Chapitre 18 pdv Lucie
— Ne m'engueule pas, je n'ai rien fait ! commença Harry paniqué en voyant sa sœur s'approcher.
— Bien sûr que tu n'as rien fait, je ne vais pas t'engueuler, rétorqua-t-elle.
Harry poussa un soupir de soulagement qui fit sourire la jeune fille.
— Désolé, s'excusa-t-il, mais comme tu avais l'air énervé j'ai cru que toi aussi tu ne me croyais pas.
— J'étais énervée parce que je me suis disputée avec Ron et Fred, parce que je défendais mon petit frère qui trouve toujours le bon moyen pour rencontrer des ennuis.
— Pour ça on est d'accord, ajouta Hermione. Nous venons juste d'aller écrire une lettre à Sirius pour lui apprendre la nouvelle.
— C'est une très bonne idée, j'irai voir mon parrain et Dumbledore, peut-être en savent-ils plus sur la personne qui aurait pu faire ça.
— Pour Rogue, c'est simple : je suis TOUJOURS coupable. Désolé, Lucie, mais je le déteste, cracha-t-il.
— Il n'y a pas de mal, tu n'es pas le premier. J'ai l'habitude, lança-t-elle dans un haussement d'épaule.
— En revanche, poursuivit Harry, le professeur Maugrey croit dur comme fer que quelqu'un veut ma mort avec ce Tournois.
— Il n'a pas tort... c'est terriblement inquiétant. D'un autre côté, je ne te sens pas en danger donc il n'y a peut-être rien à craindre. Mais il n'y a rien de rassurant. Tu vas t'en sortir, comme toujours, rassura-t-elle.
— Et toi, changea de sujet Harry, tu t'es beaucoup disputée avec Fred, c'est grave ?
— C'est... il n'a rien à se reprocher, annonça-t-elle de peur que son frère puisse en vouloir au Weasley. On a juste des opinions différentes, je crois...
Elle plongea dans ses réflexions et commença à regretter de s'être emportée contre lui de cette manière. Mais après tout, il n'avait pas cherché à prendre sa défense sans pour autant l'accuser non plus.
— Désolé si c'est à cause de moi, balbutia Harry.
— Non, non, ce n'est pas de ta faute, affirma-t-elle.
— Tu devrais aller le voir dans ce cas, proposa Hermione, ce n'est pas bon de rester sur des non-dits, et toi aussi Harry, tu dois parler à Ron, c'est ton meilleur ami !
— Je ne parlerai pas à Ron ! s'exclama vivement Harry.
Hermione et Lucie échangèrent un regard blasé. La réaction légèrement excessive de Harry fit prendre conscience à Lucie qu'elle devait effectivement parler à Fred et s'excuser auprès de lui. Elle s'y attela l'après-midi même quand un petit coup de pouce du destin fit apparaître George, seul, juste devant elle.
— J'ai besoin de ton aide ! s'exclama-t-elle en lui sautant dessus.
— Oula doucement, calme-toi, s'amusa-t-il, de quoi as-tu besoin ?
— De temps, je veux parler à Fred cinq minutes en privé, pour m'excuser.
— Seulement cinq minutes ? Il va te falloir beaucoup plus de temps pour le convaincre de te pardonner.
— Il m'en veut autant ? s'inquiéta Lucie.
— Énormément, confia-t-il sérieusement, son cœur s'est brisé quand tu lui as parlé sur ce ton sec et, tu l'aurais vu, il était si énervé contre toi.
Si la jeune fille écoutait son cœur, elle serait immédiatement effondrée mais sa condition de Sol et sa bonne connaissance du Weasley lui permit de sourire. Fred ne lui en voulait pas, il ne lui en voulait pas du tout, ni lui, ni George.
— On a compris pourquoi tu as montré les crocs, expliqua-t-il amusé.
— Et pourquoi j'ai fait ça ? demanda-t-elle intéressée.
— Il te l'expliquera lui-même. Je te donne tout l'après-midi on était censé avoir rendez-vous avec Lee pour fabriquer et tester nos potions mais je vais nous tenir à l'écart de notre dortoir.
— Merci George ! s'écria-t-elle en plantant un baiser sur sa joue.
— Ne faites rien que je ne ferais pas surtout ! prévint-il tandis qu'elle s'éloignait.
Lucie courut presque jusqu'au dortoir des garçons oubliant qu'elle aurait pu utiliser une porte pour arriver plus rapidement. Elle entra silencieusement dans la chambre et comme il était de dos, il ne l'entendit pas arriver.
— Je devrais me sentir vexée, murmura-t-elle tandis qu'il se retournait vivement. Je le sais toujours quand tu entres dans une pièce.
— Es-tu en train de dire que je suis aussi bruyant qu'un éruptif qui fonce droit devant lui ? proposa-t-il malicieusement.
La Sol fit tout ce qu'elle put pour cacher un sourire amusé car ce n'était pas pour cette raison qu'elle le voyait venir, en réalité elle le sentait, c'est tout. Dès que Fred, et uniquement Fred, pénétrait dans une pièce, elle se sentait obligée de tourner les yeux pour découvrir son regard et cela dès que sa marque s'était déplacée sur son annulaire gauche. C'était son petit privilège de Sol. Peut-être est-ce qu'il s'en était rendu compte mais elle ne lui avait jamais dit.
— Je suis venue faire la paix pour ce matin, murmura-t-elle faiblement.
Un sourire taquin éclaira le visage du Gryffondor.
— La paix ? questionna-t-il interdit.
— Tu sais bien...
— Non, je ne sais pas... sussura-t-il en se rapprochant d'elle, je t'en prie explique moi.
— Je ne sais pas pourquoi je me suis emportée de cette manière...
— Sûrement ton petit côté Serpentard qui ressort au grand jour, taquina-t-il en y prenant un malin plaisir.
— George m'a dit que vous aviez tout deviner mais que tu allais tout m'expliquer.
— C'est à cause de mini Potter, révéla-t-il sans qu'elle n'ait besoin de poser la question.
— Quoi ? s'énerva-t-elle, qu'est-ce qui se passe avec Harry ?
— Ça, pouffa-t-il, il se passe ça. Depuis qu'on se connait, développa-t-il, on ne s'est pas engueulé une seule fois, si on était en désaccord, on réglait ça facilement en rigolant ou en discutant, calmement. Mais plus depuis Harry.
— Mais si on a toujours des désaccords, protesta-t-elle.
— Rectification, se reprit-il, tu montres les crocs quand on s'attaque à ton petit frère.
— Tu utilises la même expression que George, vous vous êtes concertés ensemble ? supposa-t-elle.
— Oui et non, tu sais bien qu'on pense toujours à peu de chose près la même chose.
— Et donc vous pensez que je surprotège Harry ?
— C'est mignon ce rôle de grande sœur, ça te va bien... assura-t-il.
— Je ne fais que copier, chuchota-t-elle plus pour elle-même.
— Copier ? répéta-t-il.
— Ta famille, expliqua-t-elle, c'est grâce à ta famille que je sais ce qu'il faut faire avec Harry. Si Charlie m'a approché lors de notre première année c'est parce que je lui ai fait penser à Ginny et à vous deux. J'ai grandi en tant que fille unique avec une famille qui n'en était pas vraiment une. La première fois que je suis allée chez vous, tu n'imagines pas à quel point j'étais heureuse et rempli d'amour, je n'avais plus vécu ça depuis mon enfance. Je n'avais même jamais vu ça.
— Tu n'avais jamais vu une bande de pauvre rouquin ?
— Je n'avais jamais vu des taquineries de frère et sœur, je n'avais jamais vu une famille aussi nombreuse et remplie d'affection envers chacun de ses membres.
— Je te prête ma famille si tu veux, proposa-t-il galamment.
— J'en ai une aussi mais elle est différente, très différente.
A ses mots, elle entreprit de retirer son pull, résistant contre l'embarras de la situation. Elle regroupa ses cheveux lâchés du côté droit de sa tête et présenta son bras gauche à Fred. Celui-ci se saisit délicatement du membre et embrassa tendrement sa propre marque.
— Inutile de préciser l'absence de Ron, pouffa-t-elle pour camoufler sa gêne. Dans leur ordre d'apparition nous avons : Minerva, Sirius, Remus, Albus, Severus, Adine Kunof. C'est le directeur de l'école de Uagadou en Afrique, il a été le premier à me montrer que ne pas avoir de baguette était quelque chose de normal. Grâce à mon parrain, j'ai pu le rencontrer et apprendre plus de choses sur la manière d'utiliser mon pouvoir. Ensuite, nous avons : Hagrid, Renée, Sibylle, Pompom et Irma. Puis c'est là que les fabuleux Weasley entrent en scène : Charlie, toi, George. J'intègre l'équipe de Quidditch et je deviens amie avec Olivier, Angelina, Alicia, Lee et Katie. Ensuite, Hermione, Fleur, Clémence et Emy deux élèves de Beauxbâtons. Madame Maxime et la fabuleuse Ginny. Enfin Gwenda et Matthew, les petits derniers de la liste.
Fred respecta un silence de circonstance, ce n'est pas tous les jours qu'il pouvait contempler les marques de sa petite amie.
— Tu n'as pas mes parents, constata-il après un temps.
— Ni tes parents, ni Bill, et encore moins Percy, je ne les ai pas côtoyés assez longtemps pour tisser des liens.
— Pourtant, tu es venue en vacances chez nous...
— Tu parles de la fois où ta mère m'a surprise dans ton lit au matin ? C'est sûr que j'ai fait bonne impression, déclara-t-elle.
Encore une fois, un silence respectueux s'installa entre eux et Lucie commença à rougir. Ils étaient tous les deux enfermés dans une chambre, le lit de Fred se trouvait juste à côté d'eux et, sans son pull, elle n'était que trop légèrement vêtue. Elle lut dans les yeux de son compagnon qu'il était lui aussi arrivé à la même conclusion.
Lentement, il s'approcha d'elle et s'empara de ses lèvres tandis qu'elle accrochait ses bras à son coup. Lequel des deux approcha l'autre du lit, ni lui ni elle ne saurait le dire. Ils s'embrassèrent pendant un long moment et ils auraient pu aller plus loin s'ils n'avaient pas été interrompus.
— Non, Lee n'entre pas ! vociféra George.
— Pourquoi ? s'étonna le concerné en rentrant paisiblement dans le dortoir suivit de près par George.
Fred et Lucie se figèrent instantanément et le Weasley poussa un juron frustré. Mais aucun des deux Gryffondor ne les virent si bien que George qui s'attendait à les trouver ici fut grandement abasourdi.
— Ils ne nous voient pas, comprit Fred.
— Non, j'ai dû nous dissimuler par esprit de conservation.
Le regard intrigué et amusé de Fred la poussa à expliciter.
— Conservation de l'instant, murmura-t-elle en l'embrassant.
— On devrait s'engueuler plus souvent, plaisanta Fred.
— Pour rien, répondit George, viens on descend il faut que je te montre des trucs.
— Les gars, interrompit Angelina, vous n'auriez pas vu Lucie ? Je croyais qu'elle était dans notre dortoir mais...
— T'as qu'à l'appeler elle te rejoindra, proposa Lee.
— Non, coupa George en essayant vainement de faire sortir tout le monde, il vaut mieux les laisser tranquille.
— Les ? s'interrogea Angelina, elle est avec Fred ? Oh...oh !
— Je crois qu'elle vient de comprendre, s'amusa Lucie qui ne parvenait plus à conserver l'instant.
— Peut-être qu'on devrait retourner dans le présent, gloussa Fred, regarde-les, ils ont l'air complètement perdu sans nous.
— Il faut d'abord que je récupère mon haut...
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Bravo à cacahouete1921, il s'agit bien du magyar à pointes (effectivement pas tout à fait la bonne orthographe mais je vais pas pénaliser pour ça, j'en fait autantXD )
Question n°17: Donner le nom des cinq capitaines connus de l'équipe de Quidditch de Gryffondor :
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