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Je l'embrasse en y mettant tout mon amour et lui répète inlassablement ces mots que j'ai toujours voulu lui dire.

« - je t'aime Kacchan»

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Très vite nos baisers devinrent fiévreux, animé de cette soif insatiable de l'autre. Nous nous séparons à bout de souffle. Puis nous nous regardons dans les yeux, juste pour le plaisir de voir les yeux de l'autre empli d'amour, de tendresse mais surtout d'un désir immense de l'autre.

Katsuki me sert contre lui et me chuchote à l'oreille d'une voix rauque

«- j'ai envie de toi Izu... Laisse-moi te faire mien, corps et âme~ »

Je retiens mon souffle,

dois-je en profiter ou écouter ma conscience qui me hurle que j'abuse de mon ami, qu'il n'est pas dans son état normal???...

Aaahhhh

«- cesse de réfléchir Izu... depuis le temps que j'attends; depuis le lycée que ça dure et là... j'en peux plus je suis à bout...

C'est les yeux voilés de désir que je lui réponds à l'oreille

- alors fais-moi tien Kacchan, corps et âme ~»

Il me sourit, m'embrasse et nous nous élançons en courant vers ma maison, comme deux amoureux en cavale.

Une fois le jardin franchi, j'ouvre la porte de ma maison, les mains tremblantes avec un Katsuki surexcité et pressant dans mon dos.
Il entre et à peine la porte fermée qu'il me plaque contre celle-ci et m'embrasse langoureusement...
Je commence peu à peu à perdre pied, à abandonner ma raison... Mais je ne veux pas que ma première fois, notre première et peut-être unique fois, se passe contre une porte, alors entre deux baisers je lui chuchote

«- ma chambre est à l'étage, la porte du fond, je pense que ça sera plus confortable
- du fond hein ? »

On rigole puis il me soulève, nouant mes pieds à ses hanches et nous envoie dans ma chambre tout en ne cessant pas de m'embrasser.

Je me rends compte qu'on est dans ma chambre que lorsque je sens mon dos sur mon matelas.

Katsuki m'allonge, s'assoit sur mon bassin et commence à retirer son haut tout en me lançant des regards lubriques... Je me relève et viens embrasser sa peau découverte...

Je lui fais un petit bisou sur la bouche puis un suçon dans le cou, je descends plus bas et m'arrête à ses tétons...
Je prends son téton gauche en bouche, jouant avec l'autre de ma main, je le lèche, le suce, le mordille puis passe à l'autre.
Je fais le même manège jusqu'à ce que Katsuki m'arrête, nous déshabille en nous laissant que nos boxers et inverse nos positions.
Je me retrouve au-dessus, assis sur son bassin.
Je recommence mon traitement avec ses tétons mais ondule les hanches, me servant ainsi de mon fessier pour stimuler son sexe...

Il grogne et je relève la tête, il m'attire à lui et m'embrasse, me mord la lèvre inférieure en une demande muette, j'entrouvre les lèvres et nos langues se rejoignent, nos souffles s'emballent, s'emmêlent et j'oublie totalement cette fichue histoire de potion...

J'abandonne ses lèvres et descends à la limite de son boxer par de doux baisers. Je caresse sa bosse et admire son visage, ses réactions, je les grave en moi.

Je descends son boxer et admire sa verge tendue "elle est énorme, je sens que ça va faire mal"... je me mords la lèvre et me rappelle à quel point je meurs d'envie de le faire avec lui quitte à avaler des dizaines d'antidouleurs et marcher en canard les jours qui viennent tant pis...

C'est sur cette pensée que je lèche son sexe depuis la base jusqu'au gland que je le suçote, je lèche à nouveau et souffle dessus le faisant frissonner...

Quitte à profiter de lui, autant lui procuré un maximum de plaisir.
Je fais de mon mieux pour mettre la totalité de son sexe en bouche et m'aide de mes mains. Je creuse les joues et Kacchan me donne le rythme.

À un moment il me demande de me retirer mais je ne le fais pas, il jouit alors dans ma bouche...
C'est bizarre cette substance dans ma bouche mais fait l'effort de l'avaler.

Il se relève et m'attire à lui pour me dire malgré son souffle entrecoupé

«- t'es tellement sexy quand tu prends des initiatives Izu... quand je te vois prendre les devants comme ça, t'es tellement sexy que chui presque tenté de te laisser me prendre... mais non... Le dominant ici c'est moi...alors maintenant... profite »

Il se remet au-dessus de moi et viens m'embrasser pendant qu'il me retire mon boxer.

J'appréhende un peu mais c'est Kacchan alors ça iras.

Je fus surpris de la douceur avec laquelle il débuta des vas et viens avec sa main sur mon membre, ses paumes légèrement rugueuses dues à son alter me faisaient un bien fou.

Je me laissais sombrer peu à peu dans le plaisir, lorsqu'il me mordit violemment le cou, me ramenant immédiatement sur terre j'ouvris grand les yeux sous la surprise du geste. Il gloussa dans mon cou puis se releva. Il m'embrasse puis me présente trois de ses doigts que je mets en bouche.

« - Suces bien Izu, si tu veux que ça passe plus facilement~ »

Le sourire qu'il m'adresse après m'avoir dit cette phrase me fait frissonner et il s'en amuse.

Il continue ses mouvements sur mon membre et me fait des suçons dans le cou pendant que moi, je m'applique à humidifier ses doigts.

Une fois qu'il semble satisfait de mon travail, il les retire de ma bouche et les rapprochent de mon entrée ; puis me chuchote à l'oreille.

« - Je vais faire mon maximum pour que t'ai pas mal, alors détends toi s'il te plaît...

- C'est pas tout les jours que tu emploies des formules de politesse, surtout envers moi, alors je vais t'obéir ... Kacchaaaan !!?

Il m'a enfoncé un doigt sans prévenir et le bouge direct ; mais heureusement je ne ressens qu'une petite gêne.

- Pourquoi t'as fais ça ?

- T'avais qu'à la fermer Deku

- Bah revoilà le Kacchan que j'ai connu... AÏE !

Il a mis les deux autres d'un coup et m'a mordu en même temps

- respire...

- ...... »

Je fais ce qu'il dit du mieux dont je suis capable et peu à peu la sensation de gène fini par baisser. Kacchan continue de faire bouger ses doigts à l'intérieur de moi et les retire au bout d'un moment.

« - Prépare-toi, y a qu'un mauvais moment à passer

- qu'est-ce que t'en sa...AAAAAHHHH PUTAIN-il s'est enfoncé complètement en moi

- je remarque que t'es complètement désinhibé au lit...j'adore ça ; et je te déconseille de parler ou je bouge direct, je t'aime, c'est notre première fois, alors m'oblige pas à te faire mal.

- toi, je remarque que tu deviens beaucoup plus bavard...

- ......

- embrasses-moi et bouges

- un sourire mauvais apparaît sur son visage, me dévoilant ses fausses canines que j'avais complètement oubliées- tu l'auras voulu »

Il me donne un violent coup de rein qui touche directement ma prostate...
le cri que je pousse, marque le début de notre danse charnelle.

Ses coups sont de plus en plus violents, son rythme est rapide ; je suffoque mais me surprends à en re-demander

plus,

encore et toujours plus.

Plus fort,

plus vite.

Je l'attire à moi pour l'embrasser. Un baiser brut et violent comme ses coups dans mon antre, comme nos gémissements qui se mêlent, comme nos corps qui se frottent, comme tout l'amour que je lui porte qui ne sera jamais réciproque.

« - AAAAÏE KACCHAN je vais être couvert de morsure si tu continues

- t'as qu'à penser à moi dans ce cas

- je ne fais que ça...AAAHHH

- j'adore d'entendre hurler

- continuuuu AAAHHH je ah

- moi aauussi »

Suite à ces paroles, nous venons, lui après moi ; puis il se retire et s'écroule sur moi le souffle court.
Je lui caresse le dos pendant qu'on reprend tous les deux notre souffle. Kacchan descend et me prends dans ses bras tandis que je somnole. Et c'est dans un état semi-comateux que l'entend murmurer

« - qu'est-ce que tu m'as fais sale nerd pour que je t'aime à ce point ? »

Je n'ai pas eu la force de lui répondre mais le sers plus fort dans mes bras et m'endort heureux, oubliant tous mes soucis.

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Le lendemain, je me réveille avec le soleil dans les yeux, pas de chance.

Mais faut dire qu'avec l'activité d'hier soir, je n'ai pas beaucoup pensé aux rideaux ; ni aux voisins.

Je soupire et me retourne pour tomber nez à nez avec un dieu grec endormi...qu'il est beau. Je reste un moment à l'admirer puis je lui fais des tas de bisous partout pour qu'il se réveille.

Il sourit et ouvre les yeux ; il m'attire à lui et met sa tête dans mon cou.

Chui surpris, je ne l'imaginais pas aussi câlin au réveil.

« - ça va ?

- oui et toi ? bien dormi ?

- l'une des plus belles nuits de toute ma vie

Je rougis

- alors ? Pas trop mal au cul

- juste une légère douleur et gêne

- faut dire que je n'y suis pas allez avec le dos de la cuillère

- ouais, on peut dire ça. Mais ce n'est rien comparer aux douleurs que je m'infligeais en me brisant les os avec le One for All

- mouais

- allez à la douche...

Je me lève et emporte toute la couette avec moi pour me couvrir

- tu te lèves ?? -je lui demande et me retourne et là je deviens aussi rouge que ses yeux, voire plus- mais couvres-toi ou habilles-toi, fais quelque chose...

- t'avais qu'à pas prendre toute la couette, et puis fais pas ta sainte-nitouche

- quoi ?

- bah t'étais plus expressif hier et encore le mot est faible

- et tu ne comptes toujours pas te couvrir ?

- non, j'ai un corps d'apollon et j'en ai pas honte

- pfffff

- dis, il est quelle heure ?? Parce que j'en ai un peu marre de ces accessoires

- .... -l'heure-

- heu Izu ? Ça va ??

- oui oui, il est à peine 10h

- ok plus que quelques minutes et j'en serais débarrassé

- oui, mais je te trouve super avec...

Il se relève un peu puis m'attire à lui et je me retrouve -complètement emballé dans la couette- au-dessus de son magnifique corps tout nu...

- alors, elles te plaisent mes oreilles ?

- oui et les dents aussi, l'ensemble fait ressortir ton côté sauvage

- j'ai un côté sauvage ?

- non, je dirais plutôt que, tu es une bête sauvage

- au lit je confirme mais ailleurs chai pas, faudra que je me renseigne... d'ailleurs ça te dit qu'on remette ça ?

- merci mais non merci ; ce que je veux pour l'instant c'est aller prendre une bonne douche et un bon repas après.

- ok files sous la douche et je fais le repas

- tellement de gentillesse

- crois pas ça, je n'ai juste pas envie de mourir intoxiqué par ta bouffe»

Je lui tire la langue et il rigole ; je le regarde dans les yeux et sans mon autorisation les mots m'échappent

« - je t'aime Bakugo Katsuki

- je t'aime aussi Midoriya Izuku »

Sa déclaration vient de me briser le cœur. Je me lève, lui souris et cours m'enfermer dans la douche. Une fois dans celle-ci, je mets en marche l'eau et m'effondre en appui sur les parois en larmes.

Pourquoi la vie est aussi injuste ?

Pourquoi est-ce aussi compliquer ?

Je l'aime et ça me tue de réaliser ce que je lui fais... sa douceur, ses déclarations, ses baisers, son corps, cette nuit ; tout était... parfait.

Je suis complètement accro à lui et quand je pense que tout ceci se terminera ce soir, dans même pas 12h ; quand je me dis que peut-être, il oubliera tout ce qui s'est passée mais pas moi, je souffrirais encore plus à son départ car j'aurais eu le temps d'y croire.

Ou pire il s'en souvient et m'en veux ; j'aurais gâché le semblant même d'amitié qu'il y avait entre nous.

Je l'ai trahi ; abusé de sa confiance et le savoir me fait mal.

J'ai mal au cœur, je m'en veux. Je m'en veux terriblement de lui avoir fait ça.

Pourtant, je ne regrette pas vraiment mon geste.

Et si je lui donnais encore quelques gouttes ?

Non. Je n'ai pas le droit de lui faire ça ; pas encore ; NON.

J'ai peur ; peur de ce qui arrivera ce soir. Mais une chose est certaine, quoi qu'il arrive ; qu'il s'en souvienne ou pas ; je vais le perdre ce soir.

Allez, ressaisis-toi Midoriya Izuku... profitons du peu de temps qui nous reste.

C'est sur cette pensée que je me lève et pars prendre réellement ma douche.

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« - t'en as mis du temps sous la douche...pire qu'une meuf

- excuse, j'avais perdu la notion du temps

- mouais...et tu me dis pourquoi tes yeux sont rouges ? t'as pleuré ?

- oui ; en fait, je me suis cogné le petit orteil contre l'angle de l'armoire alors oui j'ai chouiné un peu

- pire qu'un gosse et c'est notre symbole de la paix

- mais ça fait vraiment mal ; j'aimerais t'y voir, toi à ma place à l'heure actuelle j'allais devoir refaire complètement ma chambre vu que t'allais tout exploser...

- exploser oui, mais pas pleurer

- oui oui je vais dire que je te crois

Il passe derrière moi, me prends dans ses bras et me mord...faut croire qu'il a un penchant pour le cannibalisme

- aïe...mais arrête à la fin

- d'ici à la fin des congés ça aura disparu

- mouais

- bon je vais à la douche

- t'as mangé sans moi ??

- je t'aurais attendu, je serais littéralement mort de faim

- ha-ha-ha très drôle

- je sais, je suis l'humour incarné dans un corps d'Apolon; le parfait petit-ami. Allez à toute...et te gêne surtout pas si tu veux me rejoindre ; je laisse la porte ouverte...

- pervers

- oui mais tu m'aimes ainsi. »

Et il s'en va pour de bon.

Je mange le petit-déj préparé par ses soins : des crêpes au chocolat avec un bol de lait encore chaud, chui au paradis.

Même pas 10min après son départ que le revoilà, vêtu de mes vêtements trop grands ; à se moquer de moi...

« - si j'avais su qu'il en fallait si peu pour te faire gémir autant ; je t'aurais fait des crêpes au chocolat plutôt ; j'en serais presque jaloux hahaha

Je rougis comme la dernière des pucelles et je m'enfuis dans le salon...

- Izuuuuu ? me dis pas que tu boudes là ?

- exactement

- orh allez, je plaisantais juste

- non, tu m'as vexé et les crêpes aussi

- comment ça j'ai vexé les crêpes ??

- bah tu m'as empêché de les finir, tu m'as contraint à les abandonner... tu l'ignores peut-être mais laisse-moi te dire que la nourriture a des sentiments comme nous

- wow...tu délires complètement ma parole, c'est la chaleur qui fait ça?

- oui moques-toi, mais quand t'auras la gastro ou un truc du genre, souviens-toi que c'est ainsi qu'elle se venge

- ok...et tu ne veux pas t'occuper de mes sentiments à moi ?

- non

- te plaint pas de la suite des évènements

- quoi ? »

Une attaque de chatouilles...il n'a rien trouvé de mieux pour me faire craquer...

« - dis : oh vénérez maître Bakugo ; je vous prie d'arrêter votre châtiment et d'accepter ce noble gage en signe de pardon

- ok mais laisse-moi respirer un peu

Il arrête les chatouilles et je répète sa stupide phrase, et après c'est moi le gosse...

- oooohhhh vénérez Maître... Kacchan ; je vous prie d'arrêter votre hoorrriiibbblle châtiment et d'accepter ce noble gage en signe de pardon... et c'est quoi ce gage ??

- ça »

Dit-il avant de fondre sur mes lèvres, nous nous embrassons pendant au moins 10 bonnes minutes puis on se sépare...

En bref, durant toute l'aprèm, nous avons discuté de tout et de rien ; nous avons refait connaissance, renouer des liens, et regarder des films...

Mais l'heure décisive approchait à grands pas et je ne connais personne possédant un alter me permettant de jouer avec le temps, pour faire durer ses moments indéfiniment.

Vu que je suis le dernier des lâches, j'ai envisagé de le contraindre à dormir plus tôt, avant l'heure du désenchantement, ainsi quand il se réveillera le lendemain ; je pourrais soit lui dire -s'il se rappelle- que c'était un rêve ou un truc du genre et s'il s'en souvient pas je lui dirait tout simplement que j'ai confondu les antidouleurs pour sa gueule de bois avec des somnifères, maladroit comme je suis il me croira surement ; bref j'ai le plan parfait.

Heureusement, il accepte de monter avec moi et après les câlins -d'adieu pour moi- ; il s'endort et moi je pleure en silence en admirant son beau visage endormi si près de moi pour la dernière fois.

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« - ENFIN...REVEILLE-TOI DEKU DE MES DEUX

- Kacchan ??

- le seul et l'unique de nouveau lui

- ah

Il est redevenu comme avant

- maintenant mon très cher Deku, tu vas me faire une joie de m'expliquer ce que tu m'as fais car y a pas moyen que ça soit quelqu'un d'autre qui m'ait rendu aussi niais...

- tu te rappelles ?? de tout ??

- à ton avis ?? -me dit-il avec un sourire mauvais »

Sans le vouloir, je me mets à pleurer ; j'oublie tous les plans que j'avais montés dans ma tête et pleure mon désespoir. Pendant cette nuit, j'avais espéré que tout ceci ne soit qu'un rêve ; un magnifique rêve mais non.

Allez, faut que je sois fort. Je lui dois au moins la vérité ; quittes à ce qu'il me déteste, vaux mieux qu'il ait les bonnes raisons.

Je me lève et lui demande de m'attendre un peu ; je vais au salon prendre les cartes et mots de cette Rania Ackermann ; puis je vais dans la douche récupérer le flacon qui était resté dans mon costume dans le panier à linge sale et reviens dans la chambre.

Il est assis en tailleur sur le lit et me regarde. Son regard me transperce et fais resurgir tous mes remords. Alors je m'assois en face de lui ; essuie mes larmes qui ne vont pas tarder à couler à nouveau et je lui dis tout.

Tout ; absolument tout.

Depuis le moment où j'ai su que je l'aimais jusqu'à aujourd'hui. Je n'omets aucun détail, même mes confidences à Shoto.

Je ne lui cache rien.

Après mon récit, je n'ose pas relever ma tête que j'avais baissée sous le poids de ma douleur et aussi de la culpabilité.

« - je suis sincèrement désolé Kacchan

-.... »

Il ne dit rien, se lève, puis sort de ma chambre. Et moi, je m'effondre sur mon lit, serrant son coussin qui porte encore son parfum contre moi et pleure toutes les larmes de mon corps.

Ça y est ; cette fois je l'ai définitivement perdu.

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Je ne sais plus trop combien de temps j'ai pleuré ; mais je sais une chose : on est l'après-midi du pire jour de ma vie...

Je n'essaie même pas de me lever et m'enroule encore plus dans ma couette pour recommencer à pleurer.

J'entends la porte de ma chambre s'ouvrir... Tiens ? Il y a quelqu'un ? Pourvu que ça soit pas un vilain ou autres, je n'ai vraiment pas la tête à me battre.

« - ça va ? t'as pas encore fini de chialer comme une fillette ?? je te signales que c'est moi la victime dans cette histoire...

- ...............

- sors de là, faut qu'on cause et cette fois, moi aussi j'ai des choses à dire »

Je pris mon courage à deux mains pour oser sortir de ma forteresse. Je ne veux pas affronter son regard ; pas celui plein de colère et de reproche...
Il fait quoi encore ici??

« - dépêche, j'ai pas toute la vie. Déjà, tu files à la douche et tu me rejoins en bas qu'on parle et de préférence, comme des adultes cette fois, c'est-à-dire avec moins de larmes pour toi»

Je ne peux qu'acquiescer de la tête et il part.

Je me lève et fait comme il a dit ; il a été assez calme alors vaut mieux ne pas le contrarié et si cette discussion me permet au moins de rester dans la catégorie connaissance plutôt qu'inconnu, c'est déjà bien.

Une fois ma toilette faite et ayant arrangé du mieux que je pouvais ma sale tête, je me dirige lentement vers l'escalier, retardant comme je peux cette discussion qui je sais va encore plus me briser le cœur.

« - descends qu'on en finisse ; on est plus des gosses, je vais pas te bastonner...même si c'est pas l'envie qui manque alors magne avant que je change d'avis »

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PDV KATSUKI :

« - ENFIN...REVEILLE-TOI DEKU DE MES DEUX

- Kacchan ??

- le seul et l'unique de nouveau lui

- ah

- maintenant mon très cher Deku, tu vas me faire une joie de m'expliquer ce que tu m'as fais car y a pas moyen que ça soit quelqu'un d'autre qui m'ait rendu aussi niais...

- tu te rappelles ?? de tout ??

- à ton avis ??»

Depuis leur fête de merde je n'avais plus les idées claires, enfin jusqu'à maintenant...mais heureusement je me souviens de tout.

J'avais l'impression d'être prisonnier de moi-même. C'était à la fois plaisant et désagréable, principalement déstabilisant ; mais je suis à nouveau en pleine possession de mes moyens et surtout maître de mes émotions.

En attente de ses explications, je le vois se mettre à pleurer, puis une lueur de détermination traverse ses iris verts ; il se lève et me demande de patienter un peu -comme si je comptais aller quelque part- puis s'éclipse et revient peu de temps après avec des trucs dans ses mains.

Il s'assied en face de moi ; je le regarde faire et après avoir essuyé ses larmes qui vont surement se remettre à couler dans quelques secondes, il prend une grande respiration et m'explique tout.

Tout ; absolument tout.

Sur comment et depuis quand il a su pour ses sentiments ;

le soutien que lui a apporté double-face ;

cette histoire de sorcière ;

de potion;

et aussi comment je me retrouve là, maintenant, en face de lui, demandant des explications après une nuit plus que plaisante.

Il n'a pas levé la tête durant son récit,

« - je suis sincèrement désolé Kacchan

-.... »

Je ne dis rien, en fait je ne sais pas quoi dire ni que faire, je me lève donc et sort de sa chambre ; l'entendant en descendant les escaliers éclater en sanglots.

Moi je suis tout simplement perdu...

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Je vais dans son salon et m'effondre sur son canapé ; il n'ai pas tard et rien ne m'empêche de rentrer chez moi mais, je me sens mal de laisser Deku ainsi...

Ce serait mentir de dire que je ne ressens rien pour lui ; tout ce qu'on a vécu ses derniers jours était si intense, tellement fou mais tellement vrai.

J'aime réellement Izuku et j'ai adoré les moments que nous avons passés ensemble tout autant que lui.

Cette histoire de philtre d'amour, je peux pas dire que c'est du flan mais j'aimais déjà Izuku bien avant de l'avoir ingéré.

La seule chose qui a changé c'est que je ne pouvais plus me cacher, tous mes désires et pensées le concernant transparaissait directement sans que je puisse les retenir.

C'est surtout pour ça que je lui en veux, je me sens un peu violer dans mon intimité, j'ai l'impression d'avoir en quelque sorte été forcé d'admettre mes sentiments pour lui.

Oui, c'est ça forcer car je comptais lui dire, mais pas comme ça, pas maintenant... je devais d'abord, m'excuser, renouer des liens et ensuite me déclarer.
C'était ça le plan mais bon, rien ne se passe jamais comme prévu dans cette foutue vie...

Je me suis endormi sans m'en rendre compte et c'est en entendant un léger froissement -surement Izuku- que je me réveille et reprends pleinement conscience.

J'ai pris certaines décisions durant ce petit somme.

Je me dirige lentement vers la chambre d'Izu, et entre...il est emmitouflé dans sa couette on dirait Aizawa dans le temps...

« - ça va ? t'as pas encore fini de chialer comme une fillette ?? je te signale que c'est moi la victime dans cette histoire... -je sais, pour la douceur on repassera,

- ...............

Faut croire qu'il m'a pas entendu, pourtant je sais qu'il ne dort pas ;

- sors de là, faut qu'on cause et cette fois, moi aussi j'ai des choses à dire »

Il sort de son cocon mais ne lève pas la tête.

« - dépêche, j'ai pas toute la vie. Déjà, tu files à la douche et tu me rejoins en bas qu'on parle et de préférence, comme des adultes cette fois c'est-à-dire avec moins de larmes pour toi»

Il acquiesce de la tête et je pars dans sa chambre d'amis me faire moi aussi un brin de toilette ; faut bien que j'applique mes propres conseils quand même.

Une fois fini, je redescends dans son salon pour l'attendre ; quelques minutes après je l'entends traîner dans les escaliers

« - descends qu'on en finisse ; on est plus des gosses, je vais pas te bastonner...même si c'est pas l'envie qui manque alors magne avant que je change d'avis »

Il se dépêche de descendre suite à ma menace...

Je lui fais si peur ??

Bref, il vient s'asseoir en tailleur en face de moi, toujours la tête baissée. Je m'en veux de le voir culpabilisé comme ça alors que moi j'ai fais bien pire que ça durant notre enfance et adolescence....

« - relève la tête

Il le fait pas...

- je suis vraiment vraiment désolé pour tout ça vraiment ; je n'ai aucun moyen de me faire pardonner

- Commence déjà par obéir ; relève la tête

Il fait donc ce que je lui demande

- t'as vraiment une sale gueule...ça se voit que tu t'en veux

- et t'imagine même pas à quel point...

- ok, comme j'ai dis, nous allons discuter en adulte car croît le ou non, ma carrière de héros a nécessité pas mal de remise en question, surtout sur mon comportement ; alors après maintes réflexions...

-....

- je veux d'abord m'excuser

- HEIN ???

Oui, étant donné que les étapes 2 et 3 (renouer les liens et me déclarer) sont déjà faites ; il reste plus qu'à m'excuser même si la 3 à été forcée

- attends ; pas pour mon attitude de tout à l'heure car là c'était plutôt justifié et je t'ai pas tapé...plutôt pour mon attitude d'autrefois, bien avant le lycée. Rien n'explique et n'excuse mes actes, je t'ai fait du mal et j'en étais et suis conscient alors ; je te demande de pardonner mes erreurs d'autrefois

- non mais c'est déjà oubli...

- ta gueule j'ai pas encore fini; j'aimerais que nous repartions sur de nouvelles et meilleures bases alors ; on va considérer tout ce qui s'est passé récemment comme un juste retour des choses et voilà... on est quittes

- non

- non ?

- NON JE REFUSE DE CONSIDÉRER QUE NOUS SOMMES QUITTES

-............

- IL YA BIEN LONGTEMPS QUE JE T'AI PARDONNÉ TES ACTES ET LA CRUAUTÉ DE CEUX-CI N'EFFACE EN RIEN CE QUE JE T'AI FAIT. JE T'AIME KATSUKI et j'aurais aimé trouver une meilleure situation pour te le dire ou au pire que tu ne le saches jamais mais là c'est trop tard alors

Il s'agenouille devant moi

- je te demande pardon, j'ai abusé de ta confiance et ai été aveuglé par mon amour et mon égoïsme pardonne un pauvre idiot qui ne pense qu'à ses propres sentiments ; pardonne le bon à rien que je suis...un pauvre Deku

-...... »

Je ne dis rien et me lève, je m'approche de lui, le relève, me penche à son oreille et chuchote

« - et si je te disais que je ne t'en veux pas pour ton geste, que j'ai apprécié ces moments avec toi et aussi que tes sentiments sont réciproques ; est-ce qu'avec ces dires tu arriveras à te réconcilier avec toi-même ? à te pardonner toi-même ?... réfléchis-y Izuku, et viens me retrouver quand tu te serais décidé ; je t'attendrais »

Et je partis de chez lui, la tête haute mais par-dessus tout avec un sourire satisfait.

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RETOUR PDV IZUKU :

Je ne pus que le regarder partir, ses mots résonnant en moi suivant les battements de mon cœur.

Une semaine ; il m'a fallu une semaine pour réfléchir.

Non pas réfléchir, parce que ma décision était déjà prise ; mais plutôt une semaine pour trouver le courage d'aller le revoir.

Me voilà donc, encore vêtu de mon pyjama -un bas de jogging bleu foncé et un pull marron assez ample-, à courir chez lui aux environs de 7h.

C'est tôt je sais, mais faut dire que j'ai très peu dormi ses derniers temps et mieux vaut que je le fasse maintenant sur un coup de tête que de vouloir attendre et me dégonfler par la suite ; mais rassurez-vous, j'ai quand même fait un brin de toilette avant de taper mon sprint direction la maison de Kacchan.

Arrivé devant sa porte, je tape directement pour pas me laisser le temps d'hésiter, j'espère qu'il est réveillé.

À peine ouvre-t-il sa porte que je lui saute dessus et on s'écroule tous les deux dans l'entrée, moi allongé sur lui, mes bras autour de ses épaules et ma tête dans son cou...

« - Deku ?

- Kacchan

- t'en a mis du temps dis donc

- je sais mais j'avais pas le courage de venir plus tôt désolé

- plus d'excuses maintenant et on se cache plus rien

- promis.... Je t'aime Kacchan

- je t'aime aussi Izu.... Bon maintenant relève toi qu'on puisse quitter l'entrée, et je te signale que la porte est toujours ouverte...

Je me relève et il fait de même mais avant de se lever complètement il m'embrasse ; je réponds, j'ai plus envie de le lâcher maintenant qu'on s'est vraiment retrouvé

- permets-moi de fermer la porte, je suis déjà traité de voyou par mes voisins, je ne voudrais pas qu'on rajoute en plus exhibitionniste ; même si ça ne me dérange pas...

- c'est bon je me lève »

On se lève, il ferme la porte et me prends dans ses bras

« - je commençais à douter que tu viennes

- et qu'aurais tu fait si je n'étais pas venu ??

- j'aurais déprimé un moment je pense, puis je serais allé te chercher sous la colère pour t'enfermer ici et te prendre de toutes les manières possibles jusqu'à ce que tu m'aimes comme je t'aime

- hahaha et c'est ainsi que je serais tombé amoureux de toi tu crois ?

- oui, ou ce n'est pas ce qu'il faut faire pour se faire aimer ? Donner du plaisir à l'autre ? -me dit-il avec un sourire et un regard provocant-

- je rougis de gène- sans commentaire

- bon, installes-toi dans le salon, je vais faire le petit déjeuner

- je viens t'aider

- ok »

Finalement, la préparation de ce petit-dej a fini en bataille de farine puis après le nettoyage de la cuisine, en moment assez intime sous la douche.

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Quelques mois plus tard :

J'habite désormais avec Katsuki, bon en fait c'est lui qui est venue vivre chez moi ; après maintes discussions et semblant de larmes, il a accepté de venir.

J'étais très heureux, certes c'est lui qui a proposé qu'on vivent ensemble mais je voulais pas quitté ma maison, ~trop de souvenirs~ lui ai-je dis.

Nous voici donc le matin du 20 Mars, allongé moi sur son torse, à discuter de tout et de rien.

Il se relève un peu et sors une boîte de sous mon lit

« - on n'a jamais vraiment parlé de ça dis-moi ?

je me fige...

Et là il sort le flacon du carton avec la carte qui était venue avec et il s'assoit en tailleur à côté de moi ; moi chui devenu complètement pâle suite à sa phrase

- un philtre d'amour ? Sérieux ?! Pourtant j'étais déjà amoureux de toi

- attends...donc ça t'a rien fait en vrai ??

- je dirais pas que c'est un philtre d'amour, plutôt un genre de sérum de vérité

- hein ?

- oui, comme j'ai dit, 'ça' n'a aucunement modifié mes sentiments juste que je ne pouvais plus les cacher, je disais tout ce qui me passait par la tête ; c'était assez déplaisant car mon côté gentil, adorable et tout, je comptais te le montrer disons...après 6 mois de relation

- je ne sais pas si je dois rire ou pleurer

- bah fais rien... ça te dit de tester le sérum ?

- comment ça ?

- je vais t'en faire boire et je verrais ce que ça donne, après tout pourquoi ça serait qu'à toi d'en profiter ??

- non rends-moi ça

- non

Et boulet comme je suis, en essayant de lui prendre, je lui fais lâcher le flacon qui se brise au sol...

- NOOOONNNN oh lala mais quelle catastrophe je suis

- faut croire qu'y a vraiment que toi qui puisses en profiter, -dit-il d'un air neutre- ça te dit qu'on aille voir cette Mme Rania Ackermann ? -dit il en lisant sur la carte- j'aimerais la ''remercier'' pour son cadeau

- et moi ça me plairait de savoir d'où elle me connaît

- ok on y va cette aprèm ?

- oouuiii

- ok alors on se lève monsieur le paresseux

- nooooooooooonnnnnnnn »

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Ellipse de la matinée:

C'est ainsi que nous nous retrouvons en cet après-midi assez doux devant...

« - UNE BOUTIQUE DE FLEURS ??? C'EST UNE BLAGUE ????

- du calme Kacchan, voyons à l'intérieur... »

On entre donc dans le magasin

« - Bonjour messieurs, que puis-je faire pour vous aider ?

C'est une femme, je dirais dans la quarantaine qui nous accueille avec un sourire chaleureux

- en fait, j'ai trouvé une carte avec cette adresse au nom de Mme Rania Ackermann et...

- Rania Ackermann ??? je peux voir

- ah...oui tenez

Elle examine la carte et nous la rend ensuite avec un sourire triste

- désolé, mais ce n'est pas ici que vous pourrez la voir, ma mère, Rania Ackermann est décédée il y a déjà quelques années

- ELLE EST MORTE ???

- oui,...

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Nous  voici donc devant le grand portail de ce cimetière.
Vous devez être perdu, je vous explique

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«- ELLE EST MORTE ???

- oui, avant cette boutique était à elle, elle y faisait aussi de la "sorcellerie", des sortes de potions en fait mais c'était surtout de la chimie. À l'approche d'halloween, elle distribuait ces cartes pour se faire de la pub mais il y a très longtemps de cela...

- merci pour ces informations madame ; allez viens Izu -il commence à sortir-

- attends

- hein??!

-  s'il vous plait madame, j'aimerais un bouquet à offrir à une amie vous pouvez le composer pour moi ?

- oui, vous savez les fleurs que vous voulez y mettre ?

- oui, des anémones blanches, des hortensias roses, des myosotis bleus, des aigremoines, des coquelicots et des dahlias blancs...

- un bouquet aussi triste que joyeux

- oui et si vous pouvez aussi me donner l'adresse du cimetière où votre mère est enterrée je vous en serais reconnaissant.

- tenez

- merci infiniment

- de rien »

Après être passé en caisse, nous sommes allés acheter des bougies et des bâtonnets d'encens... Puis nous avons pris la route du cimetière.

Heureusement pour nous, ce n'était pas bien loin.

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C'est ainsi que nous nous retrouvons devant la dernière demeure de Madame Rania Ackermann. Je ne l'ai peut-être pas connu mais ça me chagrine un peu. Je dépose le bouquet et allume les bougies et encens...

« - je sais qui vous êtes maintenant, ce que je ne sais toujours pas, c'est pourquoi vous avez décidé de rentrer ainsi dans ma vie et pourquoi vous avez frappé à ma porte ce soir-là. Mais quoi qu'il en soit, je vous dis merci de l'avoir fait et de m'avoir laissé ''ça'' -je sors un autre flacon contenant le peu de gouttes de potion que j'ai pu sauvez quand le flacon s'est cassé- je sais que vous en avez surement pas besoin là où vous êtes, mais j'ai trouvé juste de vous le ramenez. Il s'est passé tellement de choses ; grâce à vous, je suis enfin avec l'homme de ma vie et tout se passe pour le mieux alors merci, mille mercis...

- je ne sais pas qui vous êtes mais grâce à vous je suis moi aussi avec l'homme que j'aime et même si nous nous sommes retrouvé par votre faute dans une situation assez singulière, je n'échangerais ça pour rien au monde alors ; merci »

Son intervention m'a un peu surpris mais sutout ému, je ne l'imaginais pas comme ça au fond.

Après avoir dit ces mots, nous nous inclinons respectueusement devant sa tombe, Kacchan me prends la main, je lui souris et nous partons en faisant la promesse de revenir chaque fois que nous le pouvons, surement à l'approche d'Halloween.

« - de rien mes garçons, il était grand temps que vous soyez heureux et restez-le jusqu'à votre mort, ensemble, main dans la main...»

- DEKU

- oui quoi ??

- tu t'es figé devant le portail on dirait que t'avais vu un fantôme

- rien excuse j'ai cru entendre une voix, surement mon imagination

- mouais

- allons-y

- oui, tu sais, ma mère me racontait des légendes sur Halloween quand j'étais encore enfant, sur des esprits qui rôdaient durant cette fête, raison pour laquelle elle est autant stressée pendant la période d'Halloween mais bon, j'y ai jamais cru... Mais là...

- tout porte à croire que le monde est plus bizarre qu'on le croit

- ouais, mais c'est quand même super, étrange mais super quand même...

- alors ?

- oui quoi?

- comme ça Mr cache des gouttes de potion maintenant ?

- non c'est pas ce que tu crois...j'ai juste trouvé qu'il était juste de rendre à César ce qui est à César comme on dit

- ok, mais ça m'aurait pas déplu de l'utiliser sur toi

- oh arrête, tu sais maintenant, plus besoin de potion; on est ensemble et c'est tout ce qui compte -dis-je en lui prenant la main-

- oui oui, et même si ça va paraître niais de le dire dans un moment pareil, je t'aime Mon Deku

- je t'aime aussi Mon Kacchan »

«et moi je vous ai à l'œil les enfants haha »

Tout est bien qui finit bien pour nos deux tourtereaux.

FIN

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ENFIN FINI WOW; 2 fois plus de mots que la première partie.

Il m'a fallu deux mois à partir de l'idée jusqu'à l'écriture, la correction et tout pour vous pondre ça...

En espérant que vous avez aimé cette petite -mais longue- histoire qui fait absolument pas peur sur halloween

∂ιтєѕ мσι ¢є qυє νσυѕ єи ανєz ρєиѕєz 😁

encore une histoire avec des personnages complètement OOC, pour les parties qui partent complètement en couilles et autres

DÉSOLÉ 😔

mais promis je me rattraperais (ou pas) à la prochaine publication... peut-être à Noël 😉

bisous bisous eeeeeettttttt.....

🌚🌚🌚🌚🌚 BONNE FÊTE D'HALLOWEEN 😉😉😉😉😉

x3x Chrystie