Bonjour !

On est dimanche matin, à une heure à laquelle bon nombre d'entre vous dort encore. Pourtant, je viens à l'instant d'écrire un texte, simplement parce que ça fait du bien de le faire. J'espère qu'il vous plaira et que comme d'habitude vous me donnerez vos impressions en commentaires car c'est grâce à ça que je continue d'en poster de temps en temps au lieu de les garder pour moi. Sur ce, profitez bien de votre deuxième jour de repos de la semaine. Je vous souhaite bon courage pour demain.

PS: S'il vous plait, gardez toujours dans un coin de votre tête la phrase que j'ai mise en média. Il vaut mieux vivre avec des remords que des regrets, et je sais de quoi je parle.

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« Je te veux. J'ai envie que tu sois à moi avec une telle force que ça me gâche la vie. Au point que je n'ai qu'un souhait, celui qu'un matin tu ne sois plus la première des choses auxquelles je pense en me réveillant. Car ce n'est pas parce que je ne peux pas t'avoir que je ne te veux pas, au contraire. Naïvement, je me suis dit qu'avec le temps ça passerait. Je pensais que je te voudrais de moins en moins, jusqu'à ne plus te vouloir du tout. En tout cas, c'est ce que je désirais du plus profond de mon coeur : t'oublier. Sauf que me demander de te sortir de ma vie ne revient pas à me souhaiter de tourner la page, c'est m'obliger à changer de chapitre. Entamer le suivant n'est pas le plus difficile, c'est de clôturer le précédent qui l'est. Comment en ouvrir un autre quand ce dernier n'a jamais eu la chance d'avoir la marque du point final ? Pourquoi aurais-je la volonté de ne pas connaître sa fin lorsque j'ai la possibilité d'en choisir une ? En conséquence, j'en ai été incapable. Je ne suis pas passée à autre chose, et c'est même loin d'être ce qu'il s'est produit. Malgré tout, j'ai fait le pari de croire en toi, en ton retour, puisque bien que tu sois le problème, tu es aussi et surtout la solution. Je me suis mise à t'attendre, indéfiniment. Une fois de plus, j'ai espéré en vain par ta faute. « Persévérer ou abandonner ? », me suis-je questionnée en boucle. J'ai oscillé entre les réponses, sans jamais avoir le courage d'opter pour la deuxième. Sûrement car j'ai peur d'entendre quel bruit ça fait de tout laisser tomber. Au fil du temps qui passe, je me suis juste habituée à te vouloir sans pouvoir t'avoir, rien de plus. Depuis, je fais semblant d'aller bien, mais ce n'est pas ça le pire dans l'histoire. Non, le pire c'est que tout le monde y croit. En réalité, j'ai encore, et j'aurais toujours, cet espoir qu'un jour tu aies besoin de moi comme j'ai besoin de toi. Oui, j'ai la folie de prier l'impossible : que tu m'aimes à ce point là, tant que ça. »

Charleen,
XO
💋