13

Une semaine s'était écoulée. Une semaine où Hajime n'avait pas bougé de chez lui. Mais il en avait marre d'attendre. Il venait de recevoir le maillot. Alors il l'emballa joliment et passa toute l'après midi à tenter d'écrire une lettre d'excuse. A chaque fois que quelque chose le perturbait, il déchirait la lettre et recommençait. Mais cette fois-ci, il était vraiment satisfait.

"Salut Inui,
Je sais qu'on ne s'est pas quitté sans les meilleurs conditions, mais je tiens à m'excuser. J'y suis allé un peu fort sous le coup de la colère. J'étais vraiment triste.
Mais bon, passons. J'ai vraiment envie qu'on se reparle. J'ai envie qu'on redevienne amis. Mes journées sont fades à présent. Accepterais-tu de me pardonner ?
J'ai décidé de t'offrir un cadeau. On va dire que c'est pour ton anniversaire. J'espère que tu l'aimeras.
Bonne journée à toi,
Kokonoi."

Il s'était relu au moins cinq fois. Mais finalement, il scotcha la lettre au paquet et alla chez Inui. Il avait un peu peur, dehors. Il avait l'impression que quelqu'un voulait lui bondir dessus. Constamment il regardait à gauche à droit pour vérifier que quelqu'un ne se cachait pas dans l'ombre.

Il arriva finalement devant chez Inui. Il avait fait en sorte de trouver un moment où il serait seul chez lui. Il déposa le paquet devant la porte, sonna, puis parti. Il allait rentrer chez lui, maintenant. Tout irait bien.

Il s'arrêta tout d'un coup. Il était prit de malaise. Il avait une horrible sensation d'être observé. Il zieuta autour de lui, rien. Il voulait continuer, mais une force étrange le paralysait.

-Koko!

Koko se réveilla subitement de son cauchemars. Il se tourna et vit Inui, en train de courir vers lui. Le blond s'arreta juste devant lui, pour reprendre son souffle.

-Inu...

Il serra le noiraud dans ses bras. Koko resta figé. Il n'avait pas besoin de bouger pour profiter du contact.

-Koko... L'anonyme, c'était toi...

-Oui...

-La sculpture, c'était toi...

-Oui...

-La clope, c'était elle...

-Aussi...

Inui se recula, tout en gardant un contact avec Koko.

-Écoute, je suis vraiment désolé. J'ai été con. Ce n'est pas à toi de t'excuser...

Koko regardait fixement Inui, il avait envie de pleurer.

-Inui... C'est ma faute, tout ça...

Il se mit à pleurer. Inui ouvrit grand les yeux.

-Koko ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

-J'ai peur, Inupi... J'ai a peine pu me réconcilier avec toi, et eux ils vont m'attraper...

-Koko, calme toi ! De qui tu parles ?

Koko se calma alors.

-Il y a une guerre entre le Tokyo Yosekai et le Bando Tamai.

-Hein ? Deux des plus grands gang de Tokyo?

-Oui... Et cette guerre c'est moi qui l'ai provoqué... Je... Je...

-Koko, eh... Je comprend pas trop ce que tu dis, mais...

-Je t'aime Sei...

Inui resta bouche bée.

-J'ai pas envie de te mêler à tout ça...

Soudain, une moto arriva et saisit Hajime.

-Koko!!!

Koko essaya désespérément de saisir la main d'Inui, mais il ne réussi qu'à la frôler. La moto parti juste ensuite. Inui resta là, effaré, maintenant seul.

Il observait l'endroit où la moto avait disparu avec faiblesse.

-Fais chier! Putain!

Inui frappa dans l'arbre le plus proche. Il saisit sa moto et fit le tour du quartier pour voir si il y avait la moindre tracé de Kokonoi. Mais rien. Alors il alla chez le noiraud. Il ouvrit la porte sans même toquer et toba sur Kinra.

-Toi !

-Par pitié, Kinra, j'ai besoin de toi.

-Si tu crois que je vais t'aider... Va te...

-Hajime... Ils l'ont enlevé...

Kinra ouvrit grand les yeux et regarda Inui avec insistance, qui était en train de verser des larmes. Elle voulait qu'il lui dise que c'était une blague, que tout ça n'était pas réel. Que c'était un poisson d'avril. Sauf qu'on était en novembre.

Kinra se ressaisit et alla dans la chambre d'Hajime. Elle y trouva son annuaire téléphonique, car comme le téléphone du noiraud déconnait souvent, il avait l'habitude de noter ses numéros de téléphones.

Inui avait suivi Kinra dans la chambre d'Hajime. Il observa Hebi, uqi visiblement était intriguée par la situation.

-Kinra. Là, je l'ai.

-De quoi ?

-Le numéro de Jin.

-C'est qui, Jin ?

-Le chef du Bando Tamai.

Elle l'appela, en espérant que le vert répondrait à un numéro inconnu.

-Oui ?

-Yes ! Oui allô ? Je m'appelle Kinra, je suis la sœur d'Hajime. Il s'est fait enlevé par le Tokyo Yosekai. Oui je sais... Il n'est parti qu'une fois et...

Inui n'entendais pas la discussion. Mais il se doutait que ce Jin était en train de raconter un monologue.

-D'accord.

Kinra raccrocha.

-T'as ta moto ?

-Oui.

-Super, porte moi. On a rendez-vous avec le Bando Tamai.

Les deux partirent donc vers Shinjiku, où on leur avait donné rendez-vous...

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