Chapitre 17: Rémanence

Yo les Ombres ! Comment allez vous aujourd'hui ? Je tien avant tous à m'excusé pour le retard de se chapitre, et j'ai malheureusement peur que ces retards persistes quelques temps. Je vien de commencé mon stage en entreprises et ca me prend énormément de temps et d'énergie, mais je vous promet que je n'arrete pas d'écrire mais je veux que sa vous plaise du coup sa me prend plus de temps. Enfin bref j'arrête de vous raconté ma vie et je vous laisse lire, on se retrouve en bas.

Malgré ma première impression, Bastien avait beaucoup de points communs avec Jason. Depuis que nous avions quitté l'infirmerie, il essayait de détendre l'atmosphère en faisant des pitreries quelques fois risquées pour lui mais aussi pour son environnement. Il lançait également de nombreuses blagues, plus ou moins amusantes, mais faisant quand même, à tous les coup, rire mes trois compagnons.

-Quelle sauce Tantale a mis sur sa nourriture ? Lacha-t-il.

-Je sais pas, répondit Coline, un sourire en coin.

-De la sauce Tartare ! s'exclama-t-il avant d'éclater de rire, suivit par Coline, Will et Percy.

Je ne sais pas pourquoi ses blagues ne me touchaient pas autant que mes amis -la différence culturelle je suppose- néanmoins elle réussit à me tirer un léger sourire amusé. J'étais le plus jeune du groupe, et pourtant, j'avais l'impression d'être le seul à avoir les pieds sur terre.

Je reportai mon attention sur mon blondinet de cousin. Derrière son attitude joviale et désinvolte, je savais que se cachait une âme tourmentée par l'inquiétude et les regrets.
En repensant à la conversation que l'on venait d'avoir, je ne pouvais m'empêcher de me dire que quelque chose n'allait pas. Si l'amour entre Andy et Sam était aussi fort que ce qu'avait laissé entendre les deux Demi-dieux, qu'est ce qui avait pu pousser mon frère à tout abandonner pour se lancer dans une quête que tout le monde pensait insensée ?
De plus, c'était loin d'être le seul mystère entourant cette sombre histoire. D'où venait cette voix qui semblait être à l'origine de tout ? Pourquoi lui demandait-t-elle de récupérer quelque chose à l'endroit précis où nous devions aller ? Etait-ce une simple coïncidence ? C'était peu probable... Malheureusement, la seule personne qui aurait pu répondre à mes interrogations était portée disparue.

Je remarquai alors que nous avions cessé d'avancer. Bastien se tenait à côté d'une grande porte blanche à doubles battants, percée d'une sorte de hublot au trois quarts de sa hauteur.

-Que vos estomacs se réjouissent, vous vous tenez devant l'entrée de la terre promise des affamés, le paradis des gourmands.

Il nous fit un grand sourire et poussa la porte, nous invitant à entrer.

- La Cuisine !!! Termina-t-il avec emphase.

L'endroit était très propre et brillant, on pouvait discerner une séparation entre la partie cuisine et ce qui devait être la partie des serveurs, celle-ci marquée par un grand meuble en fer blanc surmonté par plusieurs lampes. Il devait servir pour faire passer les plats entre les deux secteurs. Je ne pouvais pas apercevoir la totalité de la cuisine de la où j'étais, mais il y avait plusieurs plans de travail répartis aux angles de la pièce et qui devaient être occupés par les différents postes des cuisiniers. Par ailleurs, ces derniers avaient levé la tête en nous entendant arriver, probablement surpris par l'introduction bruyante que nous avait fait le fils de Zeus. Ils étaient aux nombre de trois, deux femmes et un homme.

Celui-ci s'approcha de nous et donna une bourrade à Bastien, qui recula un peu à cause de la violence du choc. Il faut dire que l'homme avait une carrure impressionnante. C'était une véritable armoire à glace, je me sentais petit face à lui. Malgré ça, il avait un air très jovial et arborait un sourire amical. Il avait un visage rond, des yeux verts et des cheveux blonds coupés courts. Il était habillé d'une veste de cuisine blanche, d'un pantalon noir en toile, caché par un tablier couvert de taches. Il avait également de grosses chaussures de sécurité et une grande toque était posée sur sa tête.

-Bastien, mon grand, je sais que tu adores ma cuisine, mais tu n'es pas obligé de le crier sur tous les toits. S'exclama t'il en lui faisant un accolade plutôt brutale pour le plus jeune.

-Humph, souffla-t-il. Dada, je suis pas là que pour moi (Il nous désigna), je te présente Coline Elgue, Will Solace, Percy Jackson et Nico Di Angelo, ce sont des Divaniens d'Amérique, Expliqua-t-il en s'extirpant tant bien que mal de l'étreinte du cuisinier.

Le prénommé Dada, tourna la tête vers nous en semblant enfin nous remarquer. Il lâcha enfin le pauvre garçon pour se jeter sur nous. Etant le dernier à être entré, je pu m'esquiver juste à temps et rejoindre le blond qui se recoiffait.

-Il ne peut pas s'en empêcher, maugréa t'il. Ça doit être son côté papa qui ressort.

Il finit par lâcher mes trois amis qui s'ecroulèrent sur le sol, à bout de souffle.

-Ha, les jeunes d'aujourd'hui sont tellement fragiles, s'attrista t'il. En tout cas, je vous souhaite la bienvenue dans mon domaine, la cuisine. Je m'appelle Antoine, mais vous pouvez m'appeler Dada. Je suis le chef cuisinier et voici mes deux assistantes.

Les deux jeunes femmes s'approchèrent de nous. L'une d'elle était plutôt grande, avait des cheveux châtain, et les yeux bruns. Elle avait des traits finement dessinés, son regard était extrêmement doux et évoquait le calme et la paix des champs de blé poussant au soleil. Elle porte la même tenue que Dada et se mouvait avec grâce et féminité.

Son tempérament semblait trancher complètement avec celui de sa camarade. Une flamme semblait briller dans son regard sombre et à sa manière de se déplacer, on aurait pu croire qu'elle partait en guerre. Elle avait les cheveux bruns, parfaitement remontés en chignon sur sa tête. Le teint de sa peau n'était pas sans me rappeler celui d'Hazel, ce qui me provoqua un picotement à la poitrine.

-Salut, moi c'est Gina, Chef de partie cuisson, lança la brune en nous saluant d'un signe de tête.

-Bonjour, je ne crois pas vous connaître, je m'appelle Anaïs, chef pâtissière du Plaza, déclara posément la seconde.

-Les filles je vous présente Nico Di Angelo, Percy Jackson, Coline Elgue et Will Solace, ce sont des Demi-dieux, comme nous, à l'exception près qu'ils viennent d'Amérique.

-Cool, enfin de nouvelles têtes, moi je suis la fille du grand Ares ! S'exclama Gina avec un sourire carnassier, la faisant énormément ressembler à une de ses soeur que je connaissais bien.

-Pour ma part, je suis une fille de Demeter, explica à son tour Anaïs.

-Pour finir, intervint Dada, vous avez devant vous (il écarta les bras et tourna ses paumes vers le haut), un authentique fils d'Héphaïstos.

A notre grande surprise, ses paumes se mirent à briller intensément et d'impressionnantes gerbes de flammes en jaillirent, lui donnant un air encore plus impressionnant.

-Whaa... Je pensais qu'il n'y avait que Léo qui pouvait faire ça !! Finit par s'exclamer Percy.

-C'est une capacité très rare en effet, et exclusive à certains enfants d'Héphaïstos. Je suppose que ce Léo doit être un de mes frères ?

-Oui et c'est un guerrier très courageux, Répondit Will.

-Normal, tout ceux qui possède le pouvoirs des flammes sont de valeureux combattant, s'exclama Gina.

-Arrêtez je vais rougir, s'amusa le plus vieux. Mais il est vrai que c'est très pratique pour cuisiner. Mais arrêtons de parler de moi, si vous êtes là je suppose que c'est pour vous délecter des meilleurs plats que peut vous offrir la gastronomie française. Je me trompe ?

Comme pour lui répondre, les estomacs de Coline, Percy et Bastien grognèrent, provoquant un petit rire discret de la part d'Anaïs qui s'avança.

-Il ne pouvait pas y avoir réponse plus claire. Nous allons préparé un petit quelque chose pour chacun de vous, Proposa-t-elle avec bienveillance.

J'allais gentiment décliner sa proposition, quand mon regard croisa celui, autoritaire, de Will. Ma réponse mouru dans ma gorge. Cette manière qu'avait Will de veiller sur ma santé en toute circonstance était à la fois mignonne et extrêmement agaçante, me faisant à chaque fois perdre tout mes moyens.

-Excellente idée Nanou (Surnom d'Anaïs) , nous allons vous régalez vous allez voir. En attendant, Bastien va vous montrer la salle de repos du personnel. Nous vous amènerons vos plats nous mêmes, décréta le grand blond.

-En plus il me semble que quelqu'un vous attend en bas, ajouta mystérieusement Gina.

Nous n'eûmes pas le temps de lui demander des explications que le chef nous entraîna vers une volée de marches et nous força à descendre.

-Trêve de bavardages, dit il, nous avons du travail. Je te fais confiance pour ne pas te perdre Bastien.

- Ça va, c'est juste à côté, tu me prends pour qui ? Demanda-t-il avec un air indigné.

-On ne sait jamais avec toi, pouffa-t-il amusé.

Bastien lui fit une grimace et descendit les marches tellement vite, que je m'attendais presque à l'entendre trébucher et finir sa course en roulé boulé. Nous le suiviment avec un rythme plus modéré.

-Je vais lui montrer que je suis pas si maladroit, dit-il une fois en bas. C'est par la !

Pendant que nous le talonnions, je m'interrogeais sur qui pouvait bien être la mystérieuse personne qui nous attendait. Un nouveau Divanien ? Ou un que nous avions déjà rencontré ?

Une lumière froide envahit soudainement mon champ de vision. Nous étions arrivés dans une petite pièce qui devait servir de réfectoire aux employés, au vu de la grande table entourée de chaises qui trônait au centre de la salle. C'est alors que je remarquai la présence au fond de la pièce.

Il était adossé au mur, les yeux clos et les bras croisé, semblant méditer. Cependant quelque chose trahissait sont apparent air calme. Les muscles de son cou était tendus à l'extrême. Il s'était changé depuis la dernière fois, il portait un costume d'officier d'un bleu électrique, taillé sur mesure pour lui et semblant s'adapter à chacun de ses mouvement. Il avait également un blazer noir, un cravatte rouge et une chemise blanche. Il fallait le reconnaître, il avait la classe habillé ainsi.

-Que fais tu là Bastien ? Tu ne devrais pas être à l'infirmerie avec Lou ? Demanda-t-il, les paupières toujours closent.

-Tu m'as senti arriver sans me voir, ton pouvoir est vraiment trop cool. Lou s'occupe très bien de l'infirmerie sans moi, ça te fait pas plaisir de me voir ? Ça fait longtemps pourtant; tu restes tout le temps dans ta chambre. Dit il avec une moue déçue qui renforçait son air enfantin.

-Tu sais très bien ce qu'il en est, je n'ai pas le droit de relâcher ma vigilance ! Dit le fils d'Hélios avec une voix tendue. Je sens la présence de ceux que j'attendais. Enfin.

Il ouvrit soudainement les yeux, nous fixant de son regard perçant.

-Une fille et un fils de Poséidon, un fils d'Apollon et ..., son regard électrisant était braqué sur moi, et TOI. Finit il sur un ton amer.

-Oui, c'est exactement ça, tu as fait un sans fautes, je te présente Percy, Coline, Will et Nico, ce sont les demi-dieux que tu as sauvé ce matin. Ajouta Bastien, qui ne semblait pas avoir remarqué le changement d'humeur de son amis vis-à-vis de moi, ou alors il passait outre.

-Je sais qui ils sont ! Mais seulement l'un d'entre eux m'intéresse. Dit il avant de déplier ses bras et de s'élancer d'un pas rapide dans notre direction.

Je reculais de quelque pas devant son allure légèrement menaçante, persuadé qu'il allait m'égorger si jamais il m'attrapait. Mais à mon grand étonnement, il s'arrêta devant Will.

Le fils d'Apollon n'était pas petit, même si ce n'était pas un géant, il figurait parmi les personne de grande taille de la colonie. Cependant, à l'instant il paraissait très petit face à l'assurance que dégageait Sam, qui faisait pourtant une tête de moins que lui.

-Toi, fils d'Apollon, viens avec moi, j'ai à te parler ! dit-il, en le tirant dans une direction que nous n'avions pas encore exploré.

Je voulais réagir, empêcher cet inconnu, aussi envoûtant soit-il, d'emmener mon ami. Mais je n'en fis rien, quelque chose me dictait que ne rien faire était la meilleure solution, et visiblement, les autres avaient eu la même intuition que moi, car il n'exquisserent pas le moindre mouvement.

-Heu...Il ne risque rien j'espère ? Finis-je par demander.

Bastien avait toujours le regard fixé sur le couloir par lequel Will et Sam avaient disparus, il était visiblement troublé par le comportement de son ami.

-Sam n'est pas méchant et je suis sur qu'il ne blessera pas votre ami....finit-il par répondre, visiblement incertain.

Des bruits de pas résonnèrent derrière nous, et une voix apparemment excédée se fit entendre.

-C'est une honte, vraiment ! Tu te rends compte Lyse ? Me demander à moi de descendre les poubelles ! Alors que les clients veulent tous me voir en salle ! Déclara une voix masculine particulièrement appuyée.

-Oui, je sais Quentin, mais il faut bien le faire, les poubelles ne vont pas se descendre toutes seules, lui répondit une voix féminine légèrement chevrotante.

-Il pourrait quand même nous faire un accès plus simple, comme un vide-ordures directement dans l'office, ça nous éviterait de traverser ces couloirs froids...

-Et sombres, hein ? ajouta la voix féminine, avec une pointe d'amusement.

-C'est ça moque toi, pfff. Personne ne me comprend, se lamenta t'il.

Deux formes apparurent dans la pièce. Il s'agissait d'un jeune homme de grande taille, au cheveux et aux yeux bruns. Il portait des lunettes aux montures rouges et était vêtu d'un costume classique noir, il affichait un air dégoûté et tenez le plus loin possible de lui un sac poubelle. Sa camarade était une jeune femme de petite taille et au physique de bon vivant. Elle avait des cheveux blonds mi-longs et portait également une petite paire de lunettes rondes et arborait un air légèrement agacé, probablement à cause des plaintes de son ami.

-Quentin ! Lyse ! Comment ça va ? S'exclama Bastien, profitant de leur intervention pour changer de sujet.

-Comme tu peux le voir, on nous a refilé les basses besognes, expliqua le dit Quentin en faisant une grimace outrée.

Celle que Bastien avait appelé Lyse leva les yeux au ciel, puis se tourna vers nous.

-Je vous rassure, il n'est pas toujours aussi chatounette, il est juste dans un de ses mauvais jours. A propos, vous devez être les nouveaux arrivants ? Tout le monde parle de vous, Nico, Coline, Percy et...Une minute ! Vous n'étiez pas quatre à la base ? Trois garçons et une fille il me semble. Vous avez perdu l'un des vôtres ? Demanda-t-elle, curieuse.

-C'est un peu compliqué...hésita le blondinet, disons que Sam avait très envie de le voir..

-Sam !? NOTRE Sam ?! Il est sortit de sa chambre ?! Et il voulait voir quelqu'un ?! Tu es sûr que l'on parle bien du même ? S'écria Quentin.

-Il faut toujours que tu en fasses trop...s'éxaspéra Lyse.

-Oui, on parle bien de notre Sam, le fils d'Hélios, et pour être honnête, ça ma autant surpris que toi... Lui répondit Bastien en haussant les épaules.

-Il faudrait peut être aller le chercher, non ? Proposa Coline.

-Si Sam voulait le voir, c'est que ça doit être très important, affirma le fils de Zeus. Laissons leur du temps, nous irons les chercher après avoir mangé, de toute façon Sam a du l'emmener dans sa chambre.

-Dans sa chambre.. Répétais je, encore plus inquiet.

-Oui, le couloir qu'ils ont emprunté mène directement aux quartier du personnel, expliqua-t-il.

-Bon, c'est bien beau tout ca, mais il nous reste du travail, intervint Lyse en raffermissant sa prise sur son sac poubelle. On se reverra ce soir, reposez vous entre temps. Allez, tu viens Quentin ?

-Déjà ? Mais cette épreuve ne finira donc jamais ? Ce travail n'est pas digne d'un fils d'Himéros ! S'exclama-t-il d'une manière bien trop théâtrale.

Il ramassa tout de même son sac et suivit sa camarade en grognant.

-Himéros ? Qui c'est ? demanda Coline à Bastien.

-Le Dieu du Désir. C'est son père, expliqua-t-il.

Une alarme stridente retentit alors dans toute la pièce.

-Ha ! Nous allons enfin être servis. Tous à table ! S'exclama-t-il.

Tandis que nous nous installions, un écran apparut dans un des murs et le visage du chef cuisinier apparut.

-Rebonjours les amis, désolé de vous avoir fait attendre, mais comme la dit un grand penseur " La bonne cuisine ça prend du temps " et grâce au nouveau système Dada 3000 de restauration rapide, vos plats vous sont servis en deux temps trois mouvements.

Il sembla appuyer sur un bouton, et quelque chose se matérialisa devant chacun de nous.

-Whaaa !! Des gaufres bleues et des oeufs au plat bleus !!! Mon petit déjeuner préféré ! Comment tu as su ? Demanda un Percy tout excité en dansant d'excitation sur sa chaise face à moi.

-Héhé, c'est la magie de la restauration, je t'ai même préparé du sirop d'érable et un verre de jus d'orange, le tout bleu évidemment. Expliqua Dada.

-J'adore cette magie !! s'exclama Coline.

Devant elle s'était matérialisée une salade de chèvre chaud, agrémentée de cerneaux de noix et de miel, qui paraissait extrêmement appétissante.

Un bruit de couvert qui s'entrechoque, attira mon attention. Bastien, assis à mes cotés, se tenait près à entamer un énorme plats de pâtes à la carbonara avec entrain.

Je baissa finalement les yeux sur mon propre plats. Mes yeux s'ecarquillerement. Sur un beau plateau argenté, était posé une tasse contenant un liquide mousseux et fumant : un cappuccino. Et pas n'importe lequel, il était recouvert de cannelle et émettait un doux arôme de noisette, comme le faisait ma mère quand j'étais enfant.

Je réprimai mes larmes et examinai le reste du plateau, qui n'était qu'une simple assiette, mais elle contenait un croissant brillant duquel dépassait de la crème pâtissière.

Une larmes coula finalement le long de ma joue, j'avais devant moi le dernier petit déjeuné que m'avait préparé ma Mamma avant que notre vie ne bascule....

-Nico ? Quelque chose ne va pas ? S'inquiéta le chef cuisinier. Tu n'aimes pas ?

-Si....si, c'est juste que...ça fait très longtemps que je n'avais pas mangé un tel petit déjeuner...ça me rappelle de très bons souvenirs, expliquais je avec difficulté.

-Hooo...tu veux que je te prépare autre chose ? Proposa t'il.

-NON ! Paniquais-je. ...C'est parfait, ne changez rien s'il vous plait.

-Si tel est ton désir. (Il fixa l'assemblée.) Il ne me reste plus qu'une seule chose à vous dire mes amis : Bon appétit !, S'exclama-t-il avant de disparaître en même temps que l'écran s'eteignait.

Tandis que Percy et Bastien se jetaient sur leurs assiettes et que Coline attrapait ses couverts et entamait son plats avec plus de classe que les deux jeunes hommes, je restais immobile, me remémorant les derniers jours de paix que ma famille a connus.

~~Flash Back~~

28 janvier 1939

Une main se posa sur ma nuque et glissa dans mes cheveux. Je pouvais sentir la douce chaleur du soleil illuminer la pièce et réchauffer mon petit corps recroquevillé sous ma couette.

-Mio piccolo angelo, il faut se réveiller, me chuchota à l'oreille une voix familière.

J'ouvrais difficilement les yeux, mon champs de vision était encore embrumé par le sommeil.

-Mamma...gemisais je, de ma petite voix fluette.

L'adulte me fit un petit sourire amusé et déposa un doux baisers sur mon front.

-Tu as bien dormis, Nico ?

-Si, Repondis-je en baillant.

-Tu sais quel jour on est ? Demanda-t-elle, attendrie.

-Sabato, perché ?

-Pas n'importe quel Sabato, il y a 7 ans exactement, un piccolo angelo venait illuminer notre vie. Tu sais de qui il s'agissait ?

Je croisai les bras sur ma poitrine et lui tournai le dos.

-Tu me fais la tête ? J'ai dit quelque chose qui t'a fâché, mon chéri ? S'inquièta-t-elle.

-T'es méchante ! Tu disais que j'était ton seul piccolo angelo, mais c'est pas vrai. Tu m'as menti, donc je boude ! Grognais je, dans mes draps.

Je sentis mon lit bouger, signe que ma mère s'était assise. Avec douceur, elle me tira vers elle, et me retourna, plongeant son regard sombre dans le mien.

-Mais voyons, Nico, c'est de toi que je parlais. Tu es mon piccolo angelo, le seul, l'unique.

-C'est vrai ? Demandais-je, mefiant.

-Évidement mi amor, s'exclama t'elle en me prenant dans ces bras.

Je lui rendis son calin, en me recroquevillant contre le corps chaud de ma mamma, rassuré par les battements régulier de son cœur. Elle m'aimait. Elle était tout pour moi, comme ma grande sœur Bianca. C'était les seules personnes qui voulaient jouer avec moi, à l'école tout le monde était méchant, ils disaient tous que ma famille était maudite à cause de mon papa.

Je poussai un soupir, ça faisait très longtemps que je n'avais pas vu mon père. La dernière fois c'était pour l'anniversaire de mes 3 ans, je n'étais même pas sûr de pouvoir le reconnaître. J'ouvris soudainement les yeux et me redressai d'un coup surprenant ma mère.

-Mamma ! C'est mon anniversaire aujourd'hui !! M'écriai-je

-C'est ce que j'essaie de te dire depuis tout à l'heure, mi Angelo ! Dit-elle avec un sourire taquin.

Je sautais comme un kangourou sur mon lit, impatient de découvrir ce que m'avait préparé ma famille.

-Calme-toi et descends dans le salon, il y a quelque chose pour toi. Finit-elle par avouer.

-Oui !!!! Hurlai-je en sortant de ma chambre en courant.

Je descendis les marches de l'escalier aussi vite que mes petites jambes me le permettait. Je déboulais comme une tornade dans le salon et le balayai du regard. Je finis par trouver ce que je cherchais posé dans une assiette, sur la table. J'attrapai une chaise et me précipita dessus. C'était un magnifique croissant fourré de crème pâtissière.

-Du calme fratellone, tu vas t'étouffer si tu le manges trop vite, intervint une autre voix féminine depuis la porte de la pièce.

- Bianca !! M'exclamai-je en sautant dans les bras de la jeune fille.

- Attention !! Tu vas tout renverser !!! Paniqua-t-elle en faisant tomber une cuillère à café.

-Oups....pardon. M'excusais-je penaud.

- C'est rien, t'inquiète pas. Mais ça aurait été dommage de reverser le délicieux contenu de cette tasse, dit-elle avec un clin d'œil.

- C'est quoi ?? Demandais-je, en sautant avec impatience sur ma chaise.

- Tu prima colazione preferita per fratellino. Un cappuccino à la noisette.

Elle déposa la tasse fumante devant moi, c'était en effet un cappuccino saupoudré de cannelle et qui sentait la noisette.

-Grazie, sorella ! Lui dis-je, avant de me jeter sur mon petit-déjeuner.

//Elipse du petit-déjeuner//

J'étais en train de sécher la vaisselle du petit-déjeuner avec Bianca, quand un bruit dans le salon attira mon attention.

-Va voir, je pense que c'est pour toi, je vais finir toute seule, chuchota ma sœur.

J'avais déposé mon chiffon sur le plan de travail et retournais dans la pièce à vivre. Ma mère était plantée au milieu du salon un grand sourire sur les lèvres et les mains cachées dans le dos.

-Mamma ? Qu'est-ce que tu as dans le dos ? Demandais je, suspicieux.

Son sourire s'élargit et elle dévoila ce qu'elle cachait. C'était une grande boîte rectangulaire enrubannée d'un papier cadeau rouge et jaune.

- C'est....c'est pour moi ? Bégayais je.

- Oui, mi piccolo Angelo, vas-y, déballe le.

Sans plus attendre je m'exécutai et déchirai l'emballage qui s'éparpilla tout autour de moi. Mon regard s'illumina alors.

-Merci Mamma, c'est exactement ce que je voulais ! M'exclamais-je en me jetant dans ses bras.

-Mais de rien mon cheri, j'ai eu un peu de mal à le trouver, alors je suis heureuse qu'il te plaise.

Je lui déposais un bisou sur la joue avant de retourner précipitamment vers mon cadeau.

Un magnifique logo en relief orné le haut de la boîte : « Mythomagic ». Tout le monde en parlait à l'école, c'était LE jeu à la mode et j'avais tanné ma mère pour qu'elle me l'achète. Je tirais finalement la languette et ouvris la boîte, détaillant son contenu. Il y avait un énorme paquet de cartes toutes dessinées à la main, mais le plus impressionnant était les trois magnifiques figurines de plomb qui accompagnaient les cartes. Je les sortis une par une et les admiras, sous le charme.

La première représentait un homme à la barbe fournie et au cheveux en bataille, il était coiffé d'une couronne de coraux, hérissé de pics. Il était vêtu d'une toge grecque, une grande vague se dressait derrière lui et il était armé d'un magnifique trident. Il s'agissait de Poséidon, le capricieux dieu des Océans.

La seconde montrait un jeune homme aux cheveux courts, il était debout dans un char tiré par quatre magnifiques chevaux, sa tête était entourée d'un cercle hérissé qui représentait les rayons du soleil et sa position était telle qu'elle donner une impression de vitesse très réaliste. Elle représentait le tout puissant Dieu du soleil, Hélios, c'était une des divinités grecques que je préférais.

Mais la première de mon classement était la figurine qui se trouvait encore dans la boîte. Je la récupérai et l'admirai. Il s'agissait d'un jeune homme au regard confiant, vêtu d'un simple pagne et coiffé d'une couronne de laurier. Une lyre était accrochée à sa taille et il portait un arc dans son dos. Son corps était très bien travaillé, tout ses muscles étaient représentés y compris ses impressionnant abdos saillants. Cette figurine représentait le dieu grec le plus cool et le plus beau selon moi : Apollon, dieu des arts et de la médecine.

-Tu as l'air de beaucoup aimer cette figurine, ça fait cinq minutes que tu l'as fixe, tu es en train de tomber amoureux fratellone ? Se moqua ma sœur, qui avait visiblement fini son travail.

-Pff, même pas vrai d'abord... grognai je, en rougissant.

- En même temps il est canon ! Ajouta-t-elle, en me prenant la figurine d'Apollon des mains. Qui pourrait t'en vouloir de craquer sur lui ?

- Mais heu.... je craque sur personne et rends la moi !! M'énervais-je, en sautillant sur place pour récupérer mon bien.

- Et beh, tu es un garçon bien possessif petit-frère. Dit-elle en me la rendant.

Je serrai alors ma statuette entre mes bras, j'étais tout rouge et pour ne rien arranger ma mère et ma sœur étaient tordues de rire sur le canapé.

-Tu es trop mignon quand tu t'énerves, affirma ma mère.

- Allez boude pas fratellone, si tu veux on fait une partie tous les deux pour me faire pardonner, ça te dit ? Proposa Bianca en se baissant à ma hauteur.

-Hum, mais tu connais pas les règles ! Grognais je.

- Justement, tu pourras gagner facilement. Me chuchota t'elle, en me faisant un clin d'œil.

Mes yeux s'illuminèrent à l'idée de la raclée que j'allais lui mettre. Je me pressais de récupérer mon paquet de cartes et commençait à les distribuer. C'est alors que la sonnette de la porte d'entré retentit.

-Tiens ! Mais qui ça peut être de si bon matin ? S'exclama ma mère.

Elle se leva et partit à l'origine du bruit, je ne lui pretai aucune attention, trop pressé de ridiculiser ma sœur.

-Bianca ! C'est ton tour ! Tu joues ? lui demandai-je en remarquant qu'elle ne réagissait pas.

Je leva finalement la tête et vit qu'elle fixait la porte, un air choqué sur le visage. Je décidai finalement de prêter attention à ce qui se passait derrière moi. Ma mère était en train de discuter avec un grand homme qui portait un costume de la même couleur que ses yeux ou ses cheveux : noirs. J'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part.

-C'est qui ? Demandais-je à ma sœur.

-Tu ne te rappelles pas ? Souffla-t-elle

-Heu...ben non, je devrais ? Répondis-je en commençant à m'inquiéter.

-Nico...

-...

-C'est papa...

~~Fin du flash back~~

-Nico ? T'es avec nous ? S'exclama quelqu'un en me sortant de mes souvenirs.

Une main apparut dans mon champ de vision et claqua des doigts, je secouai la tête et fixai le propriétaire de la main, il s'agissait de Bastien.

-Whaou, t'as l'air fatigué, je peux te proposer une chambre si tu veux faire une sieste jusqu'à ce soir ?

Mon regard se reporta sur mon plat. La tasse était vide et il ne restait que quelques miettes du croissant. J'avais mangé mon petit-déjeuner sans m'en rendre compte. Bastien avait peut-être raison, j'avais besoin de repos.

-Oui... si ça ne gêne personne, je suis un peu fatigué ...

-No problème, on a des chambres de libres. Ça vous intéresse vous aussi ? Demanda-t-il à mes deux autres amis.

-Non Merci, moi ça va. Je vais plutôt allez parler un peux avec Dada, sauf si vous voulez que je vous accompagne, répondit Coline.

-Je pense que ça devrais aller, tu peux y aller si tu veux. Et toi Percy ?

-Je vais rester avec ma sœur, pour apprendre à mieux la connaitre, répondit le brun.

-Okey, Dada doit être encore en cuisine. On se retrouve ce soir du coup ! S'exclama le fils de Zeus.

-Yep, à toute à l'heure.

-On y va Nico ? Me demanda-t-il, avec un sourire.

Je hochai la tête avant de lui emboîter le pas. Alors que nous marchions, quelque chose me revient en mémoire.

-Dis-moi Bastien, Will et Sam mettent beaucoup de temps à revenir, tu es sûr qu'il ne lui est rien arrivé ? M'inquiétais je.

- Je ne peux rien t'affirmer, mais je sais que Sam ne lui fera rien de mal, ce n'est pas son genre. Assura-t-il.

- Si tu le dis, mais bon ..... ça m'inquiète quand même...

-C'est normal. En même temps, c'est dur de se retrouver loin de son âme sœur. Dit-il comme si de rien n'était.

-Pa..pardon !!! Mais comment tu sais ça ?! Enfin je veux dire.... Bégayais-je, surpris et paniqué.

-Je ne suis pas complètement aveugle tu sais. Quand tu regardes Will, j'ai l'impression de revoir Andy quand il était avec Sam...

-Certes ! Mais il n'y a rien entre Will et moi, et il n'y aura jamais rien....répondis-je, peiné.

-Je n'en serais pas si sûr à ta place. Chuchota t'il.

-Quoi ?! M'exclamais-je. Tu peux répéter s'il te plait !

-Ha ! Enfin, voilà les chambres. Je vais t'en trouver une de libre, Voyons voir. Il s'avança dans le couloir des chambres du personnel.

À nouveau il avait réussi à changer de sujet .....plus je fréquentais ce garçon, est plus j'avais l'impression qu'il cachait bien son jeu. Tout le monde semblait le considérer comme un enfant immature, ce qui était bien le cas, mais quelque chose me poussait à penser qu'il n'était pas aussi naïf que ce que l'on pouvait penser...

-Hum... je pense que celle-ci devrait faire l'affaire. Dit-il avant de pousser une des portes.

Il s'arrêta soudainement en bloquant l'encadrement de la porte. Comme il ne bougeait plus je décidai de forcer le passage et me glissai habilement dans l'espace entre sa jambe et le mur. Je compris en me relevant la raison de son immobilisation et réalisai par la même occasion que je venais de commettre une grave erreur.

La pièce dans laquelle nous avons atterri était peinte totalement en rose, des murs au plafond, et le sol était recouvert de moquette fushia très épaisse, on avait l'impression de marcher sur un nuage. La chambre était inondée de peluches, il y en avait sur les meubles, dans les coins il y en avait même qui dépassait des tiroirs. Pour la plupart il s'agissait de grosses licornes roses et blanches à la crinière multicolore mais il y avait aussi des chats, des chiens, des dauphins et même des serpents.

Mais ce n'est pas la décoration niaise, ni même les vêtements éparpillés sur le sol qui nous avait choqués à ce point. La véritable raison, ou plus précisément, LES véritables raisons, se trouvaient sur le grand lit à baldaquin au milieu de la pièce et ne semblaient pas avoir remarqué notre présence, trop concentrées sur ce qu'elle faisaient.

Point de vue externe :

L'ambiance sous le drapé était torride, une jeune femme aux cheveux châtains et habillée d'un simple débardeur était couché sur le lit. Ses bras étaient relevés au-dessus de sa tête, attachés aux barreaux du lit par une paire de menottes molletonnées. Ses cheveux bouclés étaient éparpillés tout autour de son visage, une petite mèche rebelle résistais à ses tentatives de la déloger et retomba devant ses yeux.

-Arrhh.... J'en ai marre de ces cheveux ....je crois que je vais les couper. grogna-t-elle.

Une main finement manucurée attrapa la mèche récalcitrante et la repositionna correctement dans la coiffure de la jeune femme.

-Non pas que je pense qu'une coupe à la garçonne ne t'irait pas, mais si tu faisais ça je ne pourrai plus passer mes mains dedans, intervint la propriétaire de la dite main.

Il s'agissait également d'une jeune femme, elle possédait de longs cheveux blonds et avait la peau très pâle. Elle était assise sur le bassin de l'autre demoiselle et la fixait d'un regard attendri.

-Si tu veux pas que je change de coupe, il fallait pas m'attacher les poignets au-dessus de la tête, lui répondit-elle en lui tirant la langue.

La blonde s'abaissa brutalement sur le torse de sa compagne et se jeta sur ses lèvres. Cette dernière, d'abord surprise, ne mit pas très longtemps à participer au baiser. S'engagea alors un échange endiablé permettant aux deux jeunes femmes de témoigner de leurs sentiments l'une pour l'autre.

-Je sais que tu adores quand on fait ça ma petite Kali chérie, susurra la blonde.

L'adolescente dont les bras était entravés, se mit à rougir intensément et tenta de cacher son visage dans ses cheveux mais en vain.

-Je me demande si toutes les filles d'Érèbe adorent attacher leur petite amie au montant de leur lit...

Kali poussa un long soupir d'exaspération.

- Non... je suis sûr que tu es unique en ton genre Lisa. Continua-t-elle avec un demi sourire.

-Je dois le prendre comment ? S'exclama la blonde, en se redressant avec un air offensé. Tu m'énerves quand tu fais tes phrases bizarres que seuls les enfants d'Aphrodite peuvent comprendre..

- Te fâche pas mon chaton ! Ce que je voulais dire c'est que tu es unique à mes yeux et que personne n'a autant d'importance que toi dans ma vie et dans mon cœur. Tu es mon âme sœur Lisa, je ferais n'importe quoi pour toi ! S'exclama Kali, paniquée.

Lisa lui lança un regard pervers et croisa les bras sur son torse nu.

- N'importe quoi ? finit-elle par répéter.

-Heu... dans une certaine mesure, oui... bafouilla Kali, se rendant compte de son erreur.

-Tut tut tut, tu as dit « n'importe quoi » alors si tu reviens sur ta parole ça veut dire que tu ne m'aimes pas vraiment. Annonça-t-elle avec un grand sourire.

- J'avais oublié qu'avec toi il faut toujours faire attention à ce qu'on dit... Souffla-t-elle. Bon qu'est-ce que ce sera cette fois ? Me tartiner de crème au chocolat et me nettoyer sensuellement avec des fraises ? Vider une bonbonne de crème chantilly sur ton torse et me demander de l'enlever sans utiliser les bras ? On a déjà fait tout ça, j'espère que tu as quelque chose de nouveau en stock.

Le sourire carnassier de Lisa s'agrandissait à tel point qu'elle commençait à ressembler au Joker.

-J'ai acheté deux trois trucs récemment et j'ai très envie de les essayer, expliqua-t-elle en se baissant pour récupérer une boîte en carton posée plus loin. Ferme les yeux, je veux te faire la surprise.

-...Ho mes Dieux, j'ai peur, chuchota Kali avant de s'exécuter.

Un bruit de tissu qu'on sortait d'un sac se fit entendre et Lisa se mit à bouger au-dessus du bassin de Kali, provoquant de douce sensation chez cette dernière.

Soudain un bruit de métal qui s'entrechoque résonna dans la pièce.

-Qu'est-ce que c'était ? S'inquiéta Kali.

- Tu auras vite l'occasion de le découvrir, ma lapine d'amour.

- Ho non...quand tu commences à devenir niaise, c'est pas bon signe pour moi...

- Tu vas pouvoir juger par toi-même. Tu peux ouvrir les yeux, lui intima sa compagne.

La première chose que Kali eu envie de faire en ouvrant les yeux, fut d'éclater de rire, fort heureusement elle réussit tant bien que mal à se retenir pour ne pas froisser son amante. Cette dernière s'était repositionnée sur son bassin, mais cette fois elle était vêtue d'une sorte de pyjama à l'effigie d'une licorne à la crinière rose bonbon et à la croupe pailletée.

-Heu.... Je peux savoir pourquoi tu portes cette accoutrement ?

- Et ben c'est très simple, je l'ai vu en passant devant un sex-shop du 1er arrondissement et j'ai craqué. Je suis pas trop sexy dedans ? Demanda-t-elle en se dandinant telle une princesse dans sa robe de bal.

-Ben....comment dire...

-Et ce n'est pas tout, j'en ai un autre pour toi ! S'exclama t'elle.

Elle fourragea à nouveau dans sa boite et en émergea avec une réplique du costume de Spider-Man.

-Heu...Cherie, franchement, pourquoi tu veux que je mette ça ?

- Mais franchement, ça doit être super excitant. Spider-woman qui chevauche une licorne, tu ne crois pas. S'exclama la blonde, un éclat lubrique dans les yeux.

Sa compagne ne répondit pas, elle avait cessé tout mouvement et regardait fixement en direction de la porte d'entrée.

-Dis-moi Lisa ...tu n'avais pas fermer la porte de ta chambre à clé, je suppose ?

- Heu, si il me semble pourquoi ?

Kali pointa du menton ce qui avait attiré son attention. C'est alors que Lisa les vit. Deux jeunes garçons les fixée comme des idiots, le plus grand semblant fasciné par ce qu'il se passait.

-Bastien ??? S'exclama Kali.

Ce dernier sembla sortir de sa léthargie et commença à paniquer.

-Je...tu...nous... je crois qu'on s'est trompé de licorne...non, de chambre. On s'est trompé de chambre, désolé les filles. Nico amène-toi, s'il te plaît.

Avec des mouvements saccadés et des regards fuyants lancer au deux filles, le blondinet attrapa son camarade et s'enfuya de la pièce sans demander son reste.

-Heu... j'ai pas tout compris.. intervint Lisa. Qu'est-ce qu'il vient de se passer ?

- Laisse tomber mon ange, ce n'était pas très important. Mais tu veux bien aller fermer la porte à clé, s'il te plaît. Demanda gentiment Kali.

La blonde s'exécuta perplexe, cherchant visiblement toujours à comprendre les derniers événements.

-Et si on reprenait là où on s'était arrêté ?

Point de vue Nico :

Je ne sais pas si c'est la fatigue ou le choc de ce que je venais de voir, mais tout était embrouillé dans ma tête, il y avait une seconde j'étais dans une chambre rose fuchsia et l'instant d'après j'étais étalé sur le sol froid du couloir.

-Qu'est-ce qui vient de se passer ? Parvins-je à articuler.

- Heu... je crois que je me suis trompé de chambre, expliqua Bastien en me tendant la main pour m'aider à me redresser.

- Tu crois ? Moi j'en suis plutôt convaincu.

- Je propose d'oublier les dix dernières minutes de nos vies et de repartir à la recherche d'une chambre pour toi, ça te va ? Proposa-t-il.

- Je suis totalement d'accord ! Approuvais-je vigoureusement.

- Parfait, celle-ci est vide, vas-y entre. Me dit-il en ouvrant la porte de la chambre suivante.

- Super, merci Bastien, répondis-je en entrant.

- Bon, je te laisse, on se voit ce soir, repose-toi bien ! S'exclama-t-il avant de fermer la porte et de disparaître.

Sans demander mon reste, je m'étalai sur le lit douillet qui se trouvait au fond de la pièce est sombrai enfin dans le sommeil, sans prêter attention aux bruits suspects qui provenaient de la chambre voisine.

Alors ? Ca vous à plus ? J'avoue que la derniere scène je l'est rajouté au dernier moment ( pour une petite vengeance personnelle ) donc elle s'incruste avec difficulté dans l'histoire mais bon, ce n'est pas un moment essentiel non plus. Pour ceux qui aiment l'action, vous allez être content normalement ca devrais reprendre dans le prochain chapitre qui sortiras des que je l'aurais écrit ( entre deux services ^^ ). Sur ce, je vous laisse. Tchouss mes petites Ombres.

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