Chapitre 7 : Une vérité inévitable
Le tournoi battait son plein, et Camelot vibrait d'une énergie palpable. Les spectateurs acclamaient les chevaliers qui s'affrontaient dans l'arène, et Arthur dominait chaque combat avec une aisance qui ne surprenait personne. Merlin, posté près des gradins, observait en silence, ses pensées embrouillées par le poids des récentes révélations.
Mais sa contemplation fut interrompue lorsqu'un homme s'approcha de lui. Grand, vêtu d'une cape sombre et le visage en partie dissimulé par un capuchon, il émanait une aura étrange, presque intimidante.
— Emrys, murmura l'inconnu, si bas que seul Merlin pouvait l'entendre.
Merlin tressaillit et se retourna vivement, scrutant l'homme.
— Qui êtes-vous ? demanda-t-il à voix basse, son regard méfiant.
— Un ami. Et un avertissement.
L'homme tendit un parchemin à Merlin, mais avant qu'il ne puisse poser la moindre question, l'étranger disparut dans la foule, comme un mirage.
Merlin, les mains moites, déroula le parchemin. Les mots inscrits étaient énigmatiques :
"Le choix approche. Le prince ou le royaume. Une seule vie peut en sauver des milliers."
Un frisson parcourut son échine. Que signifiait ce message ? Était-ce une menace contre Arthur ?
Le soir même, dans les quartiers de Gaius, Merlin exposa le parchemin à son mentor.
— Ce message... ils parlent d'un choix. Et ils mentionnent Arthur. Est-ce une prophétie ? Une menace ?
Gaius examina le parchemin, son visage grave.
— Cela ressemble à une énigme. Mais elle n'a rien d'anodin. Si cela vient des druides, alors ils te préviennent que quelque chose d'important se profile.
Merlin se laissa tomber sur un tabouret, l'esprit agité.
— Ils parlent d'un choix, Gaius. Et si je fais le mauvais ? Et si je mets Arthur en danger ?
— Les choix les plus difficiles sont souvent ceux qui définissent qui nous sommes, Merlin. Mais souviens-toi : ton destin est lié à celui d'Arthur. Peu importe ce que cette énigme signifie, il est clair que tu devras te battre pour le protéger.
Merlin acquiesça, bien qu'un sentiment de doute persistait en lui.
Le lendemain, alors qu'Arthur s'entraînait dans la cour, Merlin sentit une agitation inhabituelle dans l'air. Un groupe de chevaliers était réuni près de la grande salle, et leurs murmures remplis d'urgence atteignaient ses oreilles.
— Un sorcier a été aperçu près des murs de la ville, entendit-il.
Son cœur se serra. Était-ce l'homme qui lui avait donné le parchemin ?
Avant qu'il ne puisse y réfléchir davantage, Arthur apparut à ses côtés, une expression déterminée sur le visage.
— Merlin, on dirait que ton après-midi tranquille vient de s'écourter. Prépare-toi, on va chercher ce sorcier.
Merlin hésita, une boule au ventre.
— Vous êtes sûr que c'est une bonne idée ? Et si c'était un piège ?
Arthur haussa un sourcil, amusé par l'inquiétude apparente de son serviteur.
— Ne sois pas ridicule. Je suis Arthur Pendragon. Aucun sorcier ne pourra me faire du mal.
Merlin ne répondit pas, mais intérieurement, il savait que cette confiance aveugle d'Arthur pourrait un jour leur coûter cher.
Dans la forêt, Merlin marchait aux côtés d'Arthur, scrutant les environs avec nervosité. Il pouvait sentir la magie dans l'air, une énergie familière et pourtant inquiétante.
Soudain, un éclair de lumière jaillit devant eux, les forçant à reculer. Une silhouette encapuchonnée apparut, et Arthur dégaina son épée.
— Montre-toi ! ordonna le prince.
L'homme retira lentement son capuchon, révélant le visage du druide Balnor. Merlin sentit son souffle se couper.
— Je ne suis pas ici pour me battre, déclara Balnor d'une voix calme. Je viens parler à Emrys.
Arthur fronça les sourcils et jeta un coup d'œil à Merlin.
— Emrys ? Qui est-ce ? demanda-t-il, visiblement confus.
Balnor ignora Arthur et fixa Merlin.
— Tu dois choisir, Emrys. Le prince ou le royaume. Sauver l'un pourrait condamner l'autre.
Arthur se tourna vers Merlin, l'air déconcerté.
— Qu'est-ce qu'il raconte ?
Merlin ouvrit la bouche, mais aucun mot ne sortit. Comment pouvait-il expliquer tout cela à Arthur sans révéler son secret ?
— Réponds, Merlin ! exigea Arthur, son ton devenant plus dur.
Mais avant que Merlin ne puisse parler, Balnor leva une main, et une vague de magie balaya la clairière.
— Le temps viendra bientôt. Prépare-toi à affronter ton destin.
En un instant, il disparut, laissant Arthur et Merlin seuls dans le silence pesant.
Arthur rengaina son épée, visiblement frustré.
— Tu sais quelque chose, Merlin. Je le vois dans tes yeux.
Merlin baissa la tête, évitant le regard du prince.
— Je... je ne sais pas tout, Sire. Mais je sais que je ferai tout pour vous protéger.
Arthur, bien que perplexe, sembla accepter cette réponse, du moins pour le moment.
— Alors reste à mes côtés. Je n'ai pas besoin de mystères supplémentaires.
Merlin acquiesça, mais au fond de lui, il savait que le moment où il devrait tout révéler se rapprochait dangereusement.
Qu'en penses-tu ? Veux-tu approfondir le lien entre Merlin et Arthur ou développer davantage l'énigme autour de ce choix crucial ?
4oVous avez dit :Chapitre 7ChatGPT a dit :ChatGPTChapitre 7 : Une Vérité Inévitable
Les jours suivants, une tension invisible semblait s'être installée entre Merlin et Arthur. Le prince, bien qu'il ne posât pas davantage de questions sur la mystérieuse rencontre avec le druide, observait son serviteur avec une suspicion croissante. Merlin, de son côté, se débattait avec son propre dilemme : devait-il révéler une partie de la vérité à Arthur, ou continuer à porter seul le poids de sa destinée ?
Dans les quartiers de Gaius, Merlin exposa ses doutes à son mentor.
— Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir cacher tout ça à Arthur, Gaius. Il commence à se poser des questions, et je sens qu'il ne me fait plus totalement confiance.
Gaius, assis près de son bureau, posa son livre et fixa Merlin d'un regard sérieux.
— Arthur est intelligent, Merlin. Et il tient à toi, même s'il ne le montre pas toujours. Mais tu dois être sûr que, lorsqu'il apprendra ton secret, ce sera au bon moment.
Merlin soupira, passant une main dans ses cheveux.
— Et si ce moment n'arrive jamais ? Et si je mets tout en péril en lui disant la vérité ?
Gaius posa une main réconfortante sur son épaule.
— Le destin vous a liés, Merlin. Vous êtes deux faces d'une même pièce. Quand le moment viendra, tu sauras quoi faire.
Le lendemain, Arthur convoqua Merlin pour une mission hors des murs de Camelot. Une rumeur persistante parlait d'un camp de bandits à l'orée de la forêt, et le prince, accompagné de quelques chevaliers, avait décidé de régler le problème.
Alors qu'ils chevauchaient à travers la forêt dense, Arthur restait inhabituellement silencieux. Merlin le suivait de près, sentant que quelque chose bouillonnait sous la surface.
Finalement, Arthur brisa le silence.
— Merlin, il y a quelque chose que je dois te demander.
Merlin déglutit, redoutant la question qui allait suivre.
— Oui, Sire ?
Arthur ralentit son cheval pour se mettre à son niveau.
— Ce druide, Balnor. Pourquoi est-ce qu'il te regardait comme si... comme si tu étais important ?
Merlin hésita. Les mots se coinçaient dans sa gorge.
— Je... je ne sais pas, Sire. Peut-être qu'il se trompait de personne.
Arthur haussa un sourcil, visiblement peu convaincu.
— Tu mens mal, Merlin.
Merlin ouvrit la bouche pour protester, mais une flèche jaillit soudain des arbres, se plantant dans le sol à quelques mètres d'Arthur.
— À couvert ! cria l'un des chevaliers.
En un instant, la clairière se transforma en champ de bataille. Les bandits surgirent des ombres, leurs armes prêtes à frapper. Arthur et ses chevaliers ripostèrent vaillamment, mais le nombre des assaillants était supérieur.
Alors qu'un bandit s'approchait d'Arthur par-derrière, Merlin leva instinctivement la main. Un murmure presque imperceptible franchit ses lèvres, et l'homme fut projeté violemment contre un arbre. Arthur, occupé à se battre, ne remarqua rien, mais un autre chevalier, Leon, jeta un regard surpris à Merlin.
— Qu'est-ce que... ? murmura Leon, mais il n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, car un autre ennemi s'attaquait déjà à lui.
Merlin, le cœur battant, continua d'utiliser sa magie discrètement pour protéger Arthur et les chevaliers. Chaque sort lancé était un risque supplémentaire, mais il ne pouvait se résoudre à rester les bras croisés.
Lorsque la bataille prit fin, les bandits s'étaient repliés, et les chevaliers, bien que fatigués, avaient remporté la victoire. Arthur, cependant, semblait préoccupé.
— C'était étrange, déclara-t-il en regardant autour de lui. On aurait dit que ces bandits cherchaient à nous affaiblir, mais pas à nous tuer. Pourquoi ?
Merlin détourna les yeux, évitant le regard scrutateur du prince.
De retour à Camelot, alors que Merlin aidait Arthur à retirer son armure, le prince ne put plus retenir ses questions.
— Merlin, je ne suis pas stupide. Pendant cette bataille, il s'est passé quelque chose. Leon a vu quelque chose. Et ce druide...
Il se tourna brusquement vers son serviteur, le fixant droit dans les yeux.
— Tu me caches quelque chose, et je veux savoir quoi. Maintenant.
Merlin sentit son cœur s'emballer. Il savait qu'il ne pouvait plus reculer.
— Arthur, je... Je ne peux pas tout te dire, pas encore. Mais je te promets que ce que je fais, c'est pour te protéger.
Arthur croisa les bras, clairement frustré.
— Me protéger ? De quoi ? Merlin, je suis le futur roi de Camelot. Si tu sais quelque chose qui pourrait m'aider à protéger mon royaume, tu as le devoir de me le dire.
Merlin baissa les yeux, incapable de soutenir le regard intense d'Arthur.
— Il y a des choses que tu n'es pas encore prêt à entendre, Arthur. Mais le moment viendra, je te le promets.
Arthur sembla hésiter, partagé entre colère et compréhension.
— Je te fais confiance, Merlin. Mais si je découvre que tu me mens...
— Je ne te mens pas, Sire. Je fais de mon mieux.
Arthur hocha lentement la tête, bien que ses doutes ne semblaient pas entièrement dissipés.
Cette nuit-là, dans ses quartiers, Merlin sentit le poids de son secret plus lourd que jamais. Il savait que le moment où il devrait tout révéler se rapprochait. Et il craignait qu'une fois la vérité dévoilée, rien ne serait plus jamais comme avant.
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