Chapitre 20

Résumé des chapitres précédents

Eden et Miller assistent au bal de Zaltair et Eden y rencontre les responsables de Greenpax, particulièrement inquiétant. Il est rejoint ensuite par un extra-terrestre qui lui annonce qu'ils l'ont choisi pour dialoguer, ils veulent que l'on retrouve dix d'entre eux qui ont disparu.

Ce n'est pas le seul évènement notable du bal, un homme a été empoisonné et Eden réalise qu'il était visé.

Eden a encore des questions à poser aux extraterrestres alors il décide d'accompagner le professeur Léonard dans la jungle en lui prêtant deux des vaisseaux de Dalagir.

Eden assiste à une scène qu'il a déjà lu dans un des romans de Davenport et prévient du danger. Il est écouté et il avait raison la scène s'est passée comme il l'avait dit.

Le lendemain les deux bateaux sont attaqués par des missiles que les bateaux évitent au prix de manœuvres périlleuses transformant le voyage en parc d'attraction à forte sensation.

Alors que les missiles étaient sur les points de les anéantir, ils disparaissent mystérieusement et les passagers perdus se demandent s'ils ont rêvé.


***

Eden

Les scientifiques réparent le matériel mis à mal par les acrobaties des pilotes, nous l'avons échappé belle. Le mystère de la disparation de la menace en reste un. Les IA sont formelles, des missiles allaient nous toucher et ils se sont volatilisés défiant toutes les lois de la physique.

Le repas est sommaire, les cuisine ont souffert de la voltige. Nous avons le droit au sandwich au jambon et à la crème glacée fondue puisque les congélateurs sont HS.

Miller m'a demandé d'interroger mes copains, sauf qu'ils ne daignent pas répondre.

Regi n'a toujours rien trouvé et envisage la possibilité de leur transfert sur Terre ou sur Terra2.

Des nouvelles inquiétantes arrivent de la capitale, des soldats débarquent, signe que quelqu'un prépare un coup d'état.

Miller jure.

─ Il va falloir que je reparte au plus vite ! Ils ont prévu une réunion du conseil pour me destituer dans trois jours.

Miller fixe les anneaux.

─ Des soldats arrivent par la ?

─ Des mercenaires sans aucun doute, ils qui ne nous laisseront aucune chance.

Quel est le danger ?

Je sursaute car la voix dans ma tête, c'est Linoo le carré. Celui que j'essaye de joindre en vain depuis plusieurs jours.

Tu n'as pas retrouvé les dix carrés ?

Je les cherche toujours, c'est compliqué. Peux tu m'en dire plus sur eux ?

Qui vous a attaqué hier ?

Tu sais que nous avons été attaqué ?

Je le sais et si j'ai bien compris les anneaux au-dessus de nous vous servent de passage pour des mauvaises personnes ?

Les deux anneaux extérieurs permettent à des soldats de venir et ce n'est pas bon. Linoo, est-ce que tes amis pourraient être morts ?

Non ils sont vivants je le ressens,

Est-ce qu'ils ont pu quitter la planète ?

Ils sont toujours sur Centoria !

Mon débat mental est agité, Miller me contempre alors que suis immobile occupé à contempler la forêt.

─ Tu leur parle ?

Je hoche la tête ne voulant pas couper le contact avec Linoo.

Qu'est ce qui pourrait vous emprisonner ?

Rien sur cette planète.

Il est parti, en disant qu'il allait s'occuper des soldats et je le retiens en vain.

─ Ils ont dit qu'ils sont au courant de notre attaque d'hier et ils ont dit qu'ils vont s'occuper des soldats. Ils ne m'ont pas vraimetn aidé si ce n'est que leurs hommes sont toujours vivants et toujours sur cette planète ce qui semble impossible.

─ S'ils remplacent les civils par des mercenaires, toutes les exactions seront possibles, s'alarme Carlotta.

Je n'ai pas eu le temps d'en dire plus, quand nous avons été soufflés par une énorme explosion. Les hurlements des passagers, la terreur d'être abattu est épouvantable.

Les appareils électriques ne marchent plus et les deux navires se posent dans les lacs roses comme des crottes. Les marins contrôlent les machines renonçant à nous rassurer. C'est la preuve de combien la situation est désespérée.

─ Pont 1 et 2 RAS ! clame un membre de l'équipage.

─ Pont 4 et soute Ras.

─ Machines Ras.

A mesure que les checks sont positifs, nous commençons à reprendre espoir, les bateaux ne coulent pas et ne semblent pas touchés.

Je tente de contacter Linoo sans succès.

─ Les navires n'ont pas été touché assurent Rugi. Notre électronique a été coupé en contre-coup de l'explosion.

Le tir nous a donc loupé, comme les missiles il y a de cela quelques heures.

Les passagers regardent tout auteur d'eux, essayant de comprendre. Rien de plus angoissant que d'ignorer d'où vient le danger.

Miller m'enlace.

Cette scène étrange me rappelle un des romans de Sara K, la situation était la même, les protagonistes se lamentaient pour un drame et c'est un autre truc qui était arrivé. Mon auteure préférée se répète souvent. Si ce n'était pas les bateaux qui étaient visés, quoi d'autre ? Nous sommes en pleine jungle.

─ Il n'y a pas de construction sur cette ile ? je demande.

─ Non, rétorque Carlotta.

Je regarde partout, parce que si nous avons subi simplement le contrecoup c'était une sacrée attaque, avant de lever les yeux machinalement.

─ Les anneaux ! je hurle, en fixant l'impensable.

Deux des trois anneaux sont fracassés et voilà donc d'où venait le souffle qui nous a secoué.

Ce sont ceux dont je parlais avec Linoo, je lui ai dit qu'ils étaient dangereux.

S'ils sont puissants à ce point pourquoi n'ont-ils pas libéré leur copain ?

C'était nous. Nous ne voulons pas détruire plus de vie que nécessaire, nous voulons que les gens repartent de notre planète. Nous avons stoppé l'arrivée des guerriers.

Comment vous avez fait ?

En récupérant les armes qui te visaient. Nous sommes intervenus pour te protéger.

Les missiles, vous avez récupéré les missiles ?

Oui nous avons empêché qu'ils ne fassent exploser ton bateau et nous les avons utilisé.

L'attaque de la ville, par les dinosaures, c'était vous ?

Nous n'avons pas de barrière dans ce monde.

Alors pourquoi ne pas délivrer vos amis ?

Ce qui nous retient prisonnier est trop fort contre nous il nous faut ton aide. Préviens celui qui a les cheveux clairs.

Pourquoi ne pas lui parler directement ?

Nous n'avons pas la connexion, nous ne l'avons qu'avec toi. Délivre nos amis.

Attends ne pars pas ! Qu'est-ce que tu peux me dire sur les disparus ? Est-ce qu'un métal ou un élément vous bloque ? Dans la technologie humaine ?

Nous ne connaissons pas tout. A notre connaissance, rien sur les anneaux et dans les navettes ne nous bloquent si cela peut t'aider.

Je grimace à sa réponse vague me remémorant une fois un atelier jeu à l'hôpital. On devait deviner un carton accrocher sur son crâne et j'avais été particulièrement mauvais d'ailleurs. Je ne posais jamais les bonnes questions. Ils n'ont peut-être pas choisi le bon cheval. La connexion s'effrite et je hurle mentalement.

Attends, sais-tu ce qu'il s'est passé à la maison de Dalagir ?

Je ne connais pas ce nom.

C'est l'homme qui me ressemble.

Ton corps-âme ?

Heu oui, je suppose. Est-ce que vraiment il est mort cet homme ou il est quelque part.

Tu es lui désormais. C'est toi lui.

Mais ça n'a pas de sens.

─ Eden ? Eden ?

On me frappe les joues.

─ Arrête de le frapper Carlotta bon sang.

─ Ben ça marche, tu vois, il se réveille ton assistant au sang de navet.

─ Tu étais évanoui Eden, m'explique Miller qui m'a soulevé comme une princesse me faisant rosir.

Il compte visiblement m'emmener ainsi jusque dans ma chambre.

─ Pose moi !

Je me suis suffisamment débattu pour qu'il me repose au sol.

─ j'ai des trucs à te dire.

Il m'entraine dans la suite, et je m'écroule sur mon lit.

─ Que t'on dit les carrés ?

─ Comment tu sais que je leur ai parlé ?

─ Je l'espérais plutôt.

─ C'est eux qui ont fait sauter les anneaux, ils ont voulu stopper l'arrivée des soldats. C'est dingue, ils ont récupéré les missiles qui allaient atteindre nos bateaux.

─ Nous étions bien visé par des missiles alors ?

─ Hélas oui.

─ Ils t'ont donné plus d'explications sur leurs disparus ? Sur ce qui pourrait les retenir ?

─ Mon interlocuteur s'appelle Linoo et de ce que j'ai compris, c'est le scientifique de leur groupe. Il affirme que rien ne les gêne dans nos technologies et qu'ils vont et viennent dans nos vaisseaux. Il pense que ce n'est pas une technologie humaine qui les bloque, enfin ils le supposent. C'est officiel, je suis nul pour enquêter.

─ Tu es là et c'est tout ce qui compte pour moi.

Je n'ose lui dire ce que le carré a dit à propos de Dalagir, qui serait mon âme-corps. Concept étrange, il a l'air de croire que je serais sa réincarnation ? Pourtant nous n'avons rien en commun tous les deux, si ce n'est une vague ressemblance. Ah et j'oubliais, nous craquons pour le même homme, finalement les IA n'avaient pas torts.

Miller est assis à mes côtés et appuie sa tête sur mon épaule.

─ Nous allons devoir repartir, je suis attendu à Ivalua. Le conseil de Zaltair m'a convoqué pour tenter de me destituer de mon poste.

─ Que compte tu faire pour les traitres qui ont fait venir les soldats ?

─ J'attends des preuves qui ne devraient pas tarder à arriver, nos amis de cette planète nous ont donné un avantage décisif.

Je me demande quelle fin a prévu l'autrice ? Est-ce qu'elle le sait d'ailleurs ou elle écrit au hasard ?

La nuit est tombée sur le Mercurial et nous sommes partis nous étendre chacun dans notre lit. J'ai failli le rejoindre et puis je me suis rappelé que je ne sais pas encore pour Dalagir. Je n'arrive pas à franchir le pas. La poignée de ma chambre a bougé. C'est lui qui s'apprêtait à me rejoindre et qui s'est résigné comme moi.

De retour dans notre appartement, dont les réparations ont bien avancé, je m'arrête devant le tableau des deux hommes.

Qu'est-ce que m'a dit le carré Linoo. Je serais Dalagir ? Ça n'a pas de sens, je sais parfaitement que je suis Eden Lanala,

En fermant les yeux je revois toute ma vie, les heures interminables à l'hôpital, les soirées solitaires devant les écrans. Pour délirer, j'essaye de me souvenir de sa vie, mais il n'y a pas moyen et je n'ai jamais gouté de caviar ou été aux iles Fidji.

Miller porte un costume et il est à tomber. Je suis un abruti de ne pas profiter de lui.

Si c'était un rêve, à mon réveil, je vais me claquer de colère. Est-ce qu'il est encore possible que ce soit un rêve ?

─ Je viens avec toi.

─ Tu n'es pas trop secoué ?

─ On dirait que tu veux te débarrasser de moi.

─ Tu as mon cœur entre tes mains, rétorque le plus bel homme de l'univers.

Waouh ! wow !

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