Chapitre 7
M Touffer m'assura qu'il allait beaucoup mieux et me remercia de m'être inquiétée pour lui. Il ajouta que la totalité des fenêtres chez lui étaient pare-balles. Il m'avertit que personne ne devait toucher ce couteau sauf son propriétaire. Il ajouta également que j'avais bien fait de faire un petit coffret pour y mettre le couteau. Il me demanda si j'avais eu des envies de suicide en manipulant ce couteau. Ce à quoi je lui répondis non. Il me donna les heures des repas et s'en alla.
Le lendemain, lorsque je me réveillais, je vis que tous mes meubles, excepté le matelas bon marché qui me servait de lit, étaient devant la villa. M Touffer fit entrer les meubles dans mon atelier et aussi dans ma chambre pour les faire placer. Après quoi, les déménageurs partirent et M Touffer m'invita à petit déjeuner. On me servit ce que je n'avais jamais mangé le matin. C'était tellement délicieux et différent de ce que je mangeais d'habitude que j'étais presque rassasiée au bout de 6 bouchées. On me servit également du thé vert. J'étais aux anges.
Après le petit-déjeuner, M Touffer me proposa d'aller m'acheter d'autres vêtements. Je lui affirma que, cela n'étant pas la priorité, je préférais aller peindre. J'allais donc en direction de mon atelier. C'était à ce moment précis que je remarquai qu'Hubert n'était pas présent ce matin à côté de la table au petit déjeuner. Je me précipitait donc dans mon atelier et vis avec effroi le cadavre de ce pauvre Hubert en plein milieu de mon atelier avec une toile de peinte. La toile était plutôt dans des ton bleus et montrait une sirène qui dormait sur un récif de corail. J'étais à la fois émerveillée et dégoûtée par ce que pouvais voir autour de moi. d'un côté, le cadavre de Hubert, de l'autre, la toile qui, je suppose, avait été peinte par le couteau.
M Touffer apprit l'accident de Hubert et organisa une sépulture. Il y avait plein de monde que je ne connaissais pas. Tout le monde voulait savoir comment Hubert était mort. Personne n'eut de réponse. Tous les invités voulaient voir mes œuvres. J'eus montré tout, excepté la sirène. M Touffer parla très peu pendant la sépulture et le festin qui suivit. Il était très touché par la mort de son majordome favori. Même si, contrairement à moi, il ne versa pas une seule larme ni en apprenant la mort de Hubert, ni pendant sa sépulture.
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