Chapitre 2 : Discussion
Vu que j'ai pas mal d'avance sur mes chapitres, je vous poste le deuxième maintenant. Bonne lecture.
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Vocab :
• Oyaji : père
• Aniki : grand frère
"Yoi" est le tic de language de Marco
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PDV Marco :
Cela va faire deux jour que Ace dort, il est un peu près 1h de l'après-midi, Thatch m'a donné l'assiette pour la petite sœur, elle n'est toujours pas sortie de l'infirmerie. Lucy est toujours au chevet de son frère et ne le quitte pas. Alors que je m'apprête à toquer, j'entend la voix du gamin s'élever.
PDV Ace :
Je viens de me réveiller, je suis dans ce que je pense être une infirmerie. J'essaye de me redresser quand je me rend compte que je ne suis pas seule. À mes côtés se trouve ma petite sœur, ma raison de vivre, Lucy. Et je l'ai blessé. J'aurait dû me douter qu'avec ce que j'allais faire, elle allait forcément réagir, et maintenant, elle est coincé avec moi, et la connaissant, elle ne partira pas. Elle du me sentir bouger, car elle relève les yeux vers moi, et son visage s'éclaire de se magnifique sourire qui leur est propre à Luffy et à elle.
-Tu es enfin réveillé Aniki !
- Je suis désolé Lucy, tellement désolé, j'ai étais égoïste. Je lui dis en détournant les yeux
- Mais qu'est ce que tu raconte Aniki, et pourquoi tu t'excuse ? Il c'est passé quelque chose ? Me questionne-t-elle inquiète.
- Mais comment tu peut faire comme si de rien n'était, j'ai même pas penser au conséquences qu'engendrerait le fait de m'en prendre à Barbe Blanche ! Je m'esclame.
- Ca... Calme toi Aniki, pour...pourquoi tu t'énerve, j'ai fais quelque chose de mal ? Me demande-t-elle les yeux se remplissant de larme.
Rien qu'en les voyant, je me sens coupable de lui faire ça, elle s'inquiète seulement, et moi je m'énerve sur elle. Je suis vraiment trop con. J'aurait dû me doutais qu'elle ressentirait quelque chose, mais de là à venir jusqu'ici.... non, en faite, ça ne m'étonne même pas d'elle. C'est bien son genre de s'inquiété autant, surtout que je me battais depuis un moment. J'imagine même pas à quel point je lui ai fait peur pour qu'elle vienne carrément jusqu'a moi. En plus maintenant elle croit qu'elle à fait quelque chose de mal alors que c'est tout le contraire. Je suis vraiment qu'un crétin.
- Désolé Luce, je voulais pas m'énerver comme ça sur toi, et ne va pas croire que tu as fais quelque chose de mal, c'est complètement faux, tu n'as rien fait. C'est juste que .... je m' en veut de t'avoir entraîner la dedans, tu devrais être avec Lu' , pas ici sur le navire d'un Yonko !
- Tu veux que je reparte c'est ça ?!
- Ce n'est .... Je tente.
- Je te laisserais pas ici tout seul tant que je suis pas sûr et certaine que tu sois en sécurité et qu'il ne t'arriveras rien ! S'écrie-t-elle.
- Oui, ça je le sais Luce, j'te connais par cœur. Je lui rappelle.
Un silence s'installe ensuite entre nous. Nous regardons tous les deux l'horizon par la fenêtre de l'infirmerie quand je me rend compte de quelque chose :
- Maintenant que tu es là, je ne peux plus m'en prendre à Barbe Blanche et risquais d'être blessé... Pensai-je à voix basse sans m'en rendre compte.
Mais Lucy l'entend et se relève brusquement, et je vois bien à son air, qu'elle n'est pas, mais alors pas du tout d'accord avec moi.
- Non, c'est hors de question, je te l'interdit Aniki, je t'interdis d'abandonner à cause de moi.
- Tu m'interdit ? C'est nouveau ça ? Je lui fais remarquer avec un petit rictus amusé.
Se rendant compte de ce qu'elle dis, et pique un fard.
- Je... je suis désolé Aniki, je... je voulais pas dire ça, je ne t'interdis rien, je... Bafouille-t-elle, rouge de gêne.
- Je rigole Lucy, je rigole, calme toi. Par contre je suis sérieux Luce, je ne peux pas continuer comme ça, pas en sachant que tu es là.
- Mais Aniki on s'en fiche de moi, là c'est de toi qu'on parle ! Si ce que tu veux c'est prendre la tête de papy moustache, et ben vas-y, mais ne te préoccupe pas de moi ! De toute façon, je suis habitué. Déclare-t-elle fermement en me regardant dans les yeux.
Elle est déterminée, je le vois bien. Et il n'y a aucune chance que je puisse la faire changer d'avis. Elle est comme ça ma p'tite sœur, et malheureusement je ne pourrai jamais la changer. Je finis par souffler, abandonnant cette partie que je ne peux pas gagner. Je relève les yeux vers les siens. Elle ne m'a pas quitté du regard, toujours aussi déterminé.
- J'aimerais tellement que tu sois un peu moins toi, et que tu sois libre, au moins l'espace d'une journée. Murmurai-je
- Libre ? Mais je n'ai pas besoin d'être libre si je suis avec toi ?
- C'est bien ce que je dis p'tite sœur, c'est bien ce que je dis...
PDV Marco :
Je crois bien qu'il va falloir qu'on est une nouvelle réunion avec Père, je n'arrive pas vraiment à comprendre ce que je viens d'entendre, mais ce qui est sûr, c'est que le gamin n'a pas abandonné l'idée de prendre la tête de Oyaji yoi.
- Dis Luce, tu sais quelle heure il est ?
- Oui, il est 13h27 et 4...
- Lucy, l'heure me suffit, je n'ai pas besoin des secondes. L'arrête gentiment Ace.
- D'accord. Au fait, à chaque fois, c'est à cette heure de la journée que quelqu'un apporte une assiette de nourriture. D'ailleurs, il n'est toujours pas arrivé... C'est étrange...
Et bien, elle est très observatrice la p'tite. C'est vrai que depuis deux jours je lui apporte le repas toujours à la même heure. Mais avec la conversation que j'ai surpris, j'ai pris un peu de retard, mieux vaut que je rentre, il ne faudrait pas qu'elle se doute que je les ai entendu.
- Par deux fois, c'est le monsieur avec une banane toute marron sur la tête qui est venu, je crois qu'elle est pourri, mais sinon...
Une banane toute marron sur la tête, pourri ? J'en connaît un, qui va être content yoi
- ....mais sinon, c'est le monsieur avec une tête d'ananas qui vient.
- Une tête d'ananas ? Mais Luce, c'est pas possible.
- Je te jure Aniki, on dirait vraiment un ananas, mais ses cheveux sont jaune, pas vert...
Une tête d'ananas, c'est une blague yoi ? Si jamais Thatch l'entend, il va se foudre de ma gueule pendant les prochaines semaines. Je toque, puis entre, le plat un peu refroidi dans les mains en ayant l'air naturel, et non énervé.
- Aah, regarde Aniki, c'est lui l'homme ananas !
OK, j'en ai assez entendue, je sais bien que c'est une enfant, mais il y a des limites yoi !
- Un homme ananas ? Je suis pas un ananas yoi, je m'appelle Marco !
- Ah, je savais pas, désolé, shishishi.
C'est la première fois que je l'entend rire ou même sourire, c'est incroyable, en la voyant ces deux derniers jours qui pourrait croire quelle puisse être aussi joyeuse et enfantine ? Mais en se tournant vers son frère et en voyant son air fermé, son propre visage se ferme, comme si elle venait de se rappeler la situation dans laquelle ils sont. J'ai comme l'impression que son humeur dépend de celle de son frère. Vraiment étrange yoi. Mais maintenant, je me retrouve avec deux personnes en fasse de moi qui n'ont pas l'air ravis de me voir. Super ambiance.
- Et bien, je vois que t'es réveillé gamin, je vais aller vous chercher une autre assiette.
Je dépose celle que j'ai dans les mains sur la table à côté de la porte et repart, mais avant que je ne puisse la fermer, la voix du garçon s'élève de nouveau :
- Pourquoi est-ce que vous me gardez ? Pourquoi je suis pas attaché ?
- Tu n'es pas prisonnier. Alors pourquoi est-ce qu'on t'attacherait ? Je lui répond avant de refermer la porte.
J'entre dans le réfectoire et m'approche de Père.
- Le gamin c'est réveillé Oyaji.
À ces mots, toutes les personnes présentes dans la pièce se taisent, écoutant avec attention.
- Alors as-tu des nouvelles ?
- Tout ce que je sais c'est qu'il n'a pas perdu l'envie de vous tuer, par contre je ne sais pas si le fera.
- Que veux-tu dire fils ?
- Et bien c'est assez compliqué à expliquer car moi-même je ne comprends pas.
- Bien nous ferons donc une réunion ce soir pour en parler.
- Bien Père ! répondent les commandants.
Bon maintenant que j'ai prévenu père, il faut que je trouve Thatch, il me faut une deuxième assiette. Une fois que je le vois, je m'approche de lui et lui demande :
- Tu n'aurais pas une deuxième assiette en plus, il m'en faut une autre, vu que le gamin s'est réveillé .
- Bien sur. Me répond-t-il avec son enthousiasme habituel. Attends, ne bouge pas je vais te chercher ça.
Après avoir récupéré une deuxième assiette, je me dirige de nouveau vers l'infirmerie. Je toque, et encore une fois personne ne me répond. Je décide d'ouvrir la porte et je tombe sur un spectacle que je n'aurais jamais cru voir : Lucy est en mode koala sur le ventre de Ace. Elle a son visage caché dans son cou et semble endormie. Mais avec elle on est jamais sûr, mieux vaut rester sur ses gardes. Le feu follet aussi a l'air endormi. Je m'approche doucement et pose l'assiette rempli à côté de l'autre qui est dorénavant vide. Je n'y fait pas très attention. Et voilà, qu'est-ce que je disais yoi. À peine ai-je posé l'assiette à côté d'eux, que je vois Lucy ouvrir brusquement les yeux et me regarder. Mais elle ne gronde pas, est-ce parce que son frère est à côté d'elle, qu'il dort et qu'elle ne veut pas le réveiller ou a-t-elle enfin fini par accepter que je m'approche de lui ? J'opterai quand même plus pour la première option. Je la vois mal m'accepter aussi rapidement et facilement, vu comment elle a dû mal avec les personnes qui lui sont inconnus. Elle suit tout mes mouvements du regard, encore une fois. Je me pose à côté du lit, à une distance raisonnable, au cas où il lui prendrait l'envie de gronder. Nous nous regardons un instant dans les yeux, et je finis par lui poser une question qui me tourne en tête depuis un moment :
- Pourquoi agit tu de cette façon quand on s'approche de lui yoi ? Je demande en désignant le corbeau, en espérant avoir une réponse.
- J'abîmerai tous ceux qui feront du mal à mon frère.
- "Abîmerai" ?
- Oui, je n'ai pas le droit de tuer quelqu'un, alors je l'abîme plus ou moins beaucoup.
Sa réponse me fait froid dans le dos. Elle dis cela d'une voix tellement neutre, comme si c'est normal pour une petite fille de 5 ou 6 ans de dire des choses pareilles.
- Un jour, Aniki m'a dit : "tu fais ce que tu veux, mais je refuse que tu es le sang de quelqu'un sur les mains". Mais en vérité il n'aime pas non plus quand j'abîme quelqu'un, il déteste quand je fais ça. Alors je le fais le moins possible, ou sinon je ne lui dis pas quand je le fais. Mais quoi qu'il dise, je ferai payer tout ce qui lui feront du mal. M'explique-t-elle en me regardant dans le blanc des yeux comme si elle me défier de m'en prendre à Ace.
Ce que je n'ai nullement l'intention de faire. Quelques instants passent alors que je réfléchis à ce qu'elle m'a dit. Entre-temps elle a fermé les yeux. Elle a l'air tellement plus sereine quand elle est endormi... Mais je sais parfaitement qu'elle est toujours éveillé. En la regardant, une nouvelle question me traverse l'esprit.
- Tu as dit tout à l'heure que tu abîmé tout ceux qui s'en prenne à ton frère. Je rappelle à voix basse. Ce jour là, nous avons agie d'une façon telle que tu aurais pu nous attaquer. Pourtant tu n'as pas essayé de t'en prendre à nous. Pourquoi yoi ?
- Parce que vous êtes protégés. Répond-t-elle en rouvrant les yeux.
- "Protégés" ?
- Oui, Aniki vous protège. Affirme-t-elle.
- Ce que tu dis n'a aucun sens yoi ! Je m'exclame avant de baisser la voix en voyant son regard noir. Pourquoi nous protèger alors qu'il veut la tête de notre père ? Et même si c'était vrai yoi, pourquoi continues-tu de gronder quand on s'approche de lui ?
- Parce qu'il vous protège involontairement.
- "Involontairement" ? Je répète en comprenant de moins en moins.
- Oui. Étant donné qu'il m'a interdit de tenter quoi que ce soit après le combat qu'il a fait contre le papy moustache, cela veut dire que je n'ai pas le droit de m'en prendre à vous. Donc involontairement, il vous protège.
Je la regarde, interdit. Le ton sur lequel elle me parle me donne des frissons. Mais comment peut-elle me dire des choses pareilles yoi ! Il y a aussi les mots qu'elle emploie, je n'ai jamais entendu une personne les utiliser, encore moins une enfant !
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Cela fait un moment que aucun de nous ne parlent, ses yeux sont de nouveau fermés. Elle a l'air si insouciante. Vu comme ça on pourrait croire qu'elle est une petite fille tout ce qui l'y a de plus normal, alors qu'en vérité.... J'aimerais vraiment comprendre comment ou plutôt pourquoi elle c'est retrouvé à agir comme cela envers son frère. Que leur est ils arrivés ? Alors que je m'apprête à me lever pour partir, car c'est pas tout, mais j'ai tout de même des chose à faire sur ce bateau, elle m'interpelle.
- Dit monsieur ananas....
J'allais lui faire remarquer que je ne suis pas un ananas, quand je vis sont regard, elle a l'air perdu. Et puis c'est quand même elle qui à prit la parole, alors pour une fois qu'elle l'a prend, mieux vaut ne pas laisser filer cet occasion. Je lui fit signe de continuer, même si je ne suis pas sûr qu'elle l'ai vu.
- Je...je comprends pas, j'arrive pas à te ranger.
"Me ranger", qu'entend t-elle par "ranger" ?
- Que veux-tu dire ? Je l'interroge doucement pour ne pas la brusquer, la dernière chose que je veux c'est qu'elle ce braque et se renferme sur elle-même.
- Ce que je veux dire, c'est que tu es un inconnu, alors normalement je devrais te ranger dans la catégorie "inconnu", mais tu as soigné mon grand frère, tu lui as donné à manger, tu es gentil, et tu à même dit que tu ne lui voulais aucun mal à plusieurs reprises, et je pense que tu ne mentais pas. Bien que cela ne veut pas dire que je te fais confiance. Donc je ne sait pas dans quelle catégorie te ranger.
- Et c'est grave de ne pas pouvoir me ranger dans une catégorie yoi ? Demandais-je toujours sur le même ton.
Elle me regarde comme si elle me demandait "es-tu idiot ?", puis elle hoche faiblement la tête.
- Pourquoi yoi ? Je la questionne en espérant ne pas pousser ma chance trop loin.
Mais elle ne me répond pas, à la place elle se blotti un peu plus dans les bras de Ace qui ne c'est pas réveillé, malgré notre conversation. Mieux vaut la laisser tranquille, je trouve cela déjà incroyable qu'elle ai prit la parole. Je me lève doucement et me dirige vers la sortie, je vois du coin de l'oeil Lucy entrouvrir les yeux et me suivre du regard avant de les refermer et de nicher sa tête dans le cou de son frère. C'est des questions plein la tête que je me rend sur le pont. Quand Père, me voit arrivé, il comprend immédiatement que quelque chose ne va pas.
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2598 mots
J'espère que ce deuxième chapitre vous aura plu, et je vous dis à la prochaine 🤗.
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