Un coup de voldemort ?

MARDI

Mission accomplie. Pas de survivants.

F.G.

Albus sourit. Il était temps de reprendre les choses en main. Il plongea la main dans un des pots remplis de bonbons et en sortit une pastille au citron, ses préférés, ceux un peu acidulés.

Harry payerait pour lui avoir menti.

Le Prince de l'Ombre, hein ? Et bien, il allait entrer dans la Lumière et ce serait Albus qui lui assènerait le coup de grâce.

Un hurlement déchirant brisa le silence de Hogwarts.

Le directeur était particulièrement heureux. Le mardi était un jour de bon augure pour lui et la lettre qu'il avait reçue ce matin-là achevait de lui donner un contentement durable.

Et puis, la réaction de Ginevra Weasley était tout simplement jouissive.

Ses cris et plaintes avaient ébranlé le château des heures durant et ses créatures lui avaient assuré qu'elle était sous calmant, à l'infirmerie. D'ailleurs, il faudrait qu'il s'assure de la fidélité de Pompom. Il savait qu'elle avait un fils, il devrait être simple de lui faire un bon vieux chantage.

Ce serait amusant.

Une lettre noire apparut soudain dans la Grande Salle, faisant paniquer les élèves qui prenaient tranquillement leur déjeuner. La voix sifflante de Lord Voldemort tel qu'il était à sa renaissance susurra les mots de la Howler (Fr : Beuglante).

« Voilà ce qu'il arrive lorsqu'on me trahit... Draco Malfoy et ses amis n'auraient pas dû tenter un double jeu... »

Un sourire calculateur apparut sur les lèvres du directeur de Hogwarts.

La partie était loin d'être terminée.

Erèbe regardait – ou plutôt fixait – le corps gémissant de Ginevra. La jeune fille avait un filet de salive qui descendait sur son menton, les yeux écarquillés qui semblaient vouloir sortir de leur orbite et sa bouche s'ouvrait et se fermait à intervalles réguliers sans laisser passer aucun son.

Il serra la mâchoire et enfonça ses ongles dans ses paumes. D'abord Crystalla, puis Draco. Et par son intermédiaire, Ginevra.

Dumbledore savait.

Erèbe ferma les yeux. Il était temps. Il aurait préféré la manière douce mais il n'en pouvait plus. Il n'en pouvait plus de voir ceux qu'il aimait souffrir au point d'en devenir fou. Parce que si Ginevra ne réussissait pas à tenir, c'était bien ce qu'il l'attendait. Il rouvrit sa vision, les sourcils froncés et porta son regard vers Ronald qui sanglotait avec Hermione. Un soupir passa la barrière de ses lèvres.

Les avait-il mal jugés ? Etaient-ils prêts à se battre pour lui après cela ?

« Je jure que je tuerai Vol... Voldemort pour ça ! Même la Fouine ne méritait pas ça ! » Hoqueta Hermione.

Apparemment non.

« Oh mon dieu ! » Cria l'infirmière, horrifiée. Elle venait de soulever la manche de Ginevra, dont l'esprit troublé ne maintenait plus l'enchantement.

Et merde.

« Stop ! » S'écria Erèbe.

A tes ordres.

Le cours ne se stoppa pas, la Magie n'avait pas ce pouvoir, car ce n'était pas naturel, mais elle pouvait le ralentir suffisamment. Hermione se figea dans son exclamation, Ronald dans son geste pour se lever et courir. Ginevra dans son... Son geste. Et l'infirmière regarda autour d'elle avec confusion et culpabilité. Elle n'imaginait pas la petite marquée et ça l'avait surprise. Elle observa avec attention le Prince pour voir si sa cruauté légendaire allait se manifester mais il se contenta d'un sortilège d'Amnésie sur les deux jeunes gens.

Heureusement, l'infirmerie était vide de patients et la famille Weasley ne viendrait que le lendemain. La popularité de Ginevra avait largement baissé avec ses fiançailles, aussi aucun élève n'avait osé venir. Alycia n'était pas là et les autres... Les autres étaient vraisemblablement morts.

Le cours du Temps reprit son cours et Hermione retourna à ses larmes en voyant la catatonie à laquelle était réduit la petite sœur de son petit ami. Son amie, aussi.

Pourquoi ? Pourquoi Ginny ? Pourquoi Ginevra ?

Erèbe baissa ses yeux vairons. Son œil gauche rougeoyait plus que jamais et sa colère flamboya de plus belle. Son œil droit s'assombrit et il semblait qu'il ait un œil noir plutôt que vert.

« Je suis navré Ginevra. »

Son chuchotement se répercuta sur les murs blancs de la petite infirmerie. Ginevra ouvrit à nouveau les yeux et murmura, chaque mot lui coûtant.

« Pas... Ta faute... Pardon... J'irai... Bien... »

Erèbe leva les yeux vers le plafond gris et plongea dans sa magie, dans son sang, dans son âme.

Pour les sauver, il était prêt à se perdre dans sa folie.

Il ouvrit la bouche et vida l'air de ses poumons dans une clameur pleine de ressentiment et de rancœur.

Ginevra sourit dans sa peine.

Le déjeuner se terminait. Albus Dumbledore avait finalement réussi à calmer la cohue qui s'était formée après le message du Dark Lord.

Bien sûr, il n'avait jamais envoyé de tel message.

Le vieux mage eut un sourire sardonique. C'était lui qui avait organisé tout cela avec son nouvel espion. Bien sûr ! Qui soupçonnerait Fenrir Greyback, le plus sauvage des Loups-garous de travailler en fait pour la camp de la Lumière ? Personne !

Personne ne saurait, sauf lui.

Un petit rire le prit, faisant encore une fois douter Minerva de l'effet bénéfique des bonbons sur sa santé mentale. Il la rassura d'un sourire et fronça les sourcils en voyant Filius le regarder avec désapprobation. Allons bon ! Qu'est-ce qui lui prenait à ce nain ? Il força ses yeux à pétiller de son air de papy gâteau et il lui fit un sourire plein de gentillesse factice.

Filius détourna son regard.

Un cri à en briser les tympans rompit le brouhaha agréable qui s'était installé dans cette fin de repas. Albus sursauta et se demanda ce qu'il se passait. Il réfléchit un moment puis une petite lumière se fit dans sa tête ridée.

Erèbe. Harry.

Je sais ce chapitre et plutôt petit je suis desoler pour sa mais e ce moment je n'est pas trop temps d'écrire .

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