Chapitre 15: Les Divaniens
Yo les Ombres, comment ça va aujourd'hui ? Pour ma part j'ai la joie de vous proposez de nouveaux sang-mêlés français. Je fait de mon mieux pour que l'incrustation des nouveaux personnages ne sois mas trop lourde pour vous, mais bon, en intégré une vingtaine n'est pas super facile. Enfin bref, j'espère que ce chapitre vous plairas et encore merci à Soanny pour sa correction toujours parfaite.
Nous évoluions dans les rues de la capitale française sans vraiment savoir où nous allions, suivant notre guide si particulière. Cette colonie promettait d'être très spéciale, nous n’en avions rencontré que quatre membres mais l’un d’eux était un fils d'Hélios et leur chef était une hesperide, quelles autres surprises nous attendaient ?
Quelqu’un m’attrapas le poignet, me forçant à ralentir. Je croisai alors le regard perdu de Coline, qui avait fini par lâcher le bras de Will.. Avec tout ça j’avais complètement oublié la présence de la jeune femme.
-Comment te sens tu ? demandai-je en connaissant pertinemment la réponse.
-Honnêtement ? Je viens de rencontrer des adolescents qui peuvent se téléporter, qui utilisent des flèches et des épées, qui font apparaître des cages comme sa, elle claqua des doigts pour illustrer son propos, et je te parle même pas de ce truc qui nous a attaquer ! Alors pour répondre à ta question, je me sens…. bizarrement bien …. comme si tout était naturel pour moi...c’est normal ? demanda-t-elle en se tordant les mains avec inquiétudes.
-Ne t'inquiète pas, ça nous fait tous ça au début, la rassurais je en souriant. Si tout cela te paraît si naturel, c’est parce que tu as ça dans le sang, comme nous. Laisse moi deviner, tu es dyslexique, hyperactive et tu as des facilitées pour lire le grec ancien ?
- Oui, comment sais tu tout ça ? s’exclama-t-elle en ouvrant de grand yeux.
-Héhé, tout simplement parce qu'on est tous comme toi, on souffre avec les langues modernes car notre cerveau est “programmé” pour lire du Grec, et tu souffres de TDAH car dans tes veines, coule du sang divin provoquant des réflexes guerriers. expliquais je.
-Divin ? Tu veux dire… comme un Dieu ? demanda-t-elle hésitante.
-Comme un demi-dieu plutôt, ton père ou ta mère doit être une divinité tout comme nous. Lui répondis je.
-Tous ? Qui c’est pour toi ? demanda-t-elle curieuse.
-Mon père est Hadès, le Dieu de Enfers, ce n’est pas très réjouissants…
-Mais c’est trop classe ! s’exclama-t-elle, ça explique ton style vestimentaire trop cool ! Et les autres c’est qui leurs parents divin ?
-Pour Percy, il s’agit de Poséidon, le Dieu des Mers et des Océans, et pour Will, son père est Apollon, le dieu de la médecine, du Soleil et de plein d’autres trucs.
-Mais c’est géant !!! Vous avez tous des pouvoirs ? Et moi, tu as une idée de qui est mon parents divin ? Ça doit être un homme car je n'ai jamais connue mon père ! s'emballa -t-elle.
-Heu je sais pas … répondis je, gêné.
-Tu ne devrais pas tarder à le découvrir mas grande. Intervint la voix de Lucile quelques mètres devant nous. On est arrivé !
-Hé !! On ne t’as jamais dit que c’était malpoli d'écouter les conversations des autres ?! s’exclama Coline, énervé.
La blonde ne lui répondit pas, se contentant de rigoler doucement. Le bâtiment face à nous, s’élevait sur 6 étages et sa façade blanche était percée de nombreuses fenêtres et ornée de bacs de fleurs pourpres, le tout surmonté de paravents rouges également.
-Les amis, bienvenue dans notre refuge, Le Plaza Athénée !! Suivez moi, je vous fait visiter. proposa Lucile.
Nous entrâmes donc dans un magnifique hall. Le sol était fait de marbre brillant, avec, en son centre, gravé à même le marbre une impressionnante boussole en argents. Le hall était décoré de magnifiques fleurs exotiques en parfaite harmonie avec le lieu. Il y avait aussi plusieurs magnifiques sofas en tissu rouge qui donnaient très envie de se coucher dessus et de piquer un bon petit roupillon. Cependant je ne devais pas être très propre ni sentir la rose, ce serait dommage que je les abîmes.
Quelque chose contre un mur attira mon attention. C'était une plaque en argent massif avec des inscriptions: “Chambres 101-128”.
- Mais ! C’est un hôtel ! m'exclamai-je, c'est dangereux, vous risqueriez d'attirer des monstres ici !
- Au contraire, mon jeune ami, nous ne pouvons pas être mieux cachées qu’au beau milieu de nos ennemies. Jusqu'à maintenant ils n'ont jamais pensé à venir ici. De toute manière, j'ai mis en place une barrière magique qui camoufle notre odeur. En bref, nous sommes en sécurité ! affirma-t-elle en s'avançant dans le hall.
- Et ça nous permet de bien gagner notre vie. intervint, Amandine la fille d'Arès qui n'avait fait qu'une bouchée du géant.
- Les filles, nous sommes encore en armure ! Si un client nous voyait ! S’exclama Aurélie, la chasseresse.
- J’ai vérifié, normalement aucun des clients actuels n’as la double vue, mais tu as raison changeons-nous. Approuvat Lucile.
Je la vis passer sa main sur une de ses bagues, et soudainement son armure commença à disparaître. En jetant un coup d'œil aux deux autres femmes, je pus constater qu'il leurs arrivait la même chose. Leurs armures furent remplacée par un magnifique costume sur mesure composé d'une chemise blanche, d'une veste noire, d'une jupe de la même couleur et elles avaient aussi une fine cravate rayée rouge et blanche. Leurs cheveux étaient relevés en chignon pour chacune d'elles.
Le seul détail qui les différenciait était une petite broche, chacune avait un motif différent. Pour Lucile il s'agissait d’une pomme dorée, pour Amandine deux sabres croisés, et pour Aurélie un arc armé d'une flèche. Elles respiraient le luxe et le standing.
- Waouh ! Comment vous faites ça ? demandai je surpris.
Lucile me montra sa main.
- Tu vois cette bague, elle pointait un anneau orné du même symbole que sa broche, une pomme d'or. Cet anneau est liée à mes pouvoirs et me permet de faire beaucoup de choses, comme changer de tenue d'un clin d'œil, et également de parler n'importe quelle langue en fonction de mon interlocuteur. dit-elle, fièrement.
- C'est pour ça que vous ne parlez pas français ! M’exclamais-je.
- Nous parlons français ! Mais vous, vous entendez de l'anglais grâce à nos bagues, et ce n'est qu'un de leurs nombreux pouvoirs. expliqua la jeune femme.
- C’est très pratique pour changer de tenue rapidement. S’amusa Coline.
- En effet. Confirma Lucile, avec un sourire.
- Pourquoi il n'y a personne à l'accueil ? Demanda Amandine
Lucile s'approcha du bureau au centre de la pièce et frappa un grand coup sur le bois vernis, le faisant trembler.
Une tête apparut d'un coup. C’était une jeune femme aux cheveux châtains, noués en un chignon légèrement de travers, et au maquillage léger. Elle avait le regard ensommeillée.
- Coustet !! Je sais que c'est très compliqué pour toi de rester éveillée, mais c'est toi qui a choisi ce poste, alors fait un petit effort ! Imagine qu’un clients soit entrés, qu'est-ce que tu aurais fait ? S'énerva Lucile
- Rhooo, je croyais que c'était un travail tranquille où j'aurais rien à faire, c'est pour ça que j'ai choisi ça…. tient des nouveaux…. remarqua-t-elle en se tournant vers nous.
- Tu es irrécupérable…. souffla de désespoir Lucile,... oui ce sont les demi-dieux que Sam a repéré, on en a parlé avant de partir, mais tu devais encore être entrain de dormir…
La jeune femme se leva et vint vers nous. Elle faisait environ ma taille.
- Bonjour, moi c'est Camille mais on m'appelle Coustet, je suis une fille d'Hypnos. Vous êtes ?
- Nico Di Angelo, fils d'Hadès, et voici mes amis, Will Solace, fils d'Apollon et Percy Jackson, fils de Poséidon. dis-je en désignant mes amis.
- Et moi c’est, Coline Elgue, je ne sais pas encore qui est mon père. Déclara, joyeusement, ma nouvelle camarade.
- Un fils d'Hadès…..murmura sombrement la réceptionniste.
Je la dévisagea, surpris par ses paroles.
- Une nouvelle demie-déesse !! S’écria Lucile, en cachant la jeune femme, nous allons pouvoir t'aider à répondre à ta question !
- Vraiment ? s'exclama Coline.
- Évidemment, mais avant toute chose, elle se tourna vers la jeune réceptionniste, Coustet, accompagne ces deux jeunes hommes à l'infirmerie, ils doivent être requinqués ! Exigea t-elle.
- Voilà des paroles bien sages, intervint Will, je dirais pas non à un petit remontant, quant à toi Percy, tu as besoin de soins précis !
- Je viens avec toi ! dis-je, un peu trop précipitamment.
- Je comprends que tu ne veuilles pas laisser tes amis Nicolas, mais tu seras plus utile en venant avec moi. Expliqua gentiment Lucile.
- Je m'appelle Nico, pas Nicolas ! Dis-je, en croisant les bras sur mon torse pour signifier ma désapprobation.
Coline s'approcha de moi et me souffla quelques mots à l'oreille.
- Nico ne me laisse pas seule avec eux, j'ai confiance en toi.
Elle me souriait et je ne résistai pas longtemps.
- Bon très bien, je viens avec vous, capitulais-je.
- Bon choix. Coustet je te laisse avec nos invités.
La blonde se tourna vers Coline et moi, tout sourire.
- Vous deux, suivez-moi !
Alors que les deux femmes étaient déjà en train de quitter la pièce, je regardai tristement Will.
- Tu es sûr que ça va aller ?
- T'inquiète pas Death Boy, je suis un grand garçon, se moqua-t-il en levant un pouce en l'air pour me rassurer. Dépêche-toi ou tu vas les perdre.
Je lui souris en levant également le pouce en guise de réponse et rejoignais la brune, avant de quitter la pièce.
- C'est bon tu as dit au revoir à ton prince ? M’apostropha-t-elle
- Je ne vois pas du tout ce que tu veux dire ! Lui répondis-je, en lui tirant la langue et en lui mettant une bourrade dans l'épaule.
À ma grande surprise, mon coup, pourtant faible, propulsa la jeune fille un mètre plus loin.
- Waouh, doucement, je ne suis pas Will moi, tu ne peux pas me culbuter sans rien recevoir en retour, Dit-elle avec un clin d'œil significatif.
Je baissai la tête, les joues rouges gêné au possible.
- Désolé, je ne contrôle pas encore ma nouvelle force…. Murmurais je.
- Hoooooo, tu es trop mignon quand tu rougis. Allez je suis d'humeur généreuse aujourd'hui, je vais t'épargner, rigola-t-elle en posant une main sur mon épaule.
Par réflexe, je fis un pas en arrière, percutant quelqu'un par la même occasion.
-Aïe ! Gémit une voix masculine.
Je me retournai et observai le jeune homme que j'avais renversé.
- Désolé, tout est de ma faute, je ne regardais pas où j’allais. Rien de cassé ? M'inquiétais-je en tendant la main à mon vis-à-vis, toujours assis par terre.
- Qu'est-ce qui t'a pris ? Me chuchota Coline à l'oreille.
- Je ne suis pas habitué aux contacts physiques, j'ai eu un vieux réflexe, désolé, m'excusais je gêné.
- Ce n’est rien, je ne vous avais pas vu non plus.
Le jeune homme se releva et nous fit face.
- On se connaît ?
Lucile, qui venait de remarquer que nous ne la suivions plus, nous rejoignit, son sourire toujours aussi éclatant.
- Je vois que vous avez fait la connaissance de notre directeur hôtelier, Nicolas, s'exclama-t-elle.
- Heu, mais je croyais que c'était toi la chef des Divaniens ? fit remarquer Coline
- Lucile est notre chef en tant que demi-dieu. Quant à moi je dirige cet hôtel aux yeux des mortels, expliqua-t-il.
Le fameux Nicolas était un jeune homme aux cheveux châtains coupés court sur le côtés. Il était très bien coiffé et respirait la classe, comme ses camarades. Je remarquai alors un anneau à sa main droite.
En l'examinant plus attentivement on pouvait y voir une grappe de raisin.
- Fils de Dionysos ? Lui demandai-je.
- Yep ! répondit-il avec un clin d'œil, j’ai hérité de mon père le sens de la fête, ce qui aide pour organiser des soirées à thème.
- Il est également très doué pour diriger les finances du Plaza, affirma joyeusement la blonde.
- Je fais de mon mieux, dit il en rougissant. A propos, à qui ai-je l'honneur ?
- Je m'appelle Nico Di Angelo, fils d'Hadès et voici Coline Elgue. Répondis-je, en me surprenant d'être aussi avenant avec un inconnu….
- Elle ne connaît pas encore son parent divin, nous nous rendions justement à la salle du sceau quand vous vous êtes rencontrés, s'amusa Lucile. Tu veux nous accompagner ?
- Ca aurait été avec plaisir, cependant je dois encore faire l’inventaire avant que les clients de l'après-midi n’arrivent; mais je peux prévenir les autres que nous avons des nouveaux venue et organiser une petite soirée pour eux ? Ca vous tente ? proposa Nicolas.
- Ce n'est pas un peu dangereux d'organiser une fête alors qu'il y a des clients dans l'hôtel ? M'inquiétais je.
- Nous avons la chance d'avoir plusieurs enfants d'Hypnos avec nous, ils plongent les clients dans un sommeil très profond, et ça, chaque nuit. C'est très pratique, expliqua le fils de Dionysos.
- Vous êtes sacrément débrouillards dit donc ! Fis-je remarquer.
- Nous n'avons pas tellement le choix, si nous voulons échapper aux monstres nous devons être les plus discrets possible, renchérit Lucile. Nous n'allons pas te prendre plus de temps Nicolas, on se voit ce soir ?
- Oui à ce soir les amis, j’espère que vous trouverez le Plaza à votre goût, termina t-il en nous saluant.
Il nous tourna le dos et partit dans la direction opposée à la nôtre. Je remarquai alors, qu'il avait une touffe de cheveux blanche à l'arrière de la tête. Amusant. Je me demande d'où ça vient ?
- On y retourne ? Nous interrogea Lucile.
Nous hochâmes la tête et la suivîmes. Après avoir traversé quelques couloirs, elle s’arrêta et regarda sa montre.
- Hum, il est quinze heures. Les serveurs doivent avoir terminé leur service, nous allons prendre un raccourci !
Je jetai un regard interrogateur à Coline, qui haussa les épaules, incrédule.
La grande blonde tourna d'un seul coup. Coline m'attrapa soudainement le poignet m'entraînant à sa suite. Alors que je tentais de me rétablir, le groupe freina brusquement, me faisant percuter la brune et nous finîmes au sol, hébétés.
- Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Bégayais je
- Elle m'a attrapé le bras sans prévenir, et par réflexe je me suis accroché à toi, enfin je crois, ça a été trop rapide et confus, souffla la jeune femme à mes côtés.
- Désolé les amis, j'ai oublié que vous n'avez pas l'habitude de la super vitesse, j'aurais dû vous prévenir, s'excusa Lucile, penaude.
- Oui je pense que ce serait mieux, grognais-je en me redressant.
Je tendis la main à Coline et l’aida à se relever également.
- Merci Nico. Dit moi Lucile, tu as d'autres pouvoir de ce genre ? Si on oublie le fait que ça surprend un peu, c'était trop cool ! S'extasia-t-elle.
- Héhé, quelques-uns oui, s’amusa la blonde en retrouvant son sourire. Cela dit, je vous présente notre salle de restaurant, déclara-t-elle avec emphase en pointant du menton la pièce derrière nous.
Ce que je vis en me retournant me laissa bouche bée. La salle de restaurant, comme l'avait expliqué Lucile, était une très longue pièce d'une propreté incroyable. Le plus visible et aussi le plus impressionnant était les banquettes qui entouraient les tables, quand ce n'était pas de magnifiques fauteuils en tissu blanc. Elles étaient en arc de cercle autour de la table et le dossier était en argent massif. La pièce brillait de toutes parts.
- Whaaa…. t’as vu ce lustre ?! souffla Coline.
Je levai la tête et cru que mes yeux allaient sortir de leurs orbites. Le mot lustre, n'était pas suffisant pour décrire ce que je voyais. Il était tout simplement impossible de déterminer combien de ramification le composait. Une centaine de lampes était disposée dessus. Ce n'était pas juste un luminaire qui me surplombait, mais une véritable œuvre d'art.
- Il est en cristal pur, impressionnant n'est-ce pas ? Intervint une voix enjouée
Un jeune homme aux cheveux bruns et au sourire taquin, nous faisait face. Sur son nez était posé de petites lunettes de style moderne et il transportait ce que je supposais être une nappe retirée d'une des tables qui nous entouraient.
- Ouais, c'est tout simplement incroyable, lui répondit ma camarade. Je m'appelle Coline et voici Nico, ravi de te rencontrer.
- De même, moi c'est Geoffrey, mais vous pouvez m'appeler Joy. Je suis un fils d'Hermès, vous êtes les demi-dieux que Sam a détecté ce matin ?
- En effet, à propos, j'aimerais bien le remercier, c'est grâce à lui que nous sommes encore en vie, il est ici ? Demandais je au nouveau venu.
- Oui, il est rentré il y a une demi heure. Je crois qu’il est retourné méditer, il a encore de l’espoir….
- De l’espoir ? Répétais je, interrogateur.
- Désolé Joy, mais nous somme pressés. Vous avez bientôt fini de débarrasser ? Intervint Lucile.
Le jeune homme la fixa avec tristesse.
- Oui presque. P-A et Quentin sont à l’office, Lyse finis la plonge et Victor doit être dans la cave, pourquoi ?
- Dans la cave ? Parfait, nous avons un parents divin à déterminer ! S’exclama-t-elle. On y va !
Sans nous attendre, elle se dirigea vers un coin de la pièce.
-Elle est bizarre aujourd'hui …. Bon ben à ce soir les amis ! Lacha Joy avant de retourner à son travail.
- Ils sont particulier ces Français….chuchotais je à Coline.
- Je te le fais pas dire, rigolas-t-elle. On ferait mieux de ne pas la perdre.
Nous nous élançâmes dans la direction qu’avait empruntée la française. Elle avait disparu, mais une porte ouverte nous faisait face.
- Tu ...tu penses qu’elle est passée par la ? S'inquiéta la brune. C’est pas très accueillant…
Je souris, voilà quelque chose chose dont j’avais l’habitude, une cave sombre.
- Elle a parlé d’une cave, je pense que ça doit être ça. Bon je passe devant mais ne t'éloigne pas, je peux me déplacer facilement dans le noir mais il ne vaux mieux pas tenter le diable. Dis-je en tentant de la rassurer.
- On a rien à craindre, après tout c’est ton père…. Tenta-t-elle.
Je la fixa, consterné. La peur faisait dire n’importe quoi….
- Suis moi au lieu de dire des bêtises….
Sans un mot nous nous engageames dans la sombre cage d’escalier. Je fermais les yeux et me concentrais sur ce que ressentais. La bague devais aider car je pouvais clairement discerner ce qui m’entourait. Un peu comme les chauves-souris et leur écholocalisation. La pièce contenait de nombreuses étagères dont le contenu était impossible à déterminer. En poussant plus loin mes recherches, je sentis quelque chose de particulier au fond de la cave.
- Je crois que… commençais je.
Il y eu un grand claquement suivi par un cris. Quelqu’un se jeta sur moi, me faisant perdre ma concentration.
Nous roulâmes sur quelques mètres. Puis le silence retomba. Je sentais quelque chose trembler contre mon torse.
-Co….Coline ?
La forme se mit à bouger.
-Désolé...la porte a claqué et j’ai paniqué, chuchota la jeune femme.
Je pouvais sentir son souffle dans mon cou. Je sentis mes joues chauffer.
Une lumière aveuglante envahit alors la pièce, me forçant à plisser les yeux. Quand mes yeux se furent adaptés, je pus enfin discerner la pièce en détails. Il s’agissait en effet d’une cave, les murs étaient en très belles pierres taillées et les étagères que j’avais devinées était remplies de bouteilles en verre, probablement du vin.
-On ne vous dérange pas, j’espère ? Ironisa une voie féminine. On peut partir si vous voulez ?
Coline qui était toujours couchée sur moi, me regarda et rougit.
-Heu...pardon Nico ! Dit-elle précipitamment, en se redressant.
-Héhé...ce n’est rien. Répondis je également gêné.
Je me redressa et fixa la blonde.
-Tu étais où ? Pourquoi la lumière était éteinte ? Grognais-je.
-Désolé j’ai cru que vous me suiviez...et la lumière ne fait pas du bien aux vins. On ne s’éclaire qu’à la bougie ici...Heu….
Elle se tourna vers un jeune homme blond, qui se tenait à ses côtés.
- Je vous présente Victor, notre sommelier.
- Enchanté de vous rencontrer Princesse, dit-il en faisant une révérence à Coline, puis je savoir quelles sont les raisons de votre venue dans mon humble cave ? Lui demanda-t-il en lui faisant un baise main.
-Heu...à vrai dire je ne sais pas trop, bégaya-t-elle en rougissant devant les avances du grand blond.
-Vico, c’est pas le moment de te faire remarquer ! S’exclama Lucile. Nous ne sommes pas là pour ça, rend toi utile et ouvre nous la porte de la salle du sceau ! Ordonna-t-elle.
-Pfff, on a même plus le droit de s’amuser…. Se renfrogna-t-il en s'avançant vers les étagères.
-Désolé, c’est un fils d’Apollon… Ils sont intenables. S’excusa Lucile.
-C’est un fils d’Apollon ?! Pouffais-je, Will va être content de rencontrer un de ses frère français, mais pourquoi s’occupe-t-il de la cave ? Il ne serait pas mieux en salle à se regarder dans les miroirs ? Dis-je en me retenant d'éclater de rire.
-Il est le seul à posséder le pouvoir du soleil et ça lui permet de se déplacer ici tranquillement, de plus il est très bon amis avec Nicolas qui lui donne des cours de sommellerie. Répondis Lucile.
-Trop de compliments, je vais rougir ! S’exclama le principal intéressé.
Lucile se rapprocha de moi et me chuchota quelque mots à l’oreille.
-Mais c’est vrai qu’il aime beaucoup les miroirs de la salle !
Je pouffa discrètement pour ne pas alerter le sommelier. Je réalisai alors quelque chose d’évident.
-Et Sam ? Je l’ai vue manipuler les rayons du soleil, il pourrait l’aider, non ? Demandais je intrigué.
Lucile se rembrunit et regarda ailleurs.
-Sam a le droit à un traitement spécial….bon tu nous ouvres cette porte Vico ? Gronas-t-elle, comme pour changer de sujet.
- A vos ordres votre Altesse ! répondit Victor, en tirant sur un levier caché entre deux bouteilles.
Un bruit de mécanisme résonna dans la pièce, comme des rouages qui s'étaient mis en route. L'étagère se mit à trembler et commença à reculer, comme absorbée par le mur. Elle finit par arrêter son mouvement et glissa sur le côté, révélant une salle ronde contenant une quinzaine de présentoirs disposés en arc de cercle. Les murs étaient décorés de peintures représentant les Dieux dans ce qui devait être la France à son heure de gloire.
- Enfin ! Quel bazar pour atteindre une simple salle. souffla Lucile.
- Faut dire qu'elle est bien cachée aussi ….chuchotais je.
- Bon, Victor va aider les autres à l'étage, nous avons à faire. Coline, suis-moi s'il te plaît.
- Heu, oui…
Tandis qu'elle pénétrait dans la pièce, à la suite de la blonde, je jetai un regard inquiet à Victor.
- T’inquiète mec, elle risque rien, Lucile est un peu sur les nerfs ces derniers temps, mais elle n'est pas méchante, il me fit un clin d'œil. Allez, va la rejoindre.
Sur ces mots il se dirigea vers les escaliers et quitta la cave. Je m'empressai de suivre son conseil et rejoignit la brune, qui était au centre de la pièce.
- Bon, on est tous là., commença Lucile. Je ne sais pas comment vous déterminez les parents divin en Amérique, mais chez nous on se sert de la dernière chose que les Dieux nous aient confié avant de quitter notre continent.
Elle désigna le piédestal le plus proche.
- Les Sceaux Divins.
Sur le piédestal était posé une sorte de petite pierre, luisant d'une douce lueur jaune.
- Je sais qu'à première vue on dirait de simples pierres, mais en entrant en contact avec un demi-dieu, leurs véritables pouvoirs se révèlent. En réalité, il s'agit de fragments des armes symbolique des dieux, l'éclair de Zeus, le casque d'invisibilité d’Hadès, ou le Bouclier d'Athéna par exemple.
- Waouh ! m'exclamai-je. Mais ce sont des artefacts extrêmement puissants !
- Sous leur forme originelles oui, mais ce ne sont que des fragments, dont les pouvoir sont grandement inhibés est extrêmement instables. Très peu de demi-dieu réussissent à les contrôler sans devenir fou, expliqua la jeune chef.
J'examinai les piliers de la pièce, et remarqua que l'un d'eux était vide. Pour vérifier je décidai de m'en approcher.
- Le pilier d’Hadès... chuchota Lucile tristement, il est la preuve physique de ma plus grosse erreur…
- Pourquoi est-il vide ? Demandais je, doucement.
- Je l’ai perdu... je les ai perdu... je n'ai pas été capable de les protéger... gémit-elle.
Elle posa sa main sur le pilier et ferma les yeux. Je ne savais pas de quoi elle parlait, mais je ne pouvais que compatir à sa peine. Perdre un être cher, était une épreuve très dur à surmonter... voir impossible.
D'un seul coup, elle rouvrit les yeux et se retourna, affichant un sourire visiblement forcé.
- Trêve de lamentations, nous ne sommes pas là pour ça après tout ! Ma chère Coline, déterminons ton parent divin. Ce n’est pas bien compliqué, tu dois seulement effleurer du poignet une pierre, et si c'est la bonne alors…. elle lui fit un clin d'œil ….je ne vais pas te gâcher la surprise héhé, à toi de le découvrir.
La brune me regarda avec inquiétude. Pour la rassurer je lui souris gentiment. Elle me sourit en retour et se dirigea vers le premier piédestal. Celui de Zeus. Elle le fixa quelques minutes, sans bouger puis s'éloigna. Elle passa rapidement devant ceux d'Athéna, Aphrodite et Déméter et s'arrêta à nouveau devant celui d'Apollon. Cette fois, elle approcha sa main de la pierre, mais celle-ci perdit de son éclat. Déçue elle recula sa main et continua en dépassant les Piliers d'Hermès, Dionysos, Poséidon et Ares.
Elle stoppa soudainement sa course, se retournant et semblant fixer un pilier en particulier. Elle fit quelques pas en arrière et s'arrêta à nouveau. Je souriais en voyant à qui il s’agissait. Lentement, elle dirigea sa main vers la pierre qui ne se ternit pas à son approche.
Une aura d'un bleu océanique enveloppa la brune, la pierre s'éleva au-dessus du pilier et changea de forme pour devenir un magnifique trident de lumière. Elle avança à nouveau sa main à travers le symbole lumineux, qui éclata en libérant une multitude de petites bulles d'eau contenant de nombreuses créatures marine miniaturisées. Elles lévitaient gracieusement autour de Coline. L’une d'elles s'arrêta devant son visage. Elle abritait deux petits poissons clown et un poisson chirurgien, ils se mirent à danser devant ses yeux.
C'est alors qu'elle poussa un cri de terreur, faisant disparaître les poissons, les bulles et l’aura bleue. La pierre retomba sur le piédestal et Coline recula brusquement.
- Qu'y-a-t-il ? Tu as vu un monstre ? m'écriai-je, la main sur le pommeau de mon épée.
- Oui…..des ….des….sanglota-t-elle.
- Des quoi ?! demandais je, de plus en plus inquiet.
- Des poissons !!!! S'écria t-elle, avant d'éclater en sanglots.
- Que ? Quoi ? Bégayais-je, incrédule. Tu...tu as peur des Poissons ?
Elle hocha la tête, des larmes plein les yeux.
- Une fille de Poséidon qui a peur des poissons….intervint Lucile, visiblement aussi surprise que moi, voilà quelque chose d'original.
- Je … je suis une fille de Poséidon ? renifla la brune, en séchant ses larmes. Aie !! gémit-elle, tout en se frottant l'oeil. Qu'est-ce que c'est que ça encore ? s'exclama-t-elle en fixant sa main droite. Ce n'était pas là avant !
Elle nous présenta sa main et je remarquai tout de suite la présence, à son annulaire, d'un bel anneau argenté orné d'un trident de jade.
- Il ressemble un peu aux anneaux qu’ont tous les Divaniens. Fis-je remarquer.
- En effet, on appelle ça, le Sceau. Grâce à cette bague tu vas pouvoir utiliser sans trop de difficultés, tes pouvoirs de fille du Dieu des mers et profiter de quelques petits bonus, comme changer de tenue à volonté. Glissa Lucile, en lui faisant un petit clin d'œil.
- Sérieux ? Trop bien ! Je fais comment ? s'exclama-t-elle en sautant sur place.
- On se calme jeune fille, rigolait la blonde. Garde ton énergie pour ton entraînement.
- Mon entrainement ?
- Il faut que tu apprennes à maîtriser tes nouvelles capacités.
Une sonnerie l'interrompit. Elle fouilla dans sa poche et en sortit un téléphone portable. Elle tapota quelque chose dessus, puis le rangea.
- Changement de programme. Vos deux amis vont mieux et vous attendent dans l'infirmerie. On va devoir remettre l'entraînement à plus tard, expliqua-t-elle. Allons-y !
Sur ces mots, elle tourna les talons et repartit dans la cave. Je jetai un regard à Coline qui haussa les épaules, en signe d'impuissance.
- On est reparti ! dis-je avant de quitter la pièce, accompagné par la fille de Poséidon.
Alors ? Ça vous à plus ? Quel nouveau personnage appréciez vous le plus ? Et que vous appréciez le moin ? Donnez moi vos impression en commentaires et on se retrouve plus tard pour la suite. Tschouss les Ombres.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top