Chapitre 22

👑 Tyler 👑

Je me réveille tranquillement avec un petit mec dans mes bras. Je souris comme un idiot. On a passé un cap cette nuit. Enfin, tôt ce matin. Je le repousse doucement afin de pouvoir sortir de mon lit. Il se réveille un peu mais je lui dis qu'il peut encore dormir. Ok, il est déjà onze heures mais il a besoin de repos. Je m'habille et sors tranquillement de ma chambre. Je rejoins ma famille dans la salle à manger. Ça ne fait pas longtemps qu'ils sont levés. Je m'assois et me sers un chocolat chaud. Je prends des tartines de Nutella et mange tranquillement.


– Sacha est revenu cette nuit ? Demande ma mère.

– Oui. Il est arrivé peu de temps après que je sois monté.

– D'accord. Noël s'est bien passé pour lui ?

– Oui, c'était tranquille.

– Il sera bien là pour la photo ?

– Ne t'en fais pas maman. Il sera là.

– La séance est à quatorze heures. Il faut qu'il ait le temps de manger et de se préparer.

– J'ai compris, je vais le réveiller.

– Merci.


Je lève les yeux au ciel sous le rire de ma sœur. Je croise Naël dans les escaliers. Je le prends dans mes bras avant de le laisser partir pour déjeuner. Ils sont tous en train de se goinfrer pour pouvoir tenir jusqu'à ce soir. Si j'ai faim dans l'après-midi, croyez-moi que je vais manger un truc. Je ne vais pas me goinfrer et avoir mal au ventre pour la séance photo.

J'arrive dans ma chambre. Mon brun est toujours allongé, sur le ventre, en train de dormir paisiblement. Je m'approche doucement de lui et m'assois sur le lit. Je caresse ses cheveux pour dégager son doux visage. Il est tellement beau. Je lui embrasse, tendrement, le font. Je le sens se réveiller. Il ouvre les beaux yeux et je le vois sourire. Il se redresse avant de m'embrasser avec amour.


– Ma mère m'a demandé de te réveiller. La séance photo est à quatorze heures. Elle a peur que tu ne sois pas prêt.

– Il est quelle heure ?

– Onze heures vingt.

– D'accord, je me lève.


Je lui souris tendrement et il se lève. Il enfile des vêtements. Heureusement car je n'aimerais pas que quelqu'un le vois en caleçon. Il y a que moi qui puisse le voir ainsi. Il m'embrasse, encore une fois, et on sort de ma chambre pour rejoindre ma famille. Quand on arrive dans la salle à manger, Naël vient prendre mon copain dans ses bras. Il l'adore tellement, c'est fou. Puis, on s'installe et on mange.


Sacha, tu t'installes à côté de moi pour la photo ?

– On verra bien mais je pense plus qu'il faut que je sois près de ton frère. C'est plus logique.

Dommage.

– On peut faire en sorte que tu sois près de nous si tu veux. Interviens-je.

Oui, je veux bien ! Tu es toujours avec lui, laisse-moi en profiter un peu.

– Je pourrais presque être jaloux.

Même si j'adore Sacha et qu'il est mon meilleur ami, je ne veux rien de plus.

– Je sais Naël. Je dis ça pour te taquiner.


Mon petit frère me tire la langue et je ris. Si un autre mec voudrait passer du temps avec mon copain, je ne réagirais pas de la même façon. Je l'avoue, je suis jaloux mais en même temps, Sacha est incroyablement séduisant et sexy. Comment voulez-vous que je ne sois pas jaloux ? J'ai une confiance aveugle en mon brun mais je n'en ai pas du tout quand il s'agit d'autres mecs. Je sais qu'il ne se laissera pas faire mais on ne sait jamais. Il y a tellement de fous dans ce monde.


– Tes parents vont bien Sacha ? Demande mon père.

– Oui, ils vous passent le bonjour.

– Il faudra qu'on les invite à diner un jour.

– Ils en seraient ravis.

– Ton frère était là ? Questionne ma mère.

– Oui, il reste à Thorn pour quelques semaines avant de repartir faire le tour des États-Unis avec son groupe.

– Ils cartonnent dans le monde entier.

– Oui, il est heureux que ça marche autant. Il en profite à fond car, à tout moment, ça peut s'arrêter.

– Il a bien raison.

– Ça ne t'a jamais attiré le monde de la musique ? Interroge mon père.

– Pas vraiment. C'est sûr que j'aime bien aller en coulisse quand ils ont un concert à Thorn mais ça s'arrête là. Et puis, j'ai toujours voulu être kiné, c'est aussi pour ça.

– En parlant de ça, tu sais que maintenant, tu as des responsabilités ?

– Tu veux vraiment parler de ça maintenant, maman ?

– Pourquoi pas ? Donc, je disais, tu as des responsabilités maintenant ce qui veut dire que tu auras moins de temps pour ton métier.

– Eleanor, il peut très bien pratiquer son métier et prendre ses responsabilités. Sacha, tu veux continuer à être kiné ?

– Si c'est possible, oui. Je suis désolé mais j'adore mon métier. Je sais que je ne pourrai pas être tout le temps dans ma salle, en train de masser ou aider mes patients. Mais, j'aimerais que vous me laissiez continuer de pratiquer mon métier.

– Très bien mais tu devras avoir un emploi du temps aménagé. Cède ma mère.

– Ça va de soi. Merci à vous.


Je souris, fier de lui. Je ne pensais pas qu'il pouvait « tenir tête » à ma mère. Pour moi, il avait peur d'elle. Mais il faut croire qu'il en a moins peur que moi. Je l'ai toujours vu autoritaire, ferme, même si avec nous, elle y était moins qu'avec ses employés. Sacha tourne le visage vers moi et me sourit. Je l'embrasse chastement, ne pouvant y résister. Le petit-déjeuner se passe à merveille.

Après avoir bien mangés, on se dirige vers ma chambre. C'est férié aujourd'hui donc, je ne travaille pas. Dans le pays, aucun magasin, aucune entreprise ou autre n'est ouvert le vingt-cinq décembre. Je m'allonge sur mon lit et Sacha vient se blottir contre moi. Je le serre et lui embrasse le sommet du crâne.


– J'ai cru que ta mère allait me mettre une gifle.

– Elle n'aurait pas osé. Je suis fier de toi. Tu lui as, en quelque sorte, tenu tête. Tu vas pouvoir continuer à être kiné.

– Sincèrement ? Je ne sais pas d'où m'est venu ce courage. Je pensais qu'elle allait m'envoyer chier. Qu'elle aurait dit que je devais mon consacrer à mon rôle.

– Je le pensais aussi mais je me suis souvenu d'un truc.

– Tu t'es souvenu de quoi ?

– Au début, mon père travaillait encore. Il l'a fait pendant trois ans. Jusqu'à notre naissance. Il était chef d'entreprise. Quand mon père a dit que tu pouvais très bien être kiné et assumer ton rôle, il voulait surement lui rappeler que ça a été le cas pour lui.

– Je pense que ça a penché en ma faveur. Ça fait combien de temps que tes parents sont ensemble ?

– Trente-cinq ans. Ils se sont mariés il y a vingt-huit ans. La même année, elle est devenue reine et trois ans plus tard, on est nés. Beaucoup de gens ont critiqué mes parents pour ne pas avoir eu d'enfants plutôt mais ma mère a toujours eu du mal à tomber enceinte. Ça a été très dur pour eux.

– Je veux bien te croire. Vous êtes nés dix ans après le commencement de leur relation et il a fallu attendre, encore, dix ans pour la naissance de Naël.

– C'est cela. Ma mère a beaucoup souffert mais personne, hormis son entourage, ne savait pour ses difficultés à tomber enceinte. Elle espère que ça n'arrivera pas à Abby.

– Ça a dû vraiment être dur.


Sacha essaie de se blottir, encore plus, contre moi. J'aime tellement l'avoir dans mes bras. J'espère sincèrement qu'il me le dira s'il ne va pas bien, s'il n'arrive pas à gérer la pression. Je sais à quel point c'est compliqué d'être prince. Dans notre pays, le couple royal est sur une même égalité. Tous les deux décident des lois. C'est sûr que « l'enfant » royal est plus sur le devant de la scène mais il est au même niveau que sa compagne ou compagnon.


– Promets-moi, qu'au moindre problème, tu viendras me voir.

– Je te le promets. Il ne faut pas t'inquiété pour moi. J'y arriverai.

– Je ne dis pas le contraire mais je sais à quel point ça peut être dur. Moi-même, j'ai du mal à gérer par moment.

– Ça ira, ne t'en fais pas.


Sacha se relève afin de me sourire et de poser ses lèvres contres les miennes. On se sépare, brièvement, et mon copain reprend possession de mes lèvres pour mon plus grand bonheur. Je souris dans le baiser. J'aime tellement ses lèvres. Le baiser devient langoureux sans être sauvage. Il est doux et amoureux. Je pose l'une de mes mains sur sa joue. Les siennes sont sur ma nuque. Je l'entends pousser un soupir de plaisir quand je lui mords la lèvre inférieure. Je souris, satisfait de mon effet.


– Hum, hum. Entendons-nous.


Je sépare mes lèvres de celles de mon copain, sans pour autant m'éloigner. Je regarde qui vient de faire ce bruit et vois ma mère. Je crois que, si elle est là, c'est que si je continue d'embrasser mon copain, on sera vraiment en retard.


– Désolée de vous déranger mais si vous ne vous préparez pas, vous serez en retard pour la séance photo.

– On va se préparer.

– J'espère que tu ne déteindras pas sur mon fils, Sacha. Il ne faudrait pas que les deux princes soient toujours en retard. Ajoute-t-elle avec un sourire en coin.

– Ne vous en faites pas. Et puis, je compte bien faire changer ce petit détail.

– Je suis là au cas où vous l'auriez oublié. Grogné-je.

– Pardon mon cœur.


Il se fout vraiment de ma gueule ! Son sourire me fait grogner davantage. Il m'embrasse chastement et se lève. Je vois ma mère amusée par la situation. Je finis par soupirer et me lever. Ma mère part et nous nous préparons. Je ne me gêne pas pour mater mon brun. Il est en caleçon devant moi, comment voulez-vous que je ne regarde pas ? En plus, je sais qu'il fait de-même. Une fois qu'on est prêts, j'embrasse mon copain et on sort de la chambre. Je regarde l'heure et vois qu'on est pas du tout en retard. On a même un peu d'avance.

On arrive sur le lieu où se déroulera la séance. On fait ça dans le grand salon, où s'est très bien décoré. Abby à l'air surprise de me voir en avance. Elle n'hésite pas à me faire une remarque. Ce qui amuse mon brun. Naël arrive et vient prendre mon copain dans ses bras. Je le répète mais heureusement que je ne suis pas jaloux de mon frère ! Je détaille Sacha et putain qu'il est magnifique dans son costume princier.


– Attention, tu vas baver. Entendé-je à mon oreille.

– Papa...

– Quoi ? Ça se voit à des kilomètres que tu le dévores des yeux. Et je peux te dire qu'il a le même regard que toi. Ça se voit que vous êtes vraiment amoureux. Je suis tellement ravi pour toi.

– Merci papa.


Je souris à mon père et mon brun jette un regard vers nous. Il me sourit et je ne peux pas résister à l'envie de l'embrasser. Je m'approche de lui et plaque mes lèvres contre les siennes. Le baiser est chaste mais il me suffit pour me faire me sentir bien.

Le photographe nous signale que ça va être le moment. On se met tous en place. Mes parents sont au fond. Aaron et moi sommes devant eux mais sur les côtés pour ne pas les cacher. Mon brun est devant moi mais un peu sur ma gauche. Abby est à côté de mon copain. Je passe mon bras autour de la taille de Sacha. Aaron fait de-même avec sa copine. Naël, lui, est juste devant mon copain. Sacha lui pose une main sur l'épaule. Je crois que cette photo va être parfaite.

Le photographe nous dit de sourire. Il prend plusieurs photos avant de nous les montrer sur son ordinateur. On essaie de se mettre d'accord pour le choix de la photo finale. On arrive à se mettre d'accord mais Sacha n'a pas l'air de trop l'aimer.


– Elle ne te plaît pas ?

– Euh... Si...

– Sacha, tu peux le dire si elle ne te plaît pas. Intervient ma mère.

– J'ai l'impression qu'on est tous crispés. Celle-ci est mieux. C'est plus naturel même si elle n'est pas "parfaite".

– Je dois bien avouer que tu as raison. Répond-elle.

– Je suis d'accord avec Sacha. Ajoute Abby.


Au final, on se met tous d'accord pour choisir celle que mon brun préfère. Je le vois sourire timidement. Je le tourne vers moi et l'embrasse. Je lui dis que je suis fier de lui. Fier qu'il s'impose dans ma famille. C'est aussi ça qu'on attend de lui. Il faut qu'il participe aux décisions. Il ne peut pas rester dans son coin et regarder les autres choisir. Il prend de l'assurance. Ce qui le rend ultra sexy. Je suis tellement fier de lui.


Voici le chapitre vingt-deux ^^ Il vous plait ? Sacha s'impose de plus en plus !

N'hésitez pas à laisser un commentaire et à voter ^^

Romane 🐧

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