Chapitre 13 pdv Lucie


Les jumeaux, ne s'étant réveillés que très tard de leur petite expérience, avaient loupé le dîner. Lucie attendait qu'ils descendent dans la salle commune des Gryffondor pour qu'ils aillent ensemble se procurer des victuailles dans les cuisines de Poudlard.

— Vingt-sept ? souffla Fred prêt de son oreille. Je veux savoir immédiatement de qui il s'agit.

— Bonsoir, mon amour, fit-elle en imitant Fred, désolé d'avoir manqué le rendez-vous qu'on s'était fixé pour dormir comme la belle au bois au dormant.

— C'est qui la belloboidormant ? demanda-t-il sans comprendre.

— Une fille qui dort pendant 100 ans, c'était l'un des deux contes moldus que vous m'aviez offerts.

— Désolé mon amour, d'avoir manqué notre rendez-vous et d'avoir dormi comme la belloboidormant, reprit-il en venant l'embrasser.

Deux premières années gloussèrent en les voyant et Fred se mit à les fixer malicieusement jusqu'à ce qu'elles cèdent et finissent par partir.

— Je te propose un fabuleux marché, commença-t-il, tu me dis un nom par jour et en échange je te donne ce merveilleux chocogrenouille !

— Ce n'est pas très équitable... fit-elle en hésitant ironiquement, il y a longtemps que j'ai fini de collectionner toutes les cartes de ces friandises. Mais... c'est d'accord ! Un nom par jour tu dis ?

Elle s'empara de la boîte et s'amusa à l'ouvrir le plus lentement possible. Elle se délecta du parfum sucré du chocolat sous le regard impatient de Fred. George vint les rejoindre pendant ce laps de temps.

— J'ai réussi à négocier un nom par jour ! s'enthousiasma-t-il en expliquant le pari à son frère. Je meurs d'envie de savoir qui est cette vingt-septième personne.

— Je ne sais pas si vous le connaissez, fit Lucie en avalant sa dernière bouchée.

— Dis toujours, ordonna George aussi impatient que son frère.

— Il est grand mais un peu moins que Ron.

— Comme nous quoi, lança George et Lucie acquiesça.

Exactement comme eux, en effet.

— Il joue au Quidditch, il est doué.

— Quel poste ? s'enquit Fred.

— Batteur.

— Encore comme nous, dit Fred.

— Il est à Gryffondor, il est roux et à un frère jumeau.

Les deux garçons, levèrent un sourcil interrogateur, légèrement sceptique.

— Son nom, argh je ne m'en souviens plus, se lamenta-t-elle amusée, c'est quelque chose comme Frederick ? Fredy ? un Wistily ou quelque chose dans le genre. Ah ! Fred Weasley !

Elle leur fit un sourire mielleux, plein de bonne volonté.

— Vous le connaissez ? les taquina-t-elle une dernière fois.

— J'en ai vaguement entendu parler, fit George.

Lucie ne put retenir un éclat de rire qui résonna dans toute la pièce. Elle avait respecté le pari, Fred n'avait pas précisé qu'elle devait donner des noms qu'ils ne connaissaient pas déjà.

— Lucie ! s'exclama Hermione en s'approchant du trio, je t'ai cherché toute la journée ! Bonjour Fred, bonjour George.

— BonSOIR Hermione, corrigèrent-ils en cœur.

— Oui c'est vrai, s'excusa-t-elle. Je vous présente la S.A.L.E., fit-elle en leur présentant des badges.

— La S.A.L.E. ? s'interrogea Lucie.

— La Société d'Aide à la Libération des Elfes de maison, annonça la jeune sorcière fièrement. Vous voulez en faire partie ? L'adhésion ne coûte pas si chère.

— Encore avec ça, Hermione ? nargua George.

— Les elfes de maison sont très bien comme ils sont.

— C'est de l'esclavage Fred, coupa Hermione, ils ne sont pas payés !

— Mais ça leur convient très bien ! Ils sont heureux comme ça.

— C'est ce qu'on leur encourage à penser, mais ils n'ont aucun droit et leur opinion ne compte pour personne, encore moins pour le ministère.

— Tu es une née moldu, Hermione, je ne crois pas que tu en saches beaucoup sur notre ministère.

— Lucie ? tenta-t-elle en cherchant de l'aide.

Celle-ci n'avait pas parlé depuis le début et avait été particulièrement troublée par leur dernière parole.

— Notre ministère qui exclue des loups-garous de notre communauté, commença-t-elle, celui qui condamne un innocent à la peine capitale et celui qui juge à tort les personnes comme moi. Je crois au contraire qu'Hermione a mieux compris que nous, le genre de société que nous avions, souffla-t-elle dépitée.

— Luce... commença Fred.

— Je ne sais plus quoi penser, confia-t-elle avant de s'éloigner. Désolée Hermione...

Les jumeaux ne mirent pas longtemps à la suivre parmi les couloirs, malgré l'heure du couvre-feu. Ils la rattrapèrent rapidement, la forçant à s'arrêter.

— Je me sens tellement bête parce que Hermione a raison ! s'exclama-t-elle immédiatement. J'ai toujours considéré les elfes de maison comme mes amis, mais on leur a ordonné de me surveiller. Ils n'ont certainement jamais voulu s'occuper d'une gamine de trois ans. C'est vrai quoi... aucun d'eux ne se trouve sur mes bras.

— Anya, coupa Fred.

— Charles, renchérit George.

— Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas sur tes bras que tu ne peux pas les considérer comme tes amis, ni qu'ils ne peuvent pas te considérer comme la leur.

Elle fit une moue triste associée à un petit sourire. Les jumeaux sentirent qu'ils l'avaient rassuré mais pour plus de sûreté ils la prirent dans leur bras, un de chaque côté et elle au milieu.

— Tu n'as pas non plus que vingt-sept amis, se sentit obligé de préciser George, si j'ai bien compris il faut un sentiment réciproque, donc il y a des personnes que tu ne côtoies pas vraiment mais qui eux te considère peut-être déjà comme leur ami.

— Donc tu as sans doute beaucoup plus d'amis elfe que tu ne le crois, finit Fred.

— Merci, murmura-t-elle en souriant.

— Mais de rien ! s'exclamèrent-ils ensemble.

Elle ouvrit une porte en direction de la cuisine, se souvenant qu'aucun des deux n'avaient mangé et fut accueilli chaleureusement par les elfes de Poudlard, à croire qu'ils n'attendaient que sa venue.

— Salut, vous tous ! On a un petit creux, ça ne vous dérange pas ?

Des dizaines de plateaux se précipitèrent dans leur direction, remplis de petit four et de dessert en tout genre. Bien que Lucie eût mangé dans la grande salle, elle prit quand même quelques douceurs, afin de ne pas fendre en deux le cœur de ces pauvres créatures.

Ils semblaient heureux de les servir de cette manière, ils semblaient heureux de leur sort. Toutefois, le lendemain, dès que Lucie eût retrouvé Hermione, elle lui posa des questions supplémentaires sur l'action de la société. Sur la manière dont elle allait pouvoir aider les elfes avec cette association. Finalement, à la fin de ses explications, elle lui demanda :

— C'est combien déjà l'adhésion ?

— Deux mornilles seulement, c'est très accessible. Ron est le trésorier et Harry est le secrétaire. Il y a également Neville Londubat, tu le connais peut-être ?

— Oui je vois qui s'est. Je te les donne demain, je ne les ai pas sur moi.

— C'est vrai, tu veux rejoindre la S.A.L.E ? s'exclama Hermione surprise. Oh... Je veux dire, bien sûr ! C'est super, je n'avais encore jamais réussi à convaincre un sixième année !

— Maintenant si ! annonça-t-elle en accrochant son badge.

— Tu vas vraiment le porter ? remarqua Hermione enchantée.

— Ce n'est pas ce qu'il faut faire ?

— Si, si bien sûr. Mais Harry et Ron refusent obstinément de le mettre.

— Avec eux, c'est sûr que ça ne va pas être facile. 




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Bravo à cacahouete1921 il y avait des réponses plus complète mais comme je n'avais pas précisé à quel point je voulais que ce soit précis c'est à toi que revient le point ! 


Question n°12 : quel(s) poste(s) occupe Arthur Weasley au ministère de la magie ?  

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