Chapitre 12 pdv Lucie
— Il me semble judicieux d'imposer quelques règles de base, commença Lucie.
— Rho l'autre ! grommela George. Tu vas casser tout le côté amusant du truc !
— Je n'ai pas envie que mon parrain et ma marraine apprennent qu'on se trouvait ici.
— Sans parler de Dumbledore ! ajouta Fred.
— Non, contredit-elle, lui c'est sûr qu'il le saura, d'une manière ou d'une autre Dumbledore sait toujours tout mais il ne nous en voudra pas.
— Cet homme restera à jamais le meilleur directeur de Poudlard ! commenta George admiratif.
Les deux autres acquiescèrent en terminant d'enfiler leur camouflage, pour le cas où ils devaient se fondre dans la masse et aussi parce que George affirmait que c'était indispensable pour être dans l'ambiance.
— Premièrement, vous devez impérativement rester près de moi, ne me lâchez pas les mains c'est compris ?
— Oui, madame ! s'exclamèrent-ils ensemble.
— Deuxièmement, interdiction formelle d'adresser la parole à qui que ce soit !
— Même pas drôle... marmonna Fred.
— Et d'abord qu'est-ce que c'est que ce sac ? ajouta-t-elle en désignant l'énorme sac que transportait George.
— Des trucs... répondit celui-ci.
— Des broutilles...
— Appelons ça... des mises en bouche !
— Ou de la propagande !
Ils lui sourirent tous les deux de leur sourire plein d'innocence.
— Ce sont des produits du magasin, c'est ça ? rétorqua-t-elle tandis que leur sourire innocent se faisait d'autant plus innocent. Distribuer ces produits serait une grave entorse à la règle numéro 1 et 2.
— Possible...
— Pourquoi je m'embête alors ? s'exclama-t-elle en faisant mine de se mettre en colère.
— On n'a jamais respecté les règles, fit George simplement, on ne va pas commencer aujourd'hui.
— Les vieilles habitudes ont la vie dure, ajouta Fred d'un air sombre.
— Dans ce cas essayez au moins de ne pas vous faire prendre, car ils sauront immédiatement que c'est grâce à moi que vous êtes là.
Cela ils purent le lui promettre, ils s'étaient déjà suffisamment entrainés à échapper à Rusard durant leur scolarité. Après un dernier regard sur leur déguisement et les uns envers les autres, ils joignirent leur bras et Lucie ouvrit une porte vers Poudlard.
— Retour au bercail ! annonça George le sourire aux lèvres
— Par où on commence ? demanda son frère en se frottant les mains.
— J'ai faim, on ne pourrait pas aller manger un morceau en cuisine ? répondit George.
— On vient de déjeuner, ce n'est pas le moment de manger !
— Dans ce cas dans notre dortoir ! j'espère que les premières années en prennent soin !
— Ils ont plutôt intérêt !
Ils croisèrent très peu d'élèves sur le chemin ce qui déplut fortement à George qui comptait justement sur le fait d'en voir, tout comme son frère.
— C'est dingue qu'on puisse entrer ici si facilement, lança-t-il au bout d'un moment, Ginny a dit à maman qu'ils avaient fouillé tous les élèves à leur arrivé.
— C'est dangereux non ? J'ai toujours cru que Poudlard était l'endroit le plus sûr du monde, renchérit George.
— C'est le cas, rétorqua Lucie, avec Dumbledore. Quand il est présent évidemment... Le ministère a posté des aurors autour du château. Personne d'autre que nous ne peut rentrer ici, mon pouvoir ne peut être bloqué par des moyens normaux, seuls un autre sol peut savoir que je suis ici.
— Heureusement que tu es de notre côté ! fit George.
— On ne sait jamais, à force d'avoir grandi à côté d'un mangemort, tu en es peut-être devenue une... on avait déjà remarqué ton petit côté serpentard, si ça se trouve tu joues un double jeu depuis le début ! taquina Fred en mettant un bras autour de sa taille.
— Zut, fit-elle sur le même ton, moi qui pensais avoir été discrète...
— Raté ! enchaina George. Nous t'avons démasqué, tu ne pourras pas aller tuer ton petit frère aujourd'hui !
— Quel dommage, j'avais tellement hâte...
Ils éclatèrent de rire au même moment, incapable de continuer la comédie plus longtemps. Pile à ce moment, ils arrivèrent devant la grosse dame. Leurs fou rire redoublèrent quand ils se rendirent compte qu'ils n'avaient pas le mot de passe.
— Je peux essayer de le deviner, lança-t-elle en contrôlant son rire. A moins que vous ne puissiez nous laisser passer ? tenta-t-elle.
— Sans mot de passe ? vous pouvez toujours rester dormir là.
La Grosse dame n'aimait pas particulièrement les jumeaux depuis qu'ils avaient tenté de la nourrir et Lucie n'emprunter pas assez souvent cette voie pour avoir créé un lien avec elle. Si la porte avait été gardé par Pomfresh, ils seraient déjà rentrés dans leur salle commune.
— Ça commence par un P n'est-ce pas ?
— Je ne dévoilerai aucune information, si vous n'avez pas le mot de passe déguerpissez !
— Princesse ? tenta-t-elle. Je crois que ça a un rapport avec la nourriture, Pois chiche, Potiron, Potage ! Potage Royal !
Pour toute réponse, la Grosse Dame fit pivoter son portrait avec un faible sourire au coin des lèvres.
— Tout est exactement comme avant ! s'exclama George avec nostalgie.
— Il y a même la bonne vieille liste de Rusard !
— Mais cette fois-ci il y a ajouté vos propres produits, constata la Sol.
— Si ce n'est pas magnifique !
— Cette fois la boucle est bouclé !
Ils montèrent discrètement dans leur dortoir mais ne purent pas y rester longtemps comme il était occupé par les élèves de premières années. Un lit avait été rajouté et l'organisation de la pièce avait changé ce qui déplut fortement aux jumeaux. Dans les chambres des filles, il y avait au contraire seulement trois lits mais ça ne dérangeait pas Lucie, elle trouvait même ça amusant.
Ensuite, ils descendirent dans la grande salle sans prendre un seul raccourci. Ici, il y avait plus de monde mais surtout des têtes qu'ils ne connaissaient pas. Lucie regardait à droite et à gauche dans l'espoir de reconnaître quelqu'un.
— Où est George ? remarqua-t-elle soudainement.
— Oh mais c'est vrai ça ? où est-il ? lança Fred d'un ton trop désinvolte.
— Tu lui as lâché la main ! reprocha-t-elle en lui tapant le torse.
— Moi, j'ai fait ça ?
— Oui ! On avait dit qu'on restait ensemble !
— Bah on est ensemble ! fit-il remarquer simplement en lui montrant leurs mains liées. Ça me fait penser qu'on a plein d'endroit où se rendre tous les deux !
— Vous exagérez ! Je ne suis pas d'accord et si quelqu'un reconnaissait George ?
— Il passera facilement pour un élève de septième année, personne ne le verra... éluda-t-il.
— Tout le monde vous connait ! Il n'arrivera jamais à se cacher ! Je ne crois pas que vous vous rendiez compte du succès que vous avez dans le monde sorcier !
— Mais il va bien s'en sortir, assura-t-il, on doit le retrouver plus tard, en attendant on a du temps rien que pour nous deux.
Lucie fit une petite moue boudeuse peu convaincante tant elle était ravie par sa proposition.
— Où va-t-on ? finit-elle par demander doucement.
— J'aurai bien dit la chambre mais elle est occupée, annonça-t-il dans un clin d'œil qui la fit rire. J'avais pensé aux cuisines, pas très romantique mais je me suis dit que ça te plairait de revoir tout le monde.
— J'adorerai !
Main dans la main, toujours en marchant, ils se rendirent en cuisine où l'armée des elfes de maisons leur firent un accueil triomphal. Lucie salua chacun d'entre eux et leur posa des questions sur leur famille et la vie qu'ils menaient au château.
— Comment va Nooze ? demanda l'un d'eux.
— On ne le voit plus du tout, surenchérit un autre.
— Il va très bien ! assura-t-elle, je lui dirai de venir vous voir !
Nooze avait insisté pour aider sa maitresse du mieux qu'il le pouvait, c'était lui qui avait fait en sorte que la maison de la Sol en France semble habitée.
Les elfes leur préparèrent un repas copieux et ils continuèrent de discuter ensemble sur de nombreux sujets. Ils s'intéressèrent même à la boutique des jumeaux. Rapidement l'heure de retrouver George arriva et ils eurent du mal à se quitter. En sortant, Lucie sauta sur le dos de Fred et se blottit contre lui.
— Merci, souffla-t-elle contre son oreille.
— Mais de rien, ma demoiselle, répondit-il sur le même ton.
Il la transporta jusqu'au lieu de rendez-vous et elle se serait presque laisser bercer par ses pas, seulement il y avait beaucoup trop d'agitation autour d'eux.
— Toi-là ! Arrête-toi ! fulmina la voix bien familière de Rusard.
— Tu as dit qu'il saurait s'en sortir... grommela Lucie.
Néanmoins, elle souriait, tout comme son compagnon. Au coin du couloir, ils aperçurent George qui courrait à vive allure dans leur direction, le sourire aux lèvres également.
— Bougez-vous ! leur cria-t-il amusée.
Lucie descendit sur la terre ferme et, au moment où George arriva à leur hauteur, ils se mirent à courir avec lui. Tous les trois s'amusaient comme jamais ils ne s'étaient amusés, empruntant de nombreux passages secrets et raccourci, comme s'ils n'avaient jamais oublié leur emplacement. Quand ils furent certains que personne ne les suivait plus, ils s'arrêtèrent pile au cinquième étages, devant un certain monument.
— Regardez, souffla-t-elle en reprenant son souffle.
— Ils en ont laissé un bout ? s'étonna George.
— Flitwick a dit que c'était de la belle magie, leur apprit-elle. Je venais souvent ici après votre départ. Vous avez laissé une trace éternelle dans les murs de Poudlard...
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J'ai failli oublier que je postais le mercredi maintenant XD n'hésitez pas à me le rappeler, je suis vraiment tête en l'air des fois XD
Question n°12 : combien y a-t-il d'élèves à Poudlard ? (environ)
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