 

Les élèves sur la piste arrêtèrent de sauter puisque la partie plus calme de la musique venait de débuter.

- Pourquoi tu ne t'en vas pas ? Tu en as l'occasion maintenant que la foule s'est calmée.

Elle observa les alentours avant de constater qu'effectivement, elle risquait moins de finir assommée si elle partait à présent. Cependant, elle n'en avait plus envie.

- J'écoute la musique. J'apprécie beaucoup cette partie du morceau, inventa-t-elle même si en réalité elle ne connaissait même pas cette chanson.

- Je pensais que tu restais pour moi, je suis déçu.

- Comme si tu m'appréciais, laisse-moi rire. 

Il la fixa intensément d'une manière hésitante. Devait-il vraiment aller au bout ? 

- J'ai découvert une autre Hermione Granger en cette magnifique soirée.

Evidemment il ne s'en rendait pas compte, mais tout ce qu'il lui avait dit pendant les deux dernières minutes était absolument vrai. Seulement, pour le comprendre, il allait lui falloir du temps.

- Pourtant je suis toujours la même.

- Pas à mes yeux.

Drago lui aurait parlé en chinois qu'elle aurait mieux compris. Qu'est-ce qu'il lui prenait encore ? Avant qu'elle n'en comprenne la raison, elle se retrouva attirée contre lui, ses lèvres rencontrant les siennes. Elle aurait pu bouger mais à quoi bon puisqu'elle se sentait étonnement bien. Bien en train d'échanger un baiser avec Drago. Drago Malefoy. Celui-ci s'attendait d'ailleurs à se prendre un coup de poing aussi violent que celui auquel il avait eu le droit l'année précédente de la part de la Gryffondor mais il n'en fut rien. Sauf que ce n'était pas ce qui l'étonnait le plus, loin de là. Il appréciait ce moment ! Lui qui l'avait embrassée pour mettre une bonne fois fin à toutes ses questions et tous ses doutes se retrouvait à aimer le moment qu'il partageait avec elle. C'en était trop pour lui, trop de ce qu'il pouvait supporter. Furieux contre lui-même, il se détacha avant de tourner les talons et de pousser les élèves sur la piste afin de se frayer un passage laissant Hermione complètement perdue au milieu de toutes ces personnes qui ignoraient ce qu'elle ressentait. D'ailleurs, qu'est-ce qu'elle ressentait exactement ? De la joie, de la haine, du chagrin, du dégoût ? Heureuse d'avoir passée un bon moment, furieuse de s'être laissée faire, attristée qu'il se soit servi d'elle sans doute pour réussir un pari ou quelque chose dans le genre, mais surtout écœurée d'avoir réussi à aimer un baiser provenant de Drago Malefoy.

Déjà à plusieurs mètres de la grande salle, Drago poursuivait son chemin en direction de son dortoir, la rage au ventre, sans remarquer que Blaise tentait de le rattraper depuis qu'il avait quitté le bal. Le métisse avait manqué le moment qui mettait son ami dans cet état mais il avait bien constaté que quelque chose n'allait pas. Même s'il refusait de lui en parler, Blaise était bien décidé à découvrir toute la vérité et si possible, parvenir à raisonner Drago. Celui-ci manqua de rentrer dans son professeur de potions en descendant les escaliers qui menaient aux cachots. Marmonnant de vagues excuses, il le contourna et poursuivit sa route tandis que Blaise se mit à courir ce qui n'échappa pas à Rogue :

- Monsieur Zabini, pourrai-je savoir ce qu'il vous prend de courir comme un imbécile au beau milieu des couloirs ?

Il semblait d'une humeur massacrante et Blaise ne savait pas vraiment ce qu'il était censé répondre. Il voulait parler à Drago, pas se faire à moitié insulter par son professeur.

- Il s'agit-là d'une affaire importante professeur, dit-il en reprenant son souffle.

- Je le conçois parfaitement. Disparaissez de ma vue. 

Blaise ne se le fit pas dire deux fois et reprit son avancée, cette fois-ci en marchant. Drago avait du prendre une bonne avance mais après tout s'il était dans leur dortoir, il n'avait pas à s'en faire s'il le perdait de vue. 

Après quelques minutes, le Serpentard atteignit l'endroit où se trouvait son ami mais resta devant la porte fermée, se demandant s'il valait mieux entrer ou non. De longues secondes et une inspiration plus tard, il posa sa main sur la poignée et pénétra dans la pièce d'une manière hésitante. Cependant, il avait raison d'y être allé en douceur puisque à peine entré, un oreiller passa à trois centimètres et demi de sa tête qu'il avait bougée au bon moment.

- Drago, ne me dis pas que tu as quitté le bal aussi précipitamment pour faire une bataille d'oreiller ? plaisanta-t-il.

- Casse-toi Blaise, c'est pas le moment.

- Si au contraire c'est le moment.

Il s'assit au bord de son lit tandis que Drago lui jetait un regard glacial.

- Je n'ai pas envie de parler de ça, laisse-moi en paix ! haussa-t-il le ton.

Blaise prit un coussin dans ses mains se disant qu'il pourrait se défendre si Drago recommençait son bazar. 

- Non. Je ne vais pas te laisser dans cet état. Et puis il faut que je te surveille, je tiens beaucoup à mes affaires, comme à mon pauvre oreiller que tu m'as balancé quand je suis arrivé.

- C'est de ta faute, tu n'avais qu'à pas entré à ce moment. 

Il poussa un soupir avant de s'asseoir lui aussi sur son lit tout en regardant le mur pour ne pas faire face à son ami.

- Je n'en peux plus de cette situation, se confia-t-il en prenant sa tête dans ses mains.

- Quelle situation ?

Blaise n'eut pas d'autres réponses qu'un Drago marmonnant des choses incompréhensibles.

- Va falloir être plus clair mec parce que je n'ai jamais étudié cette langue.

Drago se répéta et la seule chose que comprit son ami fut :"Granger".

- Quoi Granger ?

- C'est Granger le problème ! s'exclama-t-il, relevant enfin la tête. 

- Le contraire m'aurait étonné. Pourtant votre couple était très charmant. Très jolie valse, commenta-t-il d'un ton moqueur.

- L'oreiller je ne vais pas te l'envoyer mais te le faire manger.

- Alors, l'ignora-t-il en riant légèrement, quel est le problème avec Granger ? Vous ne vous êtes pas entre-tués pourtant pendant cette valse.

- Je l'ai embrassé.

Le coussin que Blaise tenait dans les mains s'écrasa au sol. A croire qu'il n'y tenait pas tant que ça finalement.

- Comment j'ai pu manquer ça ? 

- C'est impossible.

- Impossible que je l'ai manqué ? Ça c'est sûr !

- Impossible que j'ai pu apprécier !

- Et pourquoi ce serait impossible ?

- Nous venons de répéter quatre fois le mot impossible en l'espace de dix secondes, observa-t-il d'un air désespéré, c'est beaucoup trop.

- C'est le pire changement de sujet que je n'ai jamais entendu ! éclata de rire Blaise en se laissant tomber en arrière sur son lit.

- J'ai besoin de réfléchir, je vais aller marcher. 

Blaise anticipa et se leva avant Drago pour le retenir.

- Attends, tu n'as pas répondu à ma question. Pourquoi ce serait impossible ? répéta-t-il après avoir repris son sérieux.

- Car ça l'est, il n'y a pas d'autres explications.

Le blond marcha jusqu'à la porte, pressé d'être seul pour penser tranquillement sans son meilleur ami pour tenter de l'analyser.

- Tu es bloqué par son statut de sang car tu t'es toujours dit que ton futur se ferait avec une personne de sang-pur. Autrement, tu aurais déjà réalisé que tout ce que tu fais dans le but de la blesser est juste pour te persuader que tu ne ressens rien pour elle alors que c'est le contraire. Tu apprécies Hermione Granger et durant toute la soirée même depuis ce matin, tu tentes de te persuader que ce n'est pas le cas car...

- Bonne nuit, le coupa-t-il en sortant du dortoir.

- Drago !

L'appel de Blaise fut sans réponse, son ami était déjà parti.


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