Severus snape

Désoler de ne pas avoir publier ce chapitre plus tôt mais je devais réviser mon anglais pour demain (sachant que moi et l'anglais sa fait deux ...)
Mais au moins le chapitre et enfin la donc bonne lecture

Luna ne pouvait décemment y croire. Elle qu'on accusait d'être folle et d'avoir des hallucinations. Elle qui, depuis toute petite, voyait des choses que les autres ne pouvaient ne serait-ce que rêver. Elle qui comprenait bien mieux la nature que d'autres.

Elle, dont la mère était une Moire.

Luna aurait choisi de ne jamais voir cela. Elle aurait préféré mourir plutôt que de contempler l'œuvre de ces gens. Sans aucun doute, elle aurait voulu être victime d'un mirage. Même si cela signait l'accord entre Maisons. Même si elle pouvait contempler la trêve entre des élèves qui, il y a peu, se haïssaient.

Elle n'était qu'observatrice et elle se détestait pour cela.

Elle aurait du intervenir. Elle aurait pu, mais qu'est-ce que cela aurait apporté ? Ils n'avaient plus rien de ce qui caractérisait un humain. Ils n'étaient que des marionnettes, des pions. De qui ? Elle avait son idée sur la question, mais ne voulait pas – Merlin, elle ne pouvait pas ! – la formuler sans voir s'écrouler toutes ses certitudes. Tout son monde.

Impuissante, ses larmes coulant sur son visage, elle regarda s'éloigner les bourreaux de Crystalla Madgat, sa camarade. Une vampire.

Elle aurait voulu la sauver, mais elle n'était qu'une observatrice.

Elle ne pouvait que regarder les humains s'entre-déchirer, se détruire et se tuer. Et emporter la Nature avec eux.

Crystalla allait mourir.

Et elle n'y pouvait plus rien.

La petite Ravenclaw prit dans ses bras le corps meurtri et marcha jusqu'à l'infirmerie, cherchant mentalement, un moyen de contacter Harry.

Enfin, celui qui se faisait passer pour lui.

Erèbe jeta un regard incertain à la petite troupe qui s'était formé autour de lui lorsqu'il avait commencé à punir l'humaine. Il savait déjà qu'elle allait lui apporter des ennuis.

Mais à ce point-là, c'était un peu exagéré. Un peu.

« POTTER ! »

Beaucoup ?

Il soupira.

Severus Snape ne pouvait y croire. Potter et le Dark Lord ensemble, dans la même pièce ? Et sans se taper dessus, je vous prie. Civilement presque...

Nan. Pas possible.

Il cligna des yeux une fois. Deux fois. Puis réalisa – enfin – la situation et courut se placer entre les deux, en criant le nom de son élève. Il le détestait soit. Mais la guerre étant ce qu'elle était, il n'y avait pas lieu de repenser à ses sentiments personnels. Potter était son élève.

L'Elu aussi, et bien que Severus ait de sérieux doutes à ce propos, cela n'était pas de son ressort.

Erèbe cligna des yeux. Oh, par le Tartare, il avait juste la sensation de devoir se pendre. Serait-il vraiment maudit ? Sa vie – Ses vies, par Cerbère ! – en témoignait pour lui. Il voulait seulement se retirer dans sa chambre et noyer son désarroi dans l'alcool. Bien que ce ne soit pas très approprié pour lui de procéder ainsi quand son pire ennemi voulait le tuer. A moins que ce ne soit son allié qui le désirait. Il ne savait toujours pas quelle décision allait prendre Tom.

« Mais... Qu'est-ce que... ? Snape ? »

Au diable les « monsieur » et les « professeur », la situation était critique. Il jeta un regard ennuyé à Marie qui haussa les épaules. Elle n'y pouvait rien si son Prince n'était définitivement pas un diplomate.

« Calme, Severus. Potter – ou dois-je l'appeler Erèbe ? – ne risque rien, considérant son identité. »

Snape afficha un amusant air ahuri. Apparemment, nota le Lord, il n'était pas au courant. Pourquoi était-il ici alors ?

« Potter... Que signifie ceci ? Répondez ! »

Erèbe fit la moue, agacé par l'ordre. Il n'aimait décidément pas cela. Du coin de l'œil, il aperçut les élèves se rapprocher. Ginevra semblait rire des trois amis de Draco. Logique, ils devaient avoir affiché la même tête que Snape.

« Erèbe pour toi, Tom – grimace du concerné – et Snape, reculez, je n'ai pas besoin d'une quelconque protection. Sauf contre vous selon la personne à qui va votre allégeance. »

L'air livide confirma ses doutes au Prince.

« Saisissez-le. »

Mrs Pompfresh poussa un cri en découvrant devant son infirmerie le corps de la petite Madgat dans un piteux état. Sonnant l'alarme, elle convoqua sur-le-champ le directeur et Filius Flitwick. Elle gémit devant l'ampleur des dégâts. On avait torturé la pauvre enfant.

Qui pouvait faire cela ?

Une autre découverte l'accabla. La jeune fille était vampire. Et l'infirmière n'avait aucune idée de comment on soignait une telle créature magique. Elle se résigna à faire venir Hagrid, le spécialiste.

C'était urgent.

Je sais e chapitre et plus petit que les autre et je m'en excuse mais je vous promez que le prochain seras beaucoup plus long.



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