Chapitre 8 pdv Lucie
— Acceptes-tu cette proposition ? questionna Dumbledore à la fin de ses explications.
— Oui, évidemment. Mais... si je n'y arrive pas ?
— Oh, je pense que je peux compter sur toi pour trouver un moyen d'y parvenir. Au besoin, tu peux toujours demander conseil à Fred et George.
— Je peux leur en parler ? s'étonna-t-elle.
— Naturellement, c'est là tout l'intérêt de la tâche, fit-il en la gratifiant d'un clin d'œil.
Il savait, se dit la Sol avec embarras.
— Comment s'en sort Maugrey ? questionna-t-elle.
— Il s'en sort très bien, il n'y a rien de nouveau dans ce qu'il a pu découvrir ces derniers jours.
— Toujours aucune nouvelle de Sturgis ?
— Non, aucune.
— C'est inquiétant.
— Effectivement, j'ai chargé Severus de se renseigner pour le cas où il aurait été capturé par le camp adverse.
— Vous pensez que c'est possible ?
— C'est malheureusement envisageable, plus tôt nous saurons et plus tôt nous pourrons écarter cette possibilité. Comment se porte Harry ?
— Il a l'air bien, fit-elle puis avec hésitation elle ajouta : est-ce que ça va marcher ? Parce qu'il souffre de votre indifférence... il ne me le dit pas mais je le sais.
— Cela est nécessaire, regretta-t-il. Il s'agit peut-être de la seule manière d'éloigner Harry de Voldemort.
Ils furent interrompus par l'arrivée de McGonagall qui venait chercher le choixpeau pour les premières années.
— Ah Lucie ! Vous lui avez dit ? questionna-t-elle à Dumbledore qui acquiesça. Tu t'en sens capable ?
— Au moins ce sera amusant !
— Nous ne pourrons ni t'aider, ni prendre ta défense, précisa McGonagall.
— J'en ai conscience, assura-t-elle.
Cette année elle ne pourra pas considérer les professeurs comme sa famille, en tout cas, pas en présence de la représentante du ministère, cela ruinerait le plan.
L'horloge du bureau sonna. Le train devait être arrivé à Pré-au-Lard maintenant.
— Je vais aller rejoindre les autres élèves.
— Tu devrais peut-être aller enfiler ta robe de sorcière avant, suggéra Minerva.
Elle avait laissé sa valise dans le Poudlard Express avec toutes ses affaires. Elle avait peut-être une robe dans son dortoir ou sa chambre. Elle fila immédiatement pour aller la chercher après avoir dit au revoir aux deux enseignants. Dans son dortoir, aucune valise n'avait encore été amenée et son placard était vide.
— Nooze !
L'elfe ne mit que quelques secondes à arriver. Il n'était jamais vraiment loin d'elle. On le trouvait toujours dans le quartier de l'ordre, en train d'aider à nettoyer ou autre chose qui pourrait soutenir la Sol. Il avait demandé lui-même à revenir au service de la Sol et celle-ci n'avait pas pu refuser.
— Mademoiselle Lucie ! annonça-t-il ravi. Bienvenue à la maison !
— Merci Nooze, comment vas-tu ?
— Très bien mademoiselle Lucie, affirma-t-il enthousiaste, vous avez besoin de quelque chose ?
— Effectivement, est-ce que tu saurais me trouver ma valise ? Je n'ai pas enfilé ma robe et le train doit déjà être arrivé...
— Je vais m'en occuper personnellement, j'y vais tout de suite !
Il transplana immédiatement et ne revint qu'au bout de cinq minutes.
— J'ai rencontré Monsieur Weasley, expliqua-t-il comme pour justifier un retard. Il m'a demandé où était mademoiselle Lucie, je lui ai dit que vous le rejoindriez directement dans la grande salle.
— Tu as bien fait, rassura-t-elle. Merci beaucoup, Nooze.
— De rien, Mademoiselle Lucie, vous avez encore besoin de quelque chose ?
— Non ,merci, ce sera tout, on se verra peut-être ce soir si nous faisons notre soirée !
Nooze s'en alla en lui souhaitant un agréable repas et Lucie put alors s'occuper de sa valise. Mais à l'instant même où elle l'ouvrit, elle se rendit compte que quelque chose n'allait pas. Ce n'étaient pas ses affaires qui se trouvaient dans sa valise mais celles de Fred. Elle dû se retenir de rire face à la situation.
Elle regarda rapidement l'horloge accrochée au mur et constata qu'elle n'avait plus le temps de faire quoi que ce soit, un appel de Fred le lui confirma. Alors, sans plus réfléchir, elle attrapa une robe de Fred et l'enfila rapidement, évidemment celle-ci était bien trop longue pour elle.
— Tant pis...
Elle ouvrit la première porte en direction de Fred et se mêla à la foule des élèves en soulevant sa robe pour ne pas trébucher dessus. Elle repéra très vite les deux Gryffondor parce qu'ils surpassaient tous les autres et parce que leurs rires la guidèrent.
— Je crois qu'on a échangé nos valises, révéla-t-elle en s'accrochant promptement à sa taille.
— Je crois aussi, affirma-t-il en embrassant le haut de son crâne. Heureusement, mon frère fait la même taille que moi... Cette robe te va à merveille, fit-il sarcastique.
— Je n'ai pas eu le temps de me changer, expliqua-t-elle dans un sourire, j'ai fait avec les moyens du bord.
Il ne demanda pas pourquoi elle avait manqué de temps, même si Ginny avait dû lui dire la cause de son départ. Depuis qu'elle avait décidé de leur apprendre l'occlumencie, Fred ne posait plus de question sur l'Ordre. Pour le plus grand plaisir de la Sol. De toute façon, comme l'a lui-même précisé Dumbledore, elle pouvait tout lui dire de cette nouvelle mission.
Ils s'installèrent à table, tous les dernières années regroupées au même endroit. Le dîner fut animé de grands débats, chacun ne se préoccupant que très peu de leurs assiettes puisqu'ils allaient se retrouver pour leur traditionnelle soirée de rentrée. Ils ne manquaient pas de sujet de conversation se coupant la parole à l'occasion.
— Je ne suis pas d'accord, asséna Lee. On ne peut pas avoir un boursoufflet comme animal de compagnie, ça n'a absolument aucune utilité.
— Si, contredit Gwenda, il est utile en tant qu'animal de compagnie.
— Tout à fait, acquiesça Alicia.
— Et à quoi d'autre ? Je veux dire si vous voulez vendre ça dans votre magasin, il faut qu'il y ait un lien.
— C'est un magasin de farces et attrapes, pas un livre d'Arithmancie, rétorqua Lucie tandis que Fred approuvait d'un signe de tête.
— C'est justement parce qu'ils n'ont aucune utilité qu'ils ont leur place dans notre boutique, termina George en consultant Angelina du regard.
— Donc, si je comprends bien, vous êtes tous contre moi, fit Lee.
— Si tes idées étaient bonnes aussi...
— J'ai plus qu'à me trouver une petite copine, elle au moins elle sera de mon côté.
— Si tu trouves une petite amie, intervint audacieusement une élève de sixième année assise à côté de lui, je serai étonnée qu'elle soit de ton avis ! Qui ne peut trouver aucune utilité à un boursoufflet ? J'ai un boursoufflet chez moi, plusieurs en réalité, mon père a fait un élevage. Ils sont si adorables.
— Un élevage ? s'intéressa Fred en même temps que son frère. Est-ce que c'est facile à produire ?
— Très ! mais ça perd beaucoup de poils c'est le seul inconvénient que je leur trouve.
Lee poursuivit le repas en s'adressant à la jeune inconnue, chacun d'eux exposant ses arguments pour ou contre les boursoufflet, parlant comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. Ils furent quelques fois interrompus par Fred et George qui souhaitaient se renseigner sur l'élevage de son père. Le reste du temps, l'ensemble du groupe ne semblait plus être intéressant pour Lee, qui trouvait son interlocutrice beaucoup plus captivante.
Après le traditionnel discours de Dumbledore, arriva celui, beaucoup moins attendu, de Dolores Ombrage, la nouvelle enseignante de défense contre les forces du mal. Angelina dû recourir à toute son autorité de préfète pour faire cesser les bavardages de ceux de son année, mais la Sol refusait d'écouter. Tout comme beaucoup d'élèves de la salle. Tous avaient recommencé à discuter sans que l'enseignante ne fasse le moindre geste pour les faire taire. Tous sauf Fred, qui oscillait entre la table des professeurs et sa petite amie.
— Moi à la rigueur, je comprends, glissa-t-il à son oreille, mais toi ? Que tu n'écoutes pas, c'est vraiment bizarre.
— Je me rebelle, souffla-t-elle en levant son jus de citrouille pour trinquer avec son verre.
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Question n°8: Combien y-a-t-il de faute au Quidditch ?
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