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Point de vue de Zohar, "courageuse lumière"

Cela fait maintenant presque deux mois depuis que j'ai dû quitter le premier, mon ▓▓▓▓, et rejoint cette escouade, les nephilims. Des guerriers n'étant que de simples humains, n'étant reconnu ni par Lui, ni pas les Siens, mais combattants pour Lui. Elle sert principalement à combattre les rares rebelles, ennemis de Lui et des Siens et d'autres groupes du même genre. Donc, ce sont sûrement eux, ou une escouade similaire, qui ont tué mes parents. Mais, je ne leur en veux pas, je ne suis même pas certain que cela soit eux après tout. Et, même si j'étais certain que ce sont bien eux, je ne vais pas leur reprocher leurs actes alors qu'ils ont étaient forcés de le faire par les ordres de leur supérieur !

–Général ! On a une nouvelle mission !
Crie un des soldats en se précipitant dans la tente où je me trouve avec d'autres.

C'est le plus jeune de l'escouade, si on ne me compte pas dedans, bien sûr, toujours surexcité, encore plus depuis que je suis là, apparemment.

Honnêtement, c'est une personne qui ne devrait sûrement pas faire la guerre, bien trop jeune pour être un soldat, mais il est là. Au moins, c'est un joyeux compagnon toujours souriant. À le regarder, on pourrait vraiment croire qu'il va succomber s'il ne bouge pas pendant plus de quelques secondes. rire

Il apporte la lettre qu'il tient en main jusqu'au général, un homme bien plus vieux qui a pour lui l'expérience de nombreux combats. Il n'est pas vraiment général, à vrai dire, même si tout le monde l'appelle ainsi, il devrait l'être au vu de son expérience et de ses compétences, mais il ne fait pas partie de l'ordre, donc il ne peut pas...

Le général déroule la missive, puis reste silencieux pendant un long moment.

–Il semble qu'ils ont trouvé un autre refuge de la secte.
Nous annonce-t-il.
–Et il semblerait bien que c'est à nous de nous en charger.

"La secte", ou "secte Qhizohr", la seule secte encore existante, apparemment, en plus de la religion majoritaire envers Lieu et les Siens. Qhizohr est, selon ses sectaires, un vieil Être présent bien avant Lui, un Être céleste croyant à l'égalité de tous, souhaitant ardemment que tous et toutes s'unissent pour s'aider au lieu de se combattre pour tout et n'importe quoi. Un "Dieu" de pardon et de bonté, tout simplement. En réalité, si mes parents n'avaient pas été tués, si je n'avais pas été attrapé par Draken Arkales et transformé par le sang du premier, j'aurais très certainement fini par rejoindre cette secte, leurs idéaux semblants correspondre aux nôtres, après tout. Et, maintenant, j'aide à la détruire, amusant, n'est-ce pas ?

–Je veux que tout le monde soit préparé dans dix minutes, on partira à ce moment-là.
Finit-il.

C'est vraiment rare que l'on arrive à découvrir une des cachettes de la secte et comme elle finit toujours par savoir qu'on sait, il faut qu'on se dépêche avant que ce refuge se vide entièrement. Même si c'est vrai que j'aimerais bien que l'on ne trouve personne, pas mal de sectaires ne sont pas vraiment des combattants, même s'ils savent presque tous se défendre un minimum, surtout parce qu'ils sont toujours en grand-nombre.

Tous les soldats sortent de la tente, partant se préparer, il ne reste donc que le général et moi. Après tout, lui est toujours prêt à la bataille et moi, je n'ai pas vraiment quelque chose à préparer. En même temps, je ne suis pas censé combattre, même s'ils m'ont quand même donné un couteau, juste au cas où.

–Prêt Zohar ? Cette fois, il risque d'y avoir plus de combats que d'habitude.
Me demande-t-il, sincèrement inquiet.

–Oui mon général, je suis prêt !
Je réponds, mon unique œil brillant.

Quand on m'a amené ici, tout le monde était assez méfiant, ce qui est compréhensible, un Homme brillant, donc ayant forcément une bénédiction ou une malédiction, dans une escouade composée exclusivement de personnes n'en ayant pas, qui ne peut/veut pas dire de quel Être il l'a reçu et qui n'est pas vraiment un combattant.
Même moi je me suis trouvé louche. rire

Et maintenant, ils sont vraiment sympas avec moi. C'est absolument certain que mon pouvoir doit influencer cela. Mais, ils sont quand même vraiment sympa ! Ils me protègent, ils m'aident dès qu'ils le peuvent, dans une certaine mesure, bien sûr, mais ils le font.
Je les entends souvent m'appeler entre eux "le petit soleil" ou "le phare" et ils semblent vraiment apprécier ma lumière, ma douce lumière. En plus, elle semble les aider, d'une façon ou d'une autre, le général m'a dit que depuis que je suis avec eux, il n'y a quasiment plus de dépressions, traumatisme post-combat et chose dans le genre ET absolument aucun déserteur. En vérité, personne ne veut s'éloigner de moi trop longtemps, même le général, c'est d'ailleurs pour cela que je reste quasiment tout le temps dans la tente qui sert de "quartier général" à l'escouade.

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Quelques minutes plus tard
Plaines rougeoyantes

Les plaines rougeoyantes sont des plaines où toute verdure est de la couleur du sang, pourtant les plantes qui y poussent ont exactement les mêmes caractéristiques que leur équivalent vert, ce qui est vraiment bizarre.
Le général m'a raconté qu'autrefois, alors qu'il y avait un grand nombre de religions et non pas quasiment que la Sienne, de grande bataille sanglantes eu lieu dans ses plaines et les ont, à tout jamais, colorées.
Elles étaient un endroit stratégique, le seul passage possible pour atteindre le château de Borrgues, le lac dansant et le temple de Toaldir, anciens lieux saints pour des religions dont le nom a été effacé. Maintenant, le château a été rasé, le lac bouché, le temple réduit en cendres et tous leurs croyants exécutés. L'ordre a tenté d'effacer toutes traces de leurs existences, mais cette légende et le vermeil de ces plaines restent pour toujours...

À seulement une cinquantaine de mètres, nous pouvons voir l'entrée d'une petite grotte, selon les informations que l'on a reçues, c'est ici que se trouve leur campement, un de leurs campements plutôt, un parmi tant d'autres.

Notre "formation" de 15 soldats, dont le général, plus moi, est plus une espèce de bouclier géant me protégeant qu'autre chose, elle forme, littéralement, un bouclier, à vrai dire, le général devant, cinq combattants en diagonales de chaque côté et pour finir, quatre soldats pour protéger l'arrière. Je leur ai dit plusieurs fois que c'était très certainement une mauvaise idée, mais ils s'en moquent, répondant juste que ma lumière est essentielle et qu'ils me protégeront quoi qu'il arrive...

Nous sommes juste devant la grotte, plus qu'un ou deux pas et nous y serrons.
Un cri guttural retentit soudainement derrière nous.

J'ai à peine le temps de me retourner pour voir ce que c'est, que les quatre soldats à l'arrière se mettent à crier, les ennemis sont là !

Je vois des Hommes, habillés de courts vêtements pourpres, dagues en mains, le corps couvert de végétations de ces plaines, surgissant de nulle part, comme des démons sortant de l'enfer !

Ils nous foncent dessus, de plus en plus nombreux, comme si le sang contenu dans les plantes reprenait vie pour nous attaquer.

Ils tentent de passer à travers les quatre guerriers entre eux et moi, ne semblant même pas vouloir les toucher. On dirait presque des chiens se ruant vers un gros os alors que des petits obstacles sont sur leur chemin...
Pourquoi semble-t-il me vouloir à tout prix ? Pourquoi est-ce qu'il me voudrait d'ailleurs ???

–Protéger Zohar ! Tuez tout le monde !
Rugit le général en les voyant se rapprocher de moi.

Chaque membre de l'escouade qui n'est pas encore au corps à corps charge vers nos ennemis, bouclier en main, lame levée.
Le choc de la charge de nos soldats renverse plusieurs ennemis qui se font écraser et transpercer par les nôtres.

Nasuti, Hobatnu, Rimakil et Bokol, les quatre premiers à avoir été au combat avec la Secte, sont encerclés par l'ennemi, séparés de nous par une partie de l'horde d'assassins qui parait grandir sans fin.
Les dix autres et le général pourraient sûrement les avoir déjà rejoints, mais ils n'ont même pas essayé, ils restent "sur la défensive" protégeant ma vie en éradiquant tous ceux qui s'approchent.

–Vous devriez les rejoindre pour les aider, non ? Ils vont finir par mourir si vous ne le faites pas !
Je demande au général juste devant moi.
–Non.
Sa réponse est immédiate, sans hésitation, ses yeux brillants.
–Ta protection est prioritaire.

C'était sûr qu'il allait dire ça, je le savais quand j'ai demandé. Pourtant, ce n'est pas ce que je souhaite, absolument pas...

J'entends un cri devant, un cri de douleur et de rage, un cri venant de Bokol.
Je vois plusieurs ennemis combattant le quatuor fuir comme s'il avait vu un fantôme, comme si la Mort elle-même était à leurs trousses, certains ont même totalement abandonné leurs armes.
Cela a laissé un court passage, pas assez pour laisser qui que ce soit passer, mais assez pour voir, pour les voir.
Le quatuor est toujours en vie, leurs armures en partie brisée, leurs armes et corps ensanglantés, leurs visages ne reflétant aucune once de peur.

Puis, il y a Bokol. Il est celui dans le pire état. Son heaume est brisé, son visage couvert de sang, son armure n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était, montrant plus d'endroits sans protection que l'inverse. Et... deux poignards sont plantés dans son corps, profondément enfoncés dans son corps, même la garde est en partie dedans...
Il est mourant, vraiment mourant, il devrait être couché par terre, incapable de bouger, pourtant, il semble encore plus confiant, encore plus furieux, comme s'il ne ressentait aucune douleur, comme s'il n'avait plus rien à perdre. Une lumière scintillante l'entoure faiblement.
Il ne cherche plus à se défendre, au contraire, son bouclier s'abat sur l'ennemi aussi habilement que son épée, dans le seul but de trancher. De plus en plus de lames ennemies décorent son corps, mais ça ne le ralentit pas. Il poursuit ceux qui tentent de fuir, les lames enfoncées dans son corps lui faisant perdre de plus en plus de sang, devenant de plus en plus pâle, de plus en plus décoloré. Il crie quasiment non-stop, entre deux crachats de sang, provoquant tous les ennemis à la fois, ce qui en fait fuir de plus en plus, ce qui est compréhensible.
Un des ennemis l'attaque dans son dos, tranchant une partie de son cou. Je m'attends à ce qu'il tombe, qu'il meurt, mais non, il rit. Il rit, puis se retourne et décapite son assaillant...
–C'est comme ça qu'on fait, imbécile.
Je l'entends cracher avec mépris, d'une étrange voix.

Comment est-ce qu'il peut faire ça ??? Je sais même pas si c'est bien ou pas en vérité. Ou plutôt, c'est bien parce que ça veut dire qu'il y a bien moins d'ennemis que s'il était mort directement, mais est-ce vraiment bien pour lui ? Est-ce bien pour son âme ? Un humain ne devrait assurément pas pouvoir faire ça, jamais !

–Ne t'inquiète pas Zohar, ce n'est pas le premier à combattre ainsi et ce ne sera pas le dernier, c'est normal, ne t'inquiète pas.
Me dit le plus jeune de l'escouade, Isas.

Il reste à mes côtés, servant de dernier rempart, au cas-où.

J'entends un rire, un rire effrayant, un dernier rire, alors que Bokol tombe, trop de sang perdu.

Nasuti, Hobatnu et Rimakil, toujours encerclé, continuent à combattre, ne cherchant pas une seule seconde à fuir où à nous rejoindre, combattant sans répit. Ils ne semblent pas fatiguer, aucun des nôtres ne le semble, comme si c'était un concept n'existant pas pour eux, comme s'ils n'étaient pas vraim– plus vraiment humains...

–On devrait essayer de fuir, non ? On ne peut pas tous les–
Je commence.
–Nop ! On va les vaincre et te protéger, même si on doit tous y passer pour cela !
M'interrompt Isas.
–Mais, je ne veux pas que vous–
–Je vois que tu n'as toujours pas compris.
Soupire t-il.

Nasuti se met à rire, lui aussi, il lui manque son bras droit et plusieurs bouts de chairs sur son visage, mais il continue le combat, brisant crânes et os, son bouclier comme seul "arme" désormais.

–Nous nous sommes jurés de te protéger.

Le rire d'Hobatnu rejoint celui de Nasuti, ses bras coupés, ses jambes gravement entaillées, ne pouvant désormais que mordre les ennemis, et c'est ce qu'il fait, ses dents déjà couvertes de sang et plusieurs corps à ses pieds...

–Ils peuvent encore se battre grâce à toi et seulement grâce à toi.

Un bruit étrange retentit, ce qui semble être le rire de Rimakil, mais déformé.
...
...
...
Il n'a plus de tête !!! Et, il continue le combat... et il "rit"...

–Comment ?
Je murmure.

Comment ils peuvent survivre ? Comment est-ce que ça peut être "grâce" à moi ?

Il s'agenouille devant moi, ses yeux sont brillants.
–Ta lumière nous maintient en vie, quoi qu'il arrive.

Ma lumière ? Elle n'apporte pas "que" le courage ? Je veux dire, je suis "la courageuse lumière", comment je pourrais apporter une espèce d'immortalité étrange ?

Pourtant, de la lumière brille bien autour d'eux, comme avec Bokol juste avant... est-ce vraiment ma lumière ? Comment ma lumière pourrait faire ça ?

–Sans toi, nombre d'entre nous seraient déjà morts, en réalité.

"Seulement" eux trois, n'est-ce pas ?

–Et je ne parle pas que d'aujourd'hui.

Le corps de Rimakil tombe, ne se relèvera plus jamais. Beaucoup d'ennemis ont déjà fui, d'autres tentent encore de le faire.

–Beaucoup d'entre nous sont déjà censé être mort, depuis longtemps, mais nous vivons, grâce à toi, grâce à ta lumière.
Il enlève l'étrange couvre-chef qu'il a toujours porté, me semble-t-il. Une plaie béante, coagulée, est visible.
–Y compris moi, bien sûr.

Je le regarde, mes yeux reflétant mon incompréhension. Comment ? Pourquoi ? C'est une blague, c'est ça ? Ou alors, c'est vrai ??? C'est pas possible que ça soit vrai, si ?

–Donc, ne t'inquiète pas et laisse-nous te protéger Zohar, notre cher phare adoré.
Son sourire est ensorcelant, brillant de mille feux.
–D'a... d'accord.
Est la seule chose que je puisse répondre. Qu'aurais-je pu répondre d'autre devant tant de dévotion, devant tant de conviction ?

Les rires résonnent et s'éteignent un à un. Les cadavres s'entassent en une pile de chair semblant vouloir atteindre le ciel.
Les corps de mon escouade sont reconnaissables par leur couleur grise, vide de tout sang et couvert de nombreuses blessures auquel personne ne devrait pouvoir survivre ne serait-ce qu'une brève seconde, pourtant, ils sembleraient bien que tant qu'ils ont du sang, ils "vivent".

À chaque fois qu'une de leurs lumières s'éteigne, la mienne parais devenir plus forte, bien plus forte, bien bien plus forte, plus chaleureuse, plus brillante, étrange. comme si elle devenaredevenait mienne...

Nous ne sommes plus que cinq, moi, Isas, le général, Kimral et Kiajath.
Je n'ai rien.
Isas à quelques blessures mineures en plus de sa blessure à la tête.
Le général a une longue entaille qui parcourt quasiment tout son bras droit et un grand nombre de blessures.
Kimral n'a plus grand-chose en terme d'armure, à peine quelques bouts de ferraille éparpillés çà et là, qui tient je ne sais comment. De larges coupures plus ou moins profondes parcourt son corps.
Kiajath est en train de briller, ses jambes sont en partie tordues et tellement blessées que l'on voit ses os, mais il marche comme si de rien n'était...

Kiajath tombe à son tour.
Il semblerait qu'il reste encore un grand nombre d'ennemis. Comment cela est possible ??? Il semblerait qu'une bonne centaine soit morte et qu'autant, minimum, se soient enfuis, alors comment ? Et pourquoi avoir envoyé autant de monde alors que nous n'étions, littéralement, que quinze... savait-il pour ma lumière alors que je ne le savais pas moi-même ?

–Oh ! Ils reculent ! Ils reculent vraiment !
Je m'exclame à voix basse, ma voix transportant ma joie.

–Il semble qu'on ait réussi à survivre après tout !
Me dit Isas, heureux aussi.

Nous n'avons plus qu'à retrouver les cadavres de nos compagnons pour les ramener afin qu'ils soient dignement– dignement quoi en fait ? Je ne sais même pas comment nous sommes censés rendre hommage à nos morts...

–Oh ! Et, merde !
Jure le général.

Je regarde dans sa direction. Et, je le vois. Un être de noirceur, une masse sombre d'au moins trois mètres de haut... Qu'est-ce que cette chose est ? Un démon ? Un golem ? Un Être ? Ou quelque chose d'autre ?

Mon sang semble se mettre à bouillir à sa vue et mon œil me fait mal. Un sentiment étrange emplit mon corps. Cela ressemble à de la rage, cela ressemble à de la colère, cela ressemble à un mépris absolu de son existence même.

–Un durkkel ! Je croyais qu'ils étaient tous morts !
Le général semble savoir ce que c'est, même si je n'ai absolument jamais entendu ce nom.
–Un ?
–Un durkkel. Un émissaire de Kellek, la divinité adorée par cette secte.
–Comment on peut le vaincre ?
–On ne peut pas, seul ceux ayant reçu de puissantes bénédictions ou étant un émissaire, un héros ou un héraut d'un Être, peut espérer avoir une chance contre un émissaire... Ou alors, il faut être un Être, bien sûr.

Une terrible nausée me prend à la gorge, me faisant me tordre, me faisant vomir... quelque chose au sol, une espèce de lumière liquide ???

Mes trois derniers compagnons me regardent avec inquiétude, m'entourent, semblant se moquer des ennemis approchants. Ils continuent à mettre ma sécurité avant le reste...

–Zohar !? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Isas. Il me relève.

–Tout va bien.
Je m'entends dire.
–Je dois m'en occuper. Je vais m'en occuper.
Pas une once d'hésitation dans cette voix qui n'est pas mienne.
–N'essayez pas de m'arrêter. N'essayez pas de m'aider. Vous ne pouvez rien faire de plus. Vous en avez déjà fait beaucoup, beaucoup trop.
Elle a raison, évidemment.

–C'était amusant avec vous. Survivez, s'il vous plaît, c'est tout ce que j'espère pour vous.
Me laisse-t-on leur dire, sûrement pour la dernière fois. Mes lèvres dessinent un, dernier, chaleureux sourire dans leur direction.

Je m'avance vers le durkkel, mon œil manquant, mes veines et chaque goutte de mon sang brillants, brûlants, comme une infinité de mini-soleils.

–Un Homme contre une chose. "L'incarnation de l'obscurité" contre "la lumière du courage". N'est-ce pas un glorieux combat ?
La voix qui n'est pas mienne résonne sur le champ de bataille.

Personne ne s'approche de moi. Tous préfèrent laisser le durkkel me combattre. Presque tous en vérité, il y a bien eu un des ennemis qui a tenté de me bloquer le passage, ses yeux ont brûlé sans que je n'ai eu à faire quoi que ce soit. Il s'est trop approché de moi...

Peu m'importe qui gagne au final, espérons juste qu'ils, que mes amis, vont bel et bien fuir, c'est tout ce que je souhaite...
Il semblerait bien que l'on ne pourra jamais revoir le premier d'entre nous...

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Qui a vraiment gagné ce combat à mort ? Et surtout, est-ce qu'il y a vraiment eu des survivants ? Qu'en pensez-vous ?

Fin du chapitre

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