Chapitre 16 pdv Lucie


— Je vous préférais roux, annonça-t-elle avec un regard désapprobateur.

— Mais non regarde mieux, railla George, la blancheur de nos cheveux fait ressortir la couleur de nos yeux, tu ne trouves pas ça diablement sexy ?

— Carrément, fit-elle sarcastique mais en rentrant dans son jeu.

— Regarde cette barbe, poursuivit-il, ne nous rend-t-elle pas plus virile ?

Fred pouffa, mais ces rires furent interrompus par l'arrivée de Madame Pomfresh.

— J'aurai dû me douter que vous seriez parmi ceux qui essaieront de tromper la coupe, commença-t-elle. On va raser cette vilaine barbe et jeter un sort de couleur sur vos cheveux.

— Je m'occupe du vieux Fred ! lança vivement Lucie. Je veux le rendre chauve.

— Tu n'oserais pas ? fit l'intéressé mi-outré mi-amusé par la situation.

— Je vais me gêner, répondit-elle sur un ton léger.

Fred était assis sur un lit de l'infirmerie et Lucie se glissa entre ses jambes, près. Beaucoup plus près que Madame Pomfresh n'oserait jamais l'être avec George. Elle s'attela d'abord à modifier la couleur de ses cheveux, en se souvenant des nombreuses fois où elle avait passé sa main dans la chevelure du jeune homme. Il lui suffisait de penser à cela pour que la métamorphose opère.

— C'est donc à ça que tu ressemblerais si tu te laissais pousser la barbe ? analysa-t-elle songeuse.

— Tu préfères ?

Elle l'embrassa comme elle l'avait l'habitude de le faire.

— Avant. Là, ça pique.

Ils s'esclaffèrent en même temps et Lucie s'attela à lui retirer cette barbe qui la dérangeait. Une fois cela fait, elle l'embrassa encore une fois, pour vérifier. Fred haussa un sourcil pour savoir si cela lui convenait.

- Beaucoup mieux, révéla-t-elle satisfaite.

L'infirmière de l'école n'avait pas encore terminé de s'occuper du frère Weasley et ils durent attendre quelques minutes que le relooking de George prenne fin.

— Et voilà ! s'exclama-t-elle soudainement, la peau aussi douce que celle d'un bébé ! Lucie tu t'es bien débrouillée, fit-elle après avoir examiné Fred. Tu sais... J'ai eu une idée et j'en ai fait part à Albus, que dirais-tu de venir faire une sorte de stage ici cette année. Je croule sous le travail et ce serait l'occasion pour toi de te rapprocher du métier médical. Je pourrai t'appeler dès lors qu'il y a un patient à l'infirmerie pour que tu t'en charges et tu pourrais t'occuper des blessés du Tournois ?

— Classe ! commenta George sarcastique.

— Ce serait une excellente opportunité, répondit Lucie en donnant un coup de coude au frère Weasley. J'accepte avec plaisir.

L'infirmière ne répondit pas tout de suite, trop occupée à ranger des ustensiles derrière eux.

— Tes patients? tu vas les soigner comme moi ? chuchota Fred à son oreille de manière sceptique.

— Si ça peut me permettre de les tenir tranquille... fit-elle en faisant semblant d'envisager sérieusement la question.

— Tu m'en vois ravie ! s'exclama Pompom en revenant vers eux. Je vais m'occuper de tout, ne t'inquiète pas. Albus m'a déjà dit que tu serais autorisée à manquer tes cours, à partir du moment que tu effectues tous tes devoirs.

Les jumeaux quittèrent la salle avec une Lucie plus qu'enchantée. Ils profitèrent donc de sa bonne humeur pour la questionner sur leur sujet favori du moment. les vingts-septs prénoms. Ils savaient de source sûre qu'ils faisaient tous les deux parties de ses marques. Comme promis, elle avait révélé un nom par jour. Elle leur avait donner le nom de Charlie, Ginny, Severus, Fleur, Angelina, Katie, Alicia, Lee, Gwenda, Minerva, Albus, Hagrid, Remus, Sirius, Olivier, Renée, Sibylle, Hermione et Pompom. En somme, elle ne leur avait avoué que des évidences. Mais le nom qu'ils souhaitaient le plus entendre, elle ne leur avait pas encore révélé. C'était amusant de les voir s'évertuer à connaître le nom de la vingt-septième marque de son bras.

Le nom du jour avait été celui de Pompom mais ils essayaient encore de savoir.

— Dis-nous au moins de quelle maison il est ?

— Je vous ai déjà dit que c'était un élève de Poudlard, je ne vais pas vous faciliter la tâche non plus.

Ils poursuivirent leur marche à travers les dédales du château, sans destination précise. Ils furent interrompus par Severus, mais à en juger par son allure et son ton, ils faisaient face au professeur Rogue.

— Weasley ! clama-t-il, suivez-moi.

Ils entrèrent dans la pièce la plus proche, à savoir la salle de défense contre les forces du mal où Lucie fut accueillie par une forte odeur de Polynectar. Bien que l'enseignant ne lui ait pas indiqué qu'elle était concernée par ce qui allait suivre, elle les avait quand même suivis.

— On m'a dit que vous aviez tenté de participer au Tournois, dit-il froidement, alors que vous savez pertinemment que vous n'avez pas l'âge requis.

— Sauf votre respect, professeur Rogue, le directeur nous a lui-même pris en flagrant délit et il ne nous a donné aucune punition.

— S'il devait y avoir une punition, ajouta George, ce serait au professeur McGonagall de la donner.

L'attitude et le ton des jumeaux était si désinvolte que Lucie ne put s'empêcher de pouffer. Attirant l'attention de son parrain sur elle.

— As-tu oui ou non aidé ces deux imbéciles à falsifier leur âge ?

— Ils sont suffisamment intelligents pour avoir eu l'idée eux-mêmes et préparer eux-mêmes la potion, rétorqua-t-elle dans un petit sourire.

Un sourire qui ne convainquit pas l'enseignant, si bien qu'elle se sentit obligée d'employer la manière forte pour le convaincre. Avec un sourire, elle tendit la main devant elle et se concentra sur la formule Accio. Après quelques embarrassantes secondes, un flacon de veritaserum vint se poser dans sa main. Rapidement, elle prit la pipette afin d'avaler une ou deux gouttes.

— Je jure solennellement de n'avoir aidé aucun élève de Poudlard à mettre son nom dans la coupe s'il n'avait pas l'âge requis. C'est bizarre ça a un goût de miel, je n'avais encore jamais pris de Véritaserum.

— Ce n'était pas la peine d'aller jusque-là, annonça son parrain.

— Au moins ça a le mérite d'être clair et tu ne peux pas douter de ce que j'ai dit. Avec une portion aussi infime, l'effet s'estompera d'ici une ou deux minutes.

— Une ou deux minutes, tu dis ? interrompit George.

— Intéressant... murmura Fred mystérieusement.

— Non, fit-elle immédiatement, non, je vous interdis de poser la question que vous voulez me poser, c'est de la triche, vous avez déjà eu votre prénom aujourd'hui.

Elle débita un flot de paroles ininterrompu, espérant glaner un laps de temps suffisant durant lequel les effets pourraient s'estomper. Mais c'était peine perdue.

— Qui est la vingt-septième personne ? questionna Fred ravi.

Elle serra les lèvres, prête à la fois à exploser de rire et à révéler le nom du Serpentard, mais ne put tenir qu'une infime seconde.

— Matthew, révéla-t-elle.

— De notre classe ?

— Un Serpentard ?

— Il n'est pas méchant, très gentil même. Il s'est pris un cognard pour moi. Pas vraiment, pour moi, mais pas loin, répondit-elle toujours sous l'effet du veritaserum.

— Je n'aurai jamais cru que tu pourrais être amie avec un Serpentard, s'étonna George.

— Le gars qui se tient juste derrière toi est un Serpentard.

George se retourna vivement, il avait oublié la présence de l'enseignant et celui-ci les observait de son air habituel.

— Oui mais lui, ce n'est pas pareil.

George et Fred avaient pris la fâcheuse habitude de ne plus considérer l'ancien Serpentard comme un professeur. En privé, du moins. En public, ils parvenaient tous les deux, tout comme Lucie, à le respecter comme il se devait, ou du moins comme ils respectaient les autres professeurs. Severus ne se formalisait plus de leur attitude mais prenait soin de leur parler sans témoin au cas où ils perdraient le sens des bonnes manières.

— Pose-moi une question, ordonna-t-elle promptement.

— Est-ce que Ron fait partie de tes marques ? questionna Fred immédiatement.

Lucie lui sourit, puis lui tira la langue. Le veritaserum n'avait plus aucun effet sur elle. 



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ça y est j'ai fini mon job je suis donc en vacance ! avec un peu de chance j'arriverai à publier un chapitre par jour pour rattraper mon retard !

Bravo à gameuse_2000 !

Question n°15 : quel est le numéro que l'on peut voir à l'avant du train ? 

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