Chapitre 18 pdv Lucie
— On va vraiment s'entraîner par ce temps ? questionna Katie dégoutée.
— Angelina est du genre obstinée quand il s'agit de Quidditch, commenta Alicia en enfilant sa tenue au couleur de Gryffondor.
— Je ne crois pas qu'on puisse dire que ce n'est que lorsqu'il s'agit de Quidditch, rectifia Lucie, c'est pour ça qu'elle est notre préfète.
— Au moins, ça nous fera un bon entraînement pour des conditions extrêmes.
— Extrême c'est le mot, reprit Alicia, Gwenda voulait venir nous voir mais je lui ai dit de rester au chaud au château.
— J'aimerai être dans la salle commune, confia Katie avec envie.
Sa remarque fut suivie de deux murmures d'approbation poussée par les deux autres jeunes filles. Angelina sortit du bureau de la capitaine à ce moment-là et elles rejoignirent ensemble le vestiaire des garçons.
Dès la sortie du vestiaire, toute l'équipe fut trempée des pieds jusqu'à la tête, sauf Lucie qui devait juste faire attention à éviter les grosses flaques de boue. Elle n'était pas mouillée grâce à un sort de son invention qui créait comme une sorte de dôme au-dessus d'elle. Ceci dura jusqu'à ce que George ne la fasse trébucher par terre.
— Oups, s'excusa-t-il avec toute l'innocence dont il pouvait faire preuve.
— Tu l'as fait exprès ! s'exclama-t-elle amusée.
— Tu avais l'air de vouloir prendre un bain de boue...
— Et si tu m'aidais plutôt à me relever ? demanda-t-elle en tendant sa main.
— Pour que tu me fasses tomber aussi ? Je ne suis pas idiot, rétorqua-t-il.
— Non, contredit-elle, c'est pour faire diversion le temps que Fred te fasse tomber.
Il n'eut pas le temps de tourner la tête que déjà son frère le faisait chuter dans la même flaque que Lucie, face contre terre. Il sortit son visage recouvert de boue en éclatant de rire.
— Tu vas avoir la peau toute douce, félicita la Sol en riant avec lui.
Pour toute réponse, George ramassa une bonne poignée de boue gluante et l'étala sur son visage.
— Là... voilà... c'est mieux comme ça.
— Lucie ! George ! cria Angelina, sortez de là et montez sur vos balais !
— Si on n'a même plus le droit de prendre soin de sa peau, se plaignit George. Tu m'aides ? demanda-t-il à son frère.
Celui-ci ne se méfia même pas de son jumeau, qui en profita immédiatement pour l'obliger à les rejoindre dans la flaque.
— NON MAIS C'EST PAS VRAI ! s'égosilla Angelina. Montez sur vos balais ! IMMÉDIATEMENT !
L'entraînement fut le plus horrible de tous, jamais les séances de Quidditch n'avaient été aussi pénibles. Ils restèrent une heure à lutter contre les éléments puis la capitaine déclara forfait. En descendant de leur balais, le trio se regroupa immédiatement, la pluie avait fini par nettoyer toute la boue de leur vêtement. Ils étaient éreintés et avaient vraiment hâte de se mettre à l'abri, tout comme les autres membres de l'équipe.
— Ma proposition pour vous guérir tiens toujours, proposa-t-elle en les voyant marcher en canard et de ce fait en ressentant leur souffrance.
— Non, c'est niquel, grimaça Fred à chaque pas.
— Ouais, une vraie promenade de santé, grommela George.
— Vive le Quidditch, lança Fred d'un air morne.
— Vive le Quidditch, reprirent Lucie et George sur le même ton.
Trop enjoué à l'idée de rentrer dans la tour de Gryffondor, le trio ne mit pas longtemps à se changer et à quitter le vestiaire. Pour éviter de finir tremper une nouvelle fois, Lucie ouvrit une porte directement vers le dortoir des garçons et tout le monde l'emprunta pour rentrer.
— Au fait, questionna Lee une fois que tous les autres furent partie, vous vous souvenez de la fille dont le père élève des boursouflets ?
— Samara ? se souvint Lucie.
— Je me demandais, poursuit-il en rougissant, si je pouvais lui parler de notre projet de défense contre les forces du mal...
— Tu veux en faire un lieu de rencart ? s'amusa Fred.
— Une raison pour pouvoir lui parler, ricana George.
— Lee est amoureux ! s'enthousiasma Lucie.
— Surtout ne dites jamais ça devant elle ! supplia-t-il pris d'un soudain sentiment de panique. On n'est pas en couple, on se parle de temps en temps , rectifia-t-il en rougissant de plus belle.
— Les choses pourraient s'accélérer... railla George, si vous veniez à vous voir de plus en plus souvent.
— Possible, admit Lee.
— Et surtout, si tu te charges en personnes de lui parler des éventuelles nouveautés du groupe.
— Evidemment. Alors je peux l'inviter ? Lucie on peut lui faire confiance ?
— Si tu lui accordes ta confiance, on peut lui accorder la nôtre, affirma la Sol.
— Plus on est de fou, plus on rit, acheva Fred.
Lucie songea alors à inviter quelqu'un auquel elle n'avait pas pensé avant.
— Je pourrais demander à Matthew, fit-elle en partageant ses pensées avec les trois autres.
— Matthew ? répéta Fred avec scepticisme. C'est un Serpentard.
— Et alors ? s'amusa-t-elle tandis que George formait le mot « jaloux » silencieusement. Encore ? Je croyais qu'on avait réglé cette histoire de jalousie...
— Ça c'était avant, contredit George, entre temps tu as parlé avec un élève de Poufsouffle de septième année pendant plus de deux minutes d'affilée, ensuite un gars de Serdaigle ta fait un signe de la main puis...
— George ! stoppa son frère en plaquant ses deux mains contre sa bouche. Ça suffit, ce n'est peut-être pas la peine de continuer.
Lee et George firent un sourire moqueur, ce qui laissait entendre le genre de discussion que Fred leur faisait endurer lorsque Lucie n'était pas là.
— Il faut encore qu'on règle ce problème dans ce cas...
— Je crois que je vais aller me brosser les dents, fit George.
— En voilà une bonne idée, rétorqua Lee, je t'accompagne.
Fred leur lança un regard noir avant d'aller s'allonger sur son lit après leur départ. Il plongea dans un mutisme amusant et aucun des deux ne put s'empêcher de sourire en regardant l'autre.
— Tu sais pourquoi je ne suis pas jalouse quand cette fille de Serdaigle a rigolé à tes plaisanteries mardi dernier ? Ou quand l'amie de Samara t'a dévoré des yeux le jour de la rentrée ? Ou bien quand l'une des premières années de Gryffondor s'est mis à rougir quand tu lui as parlé ?
— Pas jalouse non... railla Fred en haussant un sourcil.
— Pas vraiment jalouse, rétorqua-t-elle, parce qu'il me suffit de leur montrer qu'il n'y a que moi qui puisse t'embrasser.
Elle lui en fit la démonstration immédiatement, puis s'allongea à côté de lui, jouant avec son tee-shirt.
— Si je résume ça fait jalouse et possessive...
— Peut-être mais c'est tout naturel, contredit-elle, en revanche, ce qui n'est pas naturel c'est de penser que je puisse éprouver des sentiments pour Matthew ou pour tout autre personne que toi.
— Je ne pense pas ça...
— Alors pourquoi tu accordes tant d'importance aux personnes que je fréquente ? Si tu sais qu'il n'y a que toi qui compte ?
— Eux, révéla-t-il, est-ce qu'ils le savent ?
— Qu'est-ce qui t'empêche de faire comme moi, de montrer à ces personnes qu'il n'y a que toi qui puisse m'embrasser ? Parce que personne d'autre que toi ne m'a jamais embrassé, personne d'autre que toi ne me fait ressentir ce que je ressens. Il ne peut et il n'y aura jamais personne d'autre que toi. Mon cœur, ma tête et chaque fibre de mon être ne sont faits que pour t'aimer, sans limite.
Il releva son visage d'une main pour venir l'embrasser.
— Je crois me souvenir que tu as déjà embrassé George, taquina-t-il une fois qu'ils se furent séparés.
— Pour ce cas-là, ce n'est pas lui qui m'a embrassé mais moi qui l'ai fait. Tu es le seul qui m'ait embrassé et vous êtes deux que j'ai embrassé en toute connaissance de cause mais c'était quand même un cas d'extrême urgence et la dernière solution que j'avais trouvé, fit-elle pour tenter de se disculper.
— Je sais, s'amusa-t-il.
— Alors... reprit-elle doucement, je peux demander à Matthew s'il veut participer ?
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Un deuxième chapitre parce que ma rentrée à lieu demain et que je voulais "fêter" la fin officielle de mes vacances ! Je voulais terminer d'écrire le tome 7 pendant les vacances mais je n'ai réussi à faire que les 8 premiers chapitres mais je vais y arriver !
Bonne rentrée pour tous ceux que ça concerne !
Question n°18 : Qui sont Mr et Mrs Mason ?
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