Chapitre 22 pdv Lucie



Une semaine plus tard, Lucie dû se résoudre à retourner en salle de classe. Sa présence était requise dans l'enceinte de Poudlard. Une lettre de l'inquisitrice, qui souhait sûrement être témoin de son désarroi, lui indiqua que si elle ne voulait pas être renvoyée définitivement de l'école de Poudlard, elle se devait d'assister de nouveau aux cours et rendre chacun de ses devoirs. Ombrage précisait à plusieurs reprises qu'elle avait tout l'appui du ministère et la fonction nécessaire pour exécuter une telle menace.

Elle était donc retournée en cours aujourd'hui même, manquant d'arriver en retard à plusieurs reprises, faute de pouvoir utiliser son déplacement habituel de porte à porte. Entre chaque cours, elle marchait dans les couloirs en faisant preuve de la plus grande des infortunes mais elle ne manqua pas d'envoyer un clin d'œil amusé à Severus lorsque personne ne regardait dans son cours de potion.

Elle avait également mis Harry au courant concernant la véracité de la punition d'Ombrage. Évidemment, il était tombé des nues mais s'était trouvé soulagé en apprenant cette nouvelle, tout comme le reste des membres de l'armée de Dumbledore.

Elle continuait de jouer la comédie avec les autres élèves de Poudlard et se faisait discrète au possible devant les autres élèves. Cependant, elle ne pouvait quelquefois se retenir de rire aux blagues des jumeaux.

— Je savais que celle-là allait te faire rire, gloussa Fred.

— C'est que mon petit ami est un irrésistible farceur, minauda-t-elle en venant passer ses mains autour de son coup.

L'exercice fut assez comique, soit Lucie étranglait presque Fred, soit elle devait se contorsionner pour passer ses chaînes derrière sa tête. Elle préféra la deuxième option, moins dangereuse pour son petit ami.

— Veuillez-vous écartez immédiatement, ordonna la voix criarde d'Ombrage.

Fred leva les yeux au ciel puis avec une extrême lenteur, il s'exécuta.

— Ce n'est pas encore interdit à ce que je sache, siffla-t-il.

— Vous avez raison monsieur Weasley, reprit-elle, ce n'est pas encore interdit. Rentrez en classe. Immédiatement.

— Oui, professeur.

Ils passèrent encore une heure de cours fortement désagréable. Ombrage leurs demanda à chacun d'utiliser leur baguette pour éteindre et allumer la lumière et quand ce fut au tour de Lucie, Ombrage se délecta de cet instant.

— A vous Miss Lucie, exigea-t-elle durement.

La Sol ne fit pas le moindre geste.

— Etes-vous en train de me dire que vous ne savez pas effectuer un simple sortilège de lumière ? Votre éducation semble avoir quelques lacunes... regretta-t-elle sans éprouver le moindre regret.

Pour une fois, elle ne demanda pas à la Sol de sortir de sa salle de classe, préférant lui demander d'exercer toute sorte de sortilège, juste pour avoir la satisfaction de ne pas la voir bouger d'un centimètre. Raillant son éducation à la moindre occasion.

Deux jours plus tard, les conséquences des actes de Fred et Lucie avant ce cours de défense contre les forces du mal se firent sentir pour l'ensemble des élèves de Poudlard. Le décret d'éducation numéro vingt-six venait d'être placardé sur le tableau d'affichage de Gryffondor. Ils furent les premiers à le voir, ayant terminé les cours plus tôt que les autres années, tout comme les sixièmes années.

PAR ORDRE DE LA GRANDE INQUISITRICE DE POUDLARD

Les garçons et les filles ne sont pas autorisés à se tenir à moins de quinze centimètres les uns des autres.

Signé : Dolores, Jane, Ombrage, Grande Inquisitrice

— Ça c'est embêtant, commenta Angelina encore sous le choc de la nouvelle.

— Ah bon ? s'étonna George qui éprouva une soudaine envie d'enlacer sa compagne.

Fred aussi vint prendre Lucie dans ses bras. Maintenant que cela leur avait été interdit, tous deux trouvaient cela nettement plus attrayant et cela n'échappa pas aux yeux des autres Gryffondor.

— Vous êtes irrécupérables, s'amusa Alicia.

— Je confirme, lança Gwenda.

Lucie ne put s'empêcher de pouffer.

— En fait c'est simple, expliqua Fred comme pour les initier à cet art merveilleux, tous les décrets d'interdiction, il faut les voir comme des invitations.

— Exactement, approuva George.

— Est-ce qu'on aurait eu l'idée de sortir du dortoir après le couvre-feu si ça n'avait pas été interdit ?

— Est-ce qu'on aurait pensé à se rendre dans la forêt interdite si cela n'avait pas été défendu ? renchérit Fred avec poésie.

— Si j'ai bonne mémoire, intervint Lucie, c'était seulement fortement déconseillé avant que vous n'y alliez, avant-ça tout le monde s'était bien rendu compte que ce n'était pas un endroit fréquentable.

— Ah, oui !

— En tout cas, reprit George avec bonheur, la liste de Rusard est notre source constante d'inspiration.

— N'avez-vous pas contribué à l'élaboration de cette liste ? s'étonna Angelina avec sarcasme et amusement.

— Possible, rétorquèrent-ils en même temps.

Tous ceux qui étaient présents dans la pièce ne purent s'empêcher de rire. Les jumeaux abordèrent un air pensif, certainement en train de se remémorer toutes les choses interdites qu'ils avaient fait durant leur vie avec une profonde nostalgie.

— Je suis sûre que si elle ne nous avait pas surpris tous les deux au début de son cours, elle n'aurait jamais eu l'idée de séparer les filles des garçons, fit Lucie pour les ramener sur cette terre.

— Moi ça me va, rétorqua Gwenda, Ombrage a l'esprit si étriqué qu'elle ne pense même pas que des élèves du même sexe peuvent s'embrasser aussi.

— On devrait aller s'embrasser sous son nez pour le lui prouver, proposa joyeusement Alicia en se sentant d'humeur aventureuse.

— Carrément ! s'exclama George avec ravissement. On devrait tous faire ça !

— Ah non ! refusa Angelina. Je suis préfète, je ne peux pas me permettre de provoquer Ombrage ouvertement juste pour le plaisir.

George fit une moue peinée, comme si elle venait littéralement de lui briser le cœur.

— Je suis préfet et ça ne m'empêche pas de vouloir le faire, ajouta Lee.

— Et qui embrasseras-tu dans ce cas ? questionna Samara avec qui le jeune homme sortait depuis quelques semaines. Je suis aussi préfète et je ne voudrais pas me causer plus d'ennui qu'avec l'AD...

— C'est pour ça que j'ai dit que je voulais le faire et pas que je pouvais le faire, nuança-t-il

Fred écarta légèrement sa compagne de l'attroupement des élèves, posant un baiser dans son cou.

— Et toi ? chuchota Fred à l'oreille de Lucie tandis que le nouveau couple continuait de discuter ou plutôt de se chamailler.

— Moi... ? Je ne suis pas préfète.

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Question n°22 : Comment s'appelle la compagne/femelle d'Aragog ?

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