Chapitre 38 pdv Lucie
Lucie fut réveillée par de petits baiser le long de son coup interrompu par des je t'aime langoureux.
— Je t'aime, déclara-t-il une autre fois avant qu'elle n'ouvre les yeux en papillonnant doucement. Je t'aime, fit-t-il en plantant son regard dans le sien.
— Je t'aime aussi, répondit-t-elle d'une voix légèrement enrouée, encore pleine de sommeil.
Il passa sa main dans ses cheveux et Lucie s'appliqua à mémoriser chaque parcelle de son visage. Elle aurait pu le dessiner les yeux fermés, en plaçant précisément ses taches de rousseur. Mais jamais elle ne pourrait se lasser de le regarder, de le contempler.
— Tu es beau, murmura-t-elle avec douceur.
— Tu es magnifique, surenchérit-il.
— Je t'aime, répéta-t-elle.
— Et il t'aime aussi, interrompit une voix sarcastique dans la pièce.
— George ! grommela Fred amusé.
— Quoi ? vous squattez ma chambre ! Je ne vais pas en plus vous entendre roucouler à longueur de journée, s'offusqua-t-il le sourire aux lèvres.
Lucie se sentait assez perdue, quoiqu'incroyablement bien accompagné.
— Tu as décidé de faire une petite sieste, expliqua Fred en interprétant correctement sa tête.
— Une grosse sieste, corrigea George en insistant sur le mot.
— Il est possible que tu aies dormi dans les six heures, concéda son compagnon.
— Six heures ? s'offusqua-t-elle en se redressant immédiatement.
— Doucement ! s'exclamèrent les jumeaux en même temps.
Mais leur conseil arriva trop tard et comme d'habitude dès qu'elle se relevait trop brusquement, sa tête se mit à tourner.
— Pourquoi tu crois que je t'ai réveillé en douceur ? railla Fred en venant se mettre derrière elle pour l'emprisonner dans ses bras.
Il la fit s'allonger contre lui en posant sa tête dans son cou. Sa main vint faire de délicat petit cercle contre son ventre.
— Tu le sens bouger ? demanda-t-il envieusement.
— Pas encore mais ça ne devrait plus tarder.
Fred prit son bras droit et traça du doigt la ligne qui représentait son fils, qui grandissait à mesure que le temps passait.
— Pourquoi son nom n'est pas au bout ? Maintenant qu'on sait qu'il s'appellera Noah...
— Parce qu'il n'est pas encore né, expliqua-t-elle en savourant cet instant.
— Ou alors parce qu'il ne s'appelle pas Noah, proposa-t-il malicieusement.
— Tu crois encore à la théorie Aisline ?
— C'est une chouette théorie, expliqua-t-il penaud.
— Je croyais qu'on avait décrété qu'elle était nulle et non avenue ? s'amusa-t-elle.
— Même moi je l'ai abandonné, confirma George sarcastique.
— Vous brisez toutes mes espérances... s'attrista-t-il faussement, main sur le cœur.
Il leur fit une moue accablée et Lucie se débrouilla pour l'embrasser sur les lèvres, en douce consolation. Fred vola un autre baisé, un autre et encore un autre...
— Je vous prête ma chambre si vous voulez mais dîtes moi juste si je dois la quitter avant que les choses ne deviennent sérieuses, indiqua George en regardant ailleurs.
— Grâce à toi, on va s'arrêter là, déclara Fred pas vraiment contrarié mais un peu tout de même.
George se risqua à regarder dans leur direction et, constatant qu'il pouvait le faire sans risque de voir des choses qu'il ne voulait pas voir, il se remit à son ouvrage. Ils avaient des tonnes de commandes à envoyer par courrier.
— Vous allez travailler aussi aujourd'hui ? marmonna Lucie avec tristesse.
— Les affaires sont les affaires !
Lucie s'accrocha au bras de Fred pour qu'il ne puisse pas s'en aller loin d'elle, en l'occurrence juste un mètre plus loin sur le sol avec son frère.
— Et si vous preniez un jour de repos ? proposa-t-elle avec entrain.
— C'était dimanche il y a deux jours, contredit George.
— Je voudrais que ce soit dimanche tous les jours, bouda Lucie.
— Demande à notre patron ! s'exclama George. Oh ! j'oubliais, c'est nous !
Il lui lança un clin d'œil mais continua de travailler seul sans demander l'aide de son frère. Lucie fit léviter quelques-uns de leur paquet jusqu'au lit de George et s'appliqua à l'aider et Fred avec elle. Ils eurent beaucoup de difficulté à se concentrer en étant ainsi emmêlé mais leurs quatre bras agissaient en parfaite harmonie. Ils firent plusieurs paquets en continuant de parler.
— Le trio va mettre en place leur plan dans combien de jours ?
— La dernière fois que j'y suis allée, il n'était pas loin d'avoir terminé tout leur préparatif donc je pense dans deux ou trois jours ?
Elle fit léviter jusqu'à elle le contenu de la prochaine commande et Fred referma l'emballage. Ils se lancèrent un regard complice à la vue de leur si harmonieux travail et Fred déposa un nouveau baiser sur sa joue au coin des lèvres.
— Par pitié allez-vous en ! s'écria George en criant au scandale.
— Mais les paquets ? s'inquiéta Lucie.
— Je finirais tout seul ! assura-t-il. Angie va arriver de toute façon...
— On avançait bien pourtant !
— C'est vrai ça, approuva Fred en montrant la dizaine de paquets déjà emballés.
— Sauf que ça crève les yeux que vous avez envie de vous sauter dessus, railla George, je préfère ne pas être dans le coin quand vous libérerez votre libido !
— On sait se tenir ! répondirent-ils en même temps.
— Pff ! ne put s'empêcher de lâcher George en leur lançant un regard peu convaincu.
Ils restèrent tous les deux juste pour lui prouver le contraire, ils réussirent à rester sérieusement concentrer pendant une vingtaine de minute. Puis, ils ne purent s'empêcher de se lancer des regards langoureux et un baiser mit fin à la tranquillité de George.
— Vous voyez ! s'amusa-t-il. Sortez immédiatement de ma chambre et allez dans la vôtre ou à Paris ! N'importe où sauf ici !
Ils furent expulsés à grand coup de coussin, de papier et de diverses choses légères et sans danger qu'il leur envoya à l'aide de sa baguette magique. A l'instant où ils refermèrent la porte derrière eux, la Sol se jeta sur les lèvres de Fred.
— Chambre ?
— Chambre, confirma-t-elle.
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Surprise surprise! J'ai eu envie de me faire plaisir autant qu'à vous en publiant un chapitre aujourd'hui en plus de mercredi et samedi! (!!!!!!!ALERTE SPOIL!!!!!!! ) Profitez de ces derniers moments de bonheur et sortez les mouchoirs, vous n'êtes pas prêts pour les prochains chapitres....
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