Chapitre 41
[Artiste : @yukarintizu sur Twitter]
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Frisk marchait dans la forêt, aux côtés de ses frères et son père. Depuis qu'il pouvait voir ces drôles de cœurs, ce dernier garder les yeux fermés. Évidemment, cela avait eu tendance à inquiéter Indra et Ashura, mais les deux garçons n'avaient pas posé plus de questions à leur petit frère.
Les deux plus âgés avaient conscience que Frisk avait probablement débloqué une vision particulière. Ça n'étonnait personne, après tout, Frisk était le fils de Hagoromo. Cependant, ce que pouvait voir le plus jeune des fils du sage semblait tout nouveau. Ça ne ressemblait ni au sharigan et ses dérivés, ni au byakugan. Cela intriguait tout le monde, d'autant plus que personne dans la famille d'Hagoromo n'était capable de voir ce que Frisk voyait.
Les personnes capable de voir ces fameux cœurs flottant étaient extérieur à la famille Ôtsutsuki et cela intriguait tout le monde. Hagoromo semblait avoir jugé nécessaire que ses trois fils, et pas seulement Frisk connaissent l'existence des personnes à la même capacité que le plus jeune des trois garçons.
À présent, la famille Ôtsutsuki marchait dans la forêt. Tout semblait paisible, avec les oiseaux qui chantaient et les feuilles d'arbres qui tombaient de temps à autre, lentement au rythme du vent. Entre cette nature paisible, les pas de Frisk, ses frères et son père résonnaient dans la forêt dans un rythme régulier.
Quelques petits animaux les observaient, cachés derrière des arbres. Rien de dangereux ne semblait à prévoir, tout était paisible.
— Nous sommes arrivés, annonça alors Hagoromo.
Les trois fils du sage Rikudo se stoppèrent alors dans leur marche. Les jeunes garçons et leur père étaient arrêtés face à une entrée de village. Cependant, bien que face à des habitations, tout était bien trop silencieux. Cela éveilla les suspicions de Indra et Ashura, qui se demandaient bien pourquoi leur père les avait emmené ici.
Frisk, les yeux fermés, put quant à lui sentir des flux de chakra. Le garçon savait qu'il n'était pas seul, et que les individus présents n'étaient probablement pas dangereux. Si cela avait été le cas, Hagoromo aurait probablement prévenu ses fils.
Le silence tendu qui planait depuis plusieurs minutes s'estompa soudainement au son d'une voix masculine. Frisk pouvait entendre à quel point les pas qui accompagnait cette voix étaient lourd. La personne qui parlait était probablement assez massive.
— Hagoromo ! Mon vieil ami, ça fait longtemps ! S'exclama la voix.
— En effet, comment vas-tu ? Demanda le sage Rikudo.
— Bien, bien merci, je t'en pris, entre. Enfin, avant toute chose ne devrais-yu pas me présenter ces trois jeunes garçons ?
— Évidemment, je te présente mes trois fils. Voici, Indra, Ashura et Frisk.
Les trois garçons en question étaient restés en retrait derrière leur père, troublé par ce qu'il voyait. La personne qui parlait à Hagoromo n'avait absolument rien d'humain. Enfin, c'était plutôt ironique de dire ça quand on regardait l'apparence du sage Rikudo.
Cependant, ce que les trois enfants pouvaient observer n'avait absolument rien avoir avec les Ôtsutsuki. Frisk, curieux du soudain silence de ses frères, avait décidé d'ouvrir les yeux, histoire de voir ce qui avait fait taire Indra et Ashura. Il constata alors que c'était comme si la personne face à lui appartenait à une nouvelle espèce.
Il s'agissait d'un bélier humanoïde. Il avait des mains et des jambes comme n'importe quel humain, toutefois, son poil blanc et ses cornes étaient propre à un bélier. Ce mélange était assez troublant.
— Père, pouvez-vous nous expliquer ce qu'il se passe ? Demanda Indra décontenancé.
— Je vais tout vous expliquez, rentrons dans le village dans un premier temps, répondit Hagoromo.
Les trois garçons suivirent alors leur père, peu certains de la suite des événements. Aucun des enfants ne comprenaient les événements, et tout devint encore plus flou lorsque Ashura et ses frères se mirent à observer le village. Les habitants n'avaient eux aussi rien d'humain.
Ils avaient tous des formes, plus variés les unes que les autres. Qu'est-ce que ces créatures étaient et qu'est-ce qu'elles avaient avoir avec Frisk ? Les fils de Hagoromo n'y comprenaient plus rien.
Les trois garçons étaient complètement perdus, au milieu de ce village avec des habitants aux physiques étranges. Le côté mystérieux de tour cela était d'autant plus accentué par le fait que les habitants ce cachaient. Caché derrières des murs, à travers les fenêtres de leur maison, ou encore observant de très loin, les villageois semblaient tout aussi effrayé que Frisk et ses frères.
Finalement, Hagoromo et ses fils arrivèrent dans une maison. Il semblait qu'il s'agissait de la maison de la créatures aux traits de béliers. Le sage Rikudo s'installa alors à une table, suivit de près par ses enfants. La créature prit alors place face à eux. Indra, toujours méfiant, examina rapidement son environnement. La maison était une simple maison en bois.
Il y avait quelques meubles et quelques décorations végétales sans plus. L'habitation était relativement simple.
— Tes fils ont quelques airs de ressemblances avec toi, dit soudainement la créature en posant son regard sur les garçons concernés.
Hagoromo se mit alors à discuter de longues minutes avec le bélier humanoïde. Indra et ses frères se contentaient d'écouter, cherchant des indices sur ce qu'il se passait. De ce que les garçons purent comprendre, la créature face à eux faisait parti de l'une des nombreuses rencontré que le sage Rikudo avait faite lors de son voyage.
Il aurait rencontré l'ensemble de ces créatures par hasard, alors qu'il avait perdu ses compagnons dans la forêt. Hagoromo avait réussi à tisser des liens d'amitié et avait appris que ce peuple était composé de monstres. Ce n'était pas un terme à prendre comme une insulte, c'était simplement le nom de cettepopulation.
Par la suite, proche des monstres, Hagoromo avait transmis le chakra et le ninshu à ces dernières. Il semblait donc que le bélier humanoïde était une connaissance de longue date.
— Dit moi, tu m'as bien dit que seul les monstres étaient capable de voir les âmes ? Demanda Hagoromo.
— C'est exact, répondit le monstre.
— Et à quoi ressemble ces âmes déjà ?
— À des petits cœurs flottants ? Mais pourquoi me poses-tu ces questions Hagoromo.
— Vous...Vous les voyez aussi ? Ces drôles de cœurs ? Je ne suis donc pas fou ! S'exclama Frisk.
— Comment ça ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Hagoromo, ton fils voit les âmes ? S'exclama le monstre.
— Je ne sais pas, c'est ce que je suis venu confirmer, répondit le sage.
Un silence se plaça dans la pièce. La seule idée qu'un humain pouvait aussi voir les âmes était invraisemblable pour le monstre. Enfin, cela n'était peut-être pas impossible, au vu du passé de la famille Ôtsutsuki. Ils avaient des capacités étranges.
— Dis-moi petit, de quelle couleur est mon âme ? Demanda le monstre.
Frisk hésita de nouveau quelques minutes à ouvrir les yeux, comme terrifié de voir à nouveau ces drôles de cœurs. Pourtant, le jeune garçon n'avait pas le choix, il devait trouver des réponses à ses questions pour avancer.
L'enfant révéla alors ses pupilles rouges. Il posa son regard sur le monstre. Ce fut une drôle d'expérience pour le bélier humanoïde. Ces yeux d'un rouge vif semblait comme regarder jusqu'au plus profond de son âme. C'était assez troublant.
Après quelques secondes, Frisk leva les yeux, sur de sa réponse.
— Votre âme est blanche, dit le garçon.
— C'est exact, quand est-il de la tienne ? Demanda le monstre.
— La mienne ? Elle est rouge.
Le monstre resta bouche-bée. Cet enfant voyait vraiment les âmes. Comment cela pouvait-il être possible ? Cela n'était à y rien comprendre. Est-ce qu'il n'y avait finalement pas tant de différence que ça entre les monstres et les humains ? C'était vraiment très difficile à croire, et pourtant, Frisk, un humain, semblait bien pouvoir voir les âmes.
Un silence plana durant quelques minutes. Le monstre paraissait perdu dans ses propres pensées, ne sachant pas quoi faire face à cela. Le bruit des villageois dans leur activité résonnait en fond, entre leur discussion et leur travail.
C'était une image paisible qui pouvait permettre à n'importe qui de réfléchir tranquillement.
— Hagoromo, je pense vraiment que ton fils est capable de voir les âmes, le problème c'est que je ne sais pas pourquoi il peut le faire, dit le bélier.
— Il n'y a donc vraiment pas d'explications ? Dit Hagoromo.
— La vision des âmes chez les monstres permet une chose, de voir ce que nous avons en moins que les humains, de la détermination.
— De la détermination ? Demanda Indra curieux.
— C'est exact. La détermination est le pouvoir qui permet aux âmes humaines de persister après la mort. Quand un humain meurt, son corps demeure et son âme peut elle aussi rester quelques minutes avant de disparaître. Ce n'est pas le cas des âmes des monstres.
— Qu'est-ce que vous voulez dire ? Questionna Indra.
— Quand un monstre meurt, son âme disparaît immédiatement et son corps ne devient que poussière, et tout cela parce que nous n'avons pas de détermination en nous.
— Je n'y comprends rien ! La détermination est un sentiment non ? Demanda Ashura.
— Oui c'est un sentiment et je ne peux pas dire que les monstres ne sont pas déterminés quand ils le veulent. Toutefois, la détermination dont je vous parle ne fait pas référence au sentiment, mais au pouvoir que les humains ont en plus, celui de persister après la mort, expliqua le monstre.
— Mais en quoi votre vision des âmes permettait-elle de voir la détermination chez les humains ? Dit Indra.
— Parce que nous n'avons pas de détermination, toutes les âmes des monstres sont blanches. Au contraire celles des humains sont colorés. Elles ont cependant toute une couleur différente.
— Et qu'est-ce que cela signifie ?
— Cela signifie que le pouvoir de la détermination n'a pas la même puissance chez tous les humains.
— Mais tout les humains peuvent persister après la mort pourtant ?
— Oui, mais la détermination donne des pouvoirs aux humains. Disons que nous pouvons dire que la quantité de détermination n'est pas la même pour tout le monde, et que en fonction de cette quantité, des qualités se développent chez les humains qui se refléteront notamment dans leur caractère.
— Leur caractère ?
— Prenons un exemple. Imaginons un humains qui a une certaine quantité de détermination. Cette quantité de détermination fait de lui quelqu'un de patient. Avec le chakra en lui, il developpera alors des capacités liés à cette patience. On peut par exemple bien voir que tout le monde n'a pas le même type de chakra, et bien cela dépend en partie de la détermination en elle.
— Tout ça c'est vraiment du charabia pour moi, soupira Ashura.
— En réalité, cela l'est aussi en quelque sorte pour nous aussi. Notre capacité de voir les âmes est assez ressente dans l'histoire de notre peuple.
— J'imagine que vous pouvez voir les âmes depuis que père vous a transmis le chakra et les arts du Ninshû, dit Indra.
— Oui, avant ça, on ne savait rien de tour cela. C'est le scientifique royal qui a mené toutes ses recherches, et elles sont encore en cours.
— Je vois, mais que se passerait-il si un humain avait tellement de détermination pour que son âme représente la détermination elle-même ?
— Nous n'avons jamais encore croisé d'humains à des quantités de détermination si importante, avoua le monstre.
— Et si Frisk avait une quantité de détermination si élevé que le chakra en lui, lui donnait la capacité de voir les âmes ? Suggéra Hagoromo.
Personne ne répondit quoique se soit pendant un moment. Le monstre avait du mal à imaginer cette possibilité. C'était tout bonnement inimaginable. Une âme qui représentait la détermination elle-même aurait un pouvoir vraiment incroyable.
Est-ce qu'un être pareil existait vraiment ? Est-ce que Frisk était vraiment cette personne ? Le monstre ne savait pas quoi penser, il était complètement perdu face à tout cela. Peut-être que si Frisk restait dans le village, il pourrait en apprendre plus sur tout ces mystères. De plus, personne ne refuserait sa présence, puisqu'il était le fils d'Hagoromo.
Cette idée ne déplaisait pas au monstre, toutefois, resté à savoir su le sage Rikudo était d'accord.
— Et si Frisk restait parmi nous ? Demanda alors le monstre.
— Tu veux dire avec les monstres ? Répondit Hagoromo.
— Oui, il sera bien plus en contact avec la détermination, et il pourra sûrement en apprendre plus sur ses pouvoirs.
— Je ne vois pas d'inconvénient à cela, mais je pense qu'il faudrait plutôt demander au principal concerné.
— Je suis d'accord, dit alors Frisk.
Indra et Ashura regardèrent leur petit frère avec stupéfaction. Frisk avait toujours été très timide et silencieux, pourtant, il semblait vouloir rester avec les monstres sans avoir aucune crainte.
— Je veux en savoir plus sur mes pouvoirs, et sur ce que je suis capable de voir. Le monde que je vois m'inquiète, mais je pourrais peut-être faire quelque chose en développant davantage les pouvoirs qui m'ont permis de voir ce monde d'un autre œil, continua Frisk.
La famille Ôtsutsuki écouta son plus jeune membre sans l'interrompre. L'idée de séparation était assez douloureuse, toutefois, ils savaient qu'il ne pouvait pas empêcher Frisk de partir.
Comme Indra qui avait débloqué le sharingan, Frisk semblait avoir une nouvelle vision et il avait soif d'en savoir plus sur ses yeux. Cependant, ni ses frères ni son père ne pourraient lui en apprendre plus
— J'imagine que c'est la meilleur chose à faire, dit Hagoromo.
— Alors Frisk va vraiment partir ? Dit Ashura attristé.
— Mais je ne pars pas Ashura, je reste juste avec les monstres. Je viendrais voir voir souvent, promis Frisk.
— Dans ce cas, j'ai hâte de voir tes nouveaux progrès, dit Indra dans un sourire.
— Je ne vous décevez pas ! S'exclama Frisk.
— Dans ce cas, bienvenue à toi dans mon village Frisk, souhaita le monstre.
C'est comme ça que la première âme de la détermination était rentré en contact avec les monstres. Ahiko, qui observait toujours le passé de Frisk constata qu'à cette époque, le peuple des monstres n'avait rien avoir avec ce qu'elle connaissait. Le roi n'était pas Asgore, mais probablement son père ou quelqu'un de la famille royale.
Les membres de la famille royale vivait assez longtemps. Ils vieillissaient au même rythme que leur enfants grandissaient. Comme Asriel avait disparu pendant longtemps, Asgore et Toriel avait vécu très longtemps.
Ahiko avait aussi le fait qu'à cette époque, c'était un scientifique royal et non pas une scientifique royale. La blanche avait déjà entendu parlé d'un certain Gaster qui avait précédé Alphys. Elle ne connaissait pas grand chose de ce scientifique, si ce n'est qu'il serait responsable de la création du noyau dans les souterrains et qu'il serait mort à cause d'une expérience qui aurait mal tourné. Il avait visiblement vécu très longtemps.
Enfin, finalement, Frisk s'était installé parmis les monstres et s'étaient liés d'amitié avec eux. Il s'était même mis à porter des vêtements qui n'était trouvable que chez les monstres. Le garçon avait abonné sa tunique blanche Ôtsutsuki pour mettre un pull bleu à rayure violette, ainsi qu'un short. Chez les monstres, les enfants avaient tendance à porter des rayures. Frisk trouvait cela bien plus confortable. Ce style de vêtement existera alors pendant longtemps chez les Ketsui, d'où le style similaire entre Frisk et Chara.
Frisk rendait souvent visite à son père et ses frères et il développait peu à peu des capacités comme la Sauvegarde ou le Reset.
Toutefois rien ne restait paisible bien longtemps. Une haine et une violence grandissante naissait chez Indra, tout cela, sous l'influence de Zetsu.
Même si Frisk avait observé ce changement sur son frère aîné, il ne fit rien. Il avait peur et ne savait pas comment aborder le sujet avec Ashura et son père. Il préférait fuir auprès des monstres, et garder les yeux fermés sur ce qu'il voyait évoluer.
Tout cela n'était que le début du légendaire conflit entre les frères Ôtsutsuki.
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