Chapitre 28
******* ATTENTION !! Passage un peu gore ! Je vous aurais prévenue ! Bonne lecture ! ******
Des dizaines de garde nous attendaient, leurs armes toutes brandit devant eux. Je regardais Maxime. Il me sourit, fière, m'embrassa et nous nous élançâmes dans la bataille. Les gardes nous assaillirent et il en sortit encore plus à chaque pas. Je restais près de Maxime pendant qu'Alice et Pierre étaient à l'opposé, et Benjamin et Alexandre combattaient au milieu. Les premières volées de sang apparurent. Je reçu le sang de l'assaillant qui venait de se faire empaler en plein cœur par l'épée de Maxime, en plein visage. Un homme se précipita vers moi. Je commençais à me battre. Les feintes et les coups fusèrent. D'autre fondirent sur nous et je me battais contre cinq adversaires. Les leçons de Maxime me servaient bien. Le bruit du fer contre fer fusaient au quatre coins de la pièce. L'un de mes adversaires me fit une ouverture, où j'enfonçai mon épée. Un autre donna un coup dedans la faisant sortir sur le côté de l'autre déjà empalé. L'épée sortit presque sans difficulté, pleine de sang. L'homme touché s'étala sur le sol mort, le sang sortant de l'ouverture. On pouvait voir sa chaire et ses os déchiquetés et peut-être même ses organes. L'un de ses compatriotes, vomit sur le sol, me laissant le temps de lui trancher la gorge. Le sang sortit aussi vite que pour le premier.
J'enchaînais les coups, touchant deux adversaires à la poitrine, d'autre aux côtes ou aux jambes avant de les achever. J'avais l'impression de danser autour de mes adversaires, donnant des coups à la voilée en esquivant ceux qu'ils me donnaient. Je me sentais légère, le bruit autour de moi s'estompait à chaque coup, à chaque esquive, à chaque adversaire. Un mouvement dans les escaliers attira mon attention. Quand je vis le roi, je vis rouge. Les bruits, les épées s'entrechoquant, les cris et les râles, toute l'agitation revint d'un seul coup et m'assaillit. Je restais figée assez longtemps pour me prendre un coup dans l'épaule. La douleur me réveilla et le sang s'écoula sur mon bras. Maxime voyant ma stupeur, me pris la main pour me tirer vers lui et parer les coups de mes adversaires.
Sortis de ma stupeur, je pris enfin conscience de ce que l'on faisait. Les corps s'amoncelait sur le sol, l'odeur putride du sang et des vicaires éparpillées sur le sol me donnèrent un haut le cœur. Je finis par vomir à mes pieds, sur un homme dont le ventre était totalement ouvert, on pouvait voir la totalité de son appareil digestif. De quoi, presque me faire ressortir le mien. Je regardais mes compagnons. Il se battait toujours ardemment. Alice et Pierre semblaient décrire une danse à eux seuls. Je remarquais de légères blessures sur leurs bras et leurs jambes, Alice arborait une entaille sur la joue. Benjamin et Alexandre c'étaient un peu séparé et était dans le même état que le couple. Je regardais Maxime qui continuait de se battre alors que je restais fixé sur place impossible de bouger. Il avait une plaie sur le torse, dont on voyait le sang sur sa chemise, et une sur la joue et la tempe.
La peur me prit. J'avais réussi à la faire partir, mais elle m'assaillit de plein fouet. Je reculais jusqu'à trébucher sur un corps inanimé. J'atterris dans une marre de sang. Je sentais le liquide froid imprégner mes vêtements. La main posée sur mon épée baignait elle aussi dans le liquide vermeil. A peine je relevais la tête qu'un homme s'élançait sur moi, l'épée brandit devant lui. Un cri retentit.
- Nina !!
J'avais les mains sur mon visage. Quand je baissais les bras, Alexandre était devant moi, une épée planter dans le cœur. Maxime arriva et égorgea l'homme qui venait de transpercer le corps d'Alexandre. Mon ex-fiancé s'écroula sur le sol. Je m'avançais aussitôt et pris sa tête dans mes bras. Il me regardait avec un sourire. Je sentais mes larmes monter. L'une d'elle tomba sur sa joue. Des pieds passaient dans mon champ de vision, mais je n'en avais rien à faire. J'étais bloquée sur le visage souriant d'Alexandre. Il posa sa main pleine de sang sur ma joue.
- J'aurais aimé que tu m'aimes dans d'autre circonstance. Ce n'est pas grave...
- Arrête de parler, tu ne fait que te fatiguer.
Il toussa pour répondre à mes paroles. Un filet de sang sortit de sa bouche. Son sourire se fit plus grand.
- Je suis... suis heureux de mourir... pour... pour toi...
Sa tête se fit plus lourde. Son dernier souffle de vis disparu et son corps fut plus lourds encore épousant parfaitement le sol, son ventre et sa poitrine ne se soulevait plus. Le flux de sang sortant de son corps se tari. Maxime ferma les yeux d'Alexandre alors que je restais fixée sur son sourire. Sa main se décolla de ma joue et retomba lourdement sur le sol.
Se fut le déclique. Je pris mon épée de la main gauche et la sienne dans la main droite. Je me relevais les yeux noirs. Je regardais le roi toujours fixe dans les escaliers. Maxime suivit mon regard et son visage se ferma. Il venait de le remarquer. Moi je venais de remarquer mes amis autour de moi et les mercenaires des cercles de sang se battre. Tout notre petit groupe regardait le roi. Celui-ci regarda derrière nous, le sourire se dessinant sur son visage, se sourire que je détestais. J'eu un mauvais pressentiment. Il fut fondé quand je me retournais. Marie, Angel et Elian, étaient encerclé par trois hommes, des épées sous la gorge. Ma bouche s'ouvrit. Le souffle de Maxime me figea.
- Merde...
Le roi passa près de nous, toujours se maudit sourire sur les lèvres. Je fis un pas mais Maxime me retint. Le roi hurla.
- Stop !!
Les bruits de collisions d'épées et les cris cessèrent aussitôt. Il s'approcha de moi et pris une de mes mèches de cheveux, commençant à jouer avec. Je lui offrais mes plus beaux yeux menaçant. Maxime me recula et passa devant moi. George rigola en reculant.
- Je vous propose quelque chose.
- On ne marchande pas avec vous.
- Mon chère, vous n'avez pas le choix. Sauf si tu veux voir ton fils mourir. Je ne crois pas que Nina sera d'accord.
Il me regarda le sourire aux lèvres. Il prit l'étui qu'un homme venait d'apporter. Il en sortit une épée en argent, comme les notre, incrustée de pierres rouges, des rubis.
- Je me bas contre vous. Si vous me battez, je vous laisse le royaume. Deux épées contre une, vous n'allez pas refuser.
Je le regardais se moquer de nous. Je jetais l'épée d'Alexandre prête à en découdre. Maxime me regarda, ses yeux remplient de tristesse. Je l'embrassais. Nous devions le faire. Pour le royaume, pour Elian, pour nous. Je le dépassais en me positionnant devant le roi, l'épée fermement maintenue dans ma main. Maxime me rejoignit.
Le combat commença. Maxime et moi parions les coups et les feintes du roi. Il esquivait chacune de nos attaques. Maxime l'occupa, me permettant de lui asséner un coup à l'arrière de la cuisse. Le roi mit un genou à terre. Il continua à nous combattre. Une ouverture se fit sur le flanc droit quand un homme para mon coup. Maxime et moi reculâmes. Tous nos alliés se réunirent autour de nous lorsque ceux du roi l'entourèrent. La bataille repris. Maxime s'élança sur le roi caché derrière ses soldats. Des mercenaires lui ouvraient une brèche. Alice et moi nous jetèrent sur les trois gardes retenant nos amies. Ceux retenant Marie et Angel les lâchèrent pour se battre. Un mercenaire porta main forte à Alice tendit que je poursuivais l'homme qui s'enfuyait avec Elian dans les bras. Nous arrivâmes dans le jardin. Il s'arrêta tellement précipitamment que je lui rentrais dedans. Il se retourna pour me toucher de son épée mais je réussi à m'écarter et me baisser à temps. Il se retourna et continua de courir. Je le suivais. Il se retourna de nouveau. Je levais l'épée dans ma course atteignant sa gorge. Le sang se déversa et il lâcha Elian que je récupérais avant qu'il n'atteigne le sol. Il se mit à pleurer. C'est la je vis l'entaille, peu profonde, partant de son cou remontant en ligne droite jusqu'à sa joue. Mes yeux s'écarquillèrent et je pris peur. Je venais de toucher mon fils. J'aurais pu le tuer. Mes larmes ruisselèrent sur mes joues. Je m'écroulais à genoux sur le sol.
Je venais de toucher mon fils.
J'aurais pu le tuer.
Je venais de blesser Elian.
Qu'est ce que j'ai fait ?
Mon nom retentis dans mon dos mais je restais scotché sur la blessure de mon fils. Maxime arriva, le sourire aux lèvres.
- Nina ! Nous avons gagné ! Le roi est aux arrêts.
Son sourire s'évanouit quand il vit mon état. Il regarda Elian et vit l'entaille.
- Ce n'est pas grave, Nina. C'est superficiel.
- J'aurais pu le tuer...
- Bien sûr que non ! Aller vient.
Il prit mon épée et je le suivis jusqu'au château. Tout un attroupement d'homme encapuchonné attendait devant la porte battante. Nous entrâmes. Angel me prit Elian et je regardais tour à tour, Alice, Pierre, Benjamin, Marie et Maxime. Alexandre était toujours étendu sur le sol. Le roi était entre deux épées et des mercenaires. Je lui jetais des éclaires et m'assis sur les marches de l'escalier.
Je regardais la pagaille. Le sol n'était plus blanc mes rouges. Les corps étendus sur le sol, le recouvraient plus encore. Un homme du clan de Juliette s'approcha et commença à bander la blessure que j'avais totalement oubliée. J'essuyais mes joues avec un mouchoir en tissue qui devint rapidement rouge. Maxime s'assit près de moi. Il me prit dans ses bras en posant sa tête sur la mienne.
- Ce n'est pas finit...
- Non... Mais bientôt.
Je m'écartais.
- Quand y allons-nous ?
- Nous rangeons ici et nous y allons après.
Je regardais le désordre autour nous. Nous devions retrouver le duc d'Agria et le père d'Alice, le roi Philippe de Miscaria, pour leurs faire payer leurs affronts. Je me relevais et rejoignis le corps inanimé d'Alexandre. Je m'assis près de lui et regardait à l'extérieur. Les servants et servantes commençaient à sortir les corps des chevaliers morts. Deux trois vinrent prendre le corps d'Alexandre et je leurs demandais de lui trouver un cercueil pour une cérémonie. Je me relevais en même temps qu'il l'emmenait. Maxime arriva.
- Et tu vas me dire que tu ne ressens rien pour lui ?
- Oui, c'était juste un ami. On a le droit d'être triste pour un ami.
Il me regarda perplexe, puis me pris dans ses bras. J'étais tout d'un coup légère et libre. Je respirais son odeur. Je ne voulais plus en sortir, simplement rester dans ses bras pour toujours. Yan arriva devant le château avec nos chevaux. Je sortis et le pris dans mes bras. Il m'avait manqué.
- Tu m'as manqué.
- Toi aussi, Nina. Ça fait plaisir de te voir, bien que tu sois couverte de sang.
- Mince désolée.
Il rigola. Il me serra encore plus fort à me faire décoller du sol.
- Ce n'est pas grave.
Maxime passa devant nous et caressa la tête de Tempête. Il me regardait tristement.
- Nous partons, Nina.
- Oui.
Je lâchais Yan et montais sur Ulysse. Nous partîmes, Alice, Pierre, Maxime et moi.Nous traversâmes le pays au grand galop pour être sûr d'y arriver avant la nuit.
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