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-C'est vraiment une salope, enfaîte !
-Hein ?
Kinra et Hajime mengeaient tranquillement dans leur salon. Kinra rigola.
-A ce point ?
-Mais ouais ? Tu sais ce qu'elle a fait ?!
-Non ?
-Elle a fait croire à Sei que je fumais !
-Ah ouais quand même...
-Putain... Au départ tout se passait bien. Il semblait lassé par ce qu'elle disais, et j'avais réussi à faire comprendre à cette garce qu'Inui et moi on était proches. Et après, ça s'est retourné contre moi !
-Il n'y qu'une solution à prendre, maintenant...
-Si tu veux parler du plan n°4, tu peux toujours aller te gratter.
-Pfff... T'es pas drôle... Bon, si tu ne veux toujours pas te décider, alors on va faire quelque chose de très simple.
-J'écoute.
Kinra se leva.
-Dans un mois environ, c'est d'anniversaire d'Inui. Donc elle comme toi lui offriront un cadeau. Ça va être celui qui aura le meilleur qui montera dans son estime. Si tu flanches maintenant, t'es foutu.
-Et qu'est-ce que je peux lui offrir ?
-Oh, je sais pas moi. Je suis pas pote avec lui. Mais déjà, tu as de la chance: tu es riche ! Tu pourras acheter n'importe quel matériel et faire n'importe quelle formation.
-Mais elle aussi, elle est riche ! Ses parents sont chirurgiens !
-Et alors ? Papa est PDG et maman est députée.
-... Mais quand même...
-Hajime, on a le droit de s'acheter tout ce que l'ont veut. Si il faut ses parents ne sont pas comme ça.
-Pas faux...
-Alors maintenant tu te ressaisis et tu trouve une idée de cadeau !
-Ouais...
Hajime avait passé trois jours à poireauter dans sa chambre à la recherche d'une idée de cadeau. Il tournait en rond, essayant de se décider.
-J'ador Repeindre... Peut être une peinture de moto ? Non, c'est un peu trop... Arg, je sais pas!
Il se jeta sur son lit et fixa sa nouvelle couleuvre avec insistance.
-T'en penses quoi, toi ?
Le serpent regarda le noiraud fixement, puis reprit sa route dans son terrarium. Hajime souffla et s'allongea. Il resta comme ça quelques minutes.
-... Je sais où je vais aller.
Il prit donc ses affaires et se dirigea vers le métro. Il attendait son arrêt lorsqu'il sentit quelqu'un poser ses mains contre ses yeux.
-Hein ?! Mais...!
-Hé, panique pas ! C'est moi !
-Ah, Jin...
Jin enleva se mains et se plaça à côté d'Hajime.
-Alors, quoi de neuf ?
-Rien de bien intéressant...
-Tu vas où comme ça ?
-...
-T'inquiète, je te force pas à me dire.
Jin rigola, et Hajime ne pu s'empêcher de sourire. Il entendi soudain un bruit, et se sentant observé, il tourna la tête.
C'est là qu'il vit le gothique de la dernière fois, avec une centaine de gangsters derrière lui. Il s'avançait vers lui, l'air confiant.
-Jin... Jin! Regarde !
Jin tourna la tête et vit à son tour l'homme s'approcher d'eux. Il tira Hajime en arrière et s'avança devant le gothique.
-Alors, comment on se retrouve ? Tu ne crois pas que tu as eu ton compte ?
-Je vous avez dit que j'étais le chef d'un énorme gang. Je suis Tendo, chef du Tokyo Yosekai.
-Eh bien désolé de te l'informer, mais moi aussi, je suis chef d'un gang. Et si tu décides de faire preuve de déloyauté et de m'attaquer ici, alors tu nous déclares la guerre.
-Parce que tu crois que j'ai peur de toi ? Tu fais pitié.
Tendo regarda par dessus l'épaule de Jin et fixa Hajime.
-Et lui aussi est concerné d'ailleurs. Pourquoi tu restes en arrière, mon mignon ?
Hajime sentit un frisson de dégoût lui remonter la nuaue suite à l'entente de ce surnom. Jin se rapprocha de Tendo et le prit par le col.
-C'est moi qui t'ai frappé, pas lui.
-Si il m'avait laissé sa place gentiment, on en serait pas là.
Tendo rigola tout seul. Jin se tourna vers Koko et lui fit signe de monter dans le métro. Le noiraud tenta alors de monter, mais Tendo s'approcha de lui et lui attrapa le bras.
-Où tu crois aller comme ça, toi ?
Mais Jin lui attrapa le bras et lui brisa avec son genoux.
-Aïe ! Espèce de...!
-Hajime, tire-toi!
Hajime grimpa donc dans le métro à temps. Les portes se fermèrent, et il fixa Jin, qui commençait à se battre avec le Tokyo Yosekai.
Qu'allait-il devenir? Allait-il mourir sous les coups ? Hajime se sentait imbécile de l'abandonner de la sorte alors qu'il avait besoin de lui. Même si il n'aurait pas été d'une grande aide. A deux, ils n'auraient pas plus réussi à les arrêter.
Koko se ressaisit et se donna pour tâche d'appeler Jin dans peu de temps pour savoir si tout c'était bien passé. Lorsque les portes du métro s'ouvrirent, il se souvenu de son objectif principal et alla droit vers le centre commercial.
Il commença par faire du repérage dans les étalages des magasins. Il regardait attentivement chaque produits qu'il trouvait, en prit en photo, et essaya de réfléchir à celui qui pourrait potentiellement l'inspirer pour sa réalisation. Il finit par s'arrêter devant une boutique de vente de produits vintages, de plaques de pays et de vinyles. Il entra dans la boutique et regarda chaque recoin. Peut être qu'Inui aimait un chanteur ? Aimait-il les vinyles ? Non, c'était ridicule. Inui n'avait même pas de lecteur.
Puis, un objet attira l'attention de Koko. C'était une moto miniature, la copie parfaite d'une Arley Davidson. L'idée de la moto refit surface. Cette, une peinture, c'est trop. Mais une maquette ? Koko sourit comme un imbécile, prit la moto en photo et quitta le magasin en sifflotant, content d'avoir trouvé une idée.
Puis, il passa devant l'animalerie où il avait acheté son compagnon et décida d'aller y passer le temps. Il entra, regarda les étalages garnis de cachettes et d'abreuvoirs. La vendeuse qui l'avait servi le vit et se dirigea vers lui.
-Bonjour. Vous désirez quelque chose? Il s'est passé quelque chose avec votre serpent?
-Oh, non. Je me contente de regarder.
La femme sourit.
-D'accord. Mais tu ferais mieux de regarder les animaux plutôt que les cachettes, tu ne crois pas ?
Koko sourit à son tour.
-Pas faux. Au fait, je m'appelle Hajime Kokonoi.
-Bien. Moi c'est Oceka.
Kokonoi sourit de plus belle avant de se rendre vers le rayon des animaux.
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