Chapitre 16 pdv Lucie
— Ta dam !
— Voici la prodigieuse...
— La magnifique...
— La très attendue...
— Boîte à flemme ! scandèrent-ils en cœur.
Ils présentèrent dans un sourire ravi la petite boîte remplie de leurs ingénieuses inventions. Lucie avait droit à l'exclusivité sur toutes leurs créations, en plus d'assister à la plupart de leur test. Ainsi, ils étaient tous les trois dans la chambre de Lucie, à quelques pas à peine des enseignants, mais c'est ce qui rendait les choses amusantes...
— Vous l'avez déjà terminé ?
— C'est encore le prototype, contredit George.
— On n'a pas encore trouvé le remède pour les furoncles, regretta Fred.
— Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas que je vous guérisse ? proposa-t-elle pour la énième fois.
— Sûr et certain.
— Nos consommateurs n'auront pas la chance de t'avoir comme guérisseuse, il faut qu'on trouve l'antidote nous-même.
— Quitte à en souffrir, se plaignit George douloureusement.
Lucie lui rendit un sourire amusé et il la gratifia d'une grimace.
— En tout cas, bravo, c'est splendide ! Vous faites des miracles ! s'émerveilla-t-elle.
— On a encore plein d'autres idées en réserve, reprit Fred avec joie.
— Plus on vend de produit, plus on pourra en fabriquer d'autres.
— On a pu envoyer des commandes à certains producteurs lors de la dernière visite à Pré-au-lard, on espère pouvoir acheter en grande quantité.
— Ding a répondu à votre dernière lettre ? demanda-t-elle.
— Hum, acquiesça Fred, il pense qu'il peut nous trouver certains fournisseurs légaux et d'autres un peu moins.
— On lui a répondu qu'il valait mieux privilégier la première catégorie, on ne voudrait pas avoir des ennuis avec le ministère à l'ouverture de la boutique, poursuivit George en plaisantant et en étant à moitié sérieux.
Ce projet de boutique de farces et attrapes les rendait très consciencieux, même si rien ne pouvait leur faire perdre leur petit côté farceur. Lucie étudia scrupuleusement le concept de la boîte à flemme des jumeaux. Elle adorait l'idée qu'ils avaient eu de marquer tous leurs produits du sigle W, c'était vraiment prodigieux et magnifique.
— Vous êtes les meilleurs, souffla-t-elle admirative.
— On sait, assura George avec un haussement de sourcil suggestif qui fit pouffer Lucie.
Lucie ressentit à cet instant la marque d'Angelina la picoter légèrement.
— Angie nous appelle, annonça-t-elle.
— Nous aussi ? s'étonna Fred.
— Elle est dans votre dortoir, expliqua la Sol en allant ouvrir la porte à leur amie. Salut Angie !
— Je vous cherche depuis une heure ! se lamenta-t-elle tandis que le trio revenait dans le dortoir en emportant leur production.
— Bah, on n'était pas si loin, fit remarquer George dans un clin d'œil.
Lucie s'installa sur le lit de Fred comme si c'était le sien et Angelina s'assit sur celui de George de la même manière.
— Je sors du bureau d'Ombrage, raconta Angelina exaspérée, elle ne nous a pas encore accordé la permission de jouer au Quidditch mais, mais... s'exclama-t-elle pour faire planer le suspense, j'ai réussi à lui dire ce que tu m'as demandé lorsqu'elle a, effectivement, éprouvé des réticences à te savoir dans l'équipe.
— Elle t'a cru ? s'enthousiasma Lucie.
— Je pense que oui, elle avait l'air très intéressée quand je lui ai dit, annonça-t-elle en y réfléchissant. J'espère que ta présence dans l'équipe ne va pas lui poser trop de problème et qu'on obtiendra vite le droit de rejouer. Il faut que Ron s'entraîne.
— Si elle a vraiment des réserves sur ça je pourrais partir de l'équipe, on est déjà quatre poursuiveuses, vous pourrez aisément continuer sans moi.
— Oh non, s'attrista Fred, je veux continuer à jouer au Quidditch avec toi...
— Ça peut être une solution, approuva Angelina à contre cœur, mais n'y pensons pas tant que ce n'est pas arrivé.
Après une démonstration générale des produits Weasley dans la salle commune, tous allèrent se coucher, Lucie avec Fred et Angelina, bien qu'en couple avec George, était retournée dans son propre dortoir. Le lendemain, dès qu'ils furent descendus pour le petit déjeuner, Harry sauta littéralement sur sa sœur.
— Il faut que tu ailles prévenir Sniffle, souffla-t-il doucement en s'asseyant le plus naturellement possible à ses côtés.
— Pour quelles raisons ? demanda-t-elle en tartinant sa tranche de pain avec de la confiture.
— Il est venu me voir hier soir, murmura-t-il encore plus bas, il a failli être attrapé par Ombrage.
— Comment est-il venu ? questionna-t-il comme s'il lui avait annoncé qu'il avait plu cette nuit.
— Par la cheminée, on a vu la main de cette vieille chouette, elle était à deux doigts de l'avoir.
— Ce n'était pas très prudent pour lui de venir, constata-t-elle.
— C'est pour ça qu'il faut que tu ailles lui dire de ne plus revenir, mes courriers sont surveillés.
— Ne fronce pas les sourcils comme ça... conseilla-t-elle en lui proposant un petit pain qu'il refusa. Ombrage est en train de nous regarder, ne tourne pas ta tête. Il faut qu'on se comporte comme un frère et une sœur qui partagent leur petit déjeuner le plus naturellement du monde.
— Encore un peu de confiture ? nargua-t-il en lui proposant le pot.
Elle lui lança une œillade amusée.
— Mais quelle délicate attention ! remercia-t-elle dans un sourire. Tous nos courriers sont surveillés Harry et les tiens encore plus, nous sommes suspectés, à juste titre, d'être des partisans de Dumbledore. Il faut passer par d'autres voix, moins compromettantes.
— Tous les courriers que nous passons sont envoyés depuis une maison en France, expliqua Fred, Lucie ouvre une porte, envoie Anya et celle-ci rapporte les réponses directement là-bas, Lucie vérifie régulièrement s'il n'y a pas de courrier.
— Pratique, commenta Harry.
— Très, répondit George en mâchant une biscotte.
— Mais tu peux aller voir Sniffle ? reprit son petit frère. Il faut absolument qu'il comprenne qu'il ne faut pas revenir.
— Je suis sûre qu'il l'a compris Harry, mais j'irai lui dire si tu veux.
— Maintenant ! s'impatienta-t-il en ne la voyant pas bouger.
— Laisse-moi finir mon petit déjeuner ! protesta-t-elle. Une alimentation saine et la base d'une bonne journée.
Harry lui lança un regard profondément blasé qui fit rire le trio et Lucie croqua dans un beignet au chocolat avec le sourire.
— Si je quitte la table maintenant, expliqua-t-elle, alors que tout le monde vient à peine d'arriver, ça va être suspect...
— Tu le fais tout le temps, protesta-t-il.
— Je le faisais, rectifia-t-elle, j'ai décidé d'être plus sage cette année.
Harry pouffa en même temps que Fred et George.
— Dit celle qui a encore fait n'importe quoi au dernier cours d'Ombrage... s'amusa Harry.
— Qui t'a raconté ça ?
— J'ai mes sources, éluda-t-il tandis que George se mettait à siffloter avec innocence. Pourquoi tout le monde me dit de ne pas faire d'écart devant Ombrage alors que toi tu t'en donnes à cœur joie ?
— C'est le privilège des grands, raconta George.
— La vie est injuste, Harry, poursuivit Fred
— Il va falloir t'y faire, acheva Lucie.
_____________________________________________________
Question n°16 : Finnissez cette réplique :
Ce qui s'est passé dans les sous-sols du château, entre Quirrell et toi, est un secret absolu, par conséquent, "?????????"
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top