Note 6 • Texte
Bonsoir !
Je suis de retour afin de vous poster, le temps de quelques heures seulement, un texte que j'ai écrit hier soir. Certaines d'entre vous savent que j'ai eu recours à ce procédé au mois de février, c'est-à-dire que j'ai souhaité mettre en page les émotions que je ressentais avant de vous les faire partager via ce réseau. À l'instar de la fois précédente, je retirerai ce texte plus tard. Je vous avais déjà dit que ce n'était pas dans mes habitudes d'en écrire et que, par conséquent, je doutais beaucoup de leur qualité, mais les commentaires que j'ai reçu sous le premier m'ont fait tellement de bien que j'ai choisi de réitérer l'expérience. Dites-moi si celui-ci, qui est plus long, vous touche, pour que je sache si vous aimeriez que j'en publie de temps à autre.
Sur ce, je vous souhaite de passer un bon et surtout long week-end au cours de ce pont de l'Ascension. Pour ma part, il ne va pas être de tout repos étant donné que mes examens ont lieu la semaine prochaine...
***
"Vous vous êtes déjà demandé si vous comptiez toujours autant aux yeux d'une personne ? À tel point que vous ne saviez pas si elle voulait encore de vous dans sa vie ? Si c'est le cas, sachez que je suis dans la même situation que vous. Certaines de ses paroles me suggèrent que oui, certains de ses actes me prouvent que non. Par conséquent, je ne sais plus sur quel pied danser. La relation que nous entretenons, si toutefois un quelconque lien nous unis, vaut-elle la peine que je déploie mes efforts ? Et d'abord, veut-elle que j'en fasse ? Sans doute est posée ici la question au coeur du problème. Effectivement, quelle est l'intérêt de se torturer avec toutes les autres si la réponse à celle-ci est non ? Pourquoi nous creuserions-nous les méninges pour une personne qui, en réalité, n'attend rien de nous ? Afin d'obtenir une réponse à la question qui hante nos esprits, nous élaborons des stratégies, diverses et variées, chacune étant plus farfelue que la précédente. Si je fais de mon cas une généralité, je dirais que la technique que nous utilisons le plus n'est autre que celle de l'ignorance. Ne me faites pas croire que, pas une seule fois au cours de votre existence, vous n'avez pris vos distances avec quelqu'un dans le but de voir si celui-ci tient à vous. S'il est capable de mettre sa fierté de côté pour vous garder au près de lui, cela veut forcément dire qu'il est dans l'incapacité de se passer de vous, non ? Je ne dis pas qu'il s'agit de ce qu'il y a de mieux à faire, juste que la plupart d'entre nous adopte cette méthode. Étant donné que nous souhaitons que ce soit la personne en face qui cède, nous attendons. Parfois en vain, mais nous le faisons comme si elle allait revenir. Après tout, la citation "Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis." n'est pas sur toutes les lèvres pour rien. Nous nous disons que si elle nous envoie un signe, ceci signifie qu'elle veut toujours de nous. Les prises de conscience ont lieu au moment où le pas vers nous, celui que nous espérons tant, celui qui prouverait notre importance à ses yeux, ne voit pas le jour. Immédiatement, nous avons tendance à en déduire qu'elle s'en fout, ou du moins que notre présence dans sa vie n'est finalement pas indispensable à son bonheur, contrairement à ce qu'elle prétendait. La conclusion que nous en tirons est que toutes les souffrances que nous nous sommes infligées depuis si longtemps n'ont pas eu raison d'être. Enfin, cela est le résultat auquel parvient un être dit censé, un adjectif qui ne m'est pas donné parce que ce n'est pas mon cas. Vous avez la permission de me traitez de masochiste, sans doute y a-t-il des chances pour que je le sois au vu des pensées qui me viennent à l'esprit après tout cela. Croyez-moi ou non, mais il persiste en moi cet espoir, tant bon que mauvais, que mon interlocuteur ait eu ce raisonnement, lui aussi. Et s'il est passé au travers, il ressent autant de peine que moi de son côté, sans imaginer que la situation me brise de l'intérieur. Il ne relève pas de la naïveté de concevoir que je sois tout pour lui, mais qu'il ne sache pas comment le dire, et surtout le montrer. Vous trouvez que je me prends la tête alors que ça n'en vaut pas le coup ? J'ai le malheur de vous annoncer que vous n'êtes pas le seul à partager cet avis. Le soucis, que je tiens à vous précisez dès maintenant, c'est que si, il mérite mes réflexions à longueur de journée. Alors je suis d'accord, peut-être que je rêve, peut-être que je me fais des films, mais il reste également un peut-être que non, et ce peut-être là, il compte plus que tous les autres réunis."
Charleen,
XO
💋
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