Chapitre 6
Je me réveillais brusquement. Le silence régnait dans la pièce, seul la respiration rapide et l'essoufflement de Maxime se faisait entendre. Je me tournais vers lui. Il avait les yeux écarquillés et semblait paniqué.
- Tu... tu étais...
- ...dans mon cauchemar...
Il ferma la bouche reprenant son souffle puis commença à se rhabiller.
- Il vaut mieux que je parte.
- Attends.
Je l'attrapais par la main, pour qu'il ne s'échappe pas.
- Hier soir... je suis venue te chercher car j'ai appris que toi-même tu avais été adopté. Je voulais te demander si tu ne voulais pas qu'on recherche nos parents ensembles.
- Avec plaisir.
Dans le noir de la nuit je l'emmenais, main dans la main, jusqu'à la bibliothèque. Je vérifiais que personne ne s'y trouvait et nous nous engouffrâmes alors dans l'immense pièce. La bougie dans une main, l'autre dans celle de Maxime je passais rapidement entre les allées de livre pour rejoindre un petit bureau. Son bois rancit depuis des années me prit le nez. Je fouillais les tiroirs pour trouver les papiers officiels de naissance. Même en étant adoptée je devais bien avoir un acte de naissance. Mais bizarrement je ne trouvais rien. Maxime à ma droite me fit signe me montrant des morceaux d'une feuille brûlée avec mon prénom, le nom n'était plus visible, et une partie de ma date de naissance. Ne sachant quoi en faire je les glissais dans mon livre favori, un livre de chevalerie, de merveilleux et de romance, et commença à me retourner, tombant nez à nez avec le duc. Il me regarda, puis plongea son regard noir dans celui de Maxime.
- Je t'avais dit de ne pas...
- Père, Maxime n'arrivait pas à dormir. Il est donc venu me trouver pour me demander un livre, pour se changer les idées. Je l'ai donc amené jusqu'à ce « Temple » de livre et lui montrait mon livre favori en lui ventant ses mérites. Nous allions repartir quand vous êtes arrivé.
Son visage s'adoucit mais il restait strict. Je confis le livre aux mains de Maxime et fit le chemin inverse jusqu'à ma chambre. Je laissais derrière moi, mon coup de foudre, mes preuves et la peur me gagna. Je m'endormis aussitôt dans les draps recouvert encore de la bonne odeur de Maxime.
Le lendemain, des coups sur ma porte me réveillèrent et les transperçant rayons du soleil m'assaillirent. La personne entra dans la pièce ouvrit les rideaux et posa des vêtements sur le lit. Elle tira les couvertures qui m'a value de me relever pour toiser la personne qui venait de me tirer d'un si doux et agréable cocon. La femme de chambre continuait de plier la couette. Elle me tendit la robe. C'est alors que je parcourais la salle des yeux. Le lit en ébène, les draps blancs purs, le parquet vieillit grinçant à chaque pas, l'immense armoire d'ébène surmonté d'un énorme miroir ornementé avec le bois, la petite coiffeuse elle-même d'ébène sur la gauche du lit. La femme de chambre m'incita à descendre du lit et commença à m'habillé. Je jetais un coup d'œil par la fenêtre grande ouverte. Le soleil brillait de mille feux, les jardins étaient resplendissants. Puis dans un coin, près d'une fontaine, assis sur un banc, feuilletant le livre d'hier soir, et je crois même qu'il en était vers la fin, Maxime était assis. La femme serra le corset ce qui me fit perdre le regard. Elle ajusta la robe. Puis m'assis à la coiffeuse « Vous êtes attendue chez monsieur votre père ». Je la laissais attaché en chinion décoiffé les mèches de mes cheveux, laissant deux mèches de chaque coté de mon visage tombant sur ma poitrine et les différentes parties de la mèche de cheveux qui me barrait le front. Elle sortie de la chambre. Je pivotais vers le miroir et regardais ma robe rouge sang. Deux liserais d'étoiles d'or, partant des extrémités du bustier en dessinant une courbe pour se retrouver au centre et descendre jusqu'à la jupe, barrant la robe. La jupe, plutôt légère, dessinait des courbes ressemblant à des vagues et touchait du bout le sol. Des courbes d'étoiles partais de chaque coté jusqu'en bas. Toute la robe était en satin rouge sang, toujours. La femme de chambre avait accroché un ruban rouge sang dans mes cheveux, descendant jusque dans le dos, et un autre plus épais autour de ma taille, finissant avec un nœud tombant dans le dos. Mes yeux émeraude ressortaient encore plus sur mon visage. En les voyant je ne pu m'empêché de penser à Maxime, qui arbore lui aussi de magnifiques yeux verts perçants.
Je sortis de la chambre, par la grosse porte de chêne blanc. Je contemplais les tableaux aux murs. Aucun avec mon portrait. Maintenant ça parait logique. Différentes armures de chevalier, brillantes avec le soleil filtré par les fenêtres, trônaient sur les bords du couloir. Je traversais le manoir jusque dans le bureau de mon père. Je rentrais quand cinq gardes déboulèrent et jetèrent Maxime au sol. Je me précipitais pour le secourir « Tu es magnifique... ». Je rougis, quand mon père passa la porte hors de lui.
- Je viens juste d'apprendre, que ce chien t'avait embrassé !
- Qui a pu vous raconter de telle sottise ?
- Mais Benjamin ! Qui veux-tu d'autre que se soit ?
- Père, je vous assure qu'il n'y a jamais eu aucun rapport physique, quel qu'il soit avec Maxime. Je vous informerais par contre, que Benjamin éprouve des sentiments à mon égard depuis long temps et qu'il ne le cache pas devant moi. Il a donc pu vous racontez de tels chose à fin de faire partir Maxime.
Je baissais la tête à fin que le duc ne voit pas ma colère.
- Quoi ? que dis-tu ? Le selleras.
- Puis-je... pouvons-nous disposer ?
- Oui...
Je relevais Maxime et nous sortîmes rapidement de ce guet-apens. J'avais toujours la tête baissée. Maxime s'arrêta face à moi. Il releva mon menton de sa main. Les larmes s'accumulaient aux bords de mes yeux, mon regard était aussi noir que le ciel quand il est menaçant. Il essuya les larmes qui commençaient à se déverser le long de mes joues. Il prit mes mains pour nous diriger vers le jardin. Nous traversâmes les dizaines de carré fleurit de millier de fleur du monde, de millier de couleur et de nuance qu'il puisse exister, répartit dans la cours du manoir. Nous traversâmes ensuite les prairies et les parcs de la propriété jusqu'au labyrinthe sculpté dans les haies de cette même propriété. Il arrêta de courir et s'engouffra à l'intérieur, m'emportant à sa suite. Il s'assit sur un banc en béton ornementé et m'invita à mit asseoir. Il sortit le livre de son manteau.
- Je l'ai lu toute la nuit. L'histoire est magnifique mais plutôt tragique, la fin est fantastique.
- C'est... snif... normal c'est un amour impossible entre les deux personnages... principaux. A la fin il trouve... snif... quand même la possibilité de vivre heureux de leur amour.
- Arrête de pleurer Nina.
Il me prit dans ses bras. La tête dans le creux de son épaule mon chagrin et ma colère se calmèrent aussitôt. Les bras autour de sa taille, les siens autour de moi j'étais comme transporté dans un autre monde, sauf que la réalité réapparut aussitôt qu'il m'ait lâché.
- Pourquoi pleurs-tu ?
- Parce que je suis énervée, mes nerfs ont lâché. Je n'arrive pas à croire que Benjamin m'est trahit ainsi. Je ne l'aurais pas cru capable de faire une chose pareille.
- Il est... euh... jaloux.
- Bien sûr, mais comment pouvons-nous devenir aussi odieux ou malfaisant par amour ?
- Certaines personnes cachent des idées noires tout au fond d'elles. Changeons de sujet, j'ai étudié les morceaux de papier que tu as trouvé hier soir. Enfin que j'ai trouvé.
Il sourit et jeta un œil autour de lui, puis reprit le fil de la discussion.
- Il n'y a aucune trace d'un nom de famille ou même d'un nom de tes parents, il y a par contre une adresse, en partie effacée, et le nom de l'église où ton baptême a été réalisé.
- Il faut que l'on trouve des preuves pour le tiens.
- Il faudrait aller chez moi... mais ce n'est pas très proche d'ici... une journée de marche au moins.
Le sourire aux lèvres je le regardais, les yeux plein de malice.
- Il faut que je m'échappe de cette maison.
Je me dirigeais en courant vers les portes du manoir, montant et traversant à toute vitesse les escaliers et les couloirs de la maison. Rendu dans la salle à manger, le déjeuner était déjà servit. Je rentrais sans aucune retenu, sans vérifier ma coiffure ou ma robe, sans aucunes formes de politesse, sans même faire attention à personne. Tout le monde s'arrêta de manger pour regarder l'élément perturbateur que je suis, qui venait de déranger leur silence pathétique. Ce silence qui à chaque diner plombait encore plus l'atmosphère. Pour une fois, depuis que je vie ici, tout mon atmosphère était chaleureux, je voyais les couleurs, la lumière rayonnait dans cette demeure trop longtemps laissée dans l'ombre. La duchesse me regarda avec des yeux écarquillés. Je fis alors volte face en regardant dans le miroir en face de moi. Mes cheveux étaient complètement décoiffés par ma course folle. Et puis, je m'en fou de ce qu'ils peuvent penser, ils ne sont plus de ma famille, je ne veux plus les connaître.
- Comment peux-tu te présenter ainsi devant ton père et ton fiancé. C'est indigne d'une duchesse de se montrer ainsi devant des hommes, de négliger son apparence. Tu vas me faire le plaisir d'aller te recoiffer avant de déjeuner.
- Je ne suis pas là pour déjeuner...
- Tais-toi ! Ne discute pas les ordres !
Je sortis aussitôt, et me dirigea jusqu'à ma chambre en attrapant une femme de chambre sur le passage. Elle me recoiffa comme au début de la matinée.
De retour dans la salle à manger.
- Je venais vous annoncer mon départ pour la capitale. J'ai décidé de faire un voyage pour réfléchir à... euh... ce mariage.
- C'est dangereux que tu y aille seule. Laisse Alexandre t'accompagner.
- Si je veux réfléchir à notre mariage, il ne vaut mieux pas qu'il vienne avec moi.
Un silence s'installa jusqu'à ce que des pas retentissent dans mon dos.
- Je peux protéger la duchesse.
Je jetai ma tête en arrière pour regarder Maxime.
- Que fais-tu là , toi ? tu n'as rien à faire dans cette salle.
- J'ai entendu votre discussion, messieurs les ducs.
- Tu sais te battre ?
Il me regarda. Je me rappelais alors notre cauchemar.
- Absolument.
- Alors tu ne vois pas d'inconvénient à ce qu'Alexandre te défis.
- Pas le moindre, duc. Si c'est pour protéger ma maitresse.
Ils sortirent de table et se dirigèrent à l'extérieur. Je les suivis précédé de la duchesse. Une servante me donna un chapeau et me le mit sur la tête. Il faisait très chaud. Les deux hommes, s'étaient tout deux débarrassés de leurs manteaux. Chacun une épée à la main, se faisant face. Alexandre avait une peau blanchâtre, des cheveux bruns presque aussi noir qu'une nuit sans étoiles, les yeux bleus gris presque éteint, une carrure plutôt maigre et avec peu de force, il avait déjà de la barbe sur tout le visage, plutôt négligée, il n'était vraiment pas digne d'un duc, l'héritier d'une maison, d'une fortune. A côté de lui, Maxime rayonnait. Avec sa peau basanée, ses yeux émeraude et perçants, ses cheveux châtain et soyeux, ses muscles saillants, son visage pur et bien dessiné, il pourrait faire penser à un prince. Le combat commença. Chacun défendant leurs causes et leurs corps, il semblait chacun aussi fort que l'autre. Au bout d'un certain temps, Maxime prit le dessus et désarma le jeune duc et l'empêcha de reprendre le dessus en lui plaquant l'épée sous la gorge. Tout le monde était sous le choque seule moi, arborais un énorme sourire de joie. Il s'approcha de moi et me glissa dans l'oreille « Quand on se bat pour une cause qui en vaut la peine, on gagne face à l'orgueil et la colère ».
- Vous partirez demain.
Le soir tomba rapidement. La faim me gagna quand je finissais de préparer mes affaires pour partir. Je rejoignis la salle à mangé tout sourire. En fait, au bord de la table, seule moi étais heureuse. Le duc n'était pas le moins du monde heureux, comme d'habitude, Alexandre semblait rongé par la colère, sûrement parce qu'il s'est fait ridiculisé par un valet, et ma mère ou plutôt la duchesse semblait soucieuse. Après le dîner, je décidais d'aller retrouver Maxime pour parler de ce que nous allions faire. J'inspectais sa chambre, mais il ne s'y trouvait pas. Comme à l'habitude, j'allais chercher à l'extérieur, là où je le trouve à chaque fois. Je cherchais partout sans le trouver, c'est alors qu'il arriva face à moi. Un sourire se dessina sur mon visage, mais disparu aussi rapidement quand je vis son visage et ses vêtements. J'ouvris la bouche pour parler mais il y mit son doigt aussitôt et me poussa à l'intérieur des écuries que je quittais à l'instant. Il me plaqua doucement contre un box, où le cheval émit un léger hennissement. Il m'embrassa son baiser m'emporta dans les étoiles, mon corps tout entier ne me répondait plus, je ne tenais plus sur mes jambes, mais Maxime me retenait de son bras musclé, et l'autre tenait ma tête ou bien défaisait mon chinion, impossible de me concentrer sur ses gestes tellement ses lèvres m'enivraient. Mes cheveux tombèrent sur mes épaules et le long de mon dos. Je sentis sa main glissé de haut en bas, caressant alors mes cheveux. Il replaça sa main dans ma nuque. Sa main était tellement grande que sa paume était posée sur mon visage. Je me sentais en sécurité je ne me sentais plus capable d'être loin de lui. Il se détacha de moi, et j'eu l'impression de mourir. Il attacha le ruban rouge de mes cheveux autour de son poignet et sous sa chemise. Il me sourit laissant paraître ses magnifiques dents blanches. Je recollais immédiatement mes lèvres sur les siennes. Il me rendit mon baiser mais y mit fin rapidement « Doucement petite duchesse ». Il colla son magnifique sourire moqueur sur sa figure et je me mis alors à bouder. Il me prit dans ses bras puis regarda dehors qu'il n'y ait personne. Il me prit la main et m'emmena avec lui. Il se mit alors à pleuvoir et il s'arrêta de nouveau. Il me regarda avec un grand sourire. Je voulu rebrousser chemin mais il attrapa mon bras et me ramena contre lui et m'embrassa encore, me faisant de nouveau oublier tout le reste. Mes vêtements et les siens se trempèrent aussitôt que la pluie redoubla. Mes cheveux se plaquèrent contre mon dos tout entier et les siens contre son front comme ma mèche sur le miens. Il prit mes jambes et me porta jusqu'au manoir. Il fit le moins de bruit possible et rentra dans ma chambre. Je lui lançais un regard désespéré et mauvais. Il me sourit en passant une main sur sa nuque.
- Je voulais m'amuser un peu.
- Je vais être malade !
- Pas du tout duchesse, tu sais très bien que non. Un bon bain et tout rentrera dans l'ordre.
- J'espère pour toi.
On frappa à la porte. J'écarquillais les yeux et poussa Maxime dans la salle de bain collé à la chambre.
- Qui est-ce ?
- Moi, maitresse.
Benjamin ?! Mais que fait-il encore ici ?
- Que fais-tu ici ?
Il ouvrit la porte. Son regard était dur et il avait les larmes aux yeux.
- Comment avez-vous pu ? tout les deux d'ailleurs.
- C'est à moi que tu demande ça ?!
- Bien sûr ! Vous avez dit à votre père que j'étais amoureux de vous ! Je pensais avoir plus de confiance en vous ! Vous m'avez trahit.
- C'est moi qui t'es trahis ?! Tu as dis à monsieur le duc que Maxime m'avait embrassé tu l'as vendu pour le faire virer et c'est moi la fautive ?!
Deux gardes arrivèrent et le prirent par les bras.
- Je pensais avoir confiance en vous !
Ils l'emmenèrent et il continua de déblatérer des phrases que je ne comprenais pas. Je fermais la porte au moment où Maxime ouvrait celle de la salle de bain. Je reste silencieuse perdu dans mes pensées. Il passe ses bras autour de moi et plaque mon visage contre sa poitrine. Sa chemise était trempée mais je ne m'en rendais pas compte. Il déposa un baiser sur mon front. Ses vêtements, tous en fin de compte, comme les miens, étaient toujours trempés. Je regarde son visage et je remarque alors les nombreuses contusions et les plais que je n'avais pas remarqué dans la nuit. Ses vêtements étaient couverts de sang et de terre.
- Que t'est-il arrivé ?
- Et bien, Alexandre avait un peu de rancœur.
Il avait le sourire aux lèvres. Il me déconcertait. Comment peut-il sourire alors qu'il se fait battre presque tout les jours ?
- J'ai fait un bain, si tu ne veux pas être malade.
- Je voudrais que tu en prennes un aussi après moi... pour laver tes blessures.
- Je n'en ai pas besoin Nina. Ne t'en fais pas pour moi.
- Je t'en pris. J'en ai marre que tu reviennes tout les soirs couverts d'ecchymoses. Si ça continue tu ne vas vraiment plus avoir de visage, ni même de parcelle de ton corps qui n'en soit pas couverte. Je sais que se n'est pas de ta faute, en fait c'est de la mienne et je me sens responsable de ce qui t'arrive.
- Ce n'est pas de ta faute.
- Je t'en pris.
- D'accord.
Je me dirigeais vers la salle de bain et fermais la porte derrière moi. Je me déshabillais et me glissais dans l'eau chaude. Je repensais alors à notre voyage. Je vais enfin pouvoir être seule avec lui et libre de l'aimer. Je vais pouvoir faire la lumière sur mon existence et ma vie. Je sortis du bain avec une serviette et laissai la place à Maxime. Il avait enlevé sa chemise et on pouvait encore voir les traces des coups infligé par mon père et par Alexandre. Je reçu un coup dans le cœur en voyant qu'il souffrait mais qu'il restait quand même joyeux. Je m'habillais pendant qu'il était dans le bain. Il sortit et s'habilla, enfin du moins en bas. Je l'observais. Il avait l'arcade sourcilière droite ouverte, la lèvre ouverte, un bleu à la tempe droite. Je sentais les larmes me monter aux yeux. L'un de ses bras était lacéré et il avait quelques plais sur le torse. J'allais chercher des bandes et une crème réparatrice pour le reste. Il s'assit sur le lit et se laissa soigner. Il me regardait m'occuper de lui sans rien dire. A la fin des soins je me dirigeais dans la salle de bain pour ranger ce que j'avais pris. De retour dans ma chambre, il était allongé dans mon lit les yeux clos. Je me glissais sous les couvertures et il rouvrit les yeux. Il me prit dans ses bras. Je fermais les yeux. Depuis hier, j'ai l'impression de vivre. Je vois mon environnement, tous les détails. J'ai l'impression de m'être réveillé.
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