Pétunia Dursley
Vue que j'ai quittée des cours plus tôt j'ai décider de vous publiez un chapitre en plus 🙂
Alors bonne lecture
Les vacances de Noël approchaient à grands pas, aussi, les élèves n'avaient guère la tête à travailler. Certains professeurs avaient même renoncé à enseigner correctement en ces derniers jours de classes.
Sauf pour les élèves de septièmes années bien sûr.
Les pauvres préparant leurs aspic, aucun ne pouvait se permettre la moindre détente avant les vacances, libération qui faisait saliver d'avance certains fainéants.
Erèbe bailla discrètement. Le cours de métamorphose n'était habituellement pas lassant, mais il avait veillé tard afin de trouver une solution au problème « Snape » et McGonagall ayant décidé de leur faire une séance de révision - une sorte de aspic blanc en fait - il s'ennuyait à mourir (façon de parler, il était déjà mort) en attendant son tour.
« Parvati Patil ! »
Ah. On arrivait au « p ». Il était temps qu'il se ressaisisse. Il se redressa et jeta un coup d'œil contrarié à la prestation lamentable de la jeune fille. Bien que ses notes en Métamorphose soient tout à fait correctes, l'excitation des vacances à venir et le stress de l'évaluation - dont le bilan compterait lors des aspic - lui faisait rater certains exercices, pourtant élémentaires.
« Harry Potter »
Des murmures résonnèrent dans la salle de classe, rappelant désagréablement à Erèbe la Répartition lors de la première année. D'aucuns étaient admiratifs, faisant référence à ses excellentes notes dans la matière, d'autres l'étaient moins et des insultes fusèrent, rendant le Prince, hargneux.
Sa déconcentration s'évapora, lorsque le professeur lui tendit la fiche d'exercices qu'il devait accomplir dans un temps limité. Il y jeta un coup d'œil et soupira.
« Simple. »
McGonagall fronça les sourcils et d'un geste de main, l'enjoignit à réaliser les entraînements demandés. Il sourit, sarcastique, et sortit l'inévitable baguette, dont il ne pouvait évidemment que faire usage.
"Je n'ai jamais compris pourquoi les sorciers voulaient utiliser ces bâtons... Étant donné que je ne peux leur parler, ils n'ont jamais su que, pour m'utiliser, il fallait faire corps avec moi, et que les « baguettes magiques » les affaiblissaient.
« Tu as raison mon Amie », répondit Erèbe en pensée. Puis il se concentra enfin et agita négligemment sa baguette. La manœuvre consistait à transformer une assiette en un quelconque objet animé. Avec amusement, le Prince transforma la sienne en un petit Mickey - il se souvenait qu' « Harry » l'avait vu en espionnant le gros muggle junior - qui, avec son chapeau de magicien, faisait bouger un minuscule balai. Il ponctua sa transformation d'un petit plus, puisque l'animation se tourna vers le professeur et la salua bien bas.
Minerva était étonnée et ne put que féliciter le jeune homme de sa performance. Avec cette transmutation, il pourrait facilement obtenir sa aspic de métamorphose.
« Toutefois » Dit-elle « La seconde épreuve consistera à transformer une partie de vous-même. Qu'importe la manière, vous devrez être à même à la fin des vacances, de pouvoir voler durant au moins cinq minutes. »
Les élèves gémirent à l'entente de ce devoir. La difficulté de maintenir une métamorphose si complexe aussi longtemps, décourageait déjà les cancres. Erèbe se contenta de sourire.
Et son sourire s'élargit à l'entente de la sonnerie.
« VIVE LES VACANCES » Hurla Dean Thomas.
Il s'étonna toutefois de ne pas entendre son ami Seamus crier avec lui. Mais ce dernier avait la tête ailleurs, les yeux dans le vague, fixés sur Erèbe.
Qui ne lui adressa pas un regard.
Voldemort observa longuement le Prince de l'Ombre. Avec un soupçon de colère, il remarqua le masque qu'il portait, ne daignant toujours pas lui avouer sa véritable identité. Lorsqu'il lui fit remarquer ce détail, le Prince se contenta de lui assurer qu'il l'avait fait venir uniquement pour cela et ajouta, avec une joie enfantine :
« Croyez-vous au Père Noël, Voldemort ? »
Le Dark Lord s'étouffa d'agacement.
Pétunia Dursley jeta un coup d'œil à droite. Un autre à gauche.
Personne en vue.
Elle sourit et sortit des cuisines où on l'avait confiné depuis que ce sale mioche s'était rebellé. Elle était contre les châtiments corporels, mais ce Potter l'avait bien mérité. Il lui avait pris son mari, son enfant. Elle ignorait où ils se trouvaient, car elle venait à peine de réveiller son esprit et il était encore un peu embrumé. Mais elle était certaine qu'Il les retenait autre part, dans ce palais lugubre.
Elle regarda le tableau dans ce qui ressemblait à une salle du trône. La muggle se fit la réflexion que ce ne devait pas être très gai pour les invités de voir en premier lieu l'exécution d'une quelconque personne. Bien que ce soit agréable pour elle qu'il ressemble à son damné neveu.
La porte principale s'ouvrit.
Erèbe grimaça en constatant l'impatience de ses invités. Même s'il savait que le Lord allait emmener ses principaux serviteurs, il aurait préféré évité de devoir se dévoiler devant Bellatrix Lestrange et Fenrir Greyback.
Il ne s'agissait pas des plus civils et pacifiques Deatheaters. Et Erèbe avait donc estimé préférable de se retirer avec dans la Salle du trône, là où ses sujets et domestiques proliféraient toujours.
Mais la servante qu'il rencontra fut celle qu'entre toutes, il aurait préféré éviter.
Pétunia Dursley.
Ses poings se serrèrent et son visage se tordit dans une grimace de rage.
« Par les Titans, que fait-elle là ? » Rumina-t-il.
A cet instant il aurait même jugé mieux de se trouver face à Dumbledore. Au moins devant lui, savait-il comment réagir. Devant sa tante, il ignorait ce qu'il convenait de faire. Surtout qu'à le scruter ainsi...
« Mon garçon ! Où sont mon mari et mon fils ? Où est ma famille»
... Elle allait finir par le reconnaître.
« Je suis maudit ces derniers temps » Marmonna-t-il.
Ginevra étouffa un cri. Lorsqu'elle avait aperçu la désagréable silhouette de la tante de Erèbe - enfin, de « Harry », mais là n'était pas le problème - elle avait cru à une hallucination. Erèbe après tout, s'était débarrassé définitivement des Dursley, n'est ce pas ?
Il semblerait que non.
Elle cracha légèrement en entendant le son hautain de la femelle humaine. Qui était-elle pour s'adresse au Prince ? La jeune princesse sentit également des tensions venant des domestiques et des courtisans.
Erèbe était un dictateur. Mais un dictateur aimé.
Ginevra regarda le Prince. Morne, il ne bougeait pas... Il attendait que la muggle fasse le premier pas. Que ce soit elle qui l'agresse.
Ginevra réalisa qu'elle allait dévoiler l'identité d'Erèbe. Et que ce dernier ne savait pas comment éviter cela.
« Réponds ! »
Sous des protestations de plus en plus véhémentes, Pétunia se rapprocha de son monstre de neveu. Elle le prit par le col et commença à le secouer. Des sanglots commençaient à venir au fur et à mesure que les souvenirs remontaient. Elle planta son regard dans celui de don homologue, et frissonna. Il avait des yeux mornes, vides de vie. Le gauche rougeoyait et elle le lâcha alors q'un cri d'effroi s'échappait de sa bouche.
« Qu'est ce que c'est que cet horrible œil ? ! Stupide garçon, répond-moi ! Réponds Potter»
Et avec une force qu'elle ne se connaissait pas, elle le gifla.
Ginevra serra les poings. Elle aurait voulu intervenir - comme la plupart des créatures présentes - mais un léger geste du Prince les avait arrêtés. Elle grimaça en voyant le masque voler à quelques mètres de son propriétaire.
Elle s'approcha d'Erèbe lorsqu'elle vit les baguettes sorties de Voldemort et de ses comparses. L'air furieux que chacun affichait la convainquit que la confrontation était inévitable. Jetant un regard derrière elle, elle aperçut son fiancé et ses amis. Draco avait en effet invité les jeunes Zabini, Parkinson et Nott à venir avec lui afin de faire plus ample connaissance avec elle et Erèbe. Aucun d'eux ne savait pour Erèbe et s'ils n'avaient pas l'air en colère, leur expression valait le détour.
Faisant fi de son éducation, Blaise avait la bouche ouverte et les yeux exorbités. Pansy tentait tant bien que mal de retrouver son équilibre et Théodore... Et bien, il était égal à lui-même, impassible. Quoiqu'il tremblait un peu. Et une lueur stupéfaite dansait dans ses prunelles.
Erèbe sentait la brûlure de la claque sur sa joue. Il y porta une main et, lentement, essuya le sang qui coulait de lèvre, ouverte par le coup. Il se redressa, son œil plus rouge que jamais, tandis que l'autre s'assombrissait jusqu'à devenir presque noir.
« Humaine... »
Il vit la femelle se raidir sous le nom. Elle cracha peu après :
« Où sont-ils ? Je veux ma famille ! »
Furtivement, une lueur de colère passa dans le regard d'Erèbe. Il sentait à chaque instant la douleur qu'avait éprouvé « Harry » alors que ce qui lui restait de famille le traitait comme un moins que rien. Et lui, Erèbe, en souffrait encore plus.
Car toujours, ceux qui appartenaient à sa famille, l'avait traité ainsi
Pauvre Enfant... Ne ressasse pas le passé...
Et punis cette humaine !
Pour que même la Magie l'y autorise, c'est qu'elle le méritait. Erèbe doucement, se mit à sourire. Et c'est ce sourire, plus que tout, qui poussa Pétunia à dépasser les limites.
« DIS-LE POTTER! DIS Où ILS SONT ! RENDS-MOI MA FAMILLE ET MA VIE! J'AURAI MIEUX FAIT DE TE NOYER ALORS QUE TU N'ETAIS QU'UN BéBé ! MONSTRE !»
Le sourire s'agrandit.
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