changement a poudlard

Remus Lupin traversa à grands pas le Hall. Il voulait voir Harry. Il devait le voir. Parce que ce qu'on lui avait dit à son propos était choquant.

Parce qu'il ne voulait pas que Harry change.

L'enfant de treize ans qu'il avait rencontré, il y avait de cela cinq ans, était devenu un homme. Un homme dont l'innocence s'éteignait peu à peu. A moins qu'elle ne soit déjà éteinte ?

Remus ne pouvait y croire.

« Harry ! » S'écria-t-il en voyant l'adolescent, riant en compagnie de Ginevra, de Malfoy jr et d'autres Slytherin que Remus ne connaissait pas.

L'alliance entre les maisons ennemies.

Remus l'avait rêvée alors qu'il voyait ses deux amis torturer et humilier les Slytherin. Chaque soir, avant de fermer les yeux, il pensait à une amitié inter-maison. Il avait longtemps crû que celle de Lily et Snape survivrait. Mais ses espoirs avaient été ruinés lorsque le garçon avait insulté la jeune femme.

Quand il avait rejoint les Deatheaters.

« Remus » répondit stoïquement Le Survivant en lui faisant un signe de tête.

« Cela faisait longtemps ! Comment vas-tu ? Je ne t'ai pas vu depuis... Plus d'un an maintenant. »

« Vos missions pour l'Ordre je suppose. Et mes propres obligations. »

Merlin, pourquoi le garçon était-il si froid ? Remus serra les poings, rejetant la souffrance d'une nouvelle trahison. D'un nouveau rejet.

« Erèbe, je crois que nous devrions retourner à nos chambres. » Informa Draco.

Depuis peu, Erèbe reprenait son véritable nom. Histoire de faire passer l'information de la vérité. Il était temps de se révéler.

« E... Erèbe ? » Balbutia Remus « Mais qu'est-ce que... »

Erèbe tourna vers lui un regard indifférent, lui faisant bien plus mal que toutes les insultes qu'il aurait pu dire. Le jeune homme continua, impassible, distillant le poison de sa haine :

« Vous savez Remus, Ginevra m'a mis au courant d'un certain plan, cet été... Un plan fomentant ma mort, après celle de Voldemort. Un plan mettant Dumbledore comme chef de l'Angleterre... Un plan que je me ferais un plaisir de contrer. »

Remus haleta. Le Loup en lui hurlait la vérité, la réalité. Qui était Harry, finalement ?

« Je vous déteste Remus. Vous m'avez trahi. Vous ne valez pas mieux que Pettigrew. Et j'ignore si vous le savez, mais ça ne lui a pas porté chance. Vous ne gagnerez pas. Au contraire. C'est moi qui vous vaincrai. C'est moi qui mettrai fin à la folie qui vous emporte dans rêves de gloire et de pouvoirs. »

C'est moi qui sortirai gagnant de cette guerre.

Remus tourna les talons, retenant des larmes d'incompréhension.

Qu'était-il arrivé à Harry ?

Etait-il encore Harry ?

« Es-tu sûr de ce que tu fais Erèbe ? Il pourrait être un bon allié... » Avança Draco.

« Sa fidélité à Dumbledore est trop forte pour qu'il songe à le trahir. Et il rend Tom et Bellatrix responsables de la mort de Sirius Black. Ce qu'ils sont par ailleurs. Même si je ne leur en veux pas parce que je sais ce que la guerre implique. » Il esquissa un sourire mélancolique puis continua « Je ne veux pas d'un élément instable dans ces circonstances. »

Son ton devint dur alors qu'il détournait son regard.

« Nous ne pouvons pas nous permettre la moindre pitié. Pas avec de tels ennemis. »

Draco acquiesça, le regard sombre. Alors qu'Erèbe s'éloignait pour passer à la bibliothèque, il prit la parole, scellant leur pacte d'amitié.

« Tu pourras toujours compter sur moi Erèbe. Foi de Draco Malfoy, Veela de Sang-Pur. Quoi qu'il se passe. Quoi qu'il arrive. »

Erèbe tourna la tête, fixant son regard dans les yeux gris.

« Merci Draco. »

Ronald écoutait pensivement le discours du directeur à propos de ce qui était arrivé à la petite albinos. Depuis deux jours, il leur répétait les même choses alors que la majorité des élèves savaient parfaitement la vérité.

Ronald avait confiance en Dumbledore.

Pourtant, il pouvait s'empêcher bien souvent, de songer à Harry, se demandant la raison de sa colère. Hermione l'avait raisonné, lui parlant longuement de leur passé commun.

De leur amitié.

Avait-il réellement perdu son meilleur – et premier – ami ? Il ne pensait pas. Harry lui avait toujours pardonné. Même quand Ronald l'avait trahi et rejeté par simple jalousie, alors qu'ils avaient quatorze ans. Ils étaient jeunes. Ronald était jeune et con. Très con.

Ce n'était quand même pas pour ça qu'Harry ne lui parlait plus ?

Si ?

Aria marchait d'un pas furieux, sa robe pourpre volant autour d'elle. Son beau visage parfait était figé dans une expression mi-agacée mi-souriante. Elle s'était assurée la fidélité d'un des clan principal de Lycan et en était très satisfaite même s'il lui avait fallu user de ses charmes et céder un territoire pour y arriver. Malgré tout, l'une des servantes du Prince de l'Ombre s'acharnait à la suivre.

Aria savait parfaitement pourquoi. Le serpent du Prince avait été tué et l'Anneau de Morgane, volé. Mais pas le Tartare, elle s'en fichait. Elle n'était pas responsable de l'incident. Même si elle féliciterait le coupable d'avoir rendu le Prince aussi furieux.

Ce n'était pas qu'Aria n'aimait pas Erèbe.

C'était qu'elle ne pouvait lui pardonner d'être en vie quand Hypnos ne l'était plus.

Erèbe soupira, passant sa main devant ses yeux. Une nouvelle tuerie. Les licornes cette fois. Bien sûr, les créations d'alchimie étaient instables, et pire,incontrôlable.

Albus Dumbledore aurait vraiment dû détruire la Pierre Philosophale.

Avec elle, il avait manipulé les âmes de certains élèves – Erèbe ignorait son mode de recrutement – et les avaient modifiés de manière à pratiquement supprimer leur conscience. Ils n'étaient plus que des marionnettes, à la limite de l'état dans lequel se retrouvaient les victimes des Dementors. Un état pire que la mort.

Et, plus grave encore, Dumbledore avait trouvé le moyen de faire la même chose que lui. Mélanger les ADN. Former des hybrides enter la sauvagerie du loup et la ruse des serpents.Erèbe ne pourrait pas lui pardonner.

Jamais.

Il avait toujours haï l'Alchimie.

« Que me veux-tu ? » Demanda Ginevra avec un air froid peint sur son visage d'ange.

Hermione hésita, semblant chercher ses mots. La « Miss-Je-Sais-Tout » était un comportement qu'elle pouvait difficilement arborer devant la rousse et elle commença à bafouiller, s'entortillant dans sa gêne maladroite.

« Viens-en aux faits ! » S'impatienta la jeune princesse avec un geste de la main.

« Hum... Je... Je voulais dire que... J'étais... Désolée pour... Pour tout... Et aussi... »

« Ginevra ! » Appela la voix de Théodore, « Erèbe te demande. »

« J'arrive » répondit Ginevra, sans un regard pour la fille rougissante à ses cotés.

« ... Erèbe ? Qui... ? »

« Nous reparlerons de cela plus tard Granger. J'ai autre chose à faire que d'écouter tes jérémiades lassantes. » Rétorqua Ginevra d'un air arrogant.

Hermione voulut saisir son épaule pour la retenir mais la chatte se déroba à une vitesse impressionnante et tourna vers la brune, un regard noir.

« Laisse-moi tranquille. Ce serait bien si tu restais à ta place pour une fois, cela t'éviterait sûrement des ennuis, stupide fillette ! » Cracha-t-elle en rejoignant l'adolescent aux cheveux et aux yeux noirs.

Au bord des larmes, Hermione tomba à genoux et griffa le mur, s'arrachant le ongles et la peau des doigts contre la surface rappeuse.

« Pourquoi... ? »

Du sang goûta de son bras. Vivement elle l'essuya, vérifiant que personne ne l'avait vu faire. Elle remonta sa manche et grimaça en constatant l'ahurissante plaie qui s'étalait sur son avant-bras.

« Aïe. »

Dans la Salle-Sur-Demande, une trentaine d'élèves – qui devaient avoir entre quinze et dix-huit ans – se tenaient assis en cercle, au milieu de l'immense pièce. Ils écoutaient avidement le professeur Dumbledore, dont le discours les encourageait et leur remontaient le moral, au plus bas depuis les dernières attaques. Il leur disait ces mots, les exhortant à la colère :

« Harry ne réussira pas seul ! Il a peur, peur de vous voir disparaître, vous, ses camarades. Il nous rejette, comme il a rejeté sa famille d'accueil, par peur de les voir mourir. Il a besoin de vous. »

« Pourtant » hasarda l'un des élèves, un adolescent au visage lunaire, marbré de cicatrices récentes. « Harry s'est beaucoup rapproché des Slytherin de notre année, comme Malfoy et Zabini. Il est toujours avec Ginny Weasley, sans compter sa réaction à la... Mort de Crystalla Madgat. Et aussi... »

« Ne m'interrompez pas M. Longbottom ! Vous ne savez rien de cette guerre ! Rien ! Ni de M. Potter ! Vous serez le cobaye pour les deux prochaines semaines. » S'écria Dumbledore, avec un air furieux sur le visage.

Les enfants frissonnèrent et murmurèrent entre eux, d'un air affligé pour leur camarade. Quand on y regardait de plus près, ils étaient tous plus ou moins blessé certains boitaient, d'autres avaient de multiples foulures. L'un avait u bandeau sur l'œil, le suivant, un bras en écharpe. Aucune des blessures n'était refermée, et le sol autour d'eux était taché de sang frais.

C'était pour ça qu'être cobaye était horrible. C'était une punition. Une horrible punition.

L'AD n'avait plus rien de ce que « Harry » lui avait donné ?

C'était l'Armée de Dumbledore.

Erèbe planta violemment sa fourchette dans le steak – bien saignant – qu'il avait pris comme déjeuner. Sa colère ne s'était pas éteinte, parce que non seulement il n'avait plus accès à la Tour Gryffindor – on lui avait attribué, avec ses « complices » un dortoir abandonné et certainement insalubre – mais en plus, on leur donnait leur repas dans les cuisines.

Certains professeurs voyaient d'un très mauvais œil cette punition, arguant qu'une enquête devait être ouverte sur l'action d'Erèbe et de ses amis. D'autres, comme Flitwick et Pomfresh, soutenaient que Erèbe avait fait cela sous le coup de la colère, mais que très certainement, cela avait un rapport non-négligeable avec l'attaque de la petite Madgat.

Erèbe avait donc plusieurs ennemis et alliés chez les professeurs. Mais sa fureur restait intacte, alimentée par l'idée de la détresse des tuteurs de Crystalla. Il ne savait comment leur annoncer la nouvelle, mais avait déjà envoyé Acharn dans les Enfers, dans leur royaume. Crystalla avait été adopté par un couple de vampires de sang-pur ou presque, ce qui faisait que leur pouvoir et leur rang était très élevé. Pourtant, Crystalla n'avait jamais réellement accepté sa nouvelle famille, restant plus que de raison auprès de son Prince. Peut être parce qu'il l'avait sauvé de ces humains ? Peut être parce qu'il était son créateur...

Erèbe l'ignorait, mais regrettait l'absence de la petite albinos.

Il en avait assez de perdre ceux qu'il aimait.

« Pourquoi ne pas avoir prévenu le ministère plus tôt ? ! » Braillait le ministre, furieux.

Ses mains s'envolaient, de gauche à droit et de haut en bas, comme s'il cherchait à chasser des mouches. Parfois, il passait sa paume sur son front, essuyant la sueur qui gouttait sur ses tempes. Ses yeux passaient sans cesse du corps recouvert d'un drap blanc à Albus Dumbledore. De furieux, son regard passa à las, même s'il conservait toujours un voile vitreux.

« Nous aurions peut être pu endiguer cette catastrophe ! Comment vont réagir les gens quand il vont apprendre qu'un meurtrier sévit à l'école ! »

« Ce ne serait pas la première fois M le Ministre » Rétorqua Lucius Malfoy, « A ce que je sache, de nombreux incidents ont eu lieu chaque année. Du moment que Harry Potter se trouve à l'école en fait. »

« N'exagérons rien, Lucius. Il est souvent accompagné de votre fils, de messieurs Zabini et Nott et de Mrs Parkinson, Cartney et Weasley. Cela ne prouve rien. »

« Ginevra a été émancipée et porte désormais le nom de Neko-Malfoy. Je vous prierai de respecter ce fait, M le Directeur. » Dit la voix traînante du blond.

« Calmez-vous messieurs. Il ne vient à l'idée de personne de vexer qui que soit ici. Nous devons voir qui a tué Severus Snape et Crystalla Madgat. » Intervint Pomona Chourave

« Madgat ? Qui est-ce ? » Dit la voix hystérique du ministre « Je n'ai jamais entendu parler d'une seconde victime ! »

« Première en fait. Elle est morte peu avant qu'on ne trouve Severus. Elle était à Ravenclaw en troisième année. Je soupçonne un crime raciste : c'était une vampire. »

« Une VAMPIRE ? Mais à quoi pensiez-vous Albus ! »

« Le problème, M le ministre n'est pas d'accueillir un vampire. Après tout, le directeur est connu pour aimer jouer les bons samaritains. Des loups-garous, des demis géants, des centaures, et autres constituent après tout, la population de ce château. Mais il me semble que M Dumbledore n'a pas essayé de protéger l'enfant. Or, elle n'avait rien fait. Le sang lui était fourni par mademoiselle l'infirmière ici présente.

Un silence suivit cette tirade alors que tous assimilaient avec difficulté l'insinuation de Lucius Malfoy.

« Vous m'accusez d'avoir voulu que cette petite meure ! » Explosa enfin le vieil homme.

« Loin de moi cette idée » Réfuta le blond avec une voix mielleuse. « Simplement, il est étrange que le ministère soit prévenu si tardivement. Les parents de la victime n'ont d'ailleurs pas été prévenus, il me semble. Sans oublier l'absence d'enquête. Vous aviez même oublié de nous parler de cette première victime. Pour ma part, je n'ai été informé que de la mort de Severus. »

« Oui, moi aussi » Acquiesça le ministre avec un rictus de colère. « Pour qui vous prenez-vous Albus ? Vous n'êtes pas dans votre droit en nous cachant des informations ! »

Minerva McGonagall était restée sans rien dire, mais elle ne put se retenir à cette accusation. Elle explosait souvent ces derniers temps, songea Albus.

« Comment OSEZ-VOUS dire cela ! Si le monde a eu un certain temps de paix grâce à est-ce ? Le professeur Dumbledore ! Vous lui devez tout alors que le ministère accueillait des Deatheaters à bras ouverts à leur sortie de prison ! Alors qu'il se terrait en bégayant que Voldemort n'était pas de retour malgré ce que clamait le directeur ! »

Elle soufflait avec force, évacuant sa colère. Elle vrilla ses yeux dans ceux, froids, de Lucius Malfoy qui siffla avec dédain.

« Vous oubliez quelques petites choses. A chacun son camp. Celui du Dark Lord est le mien et je n'en ai pas honte car il est revenu plus humain et droit qu'avant (« S'il l'a jamais été », murmura Tonks à Maugrey) ! De plus, notre temps de paix durant dix ans n'a été possible que grâce à une seule personne. Harry Potter. Albus Dumbledore n'y a été pour rien. Sauf bien sûr, si l'on considère que placer le Survivant sans l'accord des Services Sociaux Magiques, chez des muggles qui plus est, et sachant qu'ils le maltraiteront est une marque de défense de la paix. Personnellement, je remercie plutôt Merlin que le Survivant n'en ai pas tiré une haine de la Magie.

Pour finir, je rajouterai que le vénérable directeur n'a pas fait grand chose pour appuyer Harry Potter lorsque celui-ci affirmait le retour du Lord Noir. »

Sur ces mots, Lucius Malfoy se retourna et, dans un grand mouvement de cape, quitta la pièce. Albus le regarda partir avec fureur. Il ne s'était décidé à contacter le ministre qu'avec répugnance, car il savait que le nouveau ministre, qui avait succédé à Scrimgeour après que celui-ci soit tombé lors d'un raid, était on ne peut plus fidèle à Tom. Quel que fut le moyen de sa loyauté, ce n'était pas pardonnable.

Malheureusement, Harry, peu à peu, lui échappait, et comme il avait pu le constater, avec lui le pouvoir qu'il avait sur les sorciers ! Ainsi, la plupart des professeurs s'interrogeaient sur l'identité du ou des criminel(s) de la vampire que sur la raison des actes de vengeance du Survivant. Egalement sur l'absence d'enquête.

« Directeur, ce n'est pas tout. » Intervint l'infirmière, restée jusque là silencieuse. « Harry Potter se conduit étrangement ces derniers temps, comme vous l'avez sans doute remarqué. »

« Oui Pompon. J'ai pu le voir. Viens-en aux faits. »

La vieille femme s'arrêta, étonnée d'être traitée si durement puis reprit, une lueur de reproche dans les yeux :

« Mis à part son étrange regard vairon, dont je n'ai pu trouver la cause – à ma connaissance, le seul sorcier aux yeux rouges est Vous-Savez-Qui, mais c'est à cause des nombreux rituels de Magie Noire qu'il a pratiqués et Harry n'aurait pu le faire sans qu'on ne remarque d'autres changements physiques. Je disais donc que le jour de la mort de Crystalla Madgat (son regard s'assombrit à ce souvenir) il a embrassé le front de l'enfant et a murmuré des paroles dont je n'ai pas compris le sens. Ensuite, le corps de la petite est devenu poussière. »

« C'est impossible ! » Dit le ministre, « Seul le créateur peut faire disparaître le corps d'un vampire. Sinon, le corps reste éternellement comme le jour de sa mort et l'esprit du vampire ne trouve pas le repos. »

A nouveau, le calme revint dans le bureau du directeur d'Hogwarts. Tous réfléchissaient aux conséquences que cela impliquaient d'imaginer que le Survivant ait pu basculer du côté des Ténèbres.

Poppy Pomfresh eut un doute. Elle pâlit brusquement et s'excusa, disparaissant de la pièce pour courir à son bureau. Sur la table trônait une lettre rouge sang. Jurant étrangement, une écriture soigneusement calligraphiée de couleur vert émeraude traçait les mots révélateurs.

On ne touche pas à l'une de mes protégées sans en subir les conséquences.

Vous l'aurez compris j'espère, humains.

Je me suis appliqué à reproduire fidèlement les blessures que vous m'avez décrit Poppy Pomfresh. J'espère que vous aurez apprécié le tableau de ce cher Severus Snape. Il aura appris à ne plus douter de son maître, le Dark Lord.

Avec les compliments d'Erèbe, le Prince de l'Ombre.

Suivait la Rune de l'Ombre, tranchée par un signe qui fit se crisper l'infirmière.

Un éclair vert, luisant tel l'Avada Kedavra.

Merci d'avoir lue ce chapitre .

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