Chapitre 14
Découvrir soudainement que l'on faisait partie d'un clan aux capacités particulières était quelque chose de relativement difficile à encaisser pour Ahiko.
Pendant une période, elle avait toujours pensé qu'elle deviendrait une ninja banale. En soit, l'absence de caractère héréditaire n'empêchait pas de devenir un incroyable shinobi. Il n'y avait qu'à regarder certains Hokage. Ils avaient chacun développé des techniques qui leur permettaient de se souligner dans la masse.
Cependant, même si devenir un combattant de renom était possible, la blanche n'avait pas voulu briller. À Konoha, cette dernière avait déjà suffisamment été le centre de l'attention.
Qu'importait que cette popularité soit positive, qu'elle apporte des regards d'admirations, tapis dans l'ombre, il y avait toujours des envieux, des personnes profondément mauvaises qui ne souhaitaient que le malheur des autres. C'était une noirceur de l'être humain effrayante et Ahiko y avait fait face au village caché des feuilles.
La fantôme, c'était comme ça qu'on l'a surnommé. Les regards de dégoûts et de dédains à son encontre restaient toujours gravés au plus profond d'elle. Jamais elle ne souhaitait les revoir à nouveaux.
C'est pour cela que Ahiko voyait la révélation des capacités des Ketsui comme un malheur. La fillette ne savait pas si elle allait retourner à la surface, mais quelque soit l'endroit où elle resterait, certaines personnes observatrices remarqueraient bien que la kunoichi ne voyait pas le monde comme les autres. Après tout, Danzo paraissait avoir été suspicieux à ce propos.
— Ahiko, résonna la voix de l'une des âmes.
La concernée leva le regard vers le corps translucide de l'un des humains. Ce dernier abordait une mine soucieuse alors que son regard semblait curieux.
Les six âmes avaient eu conscience du lien fort qui unissait Ahiko et Chara, mais de là à découvrir les capacités d'un clan. C'était assez difficile à croire.
Le capacité de la blanche à voir les âmes avait attisé la curiosité autant du côté des six âmes que chez les monstres. Le palais avait été pris dans une agitation sans nom en apprenant ce dont la fille était capable.
Toutes sortes de spéculations avaient commencé à tourner allant même jusqu'à suspecter Ahiko d'être un monstre déguisé ou quelque chose de la sorte. Personne n'avait pensé qu'il pouvait simplement s'agir d'un humain capable naturellement de voir les âmes.
C'était impensable, surtout quand l'humanité avaient tant lutté pour souligner les différences majeurs qu'ils existaient entre elle et les monstres. Après tout, lorsque deux êtres étaient trop éloignés entre eux, les conflits pointaient facilement le bout de leur nez.
Les périodes de discordes étaient toujours les moments favoris de ceux qui voulaient prendre le pouvoir. Dans le désordre, se hisser au sommet était beaucoup plus facile. Les individus les plus puissants étaient sur le champ de bataille, tandis que dans leur ombre, des Hommes avides se cachaient, attendant le moment idéal.
— Tu...Tu abandonnes ? Demanda soudainement une âme.
Ces mots firent sortir Ahiko de ses sombres réflexions. Abandonner ? Est-ce qu'elle devait tout laisser parce qu'elle était une Ketsui ? La blanche ne connaissait pas vraiment l'impact de cette nouvelle puisqu'elle ne connaissait rien des capacités de son clan.
Pourtant, devait-elle laisser derrière elle ceux qui l'avait emmené jusqu'ici, qui l'avait encouragé ? La fillette ne se voyait pas soudainement fuir après les liens qu'elle avait formé. Si elle faisait ça, l'enfant se sentirait égoïste.
Ses promesses de libérations et d'amitiés ne seraient que de belle paroles. Construire l'espoir de quelqu'un sur des paroles bancales étaient sûrement l'une des pires choses que l'on pouvait faire vivre à quelqu'un.
Après tout, les monstres ne savaient pas si Ahiko tiendrait sa promesse. Ils avaient simplement placé leur espoir en elle, imaginant pouvoir revoir le soleil un jour, faire découvrir la nature aux plus jeunes habitants des souterrains et surtout vivre une vie paisible.
Ketsui ou pas, la jeune kunoichi se voyait mal détruire les espoirs du peuple d'Asgore. Elle était persuadée d'une chose, la blanche serait celle qui briserait enfin cette maudite barrière et qui les libererait.
— Non, il n'y a aucune raison que j'abandonne, mumura Ahiko.
Les visages fantomatiques des âmes affichèrent se qui semblait être un sourire. Elles avaient eu un doute durant un moment sur les volontés de la blanche. Découvrir ses origines dans un moment pareil était sûrement très déstabilisant.
Cependant, la fillette semblait être déterminée à accomplir son objectif initial. Cela rassurait quelque peu les six anciens humains, dans un premier temps parce que cela minimisait les chances que la kunoichi deviennent comme eux, mais aussi car ils allaient peut-être enfin pouvoir voir toute la souffrance qu'ils avaient pu observer disparaître.
La solitude d'Asgore et le désespoir des monstres pourraient enfin s'évaporer jusqu'à la surface.
— Bonne chance Ahiko, finirent par murmurer les âmes en coeurs.
Ce fut les dernières paroles des six anciens humains. Leurs corps, déjà transparents, devinrent de plus en plus translucides jusqu'à complètement disparaître.
Avant que Ahiko ne le réalise, cette dernière se retrouva de nouveau face au dos imposant de Asgore. Il restait immobile, sans dire un mot. La fillette était reconnaissante de cette courte phase silencieuse. Cela lui donnait le temps d'organiser ses idées, mais surtout, de reprendre ses repères.
Elle semblait avoir été coupée du monde pendant un bref instant, cependant cela avait était suffisant pour la perturber. Il fallait vite qu'elle reprenne ses esprits, sinon elle allait rapidement mourir.
Le coeur de l'enfant ne put s'empêcher d'accélérer lorsqu'elle vit Asgore se tournait lentement vers elle. Ses pas lourd faisait légèrement trembler le sol, rendant les appréhensions de Ahiko encore plus fortes.
La puissance du roi des monstres devait être incroyable. Les simples gestes qu'il exécutait pour se tourner vers l'humaine respiraient la force. Si Ahiko ne s'était pas persuadée auparavant qu'elle devait briser la malédiction, elle se serait sûrement enfuie en courant.
Le courage de l'enfant devint encore moins stable lorsqu'elle vit le visage d'Asgore. Celui-ci avait beaucoup de points communs avec Toriel, cependant, certains de ses traits physiques semblaient largement moins adoucis.
La mère adoptive de la blanche abordait sur sa tête deux petites cornes qui semblaient innofensives. Celles du roi étaient beaucoup plus larges et menaçantes. Une partie de son visage était couvert par une large barbe blonde, tandis que Toriel avait toujours un sourire doux à la place.
Asgore était beaucoup plus impressionnant, que cela soit en raison de son physique ou de sa large carrure.
— On peut-y aller ? Demanda soudainement le roi.
La kunoichi ne put s'empêcher d'être surprise par le ton de voix d'Asgore. Il était beaucoup plus doux que ce qu'elle avait imaginé.
Néanmoins, au-delà de cela, c'était surtout la question du monarque qui avait prit la fille au dépourvu. Il avait vraiment demandé si elle était prête à ce battre ?
Aucun monstre jusqu'à présent n'avait hésité à lui foncer dessus, qu'elle soit prête ou non, alors pourquoi lui demandait-il cela ? C'était assez étrange, cependant, cette simple phrase de la part d'Asgore fit redescendre la tension chez Ahiko.
Le roi des monstres n'étaient peut-être pas si méchant. Enfin, il était à la tête de tout un peuple, donc ça n'empêchait pas le fait qu'il devait être extrêmement puissant.
Pour autant, la fille ne put s'empêcher de garder un petit espoir au fond d'elle. Cette dernier pourrait réussir à convaincre Asgore de ne pas se battre. Il fallait qu'elle essaie, puisque après tout, qui ne tentait rien n'avait rien.
Dans cette réflexion, l'humaine se mit en position de combat, faisant ainsi signe au roi qu'elle était prête. Le coeur toujours battant, la ninja allait s'élancer dans la bataille.
Cependant, son élan fut stopper. Au milieu de la noirceur qui entourait les deux combattants, une flamme s'alluma. Elle paraissait chaleureuse, et sa lumière au milieu de l'obscurité fit soudainement sourire Ahiko.
La blanche ne savait pas si c'était la soudaine chaleur du feu, ou simplement le fait qu'elle savait que c'était Toriel qui était à l'origine de cette attaque, qui lui réchauffait le coeur.
— Quelle horrible créature ! Torturer une pauvre enfant innocente ! S'exclama la monstre.
La simple entente de la voix de sa mère adoptive rendit la fille émue. Tout le long de son voyage à travers les souterrains, elle avait longtemps rêvé de revoir Toriel, de pouvoir à nouveau lui parler. La monstre lui avait définitivement manqué.
Les expressions faciales de Toriel ne reflétaient que douceur, et elles suffisaient à éloigner les craintes que la blanche avaient développé vis-à-vis de Asgore.
Ses peurs éloignées, c'est sans aucune hésitation que la ninja se dirigea en courant vers l'ancienne reine. Monstreet enfants se prirent alors dans les bras, comme si leur dernière rencontre remontée à des années.
— Toriel, j'ai cru que je ne te reverrais jamais, mumura Ahiko.
La monstre ressera son étreinte autour de la fillette, comme pour lui assurer qu'elle était vraiment venue, que ce n'était pas un rêve.
Cette enfant lui avait manqué. Après avoir laissé partir Ahiko, Toriel avait tout de suite était envahie par l'inquiétude. L'ancienne reine s'en était même voulu. Comment pouvait-elle laisser une si jeune fillette partir à la découverte d'un monde aussi dangereux ?
Elle savait que les monstres étaient avides de l'âme de la blanche. Après tout, ils étaient à deux doigts de se libérer de cette prison souterraine. Les souffrances, la douleur allaient partir pour laisser place à la paix, mais à quel prix ?
Les monstres pouvaient-ils vraiment profiter de leur vie à l'extérieur après avoir tuer sept jeunes enfants ? Était-ce vraiment comme ça que le peuple des souterrains allaient vivre ?
Toriel pensait qu'il y avait sûrement une autre solution. Pour elle, la voix prise par Asgore avait beaucoup trop de risque. Asriel était mort parce que les humains avaient cru qu'il avait tué Chara, alors comment réagiraient-ils s'ils apprenaient que les monstres en avaient tué sept ?
C'était comme si le sacrifice de son fils n'avait servi à rien. Ça avait vexé Toriel et elle était partie.
Cependant, aujourd'hui, tout semblait différent. Elle savait au fond d'elle que Ahiko pourrait changer les choses. Après Chara, aucun humains, qui avaient atterri dans les souterrains, n'avaient réussi à être si proche des monstres, à baser leur espoir sur autre chose que sur la mort d'innocent. Oui, la blanche pourrait définitivement faire quelque chose.
-J'ai toujours été derrière toi pour te surveiller. Je m'inquiétais beaucoup trop. Pourtant j'ai vu de mes propres yeux que tu pouvais passer les obstacles qui se dressait devant toi. Ahiko, je suis heureuse que tu sois liée d'amitié avec les monstres. Aussi horrible qu'est Asgore, je pense que lui aussi mérite d'être épargner, dit Toriel à l'adresse de Ahiko.
— Tori... Tu es de retour... murmura le roi.
— Pas de Tori avec moi, Dreemur ! Si tu voulais réellement sauver notre peuple, tu aurais pu traverser la barrière avec une seule âme ! Au lieu de ça, tu as laissé sombrer les monstres dans le désespoir. Tu préfère attendre ici, priant que plus jamais un humain ne tombe.
— Tori, tu as raison je ne suis qu'un pauvre imbécile. Mais tu penses qu'on peut au moins redevenir ami ?
— Non Asgore ! Trancha Toriel.
— Eh ! Arrêtez de vous disputez devant la gamine ! Pas de bagarre, faites ami-ami ! Résonna une voix.
— Undyne tu es venue ! S'exclama Ahiko surprise.
— Bien sûr, je ne pouvais pas laisser une crevette comme toi, c'est trop dangereux !
Au même moment, Alphys, Sans, Papyrus et l'ensemble des monstres que la blanche avait pu rencontrer firent leur apparition. Ahiko ne put s'empêcher d'être émue à cette vue.
Au début de son voyage, la fille était loin d'imaginer qu'elle pourrait se lier d'amitié avec autant de monstre. Oui, son objectif avait été d'être ami avec le maximum d'habitants des souterrains, mais elle n'arrivait toujours pas à croire qu'elle avait réussi à devenir amical avec autant de personnes.
La kunoichi avait dû se mêler à de nombreux combats plus féroces les uns des autres, cependant à présent elle pouvait appeler amis ceux qu'ils y a peine quelques jours en avait voulu à sa vie. C'était définitivement difficile à concevoir pour elle, pourtant tout ces monstres étaient devant elle, et ils voulaient la protéger.
L'humaine avait ranimé l'espoir qui s'était longtemps éteint. Il n'y avait pas besoin de faire une autre victime, d'avoir une septième âme sur la conscience. La kunoichi venait d'ouvrir un avenir qui se profiler un peu plus paisible que ce que les monstres avaient pu imaginer. C'était un poids qui s'envolait.
— Dis Papyrus, c'est toi qui nous a rassemblé. Comment as-tu fait pour contacter tout le monde ? Demanda soudainement Alphys.
— Disons juste qu'une fleur m'a aidé, repondit le squelette.
— Une fleur ? Cria Alphys.
À l'entente de ces paroles, un frisson parcouru Ahiko. La seule fleur parlante que l'enfant connaissait lui avait laissé un souvenir effrayant. La plante venait hanter ses cauchemars les plus terribles.
Son rire et ses expressions n'avaient reflétés qu'une pure haine, et c'est ce qui semblait caractériser Flowey. Cette fleur ne semblait vouloir du bien à personne, elle ne paraissait prendre partie pour aucun camp.
C'est l'impression que Ahiko avait eu en l'ayant rencontré pour la première fois.
Ne pas savoir ce que planifiait Flowey rendait le personnage d'autant plus effrayant. Pour la plante, c'était tué ou être tué et rien d'autre, elle l'avait clairement exprimé. Il semblait que peu importait la personne qui se dresserait, que cela soit un monstre ou un humain, la fleur l'anéantirait.
Toutes ces pensées firent trembler Ahiko qui tomba au sol lorsqu'elle vit des plantes sortirent du sol pour capturer tout les monstres présent.
Au fond d'elle, la blanche avait espéré que Papyrus ne parlait pas de Flowey, cependant, cette espoir fut anéanti lorsqu'elle vit la fleur apparaître en face d'elle.
À ce moment, l'humaine n'arrivait même plus à réprimer ses tremblements. Son coeur battait la chamade, et la fillette eu une soudaine nausée. Cette dernière n'arrivait même pas à se relever. La source de ses nombreux cauchemars était là, devant elle.
— Bande d'imbéciles, pendant que vous faisiez votre petite réunion, je me suis emparé des âmes humaines ! Non seulement, je les ai en ma possession mais en plus, je vais pouvoir mettre la tige sur les âmes de tes amis ! Je vais enfin reprendre ma vrai forme, et tu sais le meilleur dans tout ça ? C'est de ta faute ! C'est uniquement parce que tu as fait en sorte qu'ils t'aiment qu'ils sont tous ici, S'exclama Flowey.
Les monstres prisonniers de Flowey paraissait souffrir. Les plantes dans lesquelles les monstres étaient pris, aspirées l'énergie de Toriel et des autres.
La ninja ne savait plus quoi faire. Ses jambes refusaient de bouger, la peur la paralysait. Comment pouvait-elle affronter cette maudite plante ? Celle qui avait hanté ses rêves durant toutes ses années. L'obstacle paraissait insurmontable pour Ahiko.
Cette profonde peur eut raison de l'humaine. Incapable de bouger, Flowey en profita pour capturer la blanche.
Alors c'était ainsi que cela allait se terminer ? Après tout le chemin que Ahiko avait parcouru, elle voyait sa fin arrivait des mains de la première personne qu'elle avait rencontrer en arrivant dans les souterrains.
C'était comme si le destin avait voulu prévenir la fille de la réelle menace que représentait Flowey. Cependant, la kunoichi n'avait pas prise conscience de cette mise en garde.
Peut-être que finalement, l'enfant était vraiment destinée à mourir. Les habitants de Konoha avait raison, elle était inutile, alors pourquoi devait-elle continuer à lutter ? Elle n'avait même pas réussi à briser cette maudite barrière.
L'humaine avait simplement maintenu les espoirs des monstres et elle allait les briser. Pourquoi avait-elle fait ça ? Ahiko se trouvait horrible.
Des larmes se mirent à couler sur les joues de la fillette. Elle ne pouvait rien faire et c'était à cause de cette dernière que le monde des monstres allait s'effondrer. La ninja qui pensait aider avait au final tout détruit.
Sans surprise, Ahiko se retrouva à son tour prisonnière des plantes de Flowey. La blanche ne pouvait pas bouger, cependant, la fillette ne faisait pas non plus d'effort pour essayer de s'enfuir.
Après tout, elle avait tout détruit, alors à présent, tout ce qu'elle méritait c'était la fin brutale de sa vie. Au moins, elle ne pourrait plus rien démolir.
Le rire maléfique de Flowey résonnait dans les oreilles d'Ahiko. Ce son, bien que effrayant serait le dernier qu'elle entendrait. L'enfant était arrivée dans les souterrains désillusionné par les humains, elle finissait son existence déçu par elle-même.
La boucle venait de s'achevait, d'une image générale des Hommes, la blanche en était à présent venu à être dépitée d'elle même, une humaine. Pourquoi était-elle si surprise de ce constat ? La fillette ne faisait sûrement pas exception à sa nature et c'est avec ce constat que sa vie allait s'achevait.
Les plantes qui emprisonnaient Ahiko vinrent soudainement foncer à grande vitesse vers la fillette. Alors que que la jeune ninja pensait que ses dernières heures étaient arrivées, des flammes apparurent soudainement pour s'interposer.
Pour s'être entraînée avec elle pendant quelques années, Ahiko savait que ce feu appartenait à Toriel. L'humaine jeta alors un regard surpris vers la monstre. L'ancienne reine des souterrains avait l'air de souffrir, alors d'où trouvait-elle encore la force d'invoquer une attaque ?
— Ne t'inquiète pas mon enfant, nous serons toujours là pour toi, dit soudainement Toriel.
— C'est vrai tu peux gagner ! S'exclama Papyrus alors que des os sortirent du sol afin de dévier à leur tour les attaques de Flowey.
— Tu peux le faire humaine ! S'exclamèrent l'ensemble des monstres.
Les monstres, ils croyaient tous en elle, c'était ça qui les encourageaient à continuer malgré la douleur. Tout le monde étaient dans une situation difficile et pourtant ils continuaient de croire en Ahiko.
La fille se sentit soudainement stupide. Le peuple des souterrains continuaient à garder espoir alors qu'elle avait abandonné. De la stupidité, la blanche sentit la honte l'envahir.
Comment l'idée même de tout lâcher avait envahi son esprit ? C'était tellement irrespectueux face au courage des monstres. Ahiko ne pouvait tout simplement pas abandonner. Ils avaient une profonde confiance en elle, et la fillette devait leur montrer qu'ils avaient raison de croire en la blanche.
L'humaine avait pensé qu'elle avait brisé leur espoir, mais ils continuaient d'y croire jusqu'au bout, de la protéger et de l'encourager quitte à souffrir.
Une détermination nouvelle anima soudaiment Ahiko. Elle aussi se battrait jusqu'à son dernier souffle, au moins pour ceux qui l'avaient traité comme une amie.
— Ça ne peut pas se passer comme ça ! Vous...Vous...Vous êtes tous vraiment stupide ! Toutes vos âmes m'appartiennent ! S'exclama Flowey dans un sourire narquois.
Ahiko ne comprenait plus vraiment ce qui se passait. Au début, la ninja pensait que la fleur abandonnerait, cependant, il semblait que la plante adorait donner de faux espoirs.
Cela n'étonnait pas vraiment l'humaine. Flowey avait des tendances sadiques, ça elle le savait depuis un moment. Ce qui inquiétait plutôt la blanche s'était le tremblement de terre qui résonnait soudainement.
Le brouhaha qui se laissait entendre terrifiait la kunoichi. Les plantes qui emprisonnaient la fille avaient disparu et elle était à présent au sol, tentant de se relever malgré l'instabilité du sol.
Une lumière éblouissante apparu soudainement, et alors que Ahiko tentait de mettre de l'ordre dans son esprit face à tout ces soudains événements, la lueur si forte qui avait aveuglé l'enfant avait disparu.
Elle ne comprenait plus rien. Il n'y avait plus aucun monstre, tout n'était que obscurité autour de la fille. Il n'y avait plus aucune âme, ni celles des six humains, ni celles des habitants des souterrains.
La blanche était désorientée. Elle n'avait plus de repère visuel, ni de visage familier. Était-elle toujours au palais royal ? Seul le bruit de sa respiration résonnait à présent dans le silence. Peut-être était-elle juste morte en réalité ?
Non, les gens parlaient toujours de la mort comme un repos éternel, tout le contraire de la vie qui n'était que lutte et douleur perpétuelle.
Les probables égratignures sur ses genoux, alors qu'elle était tombée à cause des tremblements, lui picotaient encore de manière bien trop forte pout qu'elle est quittée le monde des vivants.
— Enfin, j'en avais assez d'être une fleur, résonna soudainement une voix.
Alors que le silence s'était poursuivit pendant de longues minutes, Ahiko sursauta en entendant soudainement quelqu'un parler.
Cette dernière tourna précipitamment la tête en direction de la voix. Son coeur faillit rater un battement lorsqu'elle vit la personne qui lui faisait face.
Dans la noirceur, la blanche aperçu un individu, mais pas n'importe lequel, il s'agissait d'une chèvre humanoïde. Les deux seuls monstre de ce type que Ahiko connaissait étaient Toriel et Asgore.
Cela ne pouvait dire qu'une seule chose. Il y avait de très forte chance que cet inconnu soit en réalité Asriel, le fils du roi des souterrains.
Pourquoi était-il soudainement apparu ? Et où étaient passés tout les monstres qui entouraient la fille il y a peine quelques minutes ?
Les pensées de l'humaine allaient dans tout les sens. Elle ne comprenait plus vraiment ce qu'il se passait. La dernière chose que la jeune ninja avait pu entendre était Flowey qui clamait que les âmes humaines et des habitants des souterrains étaient à présent siennes.
Ce souvenir figea soudainement l'humaine. La kunoichi ne savait qu'une chose de ceux qui se procurait une âme, ils possédaient un immense pouvoir.
Tout doucement, les yeux de l'enfant se levèrent dans la direction du seul monstre présent. La fourure blanche de ce dernier contrastait avec l'obscurité qui l'entourait, c'était presque comme s'il voulait volontairement se montrer malgré l'absence de lumière.
La couleur claire de son poil lui rappelait celle de Toriel. Cependant, ce ne fut pas la seule chose qui faisait que Ahiko rapprochait cet inconnu à sa mère adoptive.
À l'image du blanc pure qui régnait sur son corps, le visage du prétendu Asriel semblait refléter une certaine innocence enfantine. Cette impression rappelait à l'humaine les différentes expressions chaleureuses que Toriel faisait. Chaque étirement de son visage montrait la douceur dont la monstre faisait preuve.
Cependant, cette vision n'était qu'une facette. Le chakra qui émanait à ce moment d'Asriel était d'une puissance incomparable et le monstre n'avait put user que d'un seul stratagème pour obtenir cette force, il s'était emparé des âmes quelles soient humaines ou de monstres.
Le contraste entre l'apparence innocente du monstre et la puissance qui émanait de lui perturber Ahiko. La fille avait dû mal à imaginer que la personne qui lui faisait face pouvait être capable de littéralement détruire le monde.
Un frisson parcouru la blanche à cette pensée alors que l'inconnu posa son regard sur elle. Le sourire qu'il affichait en observant l'humaine provoquait davantage de peur chez cette dernière. Qu'allait-il faire à présent ?
— Coucou Chara, tu es là. C'est moi ton meilleur ami...
Les paroles du prétendu Asriel restait en suspens alors que ce dernier changeait de forme. Une nouvelle lumière se mit à éblouir Ahiko, et avant même de pouvoir à nouveau ouvrir les yeux, ces dernières entendit de puissants mots résonner.
— ASRIEL DREEMUR ! Cria le monstre devant la fille.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top