— Vous avez choisi Noah du coup ? s'interrogea Tonks.

— Oui, confirma Lucie, j'ai eu l'image d'un petit garçon qui s'appelait comme ça.

— Noah et Teddy, souffla-t-elle en caressant son gros ventre. Je les imagine tellement bien jouer ensemble. Tu es sûr qu'ils seront dans la même maison ? Tu n'as plutôt pas intérêt à accoucher après le 1er septembre !

— Je t'assure qu'il va naître avant, promit Lucie amusée.

— Tu me le promets ? Je veux qu'on soit toutes les deux sur le quai de la gare pour les voir partir à leur première année.

Lucie sourit en le lui promettant. Elle essaya de ne rien laisser paraître car si Lucie sera là tous les 1ers septembres, ce ne sera pas le cas de son amie, qui ne verra jamais grandir son fils.

— Pose ta main là, ordonna subitement Tonks en plaçant sa main sur son ventre. Il s'agite de plus en plus.

Lucie chassa immédiatement toutes les mauvaises pensées de son esprit pour se concentrer sur l'instant présent, seulement l'instant présent.

— Bonjour Teddy, susurra Lucie d'une voix de maman, c'est marraine.

— Il donne de sacrés coups, commenta Tonks en atténuant la douleur en soufflant.

— Il aime peut-être la voix de sa marraine adorée, proposa Lucie. Il faudrait leur acheter des vêtement assortis.

— Oui ! s'exclama-t-elle enchantée par l'idée. Aux couleurs de leur maison !

— Je croyais que tu ne voulais pas savoir, s'amusa la Sol.

— On aura qu'à acheter du Poufsouffle et du Gryffondor, je les renie s'ils sont à Serpentard et j'accepterai de leur adresser la parole s'ils sont à Serdaigle.

Elles partirent dans un éclat de rire en imaginant toutes deux leur fils dans les différentes maisons mais toujours ensemble.

— Aie ! s'exclamèrent-elles en même temps, ressentant toutes les deux la même contraction. Elles sont de plus en plus rapprochées, poursuivit Lucie.

— Oui, j'espère que Gwenda va arriver avant que ça ne commence, fit Tonks en soufflant par petites foulées.

— Je suis là au pire, de toute façon il n'y aura pas de complication, rassura Lucie en grimaçant en même temps à cause d'une nouvelle contraction.

— Celle-là fait mal, grommela-t-elle.

— Je confirme, bougonna Lucie.

— Ça te fait un bon entrainement, s'amusa Tonks et Lucie ne put s'empêcher de rire.

— Je couperai la connexion avant que ça ne devienne trop intense, déclara-t-elle finalement.

Elle l'aurait bien fait avant mais elle pouvait mieux aider Tonks en ressentant les mêmes douleurs qu'elle. Cela rassurait aussi la future maman de ne pas souffrir toute seule. Elles furent interrompues par quelques coups donnés contre la porte.

— Tout va bien ? demanda Remus de l'autre côté.

— Prépare-toi ça va bientôt commencer, lui apprit Lucie.

— D'accord, déclara-t-il, d'accord.

— Je crois qu'on a un futur papa stressé par ici, commenta George qui se trouvait de l'autre côté également, deux à voir la tête que Fred fait à chaque fois que vous avez une contraction.

— Je ne suis pas stressé, contredit Fred d'une voix qui le trahissait légèrement.

— Tu as encore le temps de t'y préparer, mon cœur, s'amusa Lucie, en revanche pour toi Remus, c'est déjà trop tard...

— Je saurais m'y faire, répondit celui-ci.

Lucie pouvait parier qu'il souriait. Quand elle était venue ce matin en leur apprenant que leur fils allait naitre aujourd'hui et pas un autre jour, il avait été soulagé de savoir qu'il pourrait être présent à l'accouchement et pas sous sa forme lupine.

Une nouvelle contraction leur fit pousser un long soupir de douleur. Elles s'efforcèrent de respirer convenablement tout en échangeant un regard amusé.

— Tu n'oublieras pas de te déconnecter ! prévint Fred l'air parfaitement angoissé.

— Ce n'est pas le genre de chose qui s'oublie, fit remarquer Tonks.

Lucie entendit des chuchotements entre Fred et George, l'un s'emblait inquiet le second s'amusait vraiment de la situation. Il n'était pas difficile de deviner qui faisait quoi.

Peu de temps après, la Sol reçut un appel de Gwenda qui avait dû terminer son service à l'hôpital. Elle lui ouvrit la porte d'une pensée.

— Désolée, fit-celle-ci en entrant, un immeuble a été détruit par des mangemorts, entre les blessés et tous les moldu à oubliéter c'était carrément la folie.

— C'est pas grave, souffla Tonks, on est bien là de toute façon, pas vrai Lu ?

— Niquel, glissa-t-elle dans une grimace parfaitement synchronisée.

— Ne jouez pas aux jumelles, c'est déjà assez difficile de vous reconnaitre quand vous prenez la même apparence...

— He, s'offusqua Tonks dans un sourire, je suis en train d'accoucher j'ai quand même droit à un peu de gentillesse.

— Une toute petite dose alors, conclut Gwenda en lui faisant un clin d'œil. Tu as déjà perdu les eaux ?

— Il y a une heure, répondit Lucie à sa place.

— Le futur papa ?

— Dans l'autre pièce.

— Il devrait peut-être entrer s'il veut pouvoir soutenir son adorée.

— Il essaie de retarder l'inévitable au maximum, confia Tonks en s'installant un peu plus confortablement.

— Oui eh bien l'inévitable arrive...

— Tu restes ? s'inquiéta soudainement Tonks en voyant Lucie se lever.

— Bien sûr qu'elle reste, s'offusqua Gwenda, j'ai besoin d'une assistante !

— Je vais juste ouvrir à Remus, rassura Lucie en s'exécutant.

Le papa entra avec hésitation, un sourire plaqué sur les lèvres. Lucie lui céda sa place aux côtés de sa femme et se plaça de l'autre côté de manière à pouvoir aider Gwenda. Celle-ci avait suivi une formation de sage-femme et était tout à fait prête à intervenir.

— Déconnecte-toi, conseilla-t-elle.

Lucie le fit juste avant qu'une plus grosse contraction ne se fasse sentir et elle vit sa meilleure amie se contenir sous la douleur.

— Pourquoi ça fait si mal ? s'horrifia-t-elle.

— Et ce n'est pas près de s'arrêter, grommela Gwenda sarcastique.

— Tu devrais revoir le discours que tu fais à une femme enceinte, intervint Lucie, il n'est pas très au point...

— J'y penserais pour ton accouchement !

Lucie sourit pour éviter de pleurer. Vivre l'instant présent, seulement l'instant présent, se réprimanda-t-elle.

Teddy arriva rapidement, soulageant sa maman de cet énorme poids. Il n'y eut pas la moindre complication et le bébé se retrouva bien vite dans les bras de ses deux parents. Lucie partit rejoindre son compagnon pour leur laisser de l'intimité. Elle le découvrit aussi blanc qu'un linge aux côtés d'un George tout sourire.

— Ça va être comme ça pour toi aussi ? demanda-t-il avec crainte.

— Non, frangin, contredit George rieur, la prochaine fois tu seras aux premières loges ! tu verras tous les trucs dégueu en plus d'entendre les hurlements et de te faire défoncer la main...

Lucie se glissa dans ses bras en souriant faussement. Vivre l'instant présent, seulement l'instant présent. 

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Question n°36 : une fois remis dans le bon ordre, ces lettres formes le nom d'un personnage de l'univers de J.K Rowling, lequel ? ( nom et prénom)

L A E L A N E T T S E  R G