Le point de non retour
Les douze coups de minuit avaient sonnés ; la ville était réduite au silence de la vie nocturne L'air était lourd, tous avaient succombés au sommeil, tous sauf la jeune Michelle.
C'elle-ci, fatiguée de se tourner et de se retourner dans son lit indéfiniment, regardait l'aiguille de l'horloge avec insistance.
- « Plus que quelques mois et 2012 prends fin,
Que le temps passe vite... ».
Elle divaguait. D'autres heures s'écoulèrent, puis d'autres... Elle était esclave de ses pensés, elle pensait tant qu'elle se mit à entendre des murmures incompréhensibles, à sentir les petits cheveux fins de sa nuque se dresser et l'atmosphère se refroidir. Elle se sentit vite oppressée, elle pensait bien trop et au fond d'elle, elle le savait.
Michelle détourna enfin son regard de l'horloge et enfonça sa tête dans son vieille oreiller dans l'espoir de sombrer dans les bras de Morphée.
Le lendemain, au collège, rien ne s'améliora pour elle. Elle était exténuée et cela lui fit entendre différentes choses. En particulier des insultes, elle entendait une jeune voix masculine l'injurier. Parfois, elle le voyait. Il faisait à peu près sa taille et sa corpulence, il ne devait pas avoir plus de trois ans de plus qu'elle. Il était vêtu d'une manière très semblable à c'elle de la jeune fille : chemise rouge, veste de costard noir, cravate et bottes assorties. Malgré les mots blessant prononcés, son ton était étrangement charnel. Michelle sentait son ventre se tordre de stress. Mais elle supposa naïvement que sa vue et son ouïe lui faisait défaut dû au heures de sommeil manquées.
Mais le soir venu, elle se sentit paralysée. Elle était nichée sous ses couvertures confortablement, elle était là où elle s'était toujours sentit le plus en sécurité. Pas ce soir là.Elle n'as jamais spécialement eu peur du noir et elle n'as jamais vu de monstre sous son lit. Mais ce soir là, ses yeux était grands ouvert cherchant se monstre que tout les enfants craignent. Sa respiration était tremblante. Ses yeux étaient aussi grands ouverts quand sa lampe de chevet c'était éteinte quelques minutes plutôt. Son esprit s'affola et ses joues furent tâchées de larmes quand elle sentit la chaleur d'une main agrippant violement sa cheville. Elle ne pu crier quand cette main serra assez fort pour lui laisser un hématome avant de lentement monter, caressant au passage ses cuisses puis le bas de son ventre et ainsi de suite avant d'atteindre sa gorge. Sa silhouette à présent visible reflétait exactement le même garçon qu'elle avait aperçu tantôt. Sa gestuelle restait principalement douce, il ne tenta pas de lui faire quoi que ce soit d'autre de déplacé. Il était d'ailleurs assez beau garçon, il lui aurait beaucoup plu dans un contexte différent. Il semblait captivé par elle. Il écoutait avec intérêt les sanglots étouffés de la fille et fixait avec attention et une teinte d'obsession la moindre de ses respirations. Il appréciait, il souriait. Puis il retira sa main de sa gorge, s'assied à côté d'elle et reposa sa main sur ses cheveux lisses pour les caresser tendrement. Il marmonna par la suite des choses qu'elle ne chercha pas à comprendre. Elle était terrifié, elle pensait même qu'elle allait mourir. Il partit après ce qui semblait être des heures. Mais non pas sans l'embrasser et lui susurrer son nom à l'oreille. Carlos, voilà comment il se présentait. Devenait elle folle ou la fatigue l'avait-elle envahit à ce point ? Même elle ne pouvait le déterminer.
Au fil des années, les visites de Carlos s'accentuèrent tandis que la santé mentale de Michelle s'affaiblissait. Elle en devint agressive, elle ne cessait de le voir partout autour d'elle. Parfois, elle se réveillait sans souvenirs de la journée passé. D'autres, elle ne sentait que sa présence. Cette histoire avait atteint un point de non retour.
Aujourd'hui, elle est interné en asile. Tous crûrent qu'elle perdait la tête et l'ont envoyé dans ce centre psychiatrique pour mineur. Souvent, ou du moins auparavant, elle tentait de mettre fin à ses jours pour arrêter tout ça. Il lui en empêchait, plus maintenant.
Ce soir, elle quitte l'asile. Elle rejoint la morgue. Vous savez, il y a un dicton qui prétend que les écrivain écrivent la plupart du temps des souvenirs renié d'une vie antérieur. Ce soir, une main a attrapé ma cheville.
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