Je serais toujours là pour te protéger, mon frère.

L'OS entier est une référence. Bonne chance si certains décident de la trouver :) (ou si vous voulez savoir sans chercher, demandez moi :p)

Bonne lecture à tous !

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Les cloches de l'église sonnaient, tintements résonnant dans toute cette ville heureuse de ce nouvel évènement qui leur arrivait, évènement sonnant comme gloire et célébration.
Paysans, villageois et bourges, tous étaient au rendez-vous.

Le rendez-vous de ta bénédiction, celle d'un couronnement, organisé par l'entièreté de ces égoïstes adultes ayant supprimé toutes nos chances d'une vie paisible et calme, faisant que toi, mon cher frère, malgré ton jeune âge, finit par devenir souverain de cette ville, de ce pays.

Toi, gouvernant à présent sur les citoyens et les hauts rangs, alors que moi, suite à nos destins qu'étaient liés au départ, devenus à présent brisés par cette situation, j'étais donc devenu ton serviteur, ton majordome, celui qui, quoi qu'il arrive, restera là pour toi à te protéger pour l'éternité contre le monde entier, jusqu'à en devenir un démon aux mains de rouge s'il en devenait nécessaire.
Tant que tu ne perdais pas ton sourire d'ange, et que tu gardais toujours, chaque jour ce si beau sourire sur ton visage, celui qui est si facilement comparable et semblable au soleil, cela me suffisait amplement pour faire face à tout et rien, simplement pour le jumeau que tu es.

Afin de fêter ton couronnement, un bal s'est organisé, pour ta plus grande joie et ton amour des fêtes.
Nous étions là, tous deux, accueillant les invités par des révérences, comme nous les avions apprises depuis jeune par nos professeurs, étant forcés à la perfection.

Dans cette soirée ou je restais sans cesse à tes côtés pour te protéger du monde, je te voyais, toi, regarder d'un air peu habituel, un air sombre, un duo de jeunes hommes, qui étaient tous deux liés par leur appartenance à chacun.
Je te voyais, regarder le squelette aux os blancs de neige, qui se trouvait en compagnie de celui aux os ébènes qui t'avait fait un peu d'effet, toi aimant tant te faire complimenter, faisant donc battre ton âme d'envie lors de votre rencontre et ses jolis mots dites de sa voix grave envers la personne que tu es devenu.

Mais le lendemain, lorsque que je reçus une lettre de mission de ta part, visant à salir mes mains, à assassiner le comte aux os ébènes et au regard tricolore, portant le froid nom d'Error, suite à un désaccord de sa part au magistrat, je sus que, après tout, je ne pouvais rien faire, rien penser face à cela, devant seulement obéir à ta macabre demande, devenant un démon sans pitié ni remords, faisant souffrir le petit squelette blanc à la marque d'encre au bas de la joue, compagnon de celui-ci qui n'arrivera ô grand jamais à faire son deuil, qui aura tant de mal à tourner la page de la perte de celui qui partageait sa vie et son lien d'âme.

Mais je le fais, tout simplement, parce-que je ferais tout pour toi, quoi qu'il arrivera.

Les petits temps en ta douce compagnie avaient lentement passé avant qu'un jour, temps fait de soleil et de printemps, au détour de l'un de mes voyages dans l'un des nombreux pays voisins alors que je songeais à mes tâches à effectuer, j'avais malencontreusement bousculé par grande mégarde un jeune homme qui se baladait à la base, l'ayant fait donc tomber à terre sans aucune finesse.

Mais, après avoir tendu ma main en guise d'aide tout en m'excusant par simple politesse, je le regardais de mes pupilles violines et le vis, rayonnant d'un sourire incroyablement adorable et captivant, tout comme son beau et doux visage.

Ce visage, fait de os blancs comme l'ivoire, ses traces noirâtres partant de ses orbites telles des larmes, son regard vide mais chaleureux, qui avaient fait battre mon âme jusqu'à la chamade, le coup de foudre m'ayant frappé de plein fouet sans que je ne puisse point y contrer, alors qu'il me remerciait de sa mélodieuse voix avec toute sa gentillesse de l'avoir relevé et que ce n'était point ma faute de l'avoir fait chuter, finissant au final par reprendre sa route après quelques doux mots échangés entre nous.

Mais quand, une nouvelle fois, je finis par recevoir une nouvelle lettre de ta part, me demandant de mettre fin aux jours du sublime squelette pour qui mes pupilles et âme n'avaient d'intérêt que lui mis à part toi, pour qu'il ne se mette point dans ton chemin de conquête de celui que tu aimais au premier regard, je ne pus refuser ta demande, voulant te protéger toi mon frère jumeau, devant obéir sans poser quelconque question même si cela me faisait mal.

Si mal de le voir, apeuré face à moi, dans ce sombre coin de rue sans quelconque présence vivante, alors que j'avais activé ma ténébreuse magie, le transperçant d'une traite, larmes telles des cascades coulant sans cesse sur mes pommettes en le voyant devenir poussière, pensées emplies de tristesse et de remords malgré le fait que, au final, je sus que cela était pour toi, pour te protéger du monde.

Tout simplement parce-que je ferais tout pour toi, quoi qu'il arrivera.

Mais tu le sais, mon cher frère, toi, souverain, prince de ce pays, tu sais tout aussi bien que moi que cette ville, voulant donner leur mot, leur mécontentement face à tes choix, tes actions, aux guerres qui ont causé grande pertes de leur côté, perdant leurs familles, leurs biens et même leurs habitats, viennent au final par être ici, devant ton immense demeure bien trop grande pour toi et pourtant si plaisante pour la personne que tu es, à venir déclarer justice, devenant révolution organisée par ces deux squelettes blancs aux coeurs brisés, à qui j'ai enlevé leur compagnon ou leur cher ami, par la cause de ton égoïsme et de ta simple jalousie infantine.

Ils avançaient tous vers le château, voulant te capturer afin de mettre fin à ton règne, alors que je me regardais dans le miroir, arrangeant ma tenue dans une humeur des plus calmes, ayant fini par prendre ma décision, finissant par au final me diriger vers ta chambre, là où tu te trouvais, alors que tu te mettais à me regarder, surpris, ne comprenant pas le moindre de ce que je faisais.

D'un geste souple et habituel, tel le majordome que j'étais, je te tendais ces tissus, étant des vêtements.

"Tiens prends donc ce que je t'apporte, oui ce sont mes vêtements,"

Mes propres vêtements que je te donnais, alors que je portais les tiens, faisant donc que je te ressemblais à l'identique.

"Enfile-les et échappe toi immédiatement."

Mon but étant de tout inverser pour te laisser champ libre à ta vie.

"Ne t'inquiètes pas, nous sommes jumeaux et tout ira bien.." Je me mettais à sourire, alors que tu faisais de même malgré les perles d'eau salées qui apparaissaient aux coin de tes orbites, finissant par le fait que, toi, à présent devenu moi, fuyais afin de te mettre en sécurité, me laissant ici. "Je suis certain que les gens ne remarqueront rien.."

Je m'avancais vers le balcon de ta chambre, devenue mienne tout comme ton titre, sans que personne ne sache rien de cette mascarade, qui restera à jamais secrète.

Je faisais face au peuple qui me huait, qui me transmettait toute sa haine alors que j'entendais ces deux squelettes, maître de cette révolte derrière moi, armure sur l'un, costume pour l'autre, armes en main, me disant que c'était terminé, qu'ils avaient gagné.

Mais alors que je me tournais vers eux, celui aux flammes multicolores prit un regard sombre, disant sèchement que je n'étais point le vrai prince, alors que celui à la tâche d'encre se mettait à réaliser qui étais-je en réalité, se souvenant de notre lien en tant que frères jumeaux le jour de ce maudit bal, remarquant notre ressemblance identique.

Mais malgré tout, ils ont gardé le silence, gardant ce secret pour ne pas rendre la ville en folie. Laissant croire ce secret qu'est la clé de ta liberté.

Une semaine avait passé dans cette cellule froide et humide, dans laquelle je pensais à rien excepté toi mon frère, me demandant si tu t'en sortais dans ton exil, alors que ces deux squelettes qui portaient le nom de Ink et de Color venaient à présent me chercher pour m'offir le châtiment que je méritais, en tant que démon mais aussi en tant que prince.

Je me trouvais donc sur la place de la ville, devant la population entière qui m'observait avec dégoût.
Et sachant si bien que tu en faisais partie, je gardais tout de même le sourire, finissant par prononcer mes derniers mots à ton égard devant le regard empli de culpabilité de ces deux là devant exécuter celui ayant pris ta place, avant de finir par devenir poussière lorsque que l'église sonnait ses cloches de quinze heures, annonçant mon départ en achevant à présent le règne du prince démoniaque, sachant déjà que tu verserais des larmes pleines de tristesse et de douleur pour le mort que je suis à présent.

Je te l'avais dit, mon frère. Toi, mon jumeau et prince du mal malgré ton jeune âge.
Je te l'avais dit, que te protégerais contre le monde entier quoi qu'il arrivera, pour toi, le jumeau que tu es.

Même si je dois finir par me retrouver en enfer, tout cela ne sera pas pour rien.

Tant que tu gardes ton sourire, cela m'est égal d'être séparé de toi, à tout jamais.

Gardes espoir, mon cher frère, toi portant le doux nom de Dream.

Je resterais toujours à tes côtés, à te protéger..

Même si la vie et la mort nous sépare.

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