Personne ne la reconnait

« Rangez-moi ces baguettes Weasley et Potter. Vous commencez mal l'année. trente points de moins à Gryffindor. » énonça lentement, sadiquement, le professeur Snape.

Weasley, rouge de fureur, obéit, tout en continuant de regarder Harry comme s'il allait le tuer. Comme s'il en était capable. Ridicule. Erèbe, lui, se contenta de sourire, goguenard. Il avait sorti sa baguette, mais il y avait longtemps qu'il n'en avait plus besoin. Cet artefact magique réduisait considérablement la puissance des sorts. Les sorciers avaient commencé à l'utiliser lorsqu'ils étaient traqués sans relâche par les muggles. Pour se cacher. Oh, l'Histoire de la Magie prétendait que les sorciers maîtrisaient tout. Qu'il n'y avait rien à craindre des muggles.

Grimace. L'une des plus grave erreurs du gouvernement sorcier. Les muggles étaient dangereux. Pire même. Lord Voldemort avait raison dans un certain sens. Se révéler à eux. Les asservir. Cela permettrait d'éviter beaucoup de catastrophes. Erèbe n'était pas devin. Mais il savait la Magie, la Nature et la Terre en grand danger avec les folies diverses du peuple Humain. Les muggles se détruisaient. Et leur monde avec. Il leur fallait un leader, capable de stopper le destin. L'anéantissement.

« Bien professeur. »

« Oh. Potter. Retirez-moi ce ridicule cache-œil. Il ne vous est certainement pas utile. »<

« Je crains de devoir refuser professeur. Désolé. Je ne le retirerais pas. »

Sans un mot de plus, Erèbe se détourna de son interlocuteur. Il croisa le regard de Théodore Nott. Il lui sourit, charmeur. L'Humain rougit. Puis le Prince entra dans la classe, en même moment que Draco Malfoy. Ce dernier l'observa un moment, arrogant comme toujours. La porte se referma et le cours commença.

« J'espère que vos misérables cerveaux - si bien entendu, vous en possédez, ce dont je doute - n'ont pas oublié les caractéristiques des plantes que je vous avaient demandé sur un rouleau et demi de parchemin pendant les vacances. »

A ces mots, nombre d'élèves poussèrent des gémissements plaintifs, s'affalant à moitié sur les tables tout en sortant le devoir en question. Bien sûr, Hermione Granger n'eu aucune réaction, mis à part de sortir avec un sourire fier les trois rouleaux qu'elle avait écrit sur les sujet. A l'étonnement général, Harry Potter - le nul en Potions avec Neville Longbottom (sauf que lui était bien pire que nul.) - sortit également un devoir d'une longueur un peu plus élevée que la demande du professeur. Quelque bouches s'ouvrirent en grand quand Erèbe dit, distinctement à un Severus assez étonné :

« Ce devoir était très intéressant. Je me suis permis d'en dire un plus sur les plantes mortelles qui sont, selon moi, plus complexes à étudier de part l'étendue des actions possibles avec les fleurs, le pollen, les tiges, les racines , etc. »

« Je suis surpris Potter. Il semblerait que votre misérable cerveau ait su travailler un tant soit peu cet été. J'espère qu'il ne se rendormiras pas cette année, où les aspic vous passeront sous le nez. »

« Sincèrement, je pense que mes aspic me sont déjà acquises. Quand à cette année, mon seul vœu serait qu'elle soit aussi calme et paisible que l'année dernière. Enfin, si tant est que l'on peut avoir une existence calme et paisible en portant mon nom. »

Sur ces mots étranges, Erèbe se détourna et, rajoutant à la béatitude générale, il alla s'asseoir à coté de Draco Malfoy. Surprenant.

Erèbe avait raison. Beaucoup d'élèves souhaitaient que l'année soit tranquille. Contrairement aux années précédentes, Voldemort avait laissé tranquille Harry Potter, se concentrant sur le Ministère pendant la sixième année. Oh, bien sûr, avait fait des cauchemars. Beaucoup de cauchemars. Mais excepté ceci et les nombreuses pertes, l'année s'était passé presque... Normalement. Enfin, aussi normale qu'elle puisse l'être à Hogwarts.Bien sûr.

Dans la forêt, de superbes créatures se réunissaient. Un grand feu rougeâtre brûlait et de jeunes enfants dansaient autour. Des cris de joie retentissaient dans la clairière. Bien qu'il fasse jour, l'astre brûlant n'atteignait pas la Forêt Interdite. D'où les flammes.

Soudain, le silence se fit. La Reine était là. Elerinna, « couronnée d'étoiles », la Reine des Elfes depuis plus de cinq cents ans. On racontait dans les légendes qu'elle avait connu Viviane, la Légendaire Nymphe, créatrice de Excalibur.

Mais ce soir, le personnage dont ils allaient parler n'était, malheureusement, pas un mythe. Pas une légende.Erèbe, le Prince de l'Ombre.

« Excalibur est à lui » murmura Elerinna. Contrairement à beaucoup d'elfes blancs, Elerinna respectait Erèbe. Elle était l'une des rares à connaître tout de lui. Son don pour la Voyance devait y être pour quelque chose.

Mais que Erèbe se mêle de la Guerre Sombre, le combat contre Voldemort, elle ne pouvait le permettre.<

« Aranrùth... »

« Ma Reine ? »

« Je rencontrerais Erèbe cette nuit. Il sentira ma Magie. Il l'a toujours senti... »

« Est-ce prudent ? »

« Assures-toi juste que ses... Protégées, restent en dehors de ça. »

« Bien. »

Aranrùth... Son plus fidèle chevalier. Il était né pour cela d'ailleurs. Aranrùth... La colère du roi. Ou de la Reine. Elerinna n'avait pas de compagnon. Le sien était mort... Dans une guerre. Encore une.

« Les Humains... Nous ne devons pas nous mêler de leurs affaires... Il n'en ressort que de la souffrance... »

Elerinna repartit au cœur de son antre et la fête reprit... L'esprit engourdi, Aranrùth se demanda un instant pourquoi sa Reine voulait voir le Prince de l'Ombre... Puis il se dit que ce monstre avait encore fait des idioties. De toute manière, il n'était bon qu'à ça.

Un enfant le héla, et il plongea dans la danse, l'alcool embrumant son cerveau.Il aurait peut être pu voir les yeux brillants dans les buissons sans cela. Mais ils disparurent vite.

Merci d'avoir lu ce chapitre très petit .Et dite moi ce que vous en pensée.

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