Chapitre 24
Résumé des chapitres précédents
Eden a cru qu'il reprenait le cours de sa vie quand il s'est réveillé à l'hopital. C'était une fausse alerte, il est toujours sur Centoria avec Miller.
Miller et Chambeau attaquent la base 51 et délivrent les sept carrés survivants. Il les retenait pour s'approprier leur pouvoir d'immortalité.
Miller a convoqué tout le monde pour dévoiler la vérité sur toute l'histoire.
***
Eden
La navette de combat nous dépose sur le Mercurial Millenium, je n'en reviens pas que nous ayons réussi à assiéger la forteresse de Greenberg et malgré moi je pleure pour les trois morts parmi les carrés. Linoo et les siens sont repartis, ils n'ont pas voulu laisser les corps et Miller a cedé.
Le capitaine Scout ainsi que tout le personnel portent des uniformes verts. Les piscines sont différentes et les hélicoptères ne sont plus blancs mais noir, moi je les préférais blanc !
─ Miller tu as demandé qu'ils changent la couleur des uniformes ou quelqu'un l'a fait ?
─ Non pourquoi je ferais une telle chose ?
─ Les uniformes étaient rouges avant.
─ Bizarre, j'aurai juré qu'ils étaient verts.
─ Merde ! Davenport travaille son manuscrit et elle revoit les décors.
Je suis désolé Miller mais là ça risque d'être la fin. Si elle relie l'intrigue elle va s'arracher les cheveux et surement tout effacer.
─ je ne comprends pas ?
─ Elle va me faire disparaitre de ta vie d'un claquement de doigt ou plutôt d'une touche de clavier.
Il me serre un long moment dans ses bras, reste silencieux.
─ Allons dans le grand salon, ils doivent nous attendre et je dois dévoiler la vérité.
La salle de bar donnait sur l'extérieur et un soleil magnifique. J'ai baissé le regard une seconde et dehors c'est la pluie diluvienne, elle a changé d'avis sur la météo de cette scène.
Nous sommes tous dans la salle de restaurant et Miller explique que Dalagir voulait protéger les carrés. Il accuse Lucius et dévoile de nombreuses preuves.
─ Il n'aurait pas du s'attaquer à Dalagir et Stains qui avaient des proches qui ont réclamé vengeance.
Les autres font des gestes d'ignorances.
Lucius en tuant Dalagir s'est attaqué à moi et l'IA de Stains était un ami très proche qui a enquêté de son côté.
─ Quoi ?s' ébahissent les Champra.
─ Son IA a manipulé les votes et s'est arrangé pour que je sois désigné pour enquêter.
─ C'est l'IA de Stains qui t'a missionné ?
─ L'IA avait déjà quelques suspects. Je cherchais déjà des preuves de la culpabilité de Lucius c'était lui ou Dodi et j'ai eu la preuve qu'il était le coupable. J'ai trouvé le carnet d'enquête de Lartimer, je vous le donne en mille, il enquêtait sur son patron.
Marcel était l'ame damnée de Lucius et Greenberg est son ange maudit, qui lui souffle les mauvaises idées et les richesses à piller sur cette planète. La vie éternelle des Carrés à sonner le glas de leur tranquillité.
Les autres poussent des murmures effrayés.
Encore un changement de décor à l'extérieur. Une montagne apparait devant nous. Le plus inquiétant c'est qu'un trou noir immense se forme en plein centre-ville.
Elle va rendre la liberté à cette planète et à ces habitants je le vois bien. C'est une bonne chose mais moi ? Quel est mon avenie ? Et tout ce que j'ai vécu ici ?
Je ferme les yeux, priant mentalement pour me souvenir et ne rien oublier de cette magnifique aventure.
─ Tu es fâché ?
─ Non pourquoi !
─ Tu es bien silencieux, cette affaire est enfin terminée. Que veux-tu faire ?
─ Je réfléchissais et c'est déjà cool que l'enquête soit résolue et tu as tout expliqué. C'est bien que les carrés aient été délivré même si c'est moche que plusieurs d'entre eux ne pourront pas revenir en regenescence. Je me sens super triste pour ça.
─ Je te comprends. La planète va retrouver son calme mais...
Il continue de parler mais je n'écoute pas, car Ivalua est déjà en train de disparaitre. Elle est acharnée dans ces corrections. Elle casse tout alors que c'était très bien comme elle l'avait imaginé au premier jet.
─ Tu ne m'écoutes pas ! soupire Miller.
─ Pardon, j'ai été distrait tu disais ?
─ Je t'embêtais avec des bêtises, nous avons le temps et je te propose qu'on reparte dans ton appartement de new York.
─ Bon sang mais je ne suis pas Dalagir ils vont s'en rendre compte.
Ce qui me tue c'est que je sais déjà qu'il n'y aura jamais d'appartement à new York. La question à dix sous c'est est ce qu'il y a encore un Eden Lanala à l'hôpital Saint Louis qui dort dans une chambre d'hôpital, parce que c'était un sacré sommeil, un rêve magnifique mais bien long.
Une énorme navette apparait dans le ciel qui nous fait de l'ombre et qui n'était pas la une seconde plus tôt. Miller l'admire et moi je l'admire lui.
─ Miller tu es génial, tu es un vrai bon détective. Je m'excuse d'avoir débarqué dans ton histoire. Je t'ai fait tellement d'appel du pied que Je n'en peux plus et j'ai battu Pamela rose dans la bibliothèque et le colonel n'est pas le meurtrier.
Il sourit moqueur et daigne enfin m'embrasser. Je réalise que le livre est terminé et une autre certitude m'assaille. Normalement l'auteure est plus light dans ses enquêtes d'habitudes.
Un énorme courant d'air, annonciateur d'une tempête puissante fait tanguer le bateau.
─ Qu'est-ce qu'il se passe ?
─ Celle dont tu parles tout le temps est là.
─ Comment tu le sais ?
─ Elle change de choses.
─ Tu ...tu le vois ?
─ Il suffit que je regarde les choses avec ton regard et désormais je le vois, bien sûr. J'avais déjà noté des changements étranges. Parfois les endroits où je me trouve change et les gens autour de moi aussi.
Il me serre dans ses bras.
─ Allons-nous cacher vite, je supplie désespéré. Elle va m'effacer car je n'ai pas le droit d'être là.
Il ne bouge pas, alors qu' un steward passe en courant.
─ Vous devriez rentrer vous mettre à l'abri car la tempête va être violente. Ça va secouer
A peine a-t-il terminé sa phrase que des trombes d'eau s'abattent sur nous. Nous repartons tous les trois à l'intérieur en courant et Miller me tire par la main pour m'entrainer dans la salle de restaurant de mon arrivée.
Je grimace en retrouvant la pièce. Il me semble que ce n'est pas bon signe !
─ Hans écoute moi.
J'ai le pressentiment qu'il me reste peu de temps.
─ C'est la première fois que tu m'appelle par mon prénom.
─ Bordel Hans, écoute-moi et je suis désolé de te laisser ok, je vais surement être effacé je ne sais pas si tu vas te rappeler de moi ça se trouve elle va même effacer ton histoire avec Dalagir.
─ Il n'y a pas de danger qu'elle y parvienne.
─ Alors Hans chéri ce que je voudrais te dire avant de partir c'est que j'ai aimé ces quelques semaines passées ensemble. Tu es un héros formidable, toujours de bonne volonté et à l'écoute bon je déteste que tu boives comme un trou, mais comme nous sommes dans un roman et que ça ne t'affecte pas plus que ça pourquoi pas, je m'éparpille Arghh !
Je me frotte les yeux, j'ai tellement à dire.
─ Je suis content de t'avoir connu et d'avoir pu vivre cette aventure, si je disparais ce n'est pas grave oublie moi et ne te rappelle que de Dalagir, de toute façon je n'ai jamais eu rien à faire dans cette histoire.
─ Tu as toute ta place dans mon cœur.
Je souris amusé, il est si galant.
Un coup de vent nous rapproche.
─ Je t'aime Hans Miller et tu vaux vraiment le coup comme personnage.
─ Je dois te dire quelque chose aussi Eden, j'ai un aveu à te faire.
Je lève les yeux, il me sourit et me fait pivoter face à la baie vitrée et aux arbres agitées derrière, sous les trombes d'eau.
─ Regarde à l'extérieur.
J'ai failli lui répondre que je ne fais que ça.
─ La tempête à l'air sérieuse, il fait sombre d'un coup !
─ Oui c'est la même chose que lorsque tu es arrivé.
─ Arrivé ? quel curieux choix de terme ?
─ C'est ça qu'il me faut t'avouer. Je regardais l'extérieur sans distinguer grand chose, perdu dans mes regrets. Le reflet de la vitre m'a permis de ne rien louper quand tu t'es matérialisé et mon cœur a eu un décroché. Il est impossible que je t'oublie parce que je t'ai rêvé.
─ De quoi tu parles exactement ?
─ Je sais que tu ne fais pas partie de ce monde ...
─ Mais ? Heu ? Quoi ?
─ Je t'ai vu arriver le premier jour en reflet dans les vitres de la salle à manger. Je n'y croyais pas mon rêve prenais vie.
─ C'est mon rêve à moi !
─ C'est le mien. Tu es apparu comme une prière silencieuse si drôle, si impertinent dans ce monde compassé.
─ Tu le savais ?
─ Je me suis amusé, c'était si drôle de te voir te prendre au jeu...
─ Oui ! oui, je me suis pris au jeu.
Je me serre fort dans ces bras.
Une larme perle à mes yeux, alors que je me presse contre lui pour un dernier baiser d'adieu.
─ J'ai aimé Arthémus plus que tout, il n'est plus et désormais je t'aime tout autant j'ai le cœur assez grand pour vous deux.
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