Chapitre 37 pdv Lucie

Lucie était attendu à la chaumière aux coquillages pour une livraison de polynectar de dernière minute. Naturellement, ce n'était pas une de ses potions mais une de Severus qu'elle était allée chercher en urgence à Poudlard. Jamais elle n'aurait pu préparer cette potion en une seule nuit, même avec ses pouvoirs de Sol.

Aussitôt arrivée, elle fut prise d'assaut par son petit frère qui se trouvait seul dans le salon.

— Pourquoi tu ne m'as dit pas que tu étais enceinte ? s'offusqua Harry.

— Pourquoi tu ne m'as pas appelé pendant toutes ces semaines ? rétorqua Lucie en se mettant automatiquement sur la défensive.

— J'ai bien fait de ne pas t'appeler si tu attendais un bébé, contredit Harry outré.

Le frère regarda la sœur avec un regard si choquée qu'elle ne put s'empêcher de sourire ce qui contamina son visage également.

— Tu aurais pu me le dire, quand même, s'obstina-t-il en lui offrant un regard heureux et en allant la prendre dans ses bras.

— Tout comme tu aurais pu m'appeler, rétorqua-t-elle en lui rendant son étreinte, je me suis inquiétée tous les jours, je n'avais aucun moyen de savoir comment tu allais donc encore moins de t'appendre la bonne nouvelle. Comment tu le sais d'ailleurs ?

— Remus, quand il est venu nous annoncer la naissance de Teddy il avait un peu trop bu et il a laissé passer l'info. Fleur et Bill aussi ont été surpris...

— Je ne leur avais pas encore dit, s'embarrassa-t-elle en imaginant très bien la scène qu'allait lui faire Fleur.

— Ravie d'apprendre que je n'étais pas le dernier prévenu sur ta liste.

— C'est que nous avons d'autre préoccupation en ce moment, lança-t-elle avec l'air de celle qui souhaite se faire pardonner. J'espère que tu ne m'en voudras pas mais George sera le parrain, poursuit-elle nerveuse.

— Je ne m'attendais pas à autre chose, s'amusa-t-il, et côté marraine ? Tu as déjà choisi ?

— Non pas encore, je préfère attendre encore un peu...

— Remus a aussi dit que tu serais la marraine de Teddy...

— Et toi tu seras le parrain, enchaina Lucie. Prends ma main que je te montre un peu comment il est !

Elle lui présenta les quelques premiers instants qu'elle avait eu avec le nouveau-né, les réactions que tout le monde avait eues en le voyant si subitement changer de couleur de cheveux.

— Il est minuscule, s'amusa-t-il.

— Noah le sera encore plus, prédit Lucie tendrement.

— Noah ? ce n'est pas moche !

— Evidemment que ce n'est pas moche, s'emporta-t-elle amusée, c'est le nom de mon petit garçon !

Harry lui offrit un regard complètement amusé et Lucie se dit que cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas passé du temps ensemble de cette manière. Malheureusement, l'heure n'était pas encore aux retrouvailles joyeuses.

— Comment va Dobby ? demanda-t-elle.

— Il se rétablit doucement, Bill dit qu'il pourra le transférer ailleurs dans peu de temps.

— Nooze est prêt à le prendre chez lui, confirma Lucie.

L'elfe s'était proposé pour l'accueillir le temps qu'il se rétablisse entièrement.

— Vous aurez assez de polynectar ?

— On se débrouillera avec ce que tu nous as fait, ce sera suffisant.

— Soyez prudent !

— C'est notre slogan ! railla-t-il.

— Et ce n'est pas parce que je suis enceinte que tu ne peux pas m'appeler ! Tu ne le faisais déjà pas avant mais je sais me protéger et protéger mon bébé en même temps.

— Je n'en doute pas une seule seconde, s'amusa-t-il.

— Appel-moi je ne plaisante pas ! insista-t-il en le menaçant de son doigt.

— D'accord, d'accord ! promit-il amusé.

Lucie ne put s'empêcher de prendre son petit frère dans ses bras, profitant de ces derniers instant calme. Elle sentait la tempête arriver aussi sûrement que son fils serait un garçon. Naturellement, la tempête arriva.

— Lucie Weasley ! grogna Fleur qui venait d'entrer dans la pièce.

— Fleur Weasley ! renchérit Lucie sur le même ton.

— Ne joue pas à ça avec moi ! fit-elle en colère. Tu n'as rien à me dire peut-être ? des derniers mots avant que je ne t'assassine dans mon salon ?

— Tu n'oserais pas brutaliser une femme enceinte.

Fleur poussa un cri aigu en portant sa main à sa bouche, les yeux larmoyants.

— Alors c'est vrai ?

— Bien sûr !

— Oh mon dieu ! lança-t-elle en français. Ce n'est pas possible ! D'abord Tonks et maintenant toi, je n'arrive pas à y croire, c'est formidable ! Félicitation !

— Ah oui félicitation, se rappela Harry mais aucune des deux ne l'écoutait.

Elles passèrent l'après midi à parler toutes les deux, rejointe par Bill à un moment. De cette manière, elle offrait une possibilité au trio de préparer leur plan sans que les « adultes » ne les dérange.

Vers la fin de la journée, Bill dû partir pour emmener M. Olivender chez tante Muriel, qui allait certainement finir par avoir une crise cardiaque de voir autant de monde chez elle. Elle avait déjà eu du mal à comprendre que la petite amie que Fred avait au mariage et Lucie était la même et unique personne. Toutefois, le vendeur de baguette serait beaucoup mieux dans la grande demeure. Le cottage de Bill et Fleur était tout à fait charming comme disait Fleur, il n'en restait pas moins un peu étroit pour tout ce monde.

Lucie rentra ensuite à son tour, retrouvant les jumeaux qui avaient un peu retrouvé leurs activités habituelles en envoyant leur produit par la poste. Au moins, cela occupait leur journée, même si Lucie regrettait de ne plus pouvoir passer autant de temps auprès de son grand amour. Elle se rattrapait le soir puisqu'il leur avait été formellement interdit de travailler après huit heures et ce jusqu'à six heures le lendemain. Ils avaient peut-être dérogé à la règle une ou deux fois, comme de coutume, mais ils s'y tenaient étrangement bien. Surtout quand ils se retrouvaient respectivement avec Lucie et Angelina. 




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Question n°37: remets les lettres dans le bon ordre pour former un prénom de la saga : DEJOELNAR

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