Chapitre 40
[Artiste: deency sur Deviantart]
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Ahiko n'était pas vraiment surprise des paroles de Frisk. Elle avait toujours perçu la présence de Frisk à ses côtés, et en plus de cela, elle était entrée en contact avec lui à plusieurs reprises.
Non, ce n'était définitivement pas une surprise. Cependant, jusqu'à présent, la blanche n'avait juste pas conscience que tout cela concerné une réincarnation. La jeune femme avait même pensé qu'une autre âme de la détermination s'était accrochée à elle comme Chara.
— Tu n'es pas surprise à ce que je vois, dit Frisk.
— Non, tu as toujours été à mes côtés après tout, répondit Ahiko.
— Et Frisk est bien le seul de mes fils à être capable de faire ça. Pour les autres réincarnation, Indra et Asura ne pouvaient exister qu'à travers leur chakra, ajouta Hagoromo.
— Tant qu'il existe de la détermination en moi, je serais capable de le faire, répondit Frisk.
— Attendez une seconde, pourquoi est-ce que tu t'es réincarné Frisk ? Tes frères aînés ont continué à exister parce qu'ils étaient en conflit, mais toi, pourquoi te réincarner ? Demanda Ahiko.
— Parce que j'avais peur de l'avenir que mes frères allaient provoquer, alors je voulais les surveiller. Au final, chacune de mes réincarnations a suivit le même chemin que moi, elles ont fuit, répondit le fils de Hagoromo.
— Qu'est-ce que tu veux dire ? Demanda la jeune femme.
— Laisse moi te raconter brièvement mon histoire Ahiko. Je suis certain que tu te reconnaîtras parfois dans mon récit.
Un silence se plaça entre le petit groupe. Personne ne parlait, chacun essayant de maintenir sa concentration au maximum pour faire aux événements. Ahiko regardait Frisk, attendant son récit.
L'enfant du sage Rikudo se contentait de fixait sa réincarnation, de ses yeux à présent ouvert. C'était à présent deux âmes de la détermination qui se sondait. C'était une scène particulière, mais Hagoromo n'intervena pas, faisant entièrement confiance à son fils.
Frisk tendit sa main vers Ahiko. La jeune femme ne comprit Pas vraiment ce geste, cependant, elle ne posa pas plus de question. La blanche montra à son tour sa main que le fils de Hagoromo saisissa.
Aussitôt qu'il prit la main de la blanche, l'environnement autour de cette dernière changea. Les yeux de Frisk brillait d'une légère lumière rouge.
La Ketsui reconnu toute suite le phénomène qui se produisait puisqu'elle avait vécu quelque chose de similaire avec Chara.
La kunoichi se retrouva alors dans une pièce, face à trois enfants endormis. Parmi les trois petits garçons, la ninja reconnu facilement Frisk. Tout était paisible, et cela formait un large contraste avec ce que Hagoromo avait raconté à propos du chaos dont ses fils étaient à l'origine.
— Après que ma père et son frère aient combattu Kaguya, ils la scellèrent en ce qui est aujourd'hui la Lune. Mon oncle est parti sur la Lune afin de surveiller, tandis que mon père parcouru le monde afin de réparer les dégâts de Kaguya, mais aussi de transmettre l'art du Ninshû et de repartir les Bijus dans le monde, expliqua Frisk.
— J'imagine que après ce long périple, ton père s'est installé et a eu des enfants, dit Ahiko.
— C'est exact. Ma mère est morte peu après ma naissance, mais nous étions moi et mes frères en bonne santé. C'était l'époque de l'innocence où l'on s'entendait bien. Indra était un grand frère aimant, Ashura le suivait partout et moi, j'étais l'enfant timide du trio. Mes frères avaient tendance à me surproteger, dit Frisk.
— Cependant, à cette époque, je n'avais pas réalisé qu'une force maléfique était déjà à l'œuvre, essayant de manipuler mes fils, ajouta Hagoromo.
Ahiko pouvait alors voir une image des trois enfants courir et s'amuser. Ils riaient au éclat, et jouaient sans se soucier de quoique ce soit. Il était difficile de penser que le trio serait en grande partie, à l'origine de nombreuses choses du monde ninja.
Soudainement, l'image des trois garçons courant gaiement disparu pour laisser place à une ambiance bien plus studieuse. Les fils de Hagoromo étaient devant des livres. Si Indra semblait avoir déjà lu plusieurs livres, au vu de la pile à côté de lui, Ashura lui paraissait en bien plus grande difficulté. Quant à Frisk, il se débrouillait mais était loin du niveau de son frère aîné.
— Grand-frère, comment tu fais pour lire autant ? Et papa, pourquoi est-ce qu'il écrit autant ? Demanda Ashura à Indra.
— Tout ceci est en rapport avec le Ninshû. Chaque mot est lourd de sens, répondit Indra.
— Je sais, mais...
-Tu sais Ashura, Indra semble passionné par ce qu'il fait contrairement à nous, dit Frisk.
— C'est vrai, mais toi aussi tu as lu pas mal de livre Frisk. Comment tu fais alors que ça t'ennuie autant que moi ? Questionna Ashura.
— J'imagine que ma détermination de connaître les bases m'aide, répondit le plus jeune des garçons.
— La détermination ? Bah moi j'en ai plus, soupira le cadet.
Finalement, à force de lutter contre la lecture, Ashura s'endormit devant les pages. Frisk le rejoignit rapidement, fatigué de toutes ses lectures. Seul Indra resta éveillé, voulant toujours en savoir plus.
Ahiko continua à voit des scènes du trio d'enfant s'amuser ensemble. Indra pratiquait de tant à autre ce que la kunoichi désignait comme du ninjutsu. Cependant, à cette époque, il semblait que le ninjutsu, ou plutôt le Ninshû n'était pas utilisé pour le combat.
— Le Ninshû était sensé relié les cœurs, mais sous l'impulsion des innovations d'Indra, la voie du Ninshû changea drastiquement. Indra fut celui qui inventa les signes pour utiliser des techniques. À ce moment là, le fait de pouvoir utiliser une technique en formant des signes changea complètement la façon dont les gens vivaient, au point que chaque personne qui s'entraînait durement réussissait à utiliser une technique. Toutefois, je fus un père imprudent qui ne vit pas que des puissances maléfique visant Indra étaient déjà à l'œuvre, expliqua Hagoromo.
La kunoichi observa alors Frisk et ses frères à l'entraînement. Ils étaient évalués sur leur multiclonage et leur taijutsu. Cela rappela beaucoup l'académie à Ahiko, et quelque part, c'était sûrement de là qu'elle tirait ses origines.
Indra s'en sortait parfaitement dans le clonage, Frisk pouvait faire apparaître moins de clone, quant à Ashura, il n'avait fait apparaître qu'un clone mais ce dernier ne semblait pas vraiment viable.
En ce qui concernait le taijutsu, l'endurance de Frisk face à Indra, sembla déstabiliser les spectateurs du combat. Les gestes de l'âme de la détermination n'étaient pas aussi précis et puissant que son aîné, pourtant, il se relevait à chaque coup, prêt de nouveau à ce battre. Évidemment, à cette époque là, personne ne savait ce que représentait la détermination d'une âme rouge.
Finalement, Indra remporta tout les combats. L'entraînement prit fin et Ashura se précipita à l'extérieur, content que leur cours prennent fin. Le plus âgés des frères décida de continuer à s'entraîner en dehors du dojo. Frisk pensa quant à lui à suivre Asura pour allait s'amuser.
— Frisk, résonna alors la voix d'Hagoromo.
L'appel de son père surprit quelque peu le concerné. Il savait que son parent l'aimait, toutefois, au vu des capacités de Indra et le caractère énergétique de Ashura que Hagoromo devait souvent cadrer, Frisk était le plus effacé du trio.
Il ne parlait pas beaucoup et se contentait d'observer ce qui l'entourait. Frisk essayait de parfois canaliser Ashura, et il aimait écouter les bons conseils de son frère aîné. Le plus jeune des garçons savaient qu'il ne succederait probablement pas à son père, mais au fond il en était satisfait. Il préférait vivre une vie tranquille.
— Oui père, répondit Frisk en tournant ses pupilles rouges vers son interlocuteur.
Le sage Rikudo ne pouvait pas le cacher, la couleur rouge des yeux de son fils le perturbait grandement. Ils semblaient avoir quelque chose de spécial. Évidemment, avec cette couleur, Hagoromo avait toute suite pensé à une forme de sharingan par encore éveillé. Le père attendait la suite, afin de voir ce que les yeux de son fils donnerait.
— Dis-moi Frisk, est-ce que tu vois des choses étranges ? Questionna Hagoromo.
— Des choses étranges ? Comme quoi ? Demanda Frisk.
— Comme des flux de chakra par exemple.
— Si je m'en réfère à ce que vous avez dessiné dans vos livres, je n'ai jamais rien vu de telles choses.
— Vraiment ? Très bien. Quand est-il de ta si importante endurance ?
— Je ne sais pas comment je fais pour tenir. En fait, tant que je suis déterminé à me battre, je me relève.
— Je vois, tu peux disposer. N'hésite pas à me prévenir, si le moindre changement se passe en toi.
— Oui père.
Sur ces derniers mots, le jeune Frisk partit rejoindre Ashura pour jouer avec lui. Il ne savait pas rellement quoi penser des paroles de son père. À part lui, aucun de ses frères n'avaient d'yeux rouges. Le garçon savait que son père avait des pupilles particulière, alors il avait pensé que la couleur si particulière de ses yeux étaient dû à cela.
L'esprit d'enfant de Frisk laissa rapidement de côté toute ses pensées. Le jeune garçon se précipita à l'extérieur pour rejoindre Asura. Il s'inquieterait de tout cela pour tard, pour l'instant, l'enfant avait largement plus la tête à jouer.
-Ashura ! Appela Frisk.
Le concerné de l'appel se retourna. Il semblait que Ashura était sur le point de partir avec un groupe de garçon du village, cependant, ce dernier s'arrêta à la vue de son frère.
— Qu'est-ce qu'il se passe Frisk ? Demanda alors Ashura.
— Rien, je voulais juste jouer avec toi, répondit Frisk.
— Je suis pas certain que cela soit une bonne idée de ramener ton petit frère avec nous, souligna un des jeunes garçons du village.
— Mais je voulais juste jouer avec vous, murmura Frisk déçu.
— Enfin, bien sûr que tu peux venir avec nous Frisk. Ne les écoute pas, reste juste à côté de moi en cas de problème ! S'exclama Ashura.
— Merci Ashura, t'es le meilleur ! Répondit Frisk.
Le groupe de garçon termina par s'enfoncer dans la forêt. Ces derniers avaient repéré des traces de sangliers et ils étaient partis à la recherche de l'animal. Plusieurs champs avaient été détruit, et les enfants doutaient fortement de la responsabilité du sanglier dans ces destructions.
Toutefois, à force de chercher le sanglier, ils finirent bel et bien par tomber dessus. Cependant, l'animal était bien plus grand que la moyenne. Les cris des enfants resonnèrent à travers toute la forêt tandis que la bête sortait violemment d'un buisson. Frisk se précipita à un arbre et décida d'y grimper.
Le sanglier détruisait tout sur son passage. Les arbres tombaient dans de lourd fracas, tandis que les oiseaux effrayés prenaient la fuite. Finalement, l'animal prit pour cible Asura, continuant ses destructions massives sur son passage.
Le fils cadet d'Hagoromo s'échappait à la manière d'un ninja. Il courrait de branche en branche, essayant de semer le sanglier. Toutefois, Asura ne put s'échapper plus longtemps. Il tomba soudainement au sol, déstabilisé par le déracinement d'un arbre.
— Ashura ! Cria Frisk.
— Il faut que tu utilises ton ninshû ! S'exclamèrent les amis du cadet Ôtsutsuki.
Cependant, Ashura était tétanisé par la peur. Il tentait des signes à l'aide de ses doigts, mais il ne faisait rien d'autre que de s'emmêler.
Ce que craignait Frisk arriva bien trop vite pour que ce dernier ne trouve une solution. Le sanglier prit soudainement pour cible Ashura. Il fonça à pleine vitesse sous les yeux impuissant du plus jeune des Ôtsutsuki.
— Attention Ashura ! Fuis ! Crièrent l'ensemble des garçons.
Pris par l'adrénaline, Frisk descendit de son arbre. Ce dernier fonça droit vers Ashura, n'ayant qu'une idée en tête, le protéger. À ce moment, la volonté de protéger son frère, était tellement forte chez Frisk. Il courait de toutes ses forces, néanmoins, tout ce que le jeune garçon réussi à voir fut un cœur se briser en deux. La sensation que Frisk ressenti à ce moment là, face à cette vision, ne fut que pure effroi.
L'enfant comprit rapidement ce que ce cœur brisé signifiait lorsqu'il entendu les gémissements de souffrances d'un petit chien. Le chiot, dans sa volonté de protéger Ashura, fonça droit vers le sanglier. Cependant, la force massive de la bête sauvage eut raison du canidé qui voltigea dans les airs.
— Shiro ! Crièrent Frisk et Ashura en cœur.
Shiro était un chiot que le trio de frère avait pris en affection. Le petit animal suivait les trois fils Ôtsutsuki partout, et il était devenu comme un membre de la famille pour les garçons. Voir Shiro mourir était une horrible vision, surtout pour Frisk, qui pour la première fois de sa vie voyait une âme disparaître sous ses yeux sans pouvoir rien faire.
L'âme de la détermination ressenti un terrible effroi de cette vision. Frisk était paralysé, il venait d'assister à une mort bien plus prêt que n'importe qui.
Finalement, Indra apparu, prêt à sauver ses deux frères.
— Dépêchez-vous de partir, dit alors Indra à l'adresse de ses deux frères.
Toutefois, encore sous le choc, Frisk ne bougea pas d'un pouce. Indra ne comprenait pas vraiment ce qui arrivait à son plus jeune frère, mais ce dernier comprit bien qu'il était tétanisé.
— Ashura ! Prends Frisk avec toi et allez-vous en ! Cria Indra.
Le concerné s'excuta toute suite. Il prit Frisk avec lui, puit il se mis en sécurité. Indra en termina alors rapidement avec le sanglier, grâce à une attaque Raiton. Il fallut quelques minutes pour Ashura avant de sortir de sa cachette. Ce dernier voulait s'assurer qu'il n'y avait plus aucun danger, et qu'il ne pourrait pas gêner son frère aîné.
Ne voyant plus le sanglier bouger, Ashura décida finalement de sortir de sa cachette. La forêt tout autour du trio était devenu calme. Les animaux avaient fuit les combats, et des arbres déracinés entouraient les garçons. C'était à présent un environnement chaotique et silencieux qui se trouvait autour.
— Grand-frère ! Appela Ashura.
— Tu vas bien ? Demanda Indra.
— Oui...mais Shiro est... sanglota Ashura.
— Shiro a donné sa vie pour te protéger, tu dois lui donner une sépulture, répondit le plus âgé en posant sa main sur l'épaule de son frère.
— Grand-frère ! Tes yeux !
Ne comprenant pas la surprise de Ashura, Indra prit un kunaï pour y regarder son reflet. Il aperçu alors deux pupilles rouges. Indra avait débloqué le Sharigan.
— C'est...
Et avant que Indra ne finisse sa phrase, il partit en courant au fond de la forêt. Ashura ne poursuivit pas son frère. Après tout, il savait qu'il pouvait de débrouiller. Toutefois, cela ne semblait pas le cas de Frisk. Accroupi derrière un arbre, ce dernier pleurait silencieusement. Il tremblait de temps à autre, comme s'il était effrayé.
Naturellement, Ashura pensait que son petit frère avait eu peur des événements avec le sanglier, mais c'était bien autre chose qui terrifiait Frisk. Ce dernier voyait des cœurs, il en avait vu sur Shiro, mais aussi, Indra, Ashura et ses amis. Le pire c'était que ces cœurs semblaient liés à la vie. Frisk voyait ces choses se brisaient quand les gens mouraient, c'était la pire vision.
— Frisk, le sanglier est mort maintenant, Indra s'est occupé de tout, commença Ashura pour rassurer son frère.
Toutefois, le concerné ne répondit rien. Il continuait de pleurer, incapable d'arrêter ses larmes. Quand le trio rentra finalement auprès de leur père, Frisk s'enferma seul, incapable d'affronter le monde extérieur.
Il voyait toutes ses âmes. Il les voyait apparaître lors des naissances, mais surtout mourir. Quand les autres espéraient que leur proche reste en vie, Frisk savait que ces proches allaient mourir par la simple vision de leur âme fissuré. L'âme de la détermination avait essayé pendant plusieurs jours de vivre avec cette vision, mais il n'y arrivait pas.
Ce dernier s'était enfermé, seul, loin de tout être vivant, sous l'incompréhension de sa famille. Hagoromo ne comprenait absolument pas le changement de son fils. Finalement, peut-être que quelque chose avait changé chez Frisk.
Le sage Rikudo avait alors décidé d'aller voir son fils. Lorsqu'il ouvrit la porte de la pièce où Frisk s'était enfermé, il trouva son fils dans un piteux état. Le jeune garçon avait des cernes marqués, et ses cheveux n'étaient plus aussi coiffé qu'avant.
Un autre détail attira l'attention du père, Frisk gardait les yeux fermés. Cette simple vision fit alors comprendre à Hagoromo que quelque chose s'était produit avec les yeux de son fils.
— Père, murmura Frisk.
Même les yeux fermés, le jeune garçon semblait avoir perçu la présence de son père. Pendant son séjour enfermé, Frisk s'était entraîné à garder les yeux fermés. Il ne voulait plus voir ce monde. Il aurait préféré vivre dans l'ignorance, loin de la vision de ces drôles de choses en forme de cœur.
— Je sais qu'il s'est passé quelque chose avec tes yeux. Est-ce que toi aussi tu as débloqué le sharingan ? Questionna Hagoromo.
— Le sharigan ne permet pas de voir de cœurs flottants, n'est-ce pas ? Demanda Frisk.
— Des cœurs flottants ? Répéta le sage Rikudo dans un froncement de sourcils.
Hagoromo ne comprenait absolument pas les paroles de son fils. De quoi est-ce qu'il parlait ? Est-ce que Frisk avait débloqué de nouvelles fonctions au sharigan ? À moins qu'il avait fait débloqué de nouveaux yeux ?
— Frisk, est-ce que c'est possible pour toi de me montrer tes pupilles ? Demanda le sage Rikudo.
— Je...Je déteste ce que je vois. Je vois les gens naître, mais je les vois aussi mourir et je suis impuissant à tout ça, répondit l'enfant.
Un silence se plaça entre le père et son fils. Frisk semblait hésitant à la demande se Hagoromo. Il s'était enfermé pour ne plus rien voir, et même s'il ouvrait les yeux, le garçon ne voyait rien. Toutefois, maintenant que son père était là, il verrait forcément un cœur.
Pourtant, si Frisk voulait en savoir plus sur ce qui lui arrivait, il devait montrer ses yeux à son père. Le frère de Ashura prit une profonde inspiration, puis il se décida finalement à ouvrir les yeux.
S'attendant à voir le sharingan, Hagoromo fut surpris de voir que les pupilles rouges de Frisk n'avait absolument pas changé. Ce que son fils décrivait n'avait absolument rien à voir avec ce que le sage Rikudo connaissait.
Enfin, ce qu'il connaissait, venant de sa famille. La description de Frisk à propos de sa vision de cœurs flottants en chaque être vivant, paru un brin familier à l'homme. Il avait déjà entendu ça quelque part au cours de son long voyage pour réparer les dégâts de Kaguya.
— Et si tu n'étais pas le seul à voir ce que tu vois ? Dit soudainement Hagoromo.
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